Chapitre 4 : Paternel

Disclaimers : Je ne possède aucuns personnages de Supernatural, il n'y a que le psychologue (et le secrétaire, Elija) qui m'appartiennent.

Note : Je ne suis pas psy, je travail pour le devenir mais je ne le suis pas, ne prenez donc pas mes « analyses » sérieusement qui sont, qui plus est, totalement personnelles. Cette fanfic est d'ailleurs supposée être plus drôle qu'autre chose... Mais je me connais. Aussi, les personnages seront un chouilla OOC pour qu'au minimum ils aillent chez le psy... !

Et Merci à Litany pour son aide.

Note 2 : Je suis super désolé du délai d'attente... ! Mais la vie étant ce qu'elle est, je n'ai pas toujours eu le temps d'écrire. Et quand je le pouvais, soit je dessinais, soit j'étais bloqué à cause du personnage qui apparaît ici. Pour pas grand chose au final. Woops. Mille désolé.

Bêta-lecteur/correcteur : Litany Riddle


- « Très bien Monsieur Phil, je vous laisse régler la séance avec Elija » Fit le psychologue en conduisant l'homme vers la porte du bureau, une main dans le dos du plus petit.

- « Je dirais à mon cousin, Dieu, que vous êtes un homme bon ! »

- « Merci » Sourit le plus grand en regardant son patient payer la séance et partir « ... J'ai du mal avec lui... »

- « Il pense toujours être le cousin de Dieu ? » Demanda Elija qui ôta sa veste de travail : la journée était finie.

- « Oui... » Soupira le plus vieux en déboutonnant un peu sa chemise au niveau du col « J'ai beau le retourner dans tous les sens, il reste convaincu de ça... »

Les deux hommes se changèrent pour être plus à l'aise et descendirent. Elija se dirigea vers la cuisine alors que le psychologue s'installait devant la télé. Ou plutôt : n'eut le temps que de poser ses fesses dans le divan que quelqu'un frappa à la porte. Le plus grand se releva et alla ouvrir, se demandant qui cela pouvait être à cette heure. Il eut vite la réponse.

- « Hey, frérot » Commença une femme qui entra sans demander, un bébé dans les bras « Celui chez qui je vivais est en prison, je viens squatter »

- « Heu, bonjour soeurette, heu... D'accord... ? » Lâcha le psychologue qui perdait ses mots. Sa jumelle avait l'habitude d'apporter des imprévus, mais il s'en retrouvait toujours désorienté.

- « Parfait, t'as un berceau ou pas ? Sinon va falloir en chercher un pour la petite » Commença-t-elle à déballer en donnant le bébé à son frère.

Sans plus d'explication, la femme alla chercher ses bagages restés dans le taxi. Elija arriva, affublé d'un tablier rose à carreaux et s'approcha de son ami qui avait le nourrisson dans les bras.

- « Hey, bonjour Scarlett ~ » Chantonna le psychologue d'une voix douce et amusée envers la petite qui sourit et tendit ses petites mains vers le visage de l'homme qui la berçait « Désolé Elija, ma soeur va devoir rester un moment on dirait, je... »


C'est ainsi qu'ils se retrouvèrent à trois dans la vieille maison. Le secrétaire avait déjà rencontré la jumelle de son ami auparavant, mais c'était la première fois qu'il voyait Scarlett. Pendant la journée, les deux hommes ne pouvaient clairement pas s'occuper de l'enfant, mais le soir venu, la soeur confiait la gamine à son frère qui s'en occupait très bien.

Quelques jours plus tard, le psychologue descendait les marches avec Scarlett qui pleurait dans les bras. Le soleil n'était même pas levé, mais ça, la petite s'en fichait : elle avait faim. L'homme traversa le salon les yeux mi-clos, berçant le bébé et lui prépara un biberon. Il fit tout ça d'une main avec calme alors que la petite s'impatientait contre lui. Elle se tut enfin quand il la fit boire. L'homme soupira, ses oreilles étant soulagées et revint dans le salon, se dirigeant vers le divan.

