Coucou ! Comme promis, je suis de retour avec cette fois-ci une fic
Draco/Harry. Alors, attention, slash ! En plus, la fic est notée « R » par
son auteur, blanchemalfoy. Eh oui, je ne suis que la traductrice. J'espère
que cette fic vous plaira, moi elle m'a fait marrer (enfin le premier
chapitre, parce que je lis en même temps que je traduis, pour garder la
surprise !) car c'est le POV (point de vue) de Draco et je trouve qu'il est
tout à fait comme ça ! Enfin, c'est mon avis, alors dites-moi ce que vous
en pensez ! Au fait, pendant que j'y pense, désolée d'avance pour les
« connard », « salaud », « baiser » et compagnie, mais c'est pas ma faute,
car comment voulez-vous traduire « bastard » ou « fuck » ? lol. Et sinon,
l'auteur a terminé la fic, il y a 14 chapitres, et elle a beaucoup de
succès. Pour l'instant, elle a 370 reviews ! !
Disclaimer : tout appartient à la fabuleuse J.K. Rowling, à part cette fic qui est la propriété de blanchemalfoy.
Voilà, ceci dit.Bonne lecture ! ! ! Et j'attends avec impatience vos reviews !
Chapitre 1 : APPELEZ-CA DE L'OBSESSION
Ok. Par l'enfer, je l'admets. Moi, Draco Malfoy, le mec qui rend la vie impossible à toute l'école depuis sept ans, le sex-symbol de Serpentard qui peut avoir qui il veut, je suis obsédé.
Je - suis - obsédé.
Je ne pouvais pas le croire au début, mais comme je continuais de le fixer sans arrêt, je sus que je ne pouvais plus me mentir. Mais c'était pas ma faute. C'était entièrement sa faute s'il était si diablement séduisant et sexy avec ces cheveux noirs en bataille, ces yeux verts émeraudes qui paraissaient m'inviter à me rapprocher et à me noyer en lui et ces lèvres qui ne demandaient, selon moi, qu'à être embrassées.
Je voulais le posséder.
Je me demande comment j'ai pu être aussi aveugle à propos de mes réels sentiments pour lui pendant toutes ces années.
Haine.
Je pensais que c'était de la haine et, en un sens, je le haïssais toujours. Mais maintenant je réalisais que j'étais simplement obsédé par lui. J'avais besoin de l'avoir avec moi au moins une heure par jour.
Je voulais Harry Potter.
Le problème était que je ne savais pas s'il me désirait lui aussi et je ne pouvais pas prendre le risque d'être rejeté. Un refus aurait ruiné ma réputation et je ne pouvais tout simplement pas le tolérer. J'avais besoin d'un plan.
****
Bon. Je n'arrivais pas à trouver une raison de l'approcher et ça me rendait dingue. Ce que je détestais le plus dans tout ça, c'était que j'étais celui qui devait faire tout le boulot. C'était moi qui devait faire quelque chose pour qu'il tombe amoureux de moi, et non le contraire. Ca aurait dû être l'inverse mais ça ne l'était pas et je vais devenir fou ici.
Je m'asseyais à côté de lui pendant le cours de Potions et j'essayais d'engager la conversation. Ok, peut-être que l'appeler « Balafré » et Granger « Sang de Bourbe » n'était pas la manière la plus habile, mais quand même...Pourquoi ne pouvait-il pas simplement être ensorcelé par mes yeux comme moi j'étais ensorcelé par les siens ? C'était carrément pas juste et j'avais envie de m'arracher les cheveux, mais ça m'aurait rendu chauve donc j'abandonnais. Mais il se foutait complètement de moi et c'était pas comme si je ne savais pas pourquoi. Je lui avais pourri la vie pendant si longtemps que ça allait être dur pour qu'il me voie.
Je voulais lui montrer qui j'étais réellement, sans le masque que je portais habituellement. Je n'avais plus mon père comme excuse maintenant. Il était en exil, dans une prison pour sorciers - pas Azkaban, mais une autre qu'ils avaient créée -, banni de la communauté des sorciers pour avoir commis trop d'atrocités au nom de Lord Voldemort. Même s'il était un salaud de première, je ressentais une sorte de manque. Je ne savais pas pourquoi, il m'avait toujours traité sans aucun respect. Et pourtant...
Mais je m'écarte du sujet. Même avec mon père à l'autre bout du monde, ne représentant plus une menace pour ma mère et moi, je ne pouvais toujours pas me débarrasser de ce masque.
Je ne peux pas croire que je viens de penser ça ! Je ne veux pas lui montrer mon vrai visage, bien sûr que non. Je veux juste l'avoir. Tout simplement. C'était pas comme si je l'aimais ou quelque chose dans le genre.
Juste une précision : je n'aime PAS Harry Potter. C'est juste une passade, rien de plus.
****
Tiens, il était encore là, tout seul dans la bibliothèque. Je me demandais où pouvait bien être ses sous-fifres.
« Potter »
Merde ! J'avais vraiment dit son nom à voix haute ?
« Malfoy » dit-il froidement.
Oui, je l'avais dit. Qu'est-ce que je devais dire après ? J'étais incapable de parler pour la première fois de ma vie et donc je fis la seule chose qui me semblait logique de faire dans une situation pareille. Je m'assis à côté de lui et je me mis à le fixer, pensant qu'il découvrirait et réaliserait peut-être à quel point je le désirais. Cependant, il ne dit rien. Il me regardait simplement, l'air inexpressif.
Ca remontait à longtemps la dernière fois où j'avais pu lire en lui. J'avais toujours été capable de savoir exactement ce qu'il pensait ou ressentait et j'étais vraiment très fier de cette faculté particulière. Mais après l'ultime bataille contre le Seigneur des Ténèbres, je n'arrivais plus à lire le visage de Harry. Et j'avais le sentiment que ses amis étaient aussi frustrés et affligés que moi de le voir dans cet état. Je souhaitais pouvoir me faufiler dans ses pensées les plus profondes pour savoir ce que, nom d'un chien, il lui était arrivé. Parfois, je me réveillais en sursaut, croyant qu'il appelait au secours, et je ne comprenais rien à ces cauchemars. Je voulais le comprendre. Je voulais...
Non, je ne voulais pas ! Je voulais juste le baiser. C'était aussi simple que cela. Malheureusement, Harry Potter était tout sauf simple.
« Pourquoi tu me regardes comme ça ? » demanda-t-il, contrarié. « Tu n'as rien de mieux à faire pour tuer le temps ? »
Mais quel emmerdeur, ce fils de pute ! Pour qui se prenait-il pour me parler comme ça, nom de Dieu ?
« La bibliothèque n'est pas ta propriété, Potter »
« Je n'ai pas dit ça. Tu peux rester ici, si tu veux ; mais pas à côté de moi, bon sang ! »
Il avait vraiment du culot, ce bâtard ! Je repris calmement ma respiration et je balançai ces mots : « Je veux te parler »
« Alors nous avons un problème, car je ne veux pas te parler. Ni maintenant, ni un autre jour » répliqua-t-il du tac au tac.
Il tourna les yeux vers le livre qui était ouvert devant lui. J'avais envie de fermer ce bouquin et de le secouer.
« Je ferai toute la conversation alors » dis-je, un rictus aux lèvres.
Il grimaça, lui aussi. Ce salaud grimaçait ! Je n'avais jamais vu Harry faire cet espèce de rictus et ça me donna la chair de poule. Je voulais tellement lui demander pourquoi il était devenu si sombre mais j'en avais rien à faire de ses raisons.
Non, j'étais vraiment un menteur. Bien sûr que je me faisais du souci pour lui. Il y avait eu une époque où je l'avais détesté d'être aussi souriant, aussi optimiste, heureux et adoré de tous. Maintenant, je le détestais car il ne riait plus. J'aimais son rire. Je voulais le faire rire à nouveau.
NON ! Je n'aime rien de lui ! Je le désire juste. Désir, Draco, pas amour !
Harry me jeta un regard glacial. C'était moi qui étais censé être froid, pas Superman. Et pourtant, il devenait de plus en plus amer, chaque jour qui passait. Je désirais tellement savoir pourquoi. J'avais envie de le prendre dans mes bras et de lui dire que tout irait bien.
« Je te veux »
Ouh là ! Attendez une putain de minute ! J'viens vraiment de dire ça ?
Je regardai Harry et je vis ses yeux clignoter et sa bouche s'entrouvrir. Il avait perdu son attitude froide et c'était bon signe. C'était une victoire pour moi, vraiment. Je croyais que Harry était intouchable et insensible et je pense qu'il pensait la même chose. Il devait vraiment être surpris. J'avais réussi à percer le mur de glace qu'il avait construit autour de lui. Chouette ! Je dus me retenir pour ne pas exécuter la danse de la victoire.
« T'es dingue ou quoi ? » me demanda-t-il, dégoûté.
Ou peut-être pas. Le mur de glace était revenu. Merde !
« Tu ne m'as pas laissé finir » ricanai-je. « Je veux que tu fasses la course avec moi » (1)
Je lus de la déception dans son regard. Mais est-ce que j'avais bien vu ? Peut-être qu'il voulait que je le désire. Mais aussi vite qu'elle était apparue, cette étincelle disparut de ses yeux magnifiques.
« Pourquoi ? » me demanda-t-il, essayant de ne pas montrer sa curiosité.
« J'ai remarqué que tu t'étais isolé, Potter. Tu fais à peine attention aux cours et tu ne traînes plus avec les autres mousquetaires. Je suppose que tu veux de l'émotion dans ta vie, peut-être une bonne poussée d'adrénaline et d'excitation. Je peux te donner ça. J'ai toujours été capable de te le donner. »
« Et pourquoi voudrais-tu faire ça pour moi ? »
« Parce que je le peux. » dis-je en haussant les épaules.
« Ca ne me suffit pas. »
J'eus envie de le frapper.
« Nous pouvons faire un pari. Si je gagne, tu devras faire tout ce que je veux. Si tu gagnes, tu pourras me demander de faire tout ce que tu veux. »
A ces mots, ses yeux s'illuminèrent, espiègles, et je me demandai si c'était une bonne idée.
« Tout ? »
« Oui. »
Tout pour te sortir de ton monde obscur, Harry Potter. Je détestais la tristesse et le vide que je voyais dans ses yeux.
« Je ne savais pas que tu te préoccupais de moi » railla-t-il.
Oups. Il marquait un point. Je n'en avais rien à faire de lui mais la façon dont je l'avais dit...Vite, il fallait que je pense à quelque chose, que je trouve un excellent mensonge.
« Dumbledore ». Ce fut le seul mot que je prononçai. Mais dans quel merdier je m'étais fourré ?
Il me regarda en fronçant les sourcils : « Dumbledore ? »
« Dumbledore pense que je devrais t'aider. Il a remarqué que t'étais pas toi-même ces temps-ci et il m'a demandé si je pouvais t'aider. Je sais pas. Peut-être...en te...parlant ». J'étais presque en train de bafouiller. Putain !
C'était vraiment un mensonge merdique et bateau...Honnêtement, j'aurais pu trouver mieux mais je n'étais jamais au top sous la pression. J'avais l'impression de m'être cogné la tête sur le mur le plus proche.
« Pourquoi toi ? » insista-t-il.
Pourquoi ne pouvait-il pas juste l'accepter, par Merlin ?
« Parce que...parce que. »
Génial. J'étais encore incapable d'en décrocher une.
« Parce que je suis le seul qui arrive à te taper sur les nerfs » dis-je enfin, comme si c'était vrai. J'espérais que ça l'était.
« C'est du délire ! » dit-il, comme s'il avait été insulté.
Je haussai simplement les épaules, mais je me sentis, comment dire...blessé. Remue-toi, enfin !
« Je n'ai pas besoin d'aide. Je vais bien ». Il croisa les bras. « Pourquoi Dumbledore ne peut-il pas simplement me laisser tranquille ? C'est la quatrième fois qu'il envoie quelqu'un pour m'aider ! J'en ai marre ! J'ai refusé l'aide de Ron et de Hermione, alors qu'est-ce qui te fait penser que je vais accepter la tienne ? »
« Parce que je sais ce que c'est que d'être sombre. »
« Personne... »
Il referma rapidement la bouche. J'espérai qu'il terminerait sa phrase. Mais il ne le fit pas, et je ne le forçai pas.
« Bon d'accord. Faisons-la, cette course » dit-il tout à coup. « Peut-être qu'après ça Dumbledore arrêtera de me harceler. »
J'en tombai presque de ma chaise. Peut-être que ma surprise se reflétait sur mon visage car il me regardait, amusé.
« Ok. »
Il leva un sourcil : « Est-ce que ça va ? Tu es tout pâle. »
Vraiment ? Je ne savais pas pourquoi j'avais l'impression que tout mon sang avait été aspiré hors de mon corps. Tout ce que je savais, c'était que je devais arrêter d'être une poule mouillée et me ressaisir. Potter avait accepté mon offre. Et alors ? Profite s'en, Malfoy !
****
Ca faisait une heure que j'attendais Potter sur le terrain de Quidditch. Ce bâtard ne s'était pas montré. Et j'étais là, dans mon plus bel équipement de Serpentard, pensant que j'allais enfin réussir à l'avoir et ce connard ne se montrait même pas ! Je ne pouvais pas croire que j'avais été aussi stupide. Franchement, j'étais son ennemi. Ce n'était pas possible que Dumbledore m'ait envoyé pour l'aider à se sortir de ses problèmes. Il a probablement dû parler à Dumbledore et découvrir que tout ce que je lui avais dit était faux. Et je devais me préparer à une humiliation publique.
Je sentis des larmes piquer mes yeux. J'allais pas pleurer quand même ? Je détestais pleurer. Je chialais beaucoup quand j'étais gamin. Père me tabassait quand je n'étais pas un « bon garçon ». Je ne l'étais jamais donc vous pouvez deviner ce qui arrivait la plupart du temps.
Mais je n'allais pas chialer pour un truc aussi débile.
J'étais sur le point de partir, étant aussi triste que possible dans une situation pareille, quand je l'aperçus qui marchait tranquillement dans ma direction. Mon c?ur battit plus fort et je sentis mes mains trembler. Je ne pus m'empêcher de sourire - un vrai sourire - et je fis de mon mieux pour cacher ce que je ressentais.
Il me regarda et grimaça. Dieu, je détestais ce satané rictus !
« Salut, Malfoy. »
« Potter. »
Il observa le ciel puis il tourna à nouveau le regard vers moi : « Tu crois qu'il va pleuvoir ? »
Une discussion banale. Je pouvais jouer le jeu.
« Je ne sais pas, Potter. Le ciel me semble parfaitement clair. Effrayé par une petite averse ? T'es en sucre ou quoi ? » dis-je, avec un rictus.
Tu vois, moi aussi je peux grimacer, car les rictus, ça me connaît.
« Non, Malfoy. Je voulais juste estimer les chances que tu as d'être frappé par la foudre. »
Aïe. Ca fait mal.
« Je regrette que Voldemort ne t'ait pas tué quand il en a eu l'occasion » murmurai-je rageusement.
C'était débile de dire ça, évidemment. Je ne le pensais pas. J'étais blessé. S'il te plaît, pardonne-moi.
« Je regrette aussi, parfois » dit-il comme s'il était encore en train de parler de la météo.
Puis il commença à s'en aller. A ce moment-là, j'eus vraiment l'impression d'avoir été frappé par la foudre. Je ne pouvais pas le laisser partir loin de moi. Ca m'était impossible. J'étais si proche de l'avoir. Je devrais apprendre à rester calme !
« Potter, attends ! »
Je lui courus après et lui pris l'épaule. Il se raidit au contact de mes doigts. Mon index effleura légèrement son cou et je ne pouvais pas l'empêcher de bouger. C'était comme si ma main avait une volonté propre. Je voulais le serrer contre mon corps et l'embrasser, mais je n'en fis rien. Je fis juste...
« Je suis désolé. Je ne voulais pas dire ça. »
« Si, tu le voulais » dit-il doucement.
« S'il te plaît, reste »
Est-ce que je venais de le supplier de rester ? C'était tout comme. Il se retourna pour me faire face et je vis sa confusion. Il essayait de me mettre à nu, je pouvais le sentir. Ses yeux ne quittaient pas les miens. Le désir qui avait pris possession de mon corps dès que je l'avais vu s'avancer vers moi était sur le point d'exploser. S'il n'arrêtait pas cet examen détaillé de mon âme, je serais une épave avant la fin de la journée. Je commencerais à frissonner et à marmonner des trucs ridicules. Je lui dirais que je l'aimais.
NON ! Jamais !
« Faisons la course, Malfoy. Je suis impatient de te voir danser la Macarena sur la table des Serpentards. »
Ca me fit l'effet d'une douche froide et je sortis du pays des rêves.
« Quoi ? C'est quoi la Macarena ? »
J'étais véritablement curieux. Je ne savais pas de quoi il parlait. C'était sûrement une blague moldue.
Il sourit. Oh, mon Dieu ! Il sourit ! Il me sourit !
« T'inquiète p as, Malfoy. »
Il monta sur son balais et décolla. Je le suivis quelques instants plus tard, une fois remis de la puissance de son sourire. Je lui réexpliquai les règles du jeu. J'étais à cent lieues de penser qu'il allait tricher mais, alors que je comptai jusqu'à trois, il s'élança avant que j'aie fini. Je ne savait pas si je devais rire ou lui hurler dessus, donc je partis à sa poursuite à toute vitesse.
Nos balais dansaient dans les airs. Je me souvins de quelque chose de stupide que je lui avais dit en deuxième année. Pendant un match de Quidditch, je lui avais demandé s'il était en train de s'entraîner pour un ballet. Maintenant que nous nous pourchassions l'un l'autre, nous dansions ensemble, tournoyant dans les airs juchés sur nos balais, exactement comme dans un ballet. Ces mots étaient revenus me hanter, pensai-je avec incrédulité. C'était super de danser avec Potter.
Je n'oubliais pas que je devais gagner. Je ne pouvais pas me permettre de perdre. Nous en étions à notre dernier tour et j'étais légèrement en tête. J'étais déjà persuadé de gagner, me demandant si j'allais lui dire de m'embrasser tout de suite ou si j'allais le garder pour plus tard, quand ce connard me dépassa et gagna.
Je ne pouvais pas y croire. J'avais perdu la course. Je devrais danser cette espèce de Macarena et je serais humilié publiquement. J'avais envie de pleurer, pas parce que je savais que Potter allait me faire faire quelque chose de stupide devant toute l'école, mais parce que j'avais perdu l'occasion de l'avoir. J'avais perdu l'occasion de savourer ses lèvres au moins une fois dans ma vie.
Nous descendîmes de nos balais, mais je ne pouvais pas le regarder. Je ne voulais pas voir le triomphe dans ses yeux. Mais alors, la chose la plus incroyable arriva. Je le sentis me prendre doucement le menton et le lever pour que nos yeux soient à la même hauteur. Je vis ses joues rougies par le vol, ses yeux verts rayonnants et le large sourire qui éclairait son visage. Ca faisait un bon bout de temps qu'il n'avait pas souri comme ça. J'en oubliai de respirer, car son sourire me coupait le souffle.
« Est-ce que je peux avoir mon prix maintenant ? » murmura-t-il.
Je n'avais pas la force de faire quoi que ce soit, donc je hocha la tête. Alors, il m'embrassa.
(1) c'est impossible de traduire pareil en français, mais c'est vraiment bien trouvé ! En effet, « je te veux » se dit « I want you » et « je veux que tu fasses quelques chose » se dit « I want you to do something ». Vous comprenez ? Donc en bref, Draco s'est très bien rattrapé !
Voilà ! Comme vous l'avez sûrement remarqué, le chapitre est long et ils sont tous comme ça ! Donc, je me dépêche pour traduire la suite, mais bon...J'suis pas Superwoman ! Bisous et reviewez-moi, svp ! ! !
Disclaimer : tout appartient à la fabuleuse J.K. Rowling, à part cette fic qui est la propriété de blanchemalfoy.
Voilà, ceci dit.Bonne lecture ! ! ! Et j'attends avec impatience vos reviews !
Chapitre 1 : APPELEZ-CA DE L'OBSESSION
Ok. Par l'enfer, je l'admets. Moi, Draco Malfoy, le mec qui rend la vie impossible à toute l'école depuis sept ans, le sex-symbol de Serpentard qui peut avoir qui il veut, je suis obsédé.
Je - suis - obsédé.
Je ne pouvais pas le croire au début, mais comme je continuais de le fixer sans arrêt, je sus que je ne pouvais plus me mentir. Mais c'était pas ma faute. C'était entièrement sa faute s'il était si diablement séduisant et sexy avec ces cheveux noirs en bataille, ces yeux verts émeraudes qui paraissaient m'inviter à me rapprocher et à me noyer en lui et ces lèvres qui ne demandaient, selon moi, qu'à être embrassées.
Je voulais le posséder.
Je me demande comment j'ai pu être aussi aveugle à propos de mes réels sentiments pour lui pendant toutes ces années.
Haine.
Je pensais que c'était de la haine et, en un sens, je le haïssais toujours. Mais maintenant je réalisais que j'étais simplement obsédé par lui. J'avais besoin de l'avoir avec moi au moins une heure par jour.
Je voulais Harry Potter.
Le problème était que je ne savais pas s'il me désirait lui aussi et je ne pouvais pas prendre le risque d'être rejeté. Un refus aurait ruiné ma réputation et je ne pouvais tout simplement pas le tolérer. J'avais besoin d'un plan.
****
Bon. Je n'arrivais pas à trouver une raison de l'approcher et ça me rendait dingue. Ce que je détestais le plus dans tout ça, c'était que j'étais celui qui devait faire tout le boulot. C'était moi qui devait faire quelque chose pour qu'il tombe amoureux de moi, et non le contraire. Ca aurait dû être l'inverse mais ça ne l'était pas et je vais devenir fou ici.
Je m'asseyais à côté de lui pendant le cours de Potions et j'essayais d'engager la conversation. Ok, peut-être que l'appeler « Balafré » et Granger « Sang de Bourbe » n'était pas la manière la plus habile, mais quand même...Pourquoi ne pouvait-il pas simplement être ensorcelé par mes yeux comme moi j'étais ensorcelé par les siens ? C'était carrément pas juste et j'avais envie de m'arracher les cheveux, mais ça m'aurait rendu chauve donc j'abandonnais. Mais il se foutait complètement de moi et c'était pas comme si je ne savais pas pourquoi. Je lui avais pourri la vie pendant si longtemps que ça allait être dur pour qu'il me voie.
Je voulais lui montrer qui j'étais réellement, sans le masque que je portais habituellement. Je n'avais plus mon père comme excuse maintenant. Il était en exil, dans une prison pour sorciers - pas Azkaban, mais une autre qu'ils avaient créée -, banni de la communauté des sorciers pour avoir commis trop d'atrocités au nom de Lord Voldemort. Même s'il était un salaud de première, je ressentais une sorte de manque. Je ne savais pas pourquoi, il m'avait toujours traité sans aucun respect. Et pourtant...
Mais je m'écarte du sujet. Même avec mon père à l'autre bout du monde, ne représentant plus une menace pour ma mère et moi, je ne pouvais toujours pas me débarrasser de ce masque.
Je ne peux pas croire que je viens de penser ça ! Je ne veux pas lui montrer mon vrai visage, bien sûr que non. Je veux juste l'avoir. Tout simplement. C'était pas comme si je l'aimais ou quelque chose dans le genre.
Juste une précision : je n'aime PAS Harry Potter. C'est juste une passade, rien de plus.
****
Tiