Coucou me revoilou !
Hier après avoir publié mon nouveau OS (qui comme celui-là va sans doute hériter d'une suite mais plus longue) j'ai reçu un com d'un(e) certain(e) Serpent d'Ombre (cherchez pas je suis suivis à la trace xp) je me suis dis que oui j'allais vous donner la suite. Parce que oui sur les 16,620 mots exact de cette suite j'en avais déjà écris plus de 8 ou 9 milles je sais plus. Bref. J'ai passé l'après-midi à finir la suite donc c'est tout frais. J'ai essayé d'éviter les non-sens en relisant des parties du premier chapitre. Donc ça devrait être bon mais je ne certifie rien je n'ai pas de bêta. donc désolée à l'avance si vos yeux pleurent parfois sur des fautes. S'ils saignent dites moi grosso modo l'endroit de la faute avec votre correction dans un com' et je corrigerais au plus vite promis.
Disclaimer : (je sais je l'ai zappé dans le premier chapitre et dans ma première fic. Je corrigerais ça plus tard). Harry Potter, que se soit l'oeuvre ou l personnage ne m'appartiennent pas et il en va de même pour Twilight et les Volturi. Quelques personnages OC ont été ajoutés et sortent de ma tête notamment Abrasax, Lily, Seth, Leiphal, Lucas et je crois que c'est tout.
Si vous avez lu mon disclaimer ou survolé la fin vous devez être intrigué par Lily pas vrai ? Tant mieux j'ai fais exprès !
POUR LES REPONSES AUX REVIEWS
Désolée il est 20h47, j'ai pas mangé depuis 11h du matin à par un micro goûté, (ouais je m'arrête jamais en plein chapitre ou je perds l'inspi' et je perds les pédales au passage et c'est pas jojo) DONC pour en revenir à nos mandragores, les réponses aux reviews se feront dans un 3e chapitre ou directement ( j'ai découverts ça suite à une réponse de l'auteur Yotma super auteur au passage :p)
Mis à part mes divagations en tout genre.
Bonne lecture à vous et bon app' à moi !
New Life II
Marcus finit par lâcher les lèvres rouges de sa moitié. Front contre front, les yeux dans les yeux, ils se caressèrent tendrement pour revenir avec douceur dans la réalité. Le roi serra un peu plus le brun contre lui et se leva pour aller dans la salle d'eau attenante à la chambre. Tout était silencieux mais emprunt d'une grande tendresse. Ils retirèrent le peu de vêtements qui leur restaient avant de se glisser sous l'eau tiède de la douche.
Sans ambiguïté les deux hommes se lavèrent eux-mêmes ainsi que l'autre sans se gêner, comme si cela faisait des années qu'ils se douchaient ensemble. D'un geste de la main Harry fit venir les serviettes de bains que le vampire attrapa. Marcus sécha son amour avec précaution et alors qu'il lui posait la serviette sur la tête il lui embrassa le bout du nez.
- Tu as dormis pendant près de sept mois.
- Je sais. Enfin... c'est étrange mais ma magie est restée active durant tout ce temps dans le château et peu à peu je reçois les informations nécessaires pour ne pas être trop perdu.
- Alors tu sais pour…
- Luna et Demetri ? D'un autre côté je suis content qu'il n'ait pas attendu mon réveil pour aller plus loin, rit Harry en enfila un boxer noir sous le regard appréciateur du plus âgé.
- En réalité il t'attend et la demoiselle commence à avoir envie de tuer un bon nombre de vampires et autres créatures qui lui tournent autour.
- Héhé elle est maître d'elle-même et sait se contrôler, ricana le sorcier en imaginant un certain traqueur envahie par des fans en furie sous le regard polaire de sa presque sœur.
- Certes elle est dans une colère silencieuse et froide. Cependant ce n'est pas le cas de Demetri qui ne supporte plus de l'avoir loin de lui parce qu'il n'y a rien d'officiel.
- Pourquoi ne pas te l'avoir demandé ou à un autre, s'étonna Harry en relevant les manches de sa chemise vermeil aux coudes.
- Il sait ton attachement envers Miss Lovegood et souhaite que se soit toi qui l'y autorise. Comme il ne pourrait se marier sans l'approbation du père ou de la mère. Demetri aime cette tradition et fait tout pour la suivre, quitte à sacrifier sept mois de son existence en attendant.
- Ils ont toujours eu les rendez-vous, n'est-ce pas ?
- Oui. Severus, Draco ou moi-même étions les chaperons.
- Il tient plutôt bien. Commençons par cela ! Tu viens Amour ?
Le vampire sourit devant le naturel de son presque amant. Tout en discutant il s'était préparer tranquillement mais ce qui ravie le roi fut de voir la bague étinceler au doigt du brun qui, sans s'en rendre compte ordonnait tous ses gestes pour la mettre en valeur et visible à tous. Dans un sentiment possessif et de contentement le vampire passa un bras autour de la taille du sorcier pour le guider doucement à travers les couloirs.
En croisant Draco sortir de ses appartements avec Severus, Harry pouffa derrière sa main avant de signaler au blond qu'il était aussi bien coiffé qu'après une partie de jambe en l'air torride avec un vampire. Le blond avait blanchit violemment avant de se recoiffer rapidement sous le rire de son ami et le regard désespéré de son amant.
Le rire de Harry raisonna dans le château silencieux et tous sourirent au son joyeux de leur sauveur. Sachant son réveil ils se préparèrent tous à le recevoir, dans leurs plus beaux autours, dans la salle du trône. Ils étaient tous là quand il franchit les portes. Marcus alla droit vers son trône mais avant de s'assoir il se tourna vers le brun, toujours au milieu de la salle ne sachant quoi faire. Marcus eut un regard aussi tendre que son sourire et tendit la main à Harry dont les yeux pétillèrent de joie alors qu'il le rejoignait.
Marcus s'assit sur son trône mais, alors que sa moitié allait s'assoir là où siégeait feu son épouse avant lui, il l'arrêta. Une ombre passa sur le visage du brun mais elle disparue quand le vampire prit sa main et s'inclina pour baiser l'anneau qu'il avait mit à son doigt.
- Nous ne sommes pas encore liés et il est hors de question que tu reste loin de moi. Sans compter que tu es à l'honneur ces derniers temps et qu'il est hors de question que tu siège en retrait par rapport à moi, expliqua le roi dans un murmure qui parvint pourtant à toutes les oreilles des présents.
- En voilà un qui sait parler à sa moitié, bougonna faussement Athénodora.
- Il y en a qui ont plus de chance que d'autres, la suivit Sulpicia sous les regards outrés de leurs époux.
Il y eut un bref silence avant que les rires se fassent entendre ainsi qui les félicitations pour son réveil au plus jeune. Durant toute l'après-midi il y eut de nombreux visiteurs de toutes les races magiques y comprit des sorciers qui avaient terminés de s'installer à Horizons Parallèles nouvellement promue au rang supérieur avant même son ouverture.
Harry esquiva rapidement et avec une grande maitrise de toutes les sorcières un peu trop groupies à son goût. Il pu souffler à l'abri dans l'ombre d'une alcôve de la salle d'où il voyait son vampire se dépêtrer avec les envies de bals de son frère d'éternité. Harry en avait le tournis rien que d'y penser ! Un bal pour son réveil, un autre pour leurs fiançailles, un autre pour l'inauguration, encore un pour l'agrandissement de Horizons Parallèles… oui deux séparés parce que « Pourquoi ne faire qu'un bal alors que l'on a un prétexte facile d'en faire deux ? » selon les dirent exact du roi Aro, grand fanatiques de réceptions.
Un homme assez grand le rejoignit doucement, lui laissant le temps de le voir venir. Harry lui arrivait à peine à l'épaule mais il ne se sentit pas menacé. Sous ses atours le sorcier devina un corps parfaitement entretenu et puissant. De longs cheveux noirs étaient rassemblés en catogan et deux yeux verts d'eau le fixaient sans animosité. La couleur presque translucide avait étonné Harry et il ne savait pas vraiment pourquoi mais il ne savait où regarder. C'était une couleur et un regard dans lequel il était difficile de se plonger car ont ne sait où regarder exactement.
- Lord Potter, salua poliment sa voix grave mais douce alors qu'il inclinait légèrement la tête.
- Euh… Harry répondit au mouvement de tête mais fut gêner de ne savoir à qui il s'adressait.
- Je suis Seth Syalis, troisième fils du Roi Vampire d'Europe, Lord Syalis. Mais vous pouvez m'appeler Seth, sourit amicalement le Prince.
- Oh ! Désolé je ne vous avez pas reconnu Prince, s'excusa rapidement Harry.
- Cela n'est rien, Survivant Potter.
- Ne…
- Je sais. Sachez, Harry, que je suis aussi friand de ses rassemblements que vous sans compter mon titre. Mon père est un bon Roi et tous pensent que je suis un bon Prince pour cela. Je ne suis que le troisième fils du Roi. Mon frère est l'Héritier et pour cela il s'est rapidement fait un nom. Mon second frère est arrivé très vite après lui et ils ont vite grandit ensemble devenant plus proche que des siamois. Je suis le troisième. Cela ne me déplait pas. Diriger ne m'est pas des plus agréable quand le nombre est trop important alors imaginez mon ennuis si je venais à devoir diriger l'Europe entière, grimaça le Prince parvenant à faire rire Harry.
- J'imagine bien. Pourtant vous m'avez contacté au nom de toutes les créatures du monde magique britannique.
- Tout Vampire Supérieur, ou Sorcier cela revient au même, doit être lié à un clan pour sa survie et protection ainsi que celle de son compagnon ou d'un Calice. Votre professeur n'a pas eu le temps de nous rejoindre car à peine transformé il avait son Calice, la fin de la guerre et vous à s'occuper. Pourtant tous savaient que je suis à la trace ceux qui n'ont pas de clans pour éviter les carnages. La rumeur de votre disparition ainsi que celle de ceux qui vous accompagne m'est parvenue et j'ai immédiatement compris. C'est pour cela que je vous ai rapidement trouvé.
- Et maintenant ? Le professeur Snape vous respect énormément, glissa Harry maladroitement.
- Il fait partit de mon clan. Durant votre sommeil je lui ai tout appris à lui ainsi qu'à son Calice.
- Je vois, fit Harry un pincement au cœur.
- Désormais si besoin ils peuvent me contacter et inversement. Nous sommes liés. Mais ils sont libres d'être où ils veulent et de faire ce qui leur chante le temps qu'ils n'organisent pas de carnages sanguinaires. Ils souhaitent plus que tout être à vos côtés.
- Merci, sourit Harry soulagé d'avoir ses amis toujours à ses côtés.
- Quelqu'un souhaite vous parler, annonça dans un petit rire le prince en montrant Demetri hésité à s'avancer.
- Des fans souhaitent vous faire danser, répliqua le sorcier brun.
- Par les crocs de Dracula qu'elles m'énervent, siffla le prince agacé.
- Les crocs de Dracula ? ricana Harry.
- Il faut bien un juron qui sonne vampire pour mon espèce non ? J'ai opté pour celui-ci quand une vielle femme à hurler au scandale quand j'ai dit « par le sang d'une vierge » une fois du côté moldu. Mes suivants se sont moqués pendant des semaines entières. De plus tout le monde connait Dracula même si les moldus ont l'esprit très fertile à son sujet il n'en est pas moins l'un des meilleurs amis de mon grand-père et un vampire notoire.
- Certes, mais c'est amusant à entendre, sourit Harry plongeant son regard dans celui du Prince.
- Autant que « par le caleçon de Merlin » ou autres étrangetés sorcières !
- Oui, c'est vrai que c'est étrange, approuva Harry dans un éclat de rire.
- En tout cas je suis ravie de vous avoir parlé. Je vous apprécie et vous avez réussis à soutenir mon regard finalement. Je l'ai signalé à vos amis mais je vous le dis à votre tour : gardez quelques endroits pour des vampires un peu partout à Horizons Parallèles ainsi qu'un emplacement pour mon futur Château… ou Manoir, j'hésite encore.
- Vous voulez vous installer là-bas ?
- Pourquoi pas ? Proche de la royauté vampirique moldue, dans un endroit harmonieux et hautement concentré en magie, n'est-ce pas l'endroit idéal ?
- Oui sans doute. Très bien, je vous réserve un grand domaine où vous pourrez faire de splendides réceptions, le charria Harry.
- Bien sûr et vous en serez l'invité d'honneur à chacune d'entre elles, rit à son tour le prince devant la soudaine pâleur du brun. En attendant je m'en vais danser !
- Danser ? Quelle groupie aura l'honneur d'être à votre bras ?
- Aucune. Je vais inviter la jeune blonde là-bas.
- Si vous lui faites quoique se soit…
- Elle m'intéresse Harry, fit sérieusement le Prince en plongeant son regard dans celui vert mortel du brun. Voilà sept mois que je l'observe. Ouverte et pétillante de vie en la compagnie de vos amis mais froide et distante une fois l'uniforme des gardes sur le dos ou en présence d'autrui.
- Jane est importante pour moi. Nous lui avons montrée que mal gré la jeunesse de son corps elle est belle et reste une femme mais…
- Ça pour une belle femme s'en est une ! Il y a trois jours je l'ai surprise dans une robe rouge avec Luna qui s'amusait à la coiffé. Elle était magnifique mais dès que d'autres femmes sont arrivées elle est partie se changer. Pourquoi n'est-elle pas en robe aujourd'hui ?
- A vous entendre on dirait un pervers ! Sachez seulement que son jumeau vous à repéré et vous surveille étroitement.
Harry montra d'un geste du menton Alec qui fixait le Prince avec méfiance. Seth donna une tape dans le dos du brun et se lança vers l'hostile frère jumeau alors que Demetri avançait à son tour vers Harry, bien plus hésitant.
- Harry je…
- Que fais-tu là ?
- Hein ?
- Invite-la à danser si tu le souhaite. Embrasse-la si tu le souhaite. Tu risque de t'en prendre une si elle refuse mais tente au moins le coup.
- Je… nous nous sommes déjà, bégaya Demetri intimidé mal gré lui par son semblant de beau-frère.
- Qu'attends-tu pour officialiser votre relation ?
- Ton réveil.
- Parce que je dors là ?
- N-non.
- Hey ! Reprends-toi Dem' ! Je ne vais pas te bouffer. Je sais que tu l'as rendu et la rendras heureuse. Je t'ai autorisé à lui tourner autour, mais dès qu'elle a accepté c'est entre vous que cela se passe. Jusqu'à ce que tu veuilles la demander en mariage tu n'as pas besoin de moi.
- Eh bien… Demetri regarda la blonde rêvasser en ignorant un prétendant qui se lassa rapidement pour une autre. Harry Potter, puis-je…
- Mais oui ! Bordel OUI ! O-U-I OUI ! Combien de fois je vais devoir te faire des sous entendus et des signaux pour que tu te décides ?! Vas-y abruti !
Harry, tout à son discours bref mais enflammé ne remarqua pas le grand silence que ses cris avaient provoqués. Draco, Severus et Jane firent tout leur possible pour retenir leurs rires et gloussements alors que Marcus sourit en regardant sa moitié perdre son calme. Les reines ricanaient derrière deux éventails alors que leurs époux souriaient moqueusement.
L'éclat de rire du Prince vampire qui, sans s'en rendre compte s'appuyait sur le jumeau qui voulait sa mort jusqu'à il y a peu, réveilla le traqueur qui avança droit vers Luna. A son approche Luna se tourna et lui sourit gentiment mais tristement à la fois. La blonde était fatiguée de ce petit jeu et avait décidé d'y mettre un terme. Mais alors qu'elle ouvrit la bouche pour en faire part au vampire celui-ci l'attira contre lui et lui murmura une longue litanie d'excuses, expliquant ses raisons mais que la peur de la perdre était devenue trop forte pour attendre.
Luna repoussa Demetri doucement mais fermement avant de lui asséner une gifle qui fissura sa joue dure. Le regard bleu rêveur pétillait de colère.
- Sept mois où Harry dormait j'ai attendu mais tu t'es éloigné de moi ! Hier tu as même annulé un rendez-vous pour faire je ne sais quoi et tu es revenu avec Chelsea tout guilleret ! Je te…
- Elle m'a aidé.
- Aidé ?! Ce n'était pas la première fois et parfois cela durait des jours entiers ! Je peux savoir en quoi elle t'aider si gracieusement pour me mettre de côté ?! L'attente était-elle si difficile ?!
- Non je…
- Alors QUOI ?!
- Je…
- Tu vas me le dire ?!
- Luna je…
- J'en ai assez de…
- UNE BAGUE, hurla Demetri à bout de patience et calmant aussitôt la blonde qui le regardait un peu perdue.
- Quoi, murmura-t-elle.
- Chelsea a prit la taille de ton annulaire un après-midi à m'a demande et par la suite elle m'a aidé à trouver une bague. J'ai finalement décidé sur une en particulier mais il m'a été difficile de la retrouver. Hier elle m'a amené chez le bijoutier des reines pour la faire nettoyer et ajusté à ton doigt.
- Une bague ?
- Luna, je voulais simplement te demander ta main, annonça Demetri d'une voix tristement basse. Harry dormait et je ne voulais pas aller plus loin sans lui en parler mais je n'en pouvais plus de les voir te tourner autour, tous ces hommes. Autant que ton regard blessé en me voyant entouré de femme me peinait. J'ai pensé que te demander ta main montrerai au monde que tu es déjà destiné à quelqu'un nous aiderai. Mais il m'a fallu du temps. Et Harry s'est réveillé alors je voulais lui demander aussi juste avant.
- Je… je suis désolée Dem', balbutia Luna les larmes aux yeux.
- Ce n'est rien. On en reparlera quand on sera calmé… et seul.
Le vampire s'était détourné aux excuses de la blonde. Les mains dans les poches il s'éloigna un peu de la blonde qui le fixait douloureusement. Ses doigts caressaient la petite boîte qui, au final ne sortirait jamais de sa poche. Son cœur immobile se serra dans sa poitrine mais il l'ignora en relevant la tête. Devant lui toutes ses femmes qui le regardaient avec l'espoir que Luna soit enfin écarté le dégoutèrent et le souvenir d'une Heidi victorieuse le figea dans sa marche.
Demetri soupira silencieusement avant de se tourner pour vois la douce Luna les yeux rivés sur le sol. Il sourit légèrement en l'imaginant se gronder pour sa crise et se donner des claques pour avoir tout mis en l'air, le tout accompagné de nombreux noms de créatures plus étranges les unes que les autres. Elle ne le vit même pas revenir vers elle avant qu'un doigt ne relève son visage.
- Dis Luna, tu veux bien m'épouser ?
La blonde écarquilla les yeux sous la question. Le vampire était là, face à elle, un doigt sous son menton et une main tenant un petit écrin bleu sombre entre eux. Demetri avait un petit sourire en coin et le regard tendre il mémorisait chaque détail du visage de la rêveuse. Le silence de la dernière lui serrait le cœur un peu plus à chaque seconde mais il ne montra rien, attendant simplement. Pourtant Luna le vit, ce petit doute et un triste espoir au fond de cette tendresse. Elle vit le petit sourire trembler légèrement et diminuer imperceptiblement. Elle lut la solitude grandir en lui et elle prit sa décision.
- Je ne mettrais pas la bague au doigt, dit-elle doucement lançant un silence de glace dans la salle. Elle vit la douleur dans le regard de son âme-sœur et elle lui sourit doucement. C'est à toi de le faire Dem'. Maris-moi.
Dans un coin de la salle Harry fit apparaitre un fauteuil et s'y affala en soufflant. Décidément ces deux-la étaient nocifs pour son pauvre petit cœur. Ce fut pourtant avec joie qu'il vit Demetri prendre la bague pour la glisser au doigt de sa belle. Dans un geste vif il jeta la boîte à Chelsea qui le remercia d'un mouvement de tête. Sous l'œil curieux mais heureux de sa fiancée il lui expliqua.
- La bague appartenait à ma mère et à ma famille depuis plusieurs générations quand mon père me chassa à cause de ma condition. Il y eu une faillite peu après et mon père s'est suicidé. Ma mère m'avait laissé une lettre mais ne me voyant pas venir la lettre a été scellé et la bague vendu à un bijoutier. Avec Chelsea j'ai du remonter tout le long pour retrouver cette bague et te l'offrir. Mère disait toujours que lorsque je me déciderais à me donner entièrement à une femme pour le reste de ma vie, alors je pourrais lui donner cette bague.
- Elle est magnifique. Ma famille n'est pas aussi ancienne alors je n'ai rien de bien symbolique à t'offrir. Je…
- Luna, c'est à moi de faire ça. Prends ton temps pour trouver un présent si tu y tiens mais pour le moment laisse-moi faire.
La blonde sourit et contempla la bague en argent toute simple si ce n'était une pierre d'un bleu profond en son centre sous forme d'une petite larme et trois petits diamants qui ornaient l'anneau sur chaque côté de la larme. Soudainement elle sauta au cou de son fiancé et rit de bonheur alors qu'il la rattrapa pour la faire tournoyer avant de la reposer pour l'embrasser.
- Pfiou ! Ça c'est des fiançailles mauvaises pour le cœur Gred !
- J'en conviens Forge ! Mais ne sont-ils pas…
- Mignons tout plein, firent en cœur deux voix bien connus des quatre sorciers britanniques.
- Salutations aux Rois Vampires Moldus…
- Ainsi qu'à leurs épouses, compléta le second jumeau avant de se tourner vers Harry.
- Ryryyyy !
- Fred ? George ? Que faites-vous là ?
- Mauvaise question !
- La bonne serait plutôt…
- Pourquoi avons-nous…
- Conservé notre magie ?
- Beaucoup en sont morts mais par suicide suite à la douleur ou à l'absence de magie. Granger à complètement péter un câble…
- Sans parler de Ronnie-chéri ou de Ginny.
- Vous… êtes toujours magique ?
- Oui. Ainsi que Bill et Charlie.
- Et Fleur ! Elle ne va pas tarder à arriver avec eux et Teddy.
- Teddy ?
- Ton filleul Théodore Lupin.
- Alors Androméda…
- Elle a été attaquée par le Ministère pour héberger un enfant de loup-garou. On est arrivé à temps pour le sauver mais elle n'a pas survécu aux nombreux Doloris et à son grand âge.
- Pour les autres c'est l'hécatombe. Il y a de nombreuses closes à respecter pour conserver sa magie et beaucoup de sorciers et sorcières en Angleterre ne répondaient pas aux critères. Nous sommes les seuls à notre connaissance.
- Je suis…
- Tu n'as pas à être désolé Harry, l'interrompit Charlie en franchissant la porte avec Bill, sa belle-sœur, sa nièce et Teddy. Le dresseur le prit dans ses bras mais un grondement le fit lâcher.
A peine son âme-sœur libérée de l'étreinte que Marcus attrapa Harry dans ses bras et retourna s'assoir sur son trône, le brun sur ses genoux. Il fusilla les regards moqueurs des jumeaux rouquins et plongea son nez dans le cou de « son sien à lui ».
Les rouquins ricanèrent en charriant leur ami qui ne faisait rien comme tout le monde. Cependant, mal gré les apparences il y avait une tension palpable que Draco décida de briser.
- Que faites-vous là ?
- Nous venons…
- Ouvrir un magasin…
- A Horizons Parallèles, finirent les jumeaux en cœur, les yeux papillonnant de fausse innocence.
- Salazar on court à la catastrophe, ne put s'empêcher de lâcher l'ancien professeur de potion sous les ricanements de plusieurs créatures qui connaissaient le duo de choc ne serait-ce que par réputation.
- Les gobelins ferment en Angleterre et m'ont proposé un poste dans la nouvelle allée magique. J'ai aussitôt signé. J'ignorais que tu en étais le créateur avant que les jumeaux ne me parlent de leurs doutes. Fleur et ma fille me suivent et comme nous avions recueillit Teddy en espérant te revoir un jour… le voici.
- Quand à moi j'étais intrigué. Il n'y a pas de dragons en Italie, ils se sont éteins il y a longtemps mais certains sites hautement magique et protégés ont été repérés. Il y a peut-être des œufs ou de quoi faire renaître une race disparue. Et les marchands de produits à base de Dragons nous font des commandes, c'est moins cher qu'essayer soit même face à un dragon sauvage. Mon équipe aime vérifier le travail fait par la suite régulièrement donc… me voilà.
Harry écouta les sorciers qui lui faisaient face mais son regard ne pouvait se détacher du bambin dans les bras de Fleur. Il ne comprenait pas pourquoi il avait cet instinct presque animal de vouloir son petit avec lui. Severus sembla le remarquer car il s'empressa de prendre l'enfant des bras de Fleur pour l'emmener à Harry qui s'en saisit avidement bien qu'avec douceur. Il gronda sur Fleur avant de retourner se réfugier dans les bras de son amant, le petit contre lui.
La surprise sur le visage des Weasley poussa le professeur à expliquer la situation. Rémus considérait Harry comme de sa propre famille, il l'appelait même « louveteau ». Harry, ne possédant pas d'autre famille que lui après la mort de Sirius, s'est centré sur Lupin. Le Survivant désirait tellement avoir une famille et se faire accepter par celle-ci que sa magie, en parfaite symbiose avec lui s'est légèrement mêlée à celle de Lupin.
- En s'identifiant à la magie de Lupin celle déjà libre, puissante et presque infinie de Potter est devenue plus sauvage. On le constate essentiellement dans la Grande Bataille. Harry jetait de nombreux sorts mais à côté sa magie elle-même prenait parfois forme pour le défendre ou l'aider à avancer. La vitesse était telle que seules quelques créatures peuvent le voir aisément.
- Mais pour Teddy ?
- Pour l'enfant Miss Delacour c'est simple. Une par de la magie de Harry est restée accrochée à celle de Lupin. Quand celui-ci s'est uni à Tonks elle a eut une marque à son tour et leur enfant possède la même. Sans s'en rendre compte Harry a créé un lien lui permettant de trouver à tout instant sa famille, et de la reconnaître. Si un vampire mord Teddy, la magie de Harry sera toujours présente pour lui dire qu'il est de sa famille. Si Harry est plongé dans le noir, privé de tous ses sens il retrouvera toujours Teddy avec exactitude, peu importe la distance entre eux ou le nombre d'enfants autours de lui. Harry ne verra que Teddy.
- C'est incroyable.
- Pas tant que ça. Auparavant les grandes familles de Sang-Pur faisaient la même chose pour éviter qu'un enfant soit enlevé plus de quelques heures. La tradition s'est perdue car cela lit énormément les gens entre eux, expliqua Draco en regardant avec envie le brun cajoler Teddy.
Severus remarqua le regard de son amant et le sien devint moqueur. N'avait-il donc toujours pas remarqué ? L'ancien professeur vit le sourire de Luna alors que ses yeux fixaient le ventre de son Calice et il en fut certain. Luna de se trompaient jamais. Le vampire prit son Calice dans ses bras tant il était heureux. Le regard interdit du blond croisa celui aux anges du brun alors que celui-ci caressait en douceur son ventre. Les yeux du plus jeune s'écarquillèrent et un éclat de rire fit se retourner le blond.
- Tu as enfin remarqué Draco ?
- Que… comment ?
- Tu veux un cours ou un dessin, le charria Harry.
- Comment le sais-tu ?
- La magie Dray. Tu en as une double alors j'ai eu un doute mais j'ai vite mis ça de côté. C'est en voyant Luna que je m'en suis rappelé.
- Salazar. Je… Sev' ? Je suis enceint.
- Oui mon cœur.
- Je suis enceint.
- C'est cela Draco.
- Sev' ?
- Hmm ?
- On le garde, n'est-ce pas ?
- Et tu voudrais en faire quoi, claqua la voix du professeur. C'est notre enfant on le garde !
- Sev ?
- Oui ? soupira cette fois le professeur.
- Tu vas être papa.
Cette phrase sembla réveiller le professeur qui jusque là se contentait d'approuver son époux. Les quatre petits mots firent écho dans l'esprit du potioniste qui visualisait un petit bout aux traits fins de son amant et aux yeux gris avec une chevelure noire. Un parfaite petit Serpentard. Ou une Serpentard ?
L'homme était sourd aux félicitations que son couple recevait ainsi qu'à l'énième qui de joie du Roi Aro qui sortait de sa léthargie pour énoncer les nouveaux bals et réceptions à organiser suite aux nouvelles reçues. Dans un coin de la salle on pouvait voir le Prince Seth fusiller du regard le roi vampire moldu en pleine crise de fêtes. Les reines approchèrent le futur papa pour parler shopping pour l'enfant à venir alors qu'un médecin vampire donna ses coordonnées pour un rendez-vous pour vérifier que tout allait bien.
Luna dansait seule, dans sa bulle, avant d'être rejoint par son fiancé. Elle reprit un semblant de conscience au réel sans pour autant arrêté sa petite danse fluide et légère où son compagnon l'accompagnait volontiers. Elle savait qu'il ne comprenait pas tout mais il l'acceptait. Elle le voyait se concentrer pour savoir où la rattraper, pour ne pas fauter dans cette danse qu'elle faisait toujours seule. Pourtant l'avoir avec elle la fit sourire et la rendit plus joyeuse encore. Elle finit par s'arrêter dans ses bras et l'embrasser sur la joue avant de courir tout droit vers Severus pour le faire sortir de sa léthargie.
Dans un coin, adossée à un mur, elle soupira. Amoureux, en couples, fiancés, futurs parents… elle était heureuse pour ses amis mais elle se sentait seule et abandonnée. Quand elle comprit le sens de ses pensées elle se sentit ridicule et se réprimanda mentalement. Soudain un petit paquet de biscuits au sang apparue sous ses yeux. Elle les leva pour plonger dans un regard intriguant. L'homme lui fit signe d'en prendre un et elle céda avec un petit sourire.
- Lion de Némée, reconnut-elle.
- Vos préférés si mes sources sont exactes.
- Vos sources ?
- Mes yeux, mes oreilles ainsi que parfois mon odorat. J'ai entendu notre cher traqueur vous charrier sur votre péché mignon, sourit l'homme à son attention avant de tourner le regard vers la foule, prenant une gorgée d'un verre d'un liquide étrange.
- Qu'est-ce ?
- Du sang.
- Du sang argenté ?
- C'est pour me soigner suite aux blessures pendant notre arrivé.
- Cela fait sept mois !
- Mon corps est restauré mais le sortilège s'en est pris à ma magie et au lien entre mon âme et mon corps. Enfin c'est plutôt un mélange de sortilège qui a donné ce résultat. Ce sang me permet de guérir. Il ne me reste que trois verres à boire. Un verre par mois.
- Ce n'est pas grand-chose alors, fit la blonde un soupçon de soulagement dans la voix.
- Ça l'est. Ce sang est du sang de licorne. Habituellement les personnes qui en boivent ont une vie maudite. Cependant, pour me remercier de les avoir protégées par mon corps les licornes m'offre un verre par mois pour me restaurer. Donné volontairement ce sang est très puissant et peut tout guérir.
- Sauf le fait d'être vampire, fit doucement Jane.
- Etre vampire n'est pas une tare miss, intervint avec douceur l'homme qui l'avait à peine entendu.
- Cela dépend pour qui ! Regardez-moi !
- C'est ce que je fais depuis mon arrivée ici, la coupa le vampire en détournant le regard de la foule pour le plonger dans les yeux rouges de la garde. Je vous ai vu et j'ai été intrigué par votre personne. Ma curiosité s'en est trouvée exacerbée en vous voyant différente auprès des sorciers. Peu à peu je vous ai observé de plus en plus jusqu'à ne plus pouvoir détacher mes yeux de vous, allant jusqu'à vous chercher du regard lorsque vous n'étiez pas présente.
- Je suis une adolescente.
- Vous êtes une femme.
- Dans le corps d'une adolescente !
- Dans le corps d'une jeune femme.
- Je suis informe !
- Vous êtes bien proportionnée pour votre jeune âge physique et d'autant plus dans la robe rouge que vous portiez il y a quelques jours.
- Les autres étaient bien plus belles !
- Quelles autres ? Je ne voyais ou plutôt ne voulais voir que vous, l'homme caressa la joue glacée de Jane du bout des doigts avant de s'incliner légèrement.
- Que faites-vous ? Redressez-vous !
- Miss Jane Volturi, m'autorisez-vous à vous courtiser pour faire de vous un jour, je l'espère, ma femme ?
- Mais qui êtes-vous enfin ! Vous me demandez cela alors que je ne vous connais pas le moins du monde, s'énerva la blonde en fusillant du regard l'homme, prête à user de son pouvoir.
- Je suis Seth Syalis…
- Le… le Prince ? demanda la vampire surprise de voir en cet homme si abordable un prince de haut rang.
- Tsss… j'aurai dû employer un pseudonyme, siffla le Prince énervé par la réaction qu'il venait de susciter. Oubliez ! Je ne vous importunerai plus.
- Ai-je dis que vous m'importuniez ?
- Evidemment que non ! Ce n'est pas le genre de chose que l'on dit à un prince.
- Votre départ m'importune, osa Jane remerciant son vampirisme pour ne pas rougir ou avoir un cœur battant à toute vitesse.
- Parce que le Prince par voir ailleurs ?
- Parce que le charmant vampire qui m'a gentiment proposé des biscuits et répondu à ma curiosité est devenu un prince stupide, qui n'écoute pas ce que je lui dis et qu'il se fait la malle avec mes biscuits au sang de Lion de Némée !
- « mes biscuits », releva le Prince en même temps qu'un sourcil amusé.
- Oui enfin… façon de parler. Vous avez très bien compris !
- Tout autant que je suis désormais certain que vous m'êtes destiné.
- Vraiment ? Et pourquoi ça, demanda Jane croisant les bras et un peu rebelle tout en se sentant fondre sous le regard atypique de l'homme.
- Vous vous foutez de mon statut pour me recadrer parce que j'ai été incorrect. Aucune femme ne l'a jamais fait.
- Vous êtes masochiste c'est ça, grimaça Jane.
Le vampire partit dans un grand éclat de rire qui étonna la jeune garde. Il s'appuyait au mur et Jane chercha l'appuie de son frère parmi la foule. Quand enfin leurs regards se croisèrent, Alec lui fit comprendre que l'homme était quelqu'un de bien.
- Ai-je droit à une réponse ?
- Pour ?
- Vous courtiser.
- Pourquoi moi ?
- Pourquoi pas ? Et si vous me sortez que c'est votre apparence d'adolescente je m'agace ! Vous êtes belle et intelligente sans être dans l'excès. Naturelle au caractère bien trempé. Sans compter le Lion de Némée !
- Pourquoi le Lion ?
- C'est mon sang préféré. Même si je préfère le boire à la source.
- A la source ?
Le Prince sourit de toutes ses dents et entama le récit de sa première chasse du Lion de Némée, quand il était encore tout jeune vampire. Intéressée, Jane l'écouta parler de sa vie vampire au sein de la communauté sorcière britannique et doucement le duo oublia tout ce qui les entouraient pour parler de leur passés.
Harry rejoignit son compagnon et son désormais fils. Il était bien, au milieu des siens. Le regard se baladant sur les divers peuples présents Harry sentit son inquiétude grimper rapidement. Une question lui tordant le ventre : allaient-ils aimer Horizons Parallèles ?
OooooooooooooooooooooO
Harry s'étira de tout son long avant de se blottir contre un torse dur et froid. Les yeux toujours clos il sourit de bien-être. Ainsi dans les bras de son amour il se sentait à l'abri et aimé. Une douce caresse parcourait son dos devenant du plus en plus appuyée, le réveillant doucement. Les deux orbes verts apparurent pour plonger dans les lacs sanglants de son compagnon. Sans briser l'échange ils se rapprochèrent pour s'embrasser tendrement, sur le bout des lèvres.
- Bonjour Amour, murmura Marcus la voix un peu rauque.
- 'jour. Comment… ?
- Tu t'es endormis sur mes genoux peu après ton fils alors…
- Notre fils, le coupa Harry ses doigts sur les lèvres de son amant. Il est autant miens que tiens. Du moins si tu accepte… je ne vais pas te forcer et…
- Avec joie, s'empressa de répondre le Roi en prenant la main du brun pour embrasser les doigts précédemment posés sur sa bouche.
Harry sourit et embrassa son amour qui répondit avec plaisir à la demande, se retrouvant rapidement au dessus de son petit sorcier. Celui-ci passa ses bras autour du cou de son amant et glissa une main dans les cheveux de son vampire. Marcus glissa sa langue entre les lèvres accueillantes et rougies pour effleurer sa jumelle plus chaude. La réponse se fit aussitôt. Harry écarta les cuisses pour laisser son vampire prendre place correctement.
Un gémissement lui échappa alors que leurs érections se touchèrent. Il se crispa légèrement avant de se détendre sous les caresses du vampire qui soupirait d'aise. Soudain Harry se tendit et le sentant Marcus s'immobilisa tant bien que mal.
- Comment je me suis retrouvé nu dans ton lit ?!
- Tu n'as jamais eu d'autre chambre que la mienne depuis le début et il est hors de question que de vulgaires morceaux de tissus se mettent entre le contact de ta peau et moi, répondit le vampire en serrant un peu plus le brun contre lui.
- C'est moi ou tu es possessif, gloussa le brun tout en faisant glisser ses mains sur le torse du vampire.
- C'est moi ou tu teste ma patience ? Si tu continus…
- Fais-moi tiens, demanda le brun. Fais de moi ton Calice avant l'inauguration. Je veux un lien complet.
- Harry…
- Je t'en supplie Marcus ! Je veux être tiens pour l'éternité. Je ne peux être vampire je suis déjà Maître de la Mort, je suis encore plus immortel que n'importe qui d'autre. Mais je veux me lier à toi.
Marcus embrassa fougueusement son futur calice puis, sans prévenir, brisa le baiser pour le mordre à la gorge. Un cri de surprise et de douleur se fit entendre alors que le vampire commençait à déguster le doux nectar. Jamais aucun sang ne lui avait parut aussi délicieux et la réaction de son porteur était à la fois satisfaisante par sa soumission totale mais aussi inquiétante au manque de réaction. Se souvenant brutalement de qui était sous lui, Marcus s'arracha difficilement à son encas et d'un coup de langue referma la plaie avant d'en ouvrir une béante à son poignet d'une morsure violente.
Un liquide transparent aux légers reflets rougeoyant coula sur les lèvres du corps immobilisé par le manque de sang. Tout à coup Harry ouvrit les yeux et agrippa le poignet pour le coller à ses lèvres. Marcus soupira de plaisir en sentant son venin et lui-même reconnaître le brun comme sien un peu plus à chaque gorgée. La succion cessa quand la régénération du vampire finit de guérir le poignet. Harry relâcha alors sa prise, laissant ses bras tomber autour de sa tête. Ses yeux suppliaient son vampire et celui-ci ne résista pas plus longtemps.
Les lèvres se scellèrent à nouveau dans un baiser tendre mais impatient. Harry entoura son vampire de ses bras et jambes pour mieux le serrer contre lui mais son emprise vacilla sous le plaisir que lui offrait son amour. Il caressait sa peau fine de telle manière qu'il lui semblait être quelqu'un à qui le vampire vouait un culte. Le corps glacé bougea et Harry gémit de plaisir. Il ne savait plus ce qu'il se passait mais ce froid glacial que l'entourait s'écarta doucement avant d'entrer légèrement en lui. Sous la gêne Harry ouvrit un peu les yeux et vit un doigt disparaître en lui.
- Je dois faire vite, normalement après l'échange de sang tu dois dormir, grogna Marcus en sentant la surprise de son presque calice.
- J'ai… hmmm… sommeil…
- Pas encore mi amor, susurra le vampire en ajoutant un doigt.
Doucement mais surement les chairs se détendaient sous la stimulation et Marcus termina la préparation avec un troisième doigt. La chaleur du brun autour de ceux-ci le rendait fébrile et il ne pouvait ignorer son sexe douloureux. Un énième soupire du brun brisa son faible contrôle et il retira les doigts pour écarter un peu plus les douces cuisses de son amour.
- Tu n'y prendras peut-être pas plaisir, hésita soudainement le roi en évitant le regard du brun.
- Marcus Volturi, siffla Harry en colère tant l'excitation le rendait impatient. Tu t'occupe de moi ou je demande à un aut…
- Miens, gronda le vampire en pénétrant Harry d'un coup et en plongeant ses crocs dans sa gorge.
- Oh oui !
La douleur de la pénétration brutale n'atteignit même pas le brun tant le plaisir d'être mordu était immense. Le vampire bougea doucement par la suite, reprenant un peu le dessus. Il quitta la gorge si attirante pour les lèvres qui laissaient échapper de doux sons.
Marcus perdait pied aussi surement que le plaisir de son amant grimpait. Il ne pouvait plus se retenir alors que son amant griffait son dos en gémissant qu'il en voulait toujours plus. Peu à peu le vampire perdit tout contrôle. Il mordilla l'oreille du brun avant de gronder dans le creux de son oreille.
- Miens.
- Je… hmm… oui… ah aah… M-marcus !
- Miens, répéta le vampire en donnant un coup de hanche plus profond.
- Aaaah ! Oui… J-je… tiens, parvint enfin à articuler Harry complètement perdu.
Le vampire grogna de satisfaction et se releva légèrement pour mieux voir son calice. La vue du corps lascif complètement soumis à lui l'emplis de multiples sentiments qu'il ne pu définir. Il accéléra encore les coups de bassin à la plus grande joie de son petit brun. Celui-ci n'étant qu'humain commençait à fatiguer sous la puissance de son plaisir et de ce que lui demandait le fait de rester éveiller alors qu'il devrait dormir.
Marcus sentit le danger pour la santé de son calice et l'embrassa. Alors qu'il butait enfin contre la prostate de son amant il entreprit de le masturber. La double stimulation acheva rapidement le calice qui jouit dans un cri de plaisir, les yeux embués de larmes de plaisir et voilés de désir. Marcus, sentant les chairs se resserrer autour de lui gronda et en quelques mouvement, vint à son tour.
Lorsqu'il se redressa le brun dormait déjà. Il le souleva jusqu'à la salle de bain et sans le réveiller il le lava entièrement et le sécha avant de l'installer sur le confortable canapé. En effet, en revenant il vit l'état des draps ensanglantés, déchirés et ne put que les jeter à la poubelle et en mettre d'autres. Il finit par s'allonger avec son amour dans les draps propres et intacts. Les yeux clos il se concentra sur la respiration du sorcier et se jura de ne pas se retenir autant la prochaine fois où il détruirait le château sous la frustration. D'un autre côté il avait fait cela car il n'avait pas eu le temps de jouer avec son amant comme il le voulait, celui-ci attiré par la fatigue de la transformation. Un sourire étira ses lèvres quand il pensa à ce qu'il prévoyait pour le brun le soir de l'inauguration… ils devront fêter cela comme il se doit… oh oui ! Il allait bien s'amuser avec son amant.
OoooooooooooooO
Le jour de la première visite était arrivé ! Tout le château était en effervescence. Les salles de bain voyaient un ballet incessant d'individus qui voulaient se préparer. Tous souhaitaient être prêt pour le grand évènement. Les créatures étaient de véritables piles électriques et ne tenaient pas en place… pas plus que les quelques sorciers à dire vrai.
Il n'y en avait pas un pour rattraper l'autre et dans un château aussi surpeuplé cela pouvait être affligeant du point du vue d'un certain potioniste. Il était toujours étendu entre les draps qu'il partageait avec son Calice, celui-ci sous l'eau. Il avait décidé de l'attendre mais le lit c'était refroidis et il n'aimait pas cette sensation. Rien à voir avec le fait que le blond lui manquait ! Si peu…
D'un soupire il rejoignit son amant sous l'eau qui ricana. Il avait encore gagné ! Ils se préparèrent ensemble, s'embrassant doucement. Une fois prêt ils rejoignirent une chambre qui avait été suspicieusement trop silencieuse ces derniers jours. Luna leur ouvrit, un grand sourire aux lèvres, le bras de Demetri autour de la taille.
Le quatuor se mit en marche et derrière eux la foule ne cessait de grandir. Personne ne parlait. Le moment était historique.
Dans une grande salle, légèrement plus petite que celle du trône, Harry patientait avec la royauté vampirique moldu, le prince Seth et des gobelins. Ces derniers avaient des piles de parchemins et de plans plein les bras et leurs besaces mais ils n'en semblaient nullement embarrassés.
Une fois tous réunis Harry se tourna vers eux et inspira un grand coup, faisant sourire l'assemblée. Ils ressentaient tous le même trac que le brun.
- Aujourd'hui, pour la première fois Horizons Parallèles va ouvrir ses portes à quelqu'un d'autre que moi. Je l'ai créé avec Severus, Draco et Luna dans un projet fou et sur un coup de tête. Jamais je n'aurais imaginé qu'il servirait aussi vite et avec autant de monde, rit Harry nerveusement. Je vais donc avoir le privilège, avec mes complices, d'ouvrir la marche et vous présenter votre nouveau foyer, nouvel asile, nouveau territoire neutre pour tous.
Sentant le stress toujours plus grand du brun, Draco et les deux autres le rejoignirent et le blond reprit la parole.
- Pour commencer, vous vous tenez actuellement à l'entrée officielle d'Horizons Parallèles. Comme pour de nombreuses entrées, elle sera un endroit masqué aux moldus mais il est différent dans le sens où cela ne concerne que les moldus purs, ceux qui ne sont pas même des créatures magiques ou liés à celles-ci. Les cracmols pourront voir et entrer dans la cité avec l'aide d'un gardien magique pour leur ouvrir l'accès.
- C'est ici également que seront livrés les caisses de sang pour les vampires moldus ou sorciers qui le souhaitent. Le sang sera uniquement animal mais la magie contenue étanche la soif plus efficacement que vider entièrement un moldu. Il est également sous différentes formes : sucettes, thés et infusions, nourriture commune… pour le moment les plats sont restreints mais je me doute que certaines personnes vont s'occuper de ce détail ?
- Compte là-dessus !
L'échange entre les jumeaux Weasley et Severus amusa beaucoup l'assemblée. Luna expliqua rêveusement que tout n'était pas encore construit, bien au contraire, mais que le lieu était assez stable pour accueillir du monde et commencer les travaux. Nombreux furent ravis de pouvoir concevoir leur chez-soi ou d'aider les autres. Bâtir leur propre maison ensemble allait les aider à cohabiter et lever les préjugés.
Harry, d'un mouvement de la main, actionna le portail. Le mur de pierre ondula et peu à peu la pierre laissa place à l'image d'une zone lumineuse. Il entra et tous suivirent.
La visite commençait réellement.
La place et les alentours étaient d'un blanc immaculé, illuminant naturellement l'endroit. A l'aide de sa baguette, Draco fit apparaitre une grande flèche dans les airs, pointant les zones dont ils parlaient. Ainsi la zone d'arrivée était répartie en trois : le passage au centre, à gauche de multiples cheminées et à droite une air de transplanage assez large pour y accueillir du monde et s'occuper de l'accueil des portoloins.
Pourtant tous les yeux étaient fixés sur le grand drap noir qui s'élevait au centre de l'immense avenue blanche. Cette fois Harry s'avança seul. Du bout des doigts il caressa le tissu opaque avant de faire face à la foule. Voulant être certain d'être entendu le lança un sonorus.
- Vous vous tenez face à l'image qui unira à jamais la cité. Vous pouvez vous approcher mais je tiens à ce que les licornes passent à l'avant. Je n'ai pu sauver l'une des vôtres de la mort et pour cela j'en suis désolé. J'espère que ceci lui fera honneur.
Harry fit disparaître le voile et tout le monde eut un mouvement de recul. L'immense Saul Cogneur au feuillage vivace resplendissait mais surtout bougeait. Pourtant il n'attaqua personne, se contentant de frissonner au gré d'un vent imaginaire. L'herbe dansait au même rythme paisible, parsemés de petites fleurs sauvages.
Soudain la magie s'activa et le dôme transparent qui relatait l'histoire de la licorne apparu. Tous lurent dans leur langue l'évènement qui c'était produit il y avait quelques mois de cela. Un enfant s'exclama en pointant l'herbe du doigt et couru pour faire le tour, rapidement suivit de tous.
La licorne reposait là, contre l'arbre. Le contraste de la Puissance de la nature qu'était le Saul Cogneur, abritant la douce et fragile licorne endormit frappa l'assemblée. Elle semblait toujours vivante, le soleil chatouillant son pelage immaculé au gré des mouvements de l'arbre.
Harry était fier de son hommage. Pourtant la stupéfaction le frappa quand il vit l'ensemble des personnes présentent s'incliner face au monument. Se sentant de trop il voulu s'écarter mais le museau d'une licorne l'immobilisa.
- Ceci est autant pour elle que pour toi. L'hommage est magnifique. Tu as parfaitement réunis les magies, les contradictions pour en faire quelque chose de beau et de paisible.
- Eh bien je… je voulais juste… c'est juste qu'elle… elle le mérite, bafouilla le brun gêné et rouge.
- Merlin Potter ! Vous ne savez toujours pas aligner plus de trois mots convenablement, ricana Severus pour le calmer.
- Continuons, s'exclama Draco.
- En fait ce n'est pas tout. Vous avez surement remarqué le dôme qui relatait l'histoire de la licorne dans toutes les langues qui ont existées, qui existent et qui existeront à l'avenir mais ce n'est pas tout. Le Saul Cogneur est là pour un but précis. Toute personne mal intentionnée qui passerait par ici sera immédiatement pris en grippe par l'arbre. Le dôme sert également de bouclier, empêchant quiconque de briser les enchantements sur le monument et la clef est l'une des fleurs sur le monument, moi-même j'ignore laquelle. Cela empêche toute détérioration ou tentative de vandalisme ou autre. De plus le monument s'auto-alimente de la magie qui circule dans la cité et le surplus et reversé dans les protections magiques.
- Tu m'étonnes que tu ais pioncé pendant plus de sept mois, se moqua Draco tout de même impressionné.
- Il y eut un petit silence pendant lequel tout le monde sentit une vague de magie brute balayer à nouveau la cité. Ce n'était pas la première mais elles étaient de plus en plus fortes et plus proches. Harry ferma les yeux et se concentra un moment avant de comprendre. Un immense sourire lui mangea le visage et cela rassura un peu tout le monde.
Du moins jusqu'à ce que le sol se fissure en de nombreux endroits. Sous les yeux ébahis de tout le monde de petites rivières se formèrent autant dans le sol que dans les airs, dans un réseau complexe. Le Saul Cogneur allongea ses branches et lianes pour attraper et jeter les grands aquariums magiques où étaient les quelques être aquatiques. Ceux-ci plongèrent avec plaisir et très vite les quelques enfants s'amusèrent à passer au-dessus d'eux avec les tubes.
- Bon. Voilà une chose de réglé, sourit le chef des gobelins présents.
- Il semblerait en effet maître gobelin, confirma Severus en cachant son amusement.
- Reprenons, s'impatienta Draco. La zone ici est blanche car elle prend la couleur du bâtiment principale, ici la banque Gringott. C'est l'avenue la plus commerçante donc le bâtiment en construction face à vous est la future banque. On l'a mit au centre parce que, soyons honnête, on commence toujours par passer à la banque quand on va dans une allée sorcière !
Le cinéma du blond fit rire tout le monde qui approuvait le choix, à la plus grande fierté des gobelins présents.
En marchant les jumeaux hurlèrent après Harry avant de le trainer jusqu'à un espace vide et firent apparaître l'illusion de leur futur… zone commerciale au vue de la taille. Les arguments pleuvaient : plein centre d'activité, proche de la banque sans pour autant que l'influence de l'un ne mange sur celle de l'autre… tant de petits détails qui donnèrent une migraine au brun.
- Pourquoi vous me dites ça à moi, les interrompit-il fatigué.
- Eh bien tu es toujours le propriétaire d'un tiers de notre commerce.
- QUOI ?
- Oui on a bien compris que 75% comme les chiffres le montrent avec exactitude c'était trop pour toi.
- Alors on a baissé à 50%.
- Mais tu refusais toujours !
- Alors on s'est dit que l'on est trois…
- Donc on va couper en trois !
Harry souffla un grand coup, ignorant les pouffements de ses amis derrières lui. Il se massa les tempes et plongea enfin son regard dans ceux des jumeaux. Il inspira et…
- C'ÉTAIT UN CADEAU !
Le hurlement raisonna dans toute la cité rapidement suivit de rires amusés par la situation. Sans compter le fait que le prince Seth sauta sur l'occasion pour intervenir.
- C'est sans doute pour cela qu'ils vous font cadeau de diminué votre part des trois quart à un tiers ?
- C'est ça !
L'exclamation en cœur ne laissait aucune place au doute : les jumeaux avaient sautés sur l'excuse, étant à cours après tant d'années de débat sur le sujet avec leur collaborateur. Ils sourirent en l'entendant soupirer. Ils avaient gagnés.
- Le quartier bleuté sera celui de la justice magique avec le QG des Aurors pour ceux qui travailleront ici. Nous y avons compris des salles d'entrainements, un poste pour les plaintes éventuelles et la paperasse ainsi qu'une école en projet pour ceux qui voudraient en faire partie. On s'est dit qu'uniquement des sorciers Aurors, cela pouvait poser problème donc tout le monde pourra en être après la formation adéquate. Pour le moment, ceux n'étant pas uniquement sorciers ne pourront exercer ailleurs qu'ici. Mais la formation que nous envisageons sera complète et constante. Mais c'est un autre détail que…
En plein dans ses explications Draco continua de marcher, suivit par tout le monde. Il copia les jumeaux et se servit d'illusions pour présenter à tout le monde les projets qu'ils avaient imaginés et conçus sur les divers plans. En effet, tout était délimité, en cours de construction, mais rien n'était terminé car la magie ne pouvait tout concevoir à elle seule.
Le quartier ocre fut acclamé par plusieurs créatures et hybrides. D'un commun accord silencieux les centaures auraient la garde des animaux présents avec d'autres hybrides, étant plus à l'aise parmi eux. Forcément, dans les limites Nord ils virent le lieu des garous qui plus à tout le monde et la sécurité mis en place autour rassura.
- Si l'on prend une rose des vents, intervint Luna en la faisant apparaître dans le ciel d'une main, l'entrée et le cœur de la cité est au centre de celle-ci. Tout -l'Ouest est le Quartier Ocre Hybride. Le Nord entier est le Quartier Ocre Moony, réservé pour les garous. Le domaine est autant pour la pleine lune qu'au quotidien. Il y a quelques zone où l'on peut bâtir des maisons voir villages, il suffira des les entourés de ces mêmes grilles en pierre de Lune pour protéger les familles des garous. Le Quartier Ocre laisse place à un similaire le Quartier Onyx. Les pierres sombres sont ensorcelées pour empêcher que la lumière du soleil ne blesse les créatures dites sombres ou de nuit. C'est également là-bas que le Domaine du Prince Seth sera établi avec son château.
- Hey ! J'hésite encore sur la bâtisse, protesta faussement le dit prince.
- Se sera un magnifique château, sourit Luna les yeux dans le vague.
Voyant la blonde à nouveau ailleurs Harry, qui avait rattrapé tout le monde avec les jumeaux, se tourna vers Charlie.
- Pour le Sud nous ne savions pas encore quoi faire mais ton arrivé nous a décidés. Le Quartier Ocre Dragonneau sera réservé aux dragons. Ils y seront en paix et protégés. Cela mettra du temps mais avec l'aide de tous je pense qu'un véritable écosystème peut être créé pour leur arrivé. Des montagnes, lacs, un endroit plus glacé, un plus désertique et sablonneux ainsi que des proies à chasser eux-mêmes. L'endroit est assez vaste pour que quelques postes d'observations soient placés ainsi que des zones de soins. C'est encore qu'une pensée brute et non traitée suite à ton arrivé donc je ne peux certifier ni promettre quoi que se soit.
- Le simple fait que tu y es pensée et le propose est énorme Harry. Je pense que tous ici sont d'accord avec moi.
- Il a raison jeune Potter, sourit une dryade en s'avançant. Il y a des chemins et allées sorcières. Il y a des lieux protégés par les repousse-moldu. Mais ce que toi et tes amis appelez « cité » ce n'en est pas une. Vous avez créé bien plus qu'une simple cité comme Havre de Paix. Tu nous a offert un pays, jeune Potter. Tu nous offre un monde rien qu'à nous. Ici, si l'on regarde bien tous les plans, tu fais de nous un peuple entier et autonome.
- Non je ne crois pas c'est…
- Une banque Gringott, une école d'Aurors pour tous, un Monument protecteur et stabilisateur, une justice dont Draco a dit que nous en serions le je cite « magicmagot », rit-elle avec légèreté. Nous allons accueillir des puissances magiques naturelles, tel que les dragons. Tu loge un prince bon et juste pour nous…
- Je t'arrête de suite ! Je ne suis que le troisième fils ! Je ne suis pas votre prince, réfuta aussitôt Seth inquiet.
- Nous verrons cela. Vous voyez jeune Potter le résultat d'une simple idée ?
- Je… c'est que… je me dis que c'est un monde que Moony aurait aimé, un monde où il n'y a pas de problèmes raciaux pour le pouvoir.
Tout rouge, Harry ne savait plus où se mettre.
La visite se termina et le reste de l'après-midi tout le monde aida à construire leur pays.
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Harry, dos au Monument protecteur de la cité, regarda enfin l'endroit terminé. Cela faisait quelques jours que les quelques commerçants sorciers sélectionnés scrupuleusement étaient arrivés. Après la lecture des dossiers ils avaient passés plusieurs entrevues avec la présence de diverses créatures mais le test final était le Saul Cogneur. Certains s'y étaient cassés les dents, comprenant très vite que leurs petites manipulations ne fonctionnaient pas ils disparaissaient.
Les jumeaux avaient décidés de ne pas faire de façade colorée mais elle n'en était pas moins remarquable. Se pliant au blanc des lieux ils avaient simplement cristallisé la pierre de leur bâtiment. C'était blanc, quelques endroit lisses faisaient offices de vitrines, et la porte était du même cristal mais entièrement lisse et transparent.
Aucune potion, aucun sortilège ne pouvait faire cela indéfiniment et sur une ampleur aussi importante. C'est ce que tout le monde avait dit. Harry leva les yeux sur la phrase écrite sous les W oranges. D'une écriture fine et penchée en lettres d'or tout le monde pouvait lire ce qu'il avait dit aux habitants devant leurs doutes : « Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait. ».
Il avait toujours trouvé que la phrase leur convenait à la perfection.
Un passant s'inclina légèrement en le voyant pour le saluer et continua sa route. Tout ne c'était pas exactement passé comme prévu. Certes, tous les plans avaient été suivit à la lettre mais pour le côté administratif, juridique et le pouvoir, il leur avait tout laissé entre les mains, refusant de s'y mêler. Il n'avait jamais aimé cela.
« Harry James Potter ne fait jamais rien comme tout le monde ! Le Survivant n'a jamais de bol ! Et quand il est dans la bouse de dragon ses amis aussi ! »
C'était ce qu'avait hurlé Draco dans tout le château Volturi à la nouvelle obtenue. C'était autant de l'amusement que l'explosion du surplus trop longtemps contenu.
Baissant le regard sur le parchemin dans ses mains, il soupira et se remit en route. Le peuple avait en effet choisis seul et ils avaient choisis que tous les dix ans, Harry Potter alternerait entre Roi d'Horizons Parallèles et professeur pour les enfants résidents. Quand il ne l'était pas, c'était Seth qui s'y collait. Les deux immortels n'aimaient pas le pouvoir ni en profiter et pour cela ils furent choisis. Le Prince aurait dû être le seul mais son angoisse de mal faire avait autant surpris que rassuré. Alors Harry avait été désigné comme second seigneur. Ce qui avait beaucoup fait rire Seth au passage.
Les deux immortels savaient pourtant une chose : Seth aurait un jour les pleins pouvoirs comme Roi et Harry ne sera plus que son Prince Héritier pour l'embêter toujours plus longtemps. C'est Luna qui l'avait dit et quand Luna dit quelque chose le monde dit en cœur : « Oui Luna. Bien Luna » avant de se plier en quatre pour que cela ai lieu.
Le don de la blonde la hissa à la tête des instances juridiques. Elle avait toujours la décision finale sur tout. Si une affaire manquait de preuves elle disait une phrase sibylline ou deux et hop ! Tout le monde au pas de course pour compléter le dossier.
Cette obéissance aveugle en elle était du à sa justesse et au fait qu'elle savait déjà le résultat final. Pourtant au lieu d'en abuser et de simplement arrêter quelqu'un sans justification, elle attendait que le méfait soit commis pour intervenir. Après tout si la personne n'a rien fait elle ne peut être coupable. Les preuves ne lui étaient d'aucune utilité mais elle les lisait toujours intégralement sans résumer, faisant toujours de très long procès. Mais le peuple savait exactement pourquoi la personne était jugée, pourquoi c'était considéré comme nécessaire de punir et quel genre de punition serait adapté.
Il n'y avait que très peu d'enfermement. Luna favorisait l'apprentissage par l'erreur et la compréhension. Les tâches étaient variées en plus de réparer son tort soi-même : aider au nettoyage des zones de soin des dragons, ou un quartier, aider les centaures à dresser un peu les griffons pour éviter des attaques… Toujours farfelue mais accepté et accomplit sans problèmes.
Severus dirigeait avec Draco la recherche et les soins. Deux domaines immenses mais épaulés par les jumeaux avec plaisir puisque leur gigantesque commerce avait employés plusieurs aides. Etend enceint et un guérisseur talentueux, Draco était dans les soins mais plus sur le terrain pour le moment et encore moins à la confection de potions.
En parlant de potions, Severus avait cinq apprentis : un centaure, un vampire, une dryade, une sirène et un garou. Son choix avait manqué de tuer Harry par étouffement, il buvait de l'eau. Il s'était expliqué par un fait logique. Si un centaure qui avait déjà des connaissances en plantes et en créatures apprenait comment soigner celles-ci par des potions c'était un plus. La dryade pouvait fournir des plantes d'une qualité rare, elle tenait d'ailleurs une splendide herboristerie avec trois autres. Elles étaient parvenus à recréer certaines plantes disparues ou bien trop rare. Pour cela le vampire extrêmement âgé mal gré son visage juvénile aidait. La sirène savait tout du monde sous-marin et le garou… un garou faisant les potions Tue-garou pour les siens c'était beaucoup de travail en moins pour lui. Car oui Severus inventait des potions similaires à la Tue-loup pour les autres garous. Ce n'était qu'expérimental et avait besoin de quelques modifications mais les breuvages faisaient déjà un tabac.
Harry continua sa route, passant devant la banque où plusieurs gobelins et habitant s'inclinèrent respectueusement. Oui, tout le monde avait mis la main à la patte. Chacun usant de ses talents pour aider les autres.
Il finit par retrouver ses amis autour d'une table en terrasse ensoleillée. Ils se voyaient tout le temps mais une fois par semaine ils se rejoignaient.
- Mon Roi, s'inclina gauchement Seth moqueur.
- Mon Roi, l'imita Harry sous le rire des autres.
- Comment va notre cher peuple ?
- Bien. Très bien même. c'est tellement paisible que je peux continuer mes projets en paix. Et vous ?
- Loony a identifiée sa suivante, s'enthousiasma Draco sous le sourire doux de la blonde.
- Vraiment ?! Qui est-ce ?
- Ma future petite fille, dit-elle rêveuse le bonheur irradiant de son être.
- Tu… tu es…
- Salazar Potter ! Allez-vous un jour réussir à parler correctement, souffla un Severus ricaneur.
- Loony tu es enceinte, s'écria le brun sans prêter attention au potioniste.
- Il a réussi, s'exclama le vampire.
- Oh bon ça va Sev' !
- Je pensais que tu ne m'entendais pas… la surdité tu sais ça commence tôt de nos jours…
- Mais ça suffit ! Luna est enceinte ! Ma sœur attend une mini-Loony !
- Merci Harry. Elle s'appellera Lily, n'est-ce pas Demetri ?
- Avec plaisir mon ange.
- Lily Angela Volturi, reprit rêveusement la blonde se caressant le ventre encore plat. Harry sera l'oncle. Draco sera le parrain et Jane la marraine. Nos rois et reines seront les grands-parents.
- Ce qui fait de toi Potter l'oncle et le grand-père par alliance, pouffa Draco.
- Severus sera son mentor, comme pour Harry. Je suis certaine que se sera parfait.
- Bon puisqu'on en est là, Scorpius Severus Malfoy aura Luna et Harry comme oncle et tante. La marraine sera Jane et le parrain Seth. D'ailleurs quand va-t-elle arrêter de le faire tourner en bourrique ?
- Draco, soupira Seth.
- On est là, rappela froidement Jane. Mais puisque tu t'y intéresse…
- Elle a accepté de m'épouser, sourit le prince heureux.
Draco cria au scandale pour ne pas avoir été prévenu à l'avance mais Seth le calma en le chargeant de leurs tenues pour le grand jour. Tous purent voir les rouages dans son cerveau tourner à plein régime alors qu'il marmonnait diverses choses.
- Vous serez vampires pleins ou… ?
- Non Sev'. Jane préfère être mon vampire Calicier. Je pourrais toujours boire du sang mais notre lien sera plus fort et la magie compensera ce qui doit être compensé.
- Roi et reine, murmura Luna que seul Harry écoutait par habitude, les Héritiers seront à leur image : bon, compatissant, ferme et protecteur.
- Le royaume est sauf, lui chuchota Harry en lui caressant les cheveux.
- Oui. Nous sommes saufs.
Le sous-entendu de la blonde ôta un poids invisible des épaules des quatre sorciers. Ils se regardèrent un moment, parlant silencieusement entre eux quand Jane les choqua.
- Comment nous as-tu appelés, demandèrent Harry et Draco.
- Qu'as-tu dis, réagis Severus aussitôt sous le regard rêveur de Luna.
- Je vous demandais où vous en étiez avec le projet d'école, crèche, collège… bref le projet éducatif, répéta la blonde sans comprendre.
Seth avait littéralement éclaté de rire ainsi que de nombreuses personnes présentent originaire d'Angleterre ou du monde sorcier. Tous les connaissaient, leur histoire, la guerre mais aussi la grande école de sorcellerie Poudlard.
Jane ne comprenait pas et donna un coup dans le ventre de son futur époux, lui coupant légèrement le souffle déjà raréfié par son rire. Il s'excusa et l'embrassa sur la tempe, non sans être secoué de rire.
- Oui mais comment nous as-tu appelé, redemanda Draco.
- Oh je voulais plaisanter suite à la création du pays et de tous vos projets, rougit Jane. Tout le monde vous appelle les Quatre Fondateurs ou Créateurs. Mais je préfère Fondateurs, ça sonne bien.
A nouveau le quatuor s'étouffa à moitié, enfin sauf Luna qui avait déjà vu le coup venir. Ils ne faisaient pas attention à ce que les gens disaient sur eux par habitude. Alors apprendre qu'ils étaient nommés de la même manière que les Quatre Fondateurs de Poudlard les avait déstabilisés.
- C'est que…
- Ça sonne bien. Appelons l'école Poudlard. Les élèves iront y étudier entre onze et dix-sept ans. Auparavant une école non loin encadrera les enfants en bas âges pour des apprentissages plus basiques et gérer les accidents de magie. Selon leur héritage magique ils auront un tuteur dès leurs quinze ans pour les préparer. Ceux qui ignorent s'ils en ont un seront surveillés puis pris en charge pour avoir un enseignement plus global, des mentors les remettront à niveau par la suite. Après Poudlard ils pourront rester à l'école pour se spécialiser dans des domaines ou profiter du savoir des enseignants pour apprendre encore. Ils seront tous accompagnés soigneusement, n'est-ce pas Harry ?
- Oui Luna. Avec Severus, Draco et Luna et l'aide extérieur nous allons tenter de mettre en place un livre qui nous permettra de savoir quand un enfant magique né dans le monde moldu. Un tuteur sorcier sera envoyé tout d'abord. La famille, si elle se montre réfractaire se verra retirer l'enfant. S'ils sont réticents ou d'accord, ils seront accompagnés à Horizons Parallèles qu'ils visiteront encadré par l'envoyé. Par la suite un tuteur leur sera proposé, je pensais que le fait qu'ils le choisissent soient un plus dans la confiance.
- Oui. Ajoutons un contrat magique pour les empêcher de divulguer quoi que se soit à des ignorants, ajouta Draco. Ainsi nous limiterons les enfants maltraités. Les enfants vivants avec leurs parents moldus auront des visites régulières pour s'assurer du bien être de l'enfant et des sorties dans la ville ou un appartement leur sera proposer.
- Pourquoi ?
- Les enfants en bas âges sorciers sont fragiles et ont besoin de magie pour être stable. La magie de monsieur Potter aurait pu être plus docile dans son enfance, moins sauvage, et surtout plus importante s'il avait eu des contacts réguliers avec le monde magique.
- Question puissance je suis ravi de ne pas en avoir plus, maugréa le brun.
Le groupe fut rejoint un peu plus tard par Marcus qui souleva son calice pour s'assoir et l'installer sur ses genoux. Il plongea sa tête dans son cou, l'enlaçant tendrement mais fermement, protecteur. Leur lien encore récent attendrissait tout le monde. Habituellement les contacts étaient moins instinctifs après sept jours mais le passé du brun et la mort de Didyme influait.
Harry se laissa reposer contre le torse solide de son amant, écoutant ses amis parler de leurs projets ou de sujets bateau.
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Le temps s'était écoulé et une petite tête blonde sautillait rêveusement en cueillant des plantes pour son parrain aux yeux noirs. D'après l'enfant de trois ans à peine si l'homme était l'époux de son parrain alors il serait son parrain aussi. Comme pour un oncle et une tante. Quand elle avait expliquée son raisonnement elle avait eu droit à un magnifique cadeau ! L'homme lui avait sourit et proposé de l'accompagner cueillir des ingrédients.
Non loin d'elle marchait un brun aux yeux noirs et un blond aux yeux gris, se tenant la main comme toujours. Le brun était timide mais joviale alors que le blond n'avait pas sa langue dans sa poche et plutôt froid. Il ne l'était pas uniquement en famille et encore moins quand son frère était en jeux. Les jumeaux Weasley avaient sourit en les voyant, faisant frissonner d'appréhension les parents Malfoy-Snape. Ils n'avaient prévu qu'un prénom alors quand le jour J Luna leur avait rappelé qu'ils ne leur avaient dit qu'un nom et qu'elle attendait le second depuis un moment ils avaient blanchit. Un enfant ils étaient préparés mais des jumeaux ? Finalement tout allait pour le mieux.
Gardant un œil sur eux, Teddy ne les lâchait pas du regard. Dès leur naissance le métamorphomage aux gênes garou s'était attaché à eux. Depuis il ne les quittait plus. Son comportement avait titillé les parents mais quand Luna avait sourit avec bonheur le monde avait pensé « Oui Luna. Bien Luna » et le débat était clos.
Plus loin dans un château une femme blonde de petite taille, une couronne sur la tête, accueillait avec joie son jumeaux. Son nouvel époux les rejoignant peu après tout aussi couronné.
Plus loin encore un brun souriait doucement.
- A quoi penses-tu mi amor ?
- A la merveilleuse Lune de Miel que nous avons, sourit le brun en retournant sous les draps contre son époux.
- On y est depuis trois heures seulement, s'amusa le vampire caressant ses cheveux avec douceur.
- Trois heures productives ! On a déballé nos affaires, tu m'as déshabillé pendant que je retiré tes vêtements, et dans le lit tu t'es nourris.
- Mmh. Productif en effet. Mais pourquoi je sens le « mais » arriver ?
- Mais ! Le truc est bien là. Tu t'es nourris ! C'est tout !
- Aurais-tu voulu autre chose mi amor, demanda Marcus amusé.
- Non. Enfin si mais non…
- Mais encore ?
- Veuillez cesser immédiatement de vous moquer Seigneur Marcus Volturi, s'exclama Harry en se redressant le pointa du doigt.
- Sinon quoi ?
- Grève de sexe pendant toute la Lune de Miel donc ça fait un mois !
Harry, fier de sa trouvaille en oublia où il était. Ce ne fut qu'en sentant les mains glacées remontés ses cuisses qu'il réalisa : il était assis sur son amant pile où il ne fallait pas menacer d'abstinence. Il avait merdé en beauté.
- Vraiment ?
Reprenant tant bien que mal le cours de la conversation il balbutia un oui peu convaincant. Marcus haussa un sourcil dubitatif et un sourire en coin pour lui montrer qu'il n'y croyait pas un mot.
Harry voulu parler mais une caresse le fit soupirer à la place. Il sentait la verge dressée contre ses fesses et gémit. Les mains froides caressaient sa peau, pinçant un téton parfois, le surprenant et l'excitant chaque fois un peu plus.
Haletant, il s'appuyait sur le torse parfait et solide du vampire. Celui-ci le dévorait du regard et il en trembla d'anticipation.
- Viens là, Amor.
Fébrile, Harry obéit et se pencha en avant pour embrasser son Roi rien qu'à lui. Le baiser était doux, lent. La langue froide sur ses lèvres le fit soupirer. A nouveau son corps obéissait au vampire. Se cambrant sous la caresse sur ses reins, se penchant pour plus de contact suite à une imperceptible pression…
- Montre-moi, Amor. Montre-moi comment tu veux être aimé.
- Comme mon Seigneur le souhaite, répondit Harry gémissant sous une énième caresse.
- Non, gronda Marcus. C'est ta première fois sans le lien Harry. Alors profite autant que tu le veux.
Harry s'était figé au grondement fut ému de l'explication. Alors il l'embrassa doucement à nouveau. Ses mains caressèrent le visage froid jusqu'à ce qu'il se relève. Ses lèvres glissaient autant que ses mains sur la peau. Le souffle inexistant du vampire fut remplacé par les soupirs, et le muscles qui roulaient sous ses doigts, soumis au plaisir.
Arrivé au nombril le brun se figea et rougit brutalement.
- Harry ?
- Je… tu es mon premier et je n'ai…
- Tu peux ma parler Harry, tout va bien.
- Jenaijamaisfaisdefellationetjesuispasprêtpourça.
- D'accord.
- Hein ? Tu… tu as compris ?
- Je suis vampire et je me doutais un peu sur quoi portait ton problème, sourit le roi.
- Ça ne te dérange pas ?
- Non. Je préfère que ça te vienne spontanément, que tu en ais envie. On a le temps.
- Et si… et si je ne veux jamais la faire ?
- Alors ne la fais pas. Mais crois-moi cher époux, ricana Marcus, crois-moi, tu le voudras.
- Comment tu en es aussi certain ?
- Tu es curieux Harry. Et quand tu auras vu le plaisir que cela me donne de te prendre en bouche et ce que tu ressens, plonger dans le plaisir, gémissant et criant de plaisir… tu voudras voir comment je suis à ce moment là, tu voudras me sentir dans ta bouche et tu me suceras avec plaisir. Pour cela j'attendrais autant de temps qu'il te faudra.
Harry frissonna et gémit doucement, les yeux clos. La voix grave à son oreille l'avait électrisé. Il avait imaginé son époux le prendre en bouche et la moiteur autour de sa sexe. Il en tremblait d'envie.
Il passa sa langue sur ses lèvres et la bougea, tentant d'imaginer ce que cela lui fera un jour. Ses yeux se baissèrent sur la verge épaisse et dure et il se pourlécha à nouveau les lèvres. Marcus souriait. Oh qu'il avait hâte ! Imaginer le brun le suçant avidement l'avait excité et les claquements de langues songeurs alors qu'il le caressait du bout des doigts…
- Hmpf… Ha-Harry…
Il leva les yeux sur son amant et remarqua les mains agrippées aux draps, le corps tendu… et les gouttent qui perlaient. Hypnotisé il fit aller et venir sa main à peine refermée sur la virilité tendue. Le souffle chaud caressant le sexe frais arracha un soupire au roi. Intrigué il sortit le bout de sa langue rose et lapa les perles.
Marcus gémit son prénom le faisant trembler de plaisir. Son Roi aimait ce qu'il faisait. Il n'était pas prêt pour le prendre en bouche mais quelque chose le poussait à essayer autrement. La langue. Marcus aimait la langue.
Pensif Harry frottait doucement la verge contre sa joue, y apposant quelques baisers brûlant. La caressant du bout des doigts puis il sortit la pointe de sa langue et partit de la base pour remonter jusqu'au gland qu'il lapa à nouveau et suçota. Il continua à jouer ainsi, soufflant sur le sommet humide puis caressant, léchant, suçotant à nouveau… il ne savait pas pourquoi il ne voulait pas sucer la verge mais le reste ne le dérangeait pas.
Un bruit de déchirement et un grondement animal le figea alors qu'il jouait de sa langue sur la fente du gland. Levant les yeux il tomba sur les yeux rouges sang et dominateur de son vampire. Le regard l'excita et il s'agita en gémissant.
- Viens là.
Harry obéit avec joie, reprenant sa place initiale. Sans douceur Marcus attrapa ses hanches et mordilla un téton. Le cri du Calice le satisfaisant il prit l'autre et le pinça.
- Pardon Marcus, geignit Harry pleurnichant sous le plaisir de la domination du vampire.
- Je t'ai dis de faire ce qu'il te plait mais ne joue pas trop, Amor, gronda le vampire, mordillant la gorge offerte.
- Mais c'était bon...
- En effet, grogna Marcus. Mais n'oublis pas Que lorsque tu te frotte à moi, que tu me caresse et me lèche, je veux ensuite entrer dans ta ravissante bouche. Alors ne joue pas trop.
- Oui.
Le vampire l'embrassa fougueusement et le caressa rapidement avant d'arrêter le faisant couiner de frustration. Il avait compris. Mais pourtant l'état second dans lequel il était durait. Calice lui indiqua une voix lointaine. Cela pourrait expliquer son désir de soumission au vampire et de lui faire plaisir en effet. Il voulait essayer.
Timide il bougea un peu son bassin, attirant le regard du vampire sur lui. Puis il se souvint du plaisir de leur premier « corps à corps » et ses hanches bougèrent seules. Ondulant, sentant se sexe tendu entre ses fesses… deux mains fraiches l'aidèrent dans ses mouvements tout en caressant ses cuisses par moment.
- Tu aimes, mi amor ?
- Oh oui, gémit le brun se pourléchant les lèvres.
- Que veux-tu amor ?
- Toi, soupira le brun les yeux fiévreux. Je veux mon vampire.
Aussitôt demandé aussitôt donné. Il ne comprit qu'il était dos au matelas quand sentant les mains sur ses hanches le surélevé pour continuer le contact précédent. Les bras mous autour de sa tête, il se laissait entièrement dominer par la créature sombre.
D'un regard il comprit et présenta sa gorge qu'il mordit sans s'y abreuver. Ses mains l'agrippaient et le griffaient alors que ses dents mordaient, le marquant sur tout son corps. Sans comprendre comment ni pourquoi Harry criait de plaisir à chaque morsure, gémissait à chaque griffure, son corps ondulant pour quémander toujours plus.
La jouissance prit Harry de court dans un hoquet étouffé. Marcus ne l'avais même pas touché. Juste la domination brutale et animale du vampire lui donnant du plaisir. Le vampire, à genoux entre ses cuisses eut un sourire carnassier. Son doigt partit de sa gorge et glissa sur son torse jusqu'à l'extrémité de sa verge. Sous le regard fébrile du Calice il suça avec délice le sperme récupéré. Harry en gémit.
Marcus se pencha à son oreille et gronda, le faisant gigoter et gémir de frustration. Il en voulait encore.
- Regarde-toi calice. Tu tremble comme une feuille alors que je t'ai à peine touché, ricana le vampire. Tu tremble et tu es sans force, pourtant tu te tortille sous moi, suppliant pour d'avantage.
- Marcus, supplia Harry complètement perdu.
- Je voulais être doux, me contrôlé et être gentil pour toi, mi amor, susurra le roi. Mais regarde-toi. Je ne peux me retenir. Alors, je te le redemande, que veux-tu ?
- Toi. Vampire ou non, doux ou sauvage, peu m'importe. Mais je t'en supplie Marcus, viens.
- Harry écarta un peu plus les cuisses et se frotta à lui le faisant gronder. Pourtant il ne vit rien venir.
Les yeux rougeoyant, Marcus plongea ses crocs en même temps qu'il se fondit en lui mêlant plaisir et douleur. Il patienta à peine avant de le prendre encore et encore. Il ne se retenait plus. Ni sa force, si sa vitesse. Harry était son Calice, hurlant de plaisir à satisfaire si bien son vampire. Son sang gouttait du menton de Marcus sur son torse, le vampire n'ayant pas fait attention à être propre.
La jouissance prit à nouveau le brun de cours et il ne pu émettre un son car celle-ci, trop grande, le fit perdre conscience.
Il papillonna des yeux et sentit son corps lourd, ankylosé et douloureux. Une langue le léchait soigneusement. Attendrit par son amant il glissa sa main dans ses cheveux, un sourire doux aux lèvres.
Mais le sourire disparu quand son compagnon le souleva pour le mener dans un bain sans une parole ni un regard pour lui. Dans le bain il se laissa se faire laver, comprenant que Marcus s'en voulait à ses mains tremblantes qui l'effleuraient à peine. Bon il avait regardé son reflet en passant et il était atteint de la maladie schtroumpf. Mais il avait aimé.
Soudain il se rappela d'une phrase que Draco lui avait glissée avant leur départ.
« On est peut-être qu'humain, mais quand un vampire se lâche seul un calice, qui est magiquement renforcé comparé aux humains, peut endurer un rapport sexuel complet avec eux. Attends-toi à voir plus loin que les étoiles Harry, bien plus haut, ricana-t-il avant de s'assombrir. Mais la redescente est violente pour eux au début. On est plus fort mais on est marqué. C'est parfois violent et bestial. Le vampire autant que le calice en a besoin de temps à autre. Mais c'est à toi après de rassurer ton vampire. Et entre nous, le mieux, c'est de se remettre en scelle illico. »
Décidant d'écouter le blond, il bougea pour être face à son vampire et l'embrassa avec douceur, lentement. Tout aussi doucement il attrapa la verge déjà tendue.
- Harry je…
- Je préférais mi amor, bouda le brun sans le lâcher des yeux.
- Mais je…
- Je t'aime Marcus et c'est ce que je veux maintenant.
Sans rien de plus il s'empala sur la verge. Bon. Il douillait un peu beaucoup là ! Draco oubliait toujours des détails de ce genre quand sa concernait son vampire. D'un autre côté ils étaient aussi rouge l'un que l'autre quand il lui avait parlé.
Après un moment il bougea et sentit que tout allait bien. Cependant sa fatigue n'aidait pas beaucoup. Il prit les mains de son amant et entoura son cou de ses bras avant de reprendre de lents mouvements et l'embrassant tendrement. La prise se resserra délicatement et enfin son vampire participa.
A l'inverse de la bestialité d'un peu plus tôt et des cris, la salle de bain était silencieuse. Tout n'était que tendresse et amour. Les soupires, le clapotis de l'eau, la verge en lui et le corps de son vampire solide le soutenant et le protégeant…
Dans le plus grand calme Harry atteint un énième orgasme avant de sentir celui de son époux en lui.
Ils s'enlacèrent sans bouger pour se retirer l'un de l'autre. Le Calice rassurant son vampire avec tout son amour pour lui.
- Te amo mi amor, murmura Marcus en resserrant son étreinte le visage caché dans son cou.
- Je t'aime aussi mon roi, répondit le brun caressant ses cheveux.
Harry ne bougea pas, pas plus qu'il ne dit quoi que se soit en sentant un liquide couler en picotant sur sa peau. Il reconnu facilement le venin de son vampire qui pleurait.
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« … Ainsi se termine l'Histoire de Poudlard.
Harry James Potter-Volturi, Luna Helena Lovegood-Volturi, Severus Tobias Snape-Malfoy et Draco Lucius Malfoy-Snape. »
Harry signa et laissa le livre ouvert pour que ses amis fassent de même. Le brun avait relaté l'Histoire de Poudlard en plusieurs livres, relatant le passé des Quatre Fondateurs et de la première école du même nom. Puis résuma la guerre en un chapitre et l'Histoire du pays en une autre pour se consacrer à l'histoire de la nouvelle école Poudlard.
Le pays prospérait et s'élargissait un peu plus, très lentement. Il y avait beaucoup de tourisme et eut quelques morts…
En effet, Ronald et Ginevra Weasley ainsi qu'Hermione Granger, entendant parler d'un Havre de Paix étaient venus. Ils avaient été surpris par le mélange et l'équité parfaite du monde. Le trio était choqué de voir les jumeaux Weasley comme l'une des plus grandes familles noble de la Cour Royale. Le duo de choc les reconnut de loin et aussitôt alerta un associé vampire pour aller chercher les couronnes.
Ron et Ginny, arrivant à leur hauteur, les observèrent en silence. Mais la jalousie du garçon prit rapidement le dessus.
- Pourquoi vous ne nous avez pas parlé de cet endroit, attaqua-t-il d'emblé.
- Monsieur Weasley, Avant-dernier du nom, veuillez respecter vos ainés les Lord Weasley, siffla une voix glacée.
Ils reconnurent la voix qui les fit frissonner. Il n'y en avait qu'un pour faire cela. Severus Snape, la terreur des cachots. Du moins auparavant. Le trio écarquilla les yeux en voyant l'homme drapé dans une robe sorcière semblable à celles d'avant mais d'un noir profond, d'un tissu soyeux et coûteux. Ses cheveux ramenés en catogans laissaient quelques mèches encadrer son visage. Il était devenu un homme splendide.
- Qu'est-ce que vous foutez là Snape, enragea Ron.
- Lord Snape, mon époux, devait m'aider à mettre la main sur les Lord Weasley manquant, répondit Draco d'une voix trainante et snob.
- Ton époux ? Vous êtes… c'est contre nature, fit Hermione dégoutée.
- Je ne vois pas en quoi Granger, s'agaça Draco.
- Un homme se doit d'être avec une femme. c'est ainsi que la vie est faite et pour procréer et…
- Croyez-moi Miss, nous n'avons nul besoin des services féminins pour avoir une descendance. Abrasax, Scorpius venez-là au lieu de préparer un sale coup, gronda faussement Severus.
- Oui Père, répondirent-ils en cœur.
- Qui c'est, demanda doucement Abrasax.
- Mes enfants je vous présente la belette, la belette femelle et le castor, ricana Draco.
- Ah c'est eux dont tu parlais papa ? Je comprends les noms maintenant.
Le ton froid n'avait rien à envier à Severus et Lucius se serait incliné sous le regard plein de dédain qu'il leur jeta. Son frère lui attrapa la main, inquiet.
Le geste ne passa pas inaperçu.
- Vous avez même pervertis des enfants, s'exclama Hermione outrée.
- Fais attention à ce que tu dis de mes compagnons Granger.
Le grondement animal fit sursauter à nouveau le trio qui se trouva face à un Ted Lupin aux yeux dorés de fureur, les cheveux rouges pour appuyé le regard, oreilles lupine, queue touffue et griffes sorties. Le petit était prêt à l'attaque.
- Ted, demanda Ginny incertaine.
- C'est Théodore pour toi traitresse, grogna-t-il.
- Vous leur avez mis des idées dans la tête, s'époumona Ron en colère.
- Non, contredit Ted en souriant. Tout le monde ici sait que vous êtes des traitres !
D'un vaste geste il montra au trio tous les habitants prêts à l'attaque et sur leurs gardes.
- Mais pourquoi ?
- Parce que tout le monde sait que l'Angleterre à perdu toute magie le jour où les sorciers ont tentés de tuer Harry. Le jour où cette licorne s'est sacrifiée pour sauver les habitants d'ici !
En parlant il pointa la créature assoupit contre le Saul Cogneur qui s'agitait de plus en plus. Le trio se sentit mal sous les regards pleins de haine dirigés sur eux.
Soudain une exclamation retentit et tout le monde s'inclina respectueusement. Ils étaient là. Les étrangers allaient partirent.
Sous les yeux curieux du trio leurs connaissances s'inclinèrent à leur tour mais moindrement que les autres. Quand une voix retentit, agacée.
- Mais relevez-vous ! C'est quoi cette manie de s'incliner quand j'arrive !
- Vous êtes notre Roi, pouffa Harry lui aussi couronné.
- Et toi tu es roi par intérim, ne l'oubli pas, ricana la première voix.
- Comment le pourrais-je avec tout le monde qui s'incline quand je sors, grommela le brun.
- J'ai essayé une fois de me couvrir le visage mais Lucas a trouvé hilarant de m'appeler « seigneur » devant la grande place.
- Il m'a fait le même coup le bougre ! En plus je suppose que tu n'as pas eu le reflexe de t'incliner ?
- Si ! Mais honteux de ne pas m'avoir reconnu ils se sont mis à genoux ! A genoux ! Comment j'aurais pu deviner qu'ils feraient ça ?! Du coup je me suis trouvé con à m'incliner devant un peuple à genoux. Lucas a trouvé ça hi-la-rant ! Depuis il le paye cher, ricana sadiquement le roi.
- Toi aussi ? La dernière fois j'ai cru qu'il allait me tuer quand je lui ai demandé d'aller chercher Leiphal.
- La naïade ? Pourquoi ?
- Tu ne sais pas, s'étonna Jane entrant dans la conversation.
- Quoi donc ma douce ?
- Lucas est raide dingue de Leiphal, rit Harry.
- Intéressant… du coup je…
- Vos Majestés, sourit Severus.
- Sev' ? Pourquoi tu t'incline ? Tu n'as pas pris cette habitude j'espère, s'écria Seth.
- Non Seth, seulement nous avons des visiteurs.
- Ah ! De nouvelles têtes ! Vous êtes ?
- La belette, belette femelle et le castor, dixit papa, répondit cash Scorpius.
Un long blanc s'en suivit où il y eut quelques pouffements alors que la royauté entière jaugeait le trio sévèrement. Harry resta en retrait mais ce ne fut pas un message suffisant pour Ginny qui s'avança vers lui et l'enlaça sous le regard de tueur d'un vampire TRES jaloux.
- Harry ! Ça faisait longtemps ! On te croyait mort ou perdu !
- Lâche-le gamine, gronda enfin Marcus.
- Non. Harry est mon petit ami. Pour qui vous prenez-vous ?
- Ginny ?
- Oui Harry ?
- On n'est pas ensemble.
- Mais on va le redevenir. Après tout on s'aime depuis tellement longtemps que…
- Faites-la lâcher Harry ou je la saigne, hurla Marcus plein de rage contenu faisant les cent pas.
- Vous devriez le lâcher très cher, intervint Seth en la reculant du brun.
- Mais non !
- Gardez vos distances.
L'ordre doux mais sévère fit apparaître une Luna toujours en tenue de travail avec les membres du magicmagot, des Aurors, juges et avocats qui sortaient du travail. Il était plus de dix huit heures après tout ! Une enfant sautilla jusqu'au trio et les transperça du même regard que sa mère bien qu'une étincelle rouge apparue furtivement.
- Maman a raison. Si vous restez vous aller mourir. Deux ex-sangsues et l'autre par le Protecteur.
La population frissonna et s'écarta du Monument et de la trajectoire. Ils savaient que l'arbre le blesserait personne de non coupable mais tout de même, il effrayait. Un juge centaure s'avança et après un échange silencieux avec la mère et la fille il hocha la tête.
- La sentence a été vue et est donc irrévocable, annonça-t-il clairement.
Ginny n'y comprenait rien mais la population était effrayée. Jamais des sanctions aussi radicales n'avaient été prononcées. D'un autre côté ils étaient les traîtres…
Tout se passa très vite.
Ginny tendit la main vers Harry et suite à l'ordre de Marcus, Santiago l'attrapa et l'éloigna pour la boire. Le hurlement fut à peine étouffé. Le corps ex-sangsue fut rapporter et lâché au sol sans aucune considération.
- Qu'as-tu fais, hurla Hermione en se tournant vers Harry. Tout ça c'est ta faute !
- La sentence a été prononcée. Dans ce pays les relations bénies par la magie comme lien de compagnon ou de calice à vampire sont sacrés, expliqua froidement Seth. Nous vous avions prévenu. De plus, les traitres d'Angleterre n'ont jamais été les bienvenus sur nos terres. Vous nous avez traqués, chassés, bannis et maintenant vous voulez empiéter sur un lien calice-vampire sur NOS terres ?!
- Mais ce sont deux hommes !
- Stupide sang-de-bourbe, siffla Harry en s'avançant.
- Quoi, couina Hermione choquée.
- Ici ce terme à été réadapté. Sang-de-bourbe parle des nés-moldus irrespectueux envers la magie.
- Je ne…
- Sais-tu le nombre d'elfes de maison que tu aurais pu tuer en les libérant ? Non lié à un sorcier ils meurent. De plus tu ignore tout des coutumes ancestrale sorcières et magiques. Ici tout le monde les apprends et les suivent.
- Les moldus…
- Sont très bien accueillis. Les parents de la petite Agathe qui va entrer en deuxième année de l'école de Premier Cycle vivent parmi nous depuis qu'on les a contactés. Ils sont parfaitement à l'aise ici avec nous et il en va de même pour nous. Les enfants maltraités ou dont les familles sont trop cruelles nous les retirons pour les élever. Un droit de visite est accordé autant que la famille le souhaite. Depuis que quelques moldus nous ont rejoints ils accompagnent les sorciers pour parler de leur propre expérience, augmentant les taux d'acceptation. Certains ont trop peur et nous laissent leurs enfants, pourtant ils ne manquent aucunes visites. D'autres nous les confits le temps du travail, pour éviter un incident magique. Personne n'est mis de côté ici. Nous avons créés notre paradis, notre pays.
- C'est merveilleux Harry mais cela ne change rien au fait que deux hommes ne peuvent être ensemble et…
- Je suis enceint.
- Quoi, rugit Ron.
- Je suis enceint de quatre mois.
- C'est… c'est… c'est ignoble, s'horrifia Hermione les mains devant la bouche. Ce n'est pas naturel ni saint pour l'enfant ! Tu dois le donner à un couple hétéro, ils s'occuperont bien de lui et…
- Comme mon oncle et ma tante se sont occupés de moi, cria Harry les mains sur son ventre. Personne ne touchera à mon enfant ! Tu entends Granger ? Personne ne me retirera mon enfant ! Ni à moi, ni à son père !
- Tu ne me laisse pas le choix alors. C'est pour son bien !
Et Hermione tomba au sol. Morte. Marcus serrait son calice contre lui, le rassurant. Harry tremblait de peur de la tête aux pieds. Son ancienne meilleure amie avait voulu lui arracher son enfant, son bébé, son tout petit. Marcus avait à peine sentit le danger qu'il était intervenu. Si vite que personne ne le vit faire autre que les vampires ou créatures à la vision plus développée que la normale. Elle était un danger pour son calice, un danger pour leur enfant. Alors il lui avait brisé la nuque. Quoique trop fort au vue de la tête à moitié arrachée dont le sang s'écoulait.
Pour tous, il était évident que le prochain serait tué par le Saul Cogneur. Ron fixait les corps à ses pieds mais avant de pouvoir réagir une branche familière le frappa violemment dans un craquement sourd, le jetant par-dessus la protection Sud. Des rugissements de quelques dragons réfugiés et des gerbes de flammes furent visible.
Pourtant le Saul Cogneur ne se calmait pas. Les branches claquaient violemment dans les airs jusqu'à ce qu'ils le sentent. La magie se concentrait de plus en plus vers le monument agité. Une fois l'attraction terminée tout le monde souffla. L'arbre se calmait. Puis brusquement une vague de magie balaya tout sur son passage, comme à la création du pays Horizons Parallèles mais bien plus puissante. Tous sentirent la magie les traverser, emportant et balayant les tracas du peuple bénit mais aussi des moldus présents.
Une enfant moldue habitant ici pour sa sœur cria en pointant du doigt une silhouette familière au pays entier pour la voir tous les jours.
Lumineuse et vaporeuse la licorne avança tantôt en marchant, tantôt en trottant ou galopant. Elle allait et venait à grande vitesse entre quelques personnes que le groupe reconnu. Elle approchait les moldus. Puis après avoir fait elle retourna intégrer son corps, allongé contre l'arbre.
- Tous ici êtes bénis par Dame Magie. Il est temps de retourner à l'école pour les plus grands. Dame Magie vous offre une nouvelle vie auprès des vôtres.
La voix disparue pour être remplacée par des cris aigüe de joie.
- T'as entendu maman ! Moi aussi je suis magique !
- Oui ma puce, rit la dite mère.
- En plus tu sais ce qui est trop bien ?
- Non mon cœur.
- Tu vas aller à l'école avec moi et avoir des devoirs où tu comprends rien comme moi ! Je vais être meilleur et c'est toi qui voudras copier sur moi !
Tout le monde éclata de rire devant l'air goguenard de la petite vite rejoint par tous les enfants, surtout ceux qui avaient déjà quelques années d'écoles derrières eux.
Personne ne fit attention des corps disparus dans le souffle magique. Tout le monde allait bien, c'était le principal.
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Nous voici un siècle plus tard et tout va bien. Le pays est désormais sous la monarchie de Seth. Le monde tournait rond et les enfants avaient grandit. Ted devenu Calice pour Scorpius et Abrasax et eux ses compagnons était aussi immortel que le reste du clan, à leur plus grande joie.
Les jumeaux avaient continués à vieillirent sans s'en soucier jusqu'à l'arrivée de Natasha et Zsofia qui rejoignirent la famille. Le duo avaient passé la soixantaine mais leur esprit enfantin avait charmé les deux demoiselles, jeunes vampires nouvellement nées.
Dans les écoles les élèves passaient les uns après les autres, au plus grand bonheur des enseignants. Mais très vite Poudlard s'était fait une nouvelle renommée ainsi que l'école de Premier cycle pour les trois-onze ans et celle de Troisième cycle pour les dix-sept ans et plus. Horizons Parallèles devint une icône mondialement reconnue dans le monde entier. Certains pays avaient leurs hauts fonctionnaires venant de là-bas et de nombreux changements opérèrent.
Pourtant, après chaque réussite fabuleuse, ou en fin de vie, ces personnes retournaient là-bas pour y finirent leurs jours sous l'œil bienveillant de leur Dame Licorne et Sir Cogneur comme les appelaient les jeunes enfants.
La légende de la création du pays, son histoire, était racontée aux enfants, et les adultes se plaisaient à relire les différents livres.
Charlie s'était vu offrir une vie de Drake, parmi les dragons. Ses amis ne le voyait donc que rarement car sous forme dragon il perdait toute notion du temps.
Ils avaient enterré Bill, Fleur ainsi que leur deux filles et bientôt leur petit-fils sera mit en terre sous les larmes de son enfant unique qui, étant veela lié à une naïade, ne pouvait mourir. Ils furent les seuls du clan à les avoir quittés mais la douleur n'était pas moindre.
Le temps continuait son cours et la famille s'efforçait à sortir de leurs résidences pour ne pas rester figés dans le temps. Pourtant, peu à peu, les plus âgés laissèrent les enfants faire leurs traces dans l'histoire pour reposer leurs âmes en peine. Car ils voyaient leur peuple naître, grandir mais aussi périr. Bien qu'ils ne les connaissent pas tous très bien ils leur avaient enseigné au moins de leurs trois ans à leur dix-sept ans. Les pertes restaient douloureuses.
Pourtant, jamais Harry, Luna, Draco et Severus ne regrettèrent le choix d'être partis jouer du violon et danser sur la place principale de Volterra.
The end.
Voilààà !
J'ai mis plus de 10 minutes à mettre les tirets des dialogues je suis deg -_-"
Brefouille ! Comme toujours je suis avide de commentaires alors s'il-vous-plaît donnez-m'en pleins !
Bonne soirée, tout le monde.
Myshun ^-^