Mais il ne s'y assit pas.

- « Ça va... ? Elle avait quoi ? » Demanda une voix masculine qui descendait les escaliers et le rejoint dans la pièce à vivre.

Il n'eut aucune réponse mais ce fut autre chose qui le perturba. Il faisait chaud. Une vague de chaleur tapait son bras gauche nu. Il tourna la tête et plissa les yeux vers la fausse cheminée que son ami regardait d'un air confus.

- « C'est toi qui a fait ça... ? » Demanda le psychologue qui ne savait détacher ses yeux de ce qu'il voyait.

- « Salut les gars, on dirait qu'elle a réveillée tout le monde » Intervint sa soeur en arrivant elle aussi... Et regardant à son tour la cheminée « ... C'était pas censé être une fausse ? »

Elle était en feux. Un feu brûlait dedans.

- « Heu... Si » Répondit son frère qui fronça les sourcils, serrant inconsciemment la petite un peu plus contre son torse.

Les flammes, d'abord petites, se mirent alors à grandir, à grandir jusqu'à faire reculer les trois adultes qui firent le tour du divan pour s'éloigner de la source de chaleur importante.

Le reste se déroula à une vitesse hallucinante.

Le feu s'éleva dans un bruit effroyable, léchant le mur, la télé et grandissant jusqu'à grimper sur le plafond.

Le psychologue lâcha le biberon et courut vers l'entrée, courbant le dos pour protéger Scarlett qui se mit à hurler. Elija ouvrit la porte, la femme laissa son frère avec le bébé sortir en premier, le suivit de près et le secrétaire ferma la marche, tout ça en moins de trente secondes et sans un mot dans une chorégraphie innée.

Ils descendirent les marches du perron à toute vitesse, manquant même de tomber dans la panique.

Scarlett s'époumonait, faisant résonner son cri dans la noirceur du petit matin, attirant l'attention des étudiants ou autres personnes qui faisaient leur jogging ou partaient au boulot.


La maison n'avait, heureusement, pas prit feu. La télé devait être remplacée et il y avait des traces, mais tout le monde allait bien et aucune grosse perte. Il fallut néanmoins attendre quelques jours avant qu'ils ne puissent s'attaquer aux ''réparations''.

- « T'as une idée de comment c'est arrivé ? »

Le psychologue tourna la tête vers sa soeur qui berçait Scarlett, endormie dans ses bras. L'homme détourna son attention d'elle pour reprendre là où il en était : arracher le papier peint brûlé. Enfin, ce qu'il en restait. Heureusement qu'il lui restait un rouleau dans le grenier...

- « Aucune idée. Et comme si ça ne suffisait pas, les étudiants nous ont entendu parler à ce moment là. Du coup, devine quoi ? »

- « Quoi ? »

- « On a un démon à la maison » Répondit celui sur l'échelle en lui adressant un petit sourire amusé.

- « ... Tu crois qu'il fait du baby-sitting ? »

Les deux se mirent à rire comme deux parents fier de leur blague -pas drôle- avant qu'on ne frappe à la porte. Le psychologue descendit de son perchoir et alla ouvrir à Elija qui revenait avec un sac à dos bourré et une grosse boite. Une journée de repos, c'était souvent l'occasion de faire de courses, mais dans ce cas ci c'était surtout pour acheter une nouvelle télé. Le secrétaire tira la boite dans le couloir en râlant. Ce n'était même pas lui qui voulait une télé, c'était son ami qui passait soit ses journées de repos à sortir dans les bars ou, et là était le problème, passer des journées devant des séries. Il lui adressa un regard lourd de sens et se dirigea vers la cuisine ensuite pour y déposer d'autres affaires. Quand ce fut fait, il rejoignit le psychologue et l'aida à retapisser la cheminé et remplacer la télé.


- « C'est bon, c'est fini ? » Demanda la seule femme de la maison qui s'était changée, recevant une réponse positive « Je sors, tu m'accompagnes ? »

- « Mh... Pourquoi pas » Répondit le psychologue qui se dirigea vers les escaliers.

- « Vous allez me laisser avec le bébé ?! » Lâcha Elija qui soupira et se répondit à lui-même « Je n'avais pas prévu de sortir de toute façon »

- « Merci mon petit cookie » Chantonna la femme en se recevant un regard incrédule de celui à la peau basanée.

Après quelques minutes, le psychologue descendit, changé en quelque chose de plus propre, rejoignant sa soeur devant la porte. Les deux se sourirent, souhaitèrent bonne soirée à celui qui restait et ils sortirent.

La nuit était tombée, faisant danser les étoiles dans le ciel noir. Cela aurait pu être une bonne soirée si...

Quelqu'un ne les attendait pas en bas des marches.

Les parentés s'arrêtèrent et observèrent l'homme entrer dans la lumière. Un homme d'âge mûr, une barbe hirsute de plusieurs longs jours -si pas de deux semaines-, parsemée de blanc et de noir, des sourcils aux mêmes couleurs abondant et surplombant un regard qu'on devinait autrefois doux, mais désormais froid et fatigué. Il était habillé plus de façon pratique qu'autre chose.

À cette pensée, le psy ouvrit un peu plus les yeux et l'examina d'autant plus. Bourru. Son allure. Le style vestimentaire...

- « Vous voulez quelque chose ? » Finit par demander la femme en prenant son frère par le bras plus de façon protectrice que de peur.

- « Il y a un bébé ici, n'est-ce pas ? »

À cette question, le psychologue descendit d'une marche, le regard déjà un peu plus froid, dur, laissant son côté protecteur parler :

- « Pourquoi vous demandez ça ? »

- « Il y a eut un incident avec du feu ? » Demanda l'homme à la place « Racontez moi tout »

Le frère et la soeur froncèrent les sourcils dans la même expression. Puis ils se regardèrent... Devaient-ils lui raconter...?

- « Qui êtes vous...? » Questionna l'homme sur les marches.

- « John Winchester »

Les yeux du psychologue s'écarquillèrent doucement et se mirent à scintiller. Il délaissa sa soeur et se précipita vers l'homme austère qui se tendit par automatisme défensif; ce que l'autre remarqua, mais ne s'en préoccupa pas.

- « Vous êtes le père de Sam et Dean ! Je suis tellement heureux de vous rencontrer ! » S'enthousiasma le plus jeune des deux hommes, lui tendant la main.

John fronça légèrement les sourcils, rendant son regard plus sombre encore. Ils restèrent dans cette position quelques longues secondes avant que le père ne cède, entremêlant sa large poigne contre celle plus délicate, mais ferme, du psychologue qui vint, comme à son habitude, tapoter leurs mains enlacées.

- « C'est de famille de faire des entrées flippante » Nota le frère qui attira le plus vieux derrière lui, en souriant « Retournons à l'intérieur, nous serons mieux installés »

- « Mais... Et notre sortie ?! » S'enquit la jeune femme en les voyant passer à coté d'elle.

L'adulte parenté à elle souffla un ''désolé'' en guidant l'autre à l'intérieur. La jeune femme n'hésita pas un instant et descendit le reste de marches elle avait décidée de sortir, elle sortirait !

Elija vint à leur rencontre, étonné de voir son ami revenir aussi vite. Ses sourcils déjà froncés se rejoignirent d'autant plus quand il vit l'autre homme. Toujours avec la même expression il jeta un coup d'œil vers son ami : était-ce déjà son coup d'un soir? Le psy répondit à sa question muette :

- « C'est le père de Sam et Dean Winchester... ! » Informa-t-il, les yeux étincelants et le visage rayonnant.

- « ...Oh »

Le plus grand des deux amis fit la moue que son ami ne partage pas sa joie mais ne s'en formalisa pas plus. Il vint récupérer Scarlett des bras du basané et revint près de John.

- « Voilà Scarlett » Commença le psy en présentant le bébé d'un air étonnement fier, mais indubitablement attendrit « Elle a six mois »

- « Où le feu s'est-il déclenché ? » Interrogea le paternel Winchester tout en ne pouvant s'empêcher de 'jouer' avec une main de la petite.

- « La fausse cheminée, ici. Nous avons déjà retapissé et changé la télé » Répondit le frère alors qu'il plantait ses yeux dans la chair du chasseur, examinant chacunes de ses actions, chacuns de ses souffles. L'étudiant, pour ainsi dire.

John ne sembla pas le remarquer, trop occupé à analyser la fausse cheminée et les alentours. Scarlett toujours dans les bras, le psy s'approcha de lui.

- « Vos garçons vous cherchent » Annonça-t-il en sachant que cela attirerait l'attention sur lui, même si le Winchester faisait semblant de ne pas l'entendre, agenouillé devant la fausse cheminée « Pourquoi ne pas donner des nouvelles? »

- « Je sais ce que vous essayez de faire » Lâcha le plus grand en se redressant, faisant face au psychologue « Puis-je voir où elle dort? Je suis là pour- »

- « Nous savons » Coupa le propriétaire de la maison « Nous savons pour ''l'affaire familiale'' »

John chercha d'abord dans ses yeux s'ils pensaient à la même chose. Il porta ensuite son regard sombre sur le secrétaire qui ne semblait pas à l'aise du tout. Oui, ils pensaient à la même chose. Les garçons, ou au moins Sam, lui avait raconté. Un certain agacement traversa tout son être et un grand soupir emplit de hargne traversa ses lèvres alors qu'il se balançait sur ses pieds, cherchant quelle jambe le supportait le mieux, portant même sa main à son front qu'il massa d'un simple geste. Il était en colère, agacé, ça se voyait.

- « N'en voulez pas aux garçons : les gens se livrent facilement à moi »

Le psy lui sourit d'un sourire tendre. Scarlett, toujours dans ses bras, tourna son petit visage vers le père et lâcha un babillement. Ce tableau déstabilisa John qui crut voir une mère avec son enfant. Lui rappelant Mary. Il secoua sa tête de façon quasi imperceptible.

- « Suivez moi » Souffla l'homme avec l'enfant dans les bras, tournant sur lui-même pour se diriger vers les escaliers.

John sur les talons, il monta dans la chambre qui servait pour la petite. Évidemment, le Winchester nota le manque de décoration que le frère se sentit obligé d'expliquer avec un brin d'amusement :

- « Ma soeur est arrivée par surprise, je n'avais pas de chambre pour la petite »

- « C'est la fille de votre soeur ? »

- « Hm, oui » Répondit le plus petit en regardant le plus mûr examiner la pièce « Sam m'a parlé du fait que vous lui aviez fermé la porte au nez »

Le paternel Winchester ne répondit rien, examinant la chambre à la place. Il inspecta le bord de la fenêtre, glissant son doigt sur le rebord. Ce n'allait pas être facile de le faire parler... Mais cela ne découragea pas celui qui tenait le bébé.

- « ... Alors, pourquoi ne plus donner de signe de vie aux garçons ? » Insista le psychologue qui borda Scarlett qui voulait commencer à se plaindre qu'on ne s'occupe pas d'elle « Directement, je veux dire »

''Directement'' ? Il était au courant pour la boite de messagerie aussi ? Il savait trop de choses.

- « Il était temps que Dean chasse seul. Je ne serais pas toujours là » Répondit-il avant de froncer les sourcils c'était sorti malgré lui « J'ignorais qu'il irait chercher Sam »

Le dernier point était un mensonge ses muscles s'étaient crispés une fraction de seconde. Le plus jeune des deux hommes déposa délicatement le bébé dans son berceau pendant que John se retournait, le regardant faire. Il examina le docteur comme il le ferait dans une chasse. Le psychologue releva ses yeux vers les siens, leur regard se rencontrant dans une drôle d'atmosphère.

- « Vous ignoriez réellement qu'il allait le chercher... ? » Commença-t-il doucement en se redressant « Ou vous espériez secrètement qu'il le fasse ? »

À cette question, le Winchester se tendit à vu d'oeil. Boum, une barrière venait de tomber. Mais fêlée. Il avait touché juste. Le plus petit et plus jeune fit le tour du berceau qui les séparait, lentement, avec une démarche presque féline, comme pour ne pas effrayer le plus vieux. Il lui adressa un regard doux et pencha légèrement la tête sur le côté, dévoilant un peu son cou. C'était un langage corporel de soumission, le psychologue le savait et en usait pour faire comprendre inconsciemment au père Winchester qu'il était toujours celui qui menait la danse ici... Même si c'était faux. Le plus bourru soutenu son regard mais déglutit. Il n'allait pas céder. Un silence régna dans la pièce, seulement brisé par le souffle de la petite Scarlett qui s'était endormie, visiblement peu gênée par les voix masculines.

- « Qu'est-ce que vous essayez de faire... ? » Finit par demander John d'une voix bien trop calme pour qu'elle soit naturelle.

- « J'essaye de comprendre votre famille » Commença à répondre l'adulte avant de continuer « Je suis attaché aux garçons, ils sont géniaux »

Une fraction de seconde. Cela n'avait duré qu'une fraction de seconde, mais son regard c'était adoucit, attendrit. Le paternel détourna très vite les yeux, préférant regarder le bébé dans le berceau, espérant que le psychologue n'ait pas vu son laisser aller.

- « Vous faites votre boulot, ne mentez pas »

- « ...Très bien... ! » Avoua le psychologue en souriant plus franchement, mais toujours d'un air doux « Je confesse je suis plus attaché à Sam, mais Dean à l'air d'un bon garçon. Il me faut juste... Un peu de temps pour qu'il ai confiance en moi »

John examina encore une fois l'adulte. L'étudia même. Quelque chose le rendait différent, mais il ne savait pas quoi. Leurs regards se rencontrèrent encore une fois quand il tourna la tête vers le plus vieux.

- « Vous aussi, je présume »

Le paternel Winchester ne répondit pas, ignorant cette dernière sentence. À la place, il descendit sans un mot. L'homme le suivit, lançant un haussement d'épaules à son ami qui demandait silencieusement ce qui se passait. Il était venu jusqu'ici, même si ce n'était pas grand chose, il n'était pas loin, et rien. C'était très étrange, mais il n'y avait aucune trace de démon. Encore une piste sans issue.

- « Je ne vois aucune trace de soufre ou quoique ce soit dans la chambre... Je suis venu pour rien »

- « Non ! » S'enquit le psychologue en posant sa main sur son bras, se recevant un regard de la part de l'homme en face de lui « Je suis vraiment heureux de vous avoir rencontré ! Et si vous voulez parler... Je suis là »

John le dévisagea. Non pas avec un air froid et fermé, mais plus avec un air dubitatif, voir légèrement moqueur. Comme s'il allait revenir pour ça. Avec lui.

- « Si quelque chose d'autre se passe, ou quelque chose d'inhabituel- »

- « J'appelle vos fils. C'est ça que vous alliez dire ? »

Le paternel Winchester ne pu que répondre au sourire du plus petit -bien que moins prononcé, bien sûr-.

Le psychologue le regarda s'en aller. Allait-il rester aux alentours pour surveiller ? Allait-il revenir ? Le dernier point, l'adulte en doutait. Mais au moins il avait pu le rencontrer, voir comment il était.

Voir qu'effectivement, il aimait ses garçons, mais qu'il avait des problèmes de communication au minimum. C'était frustrant de le laisser partir.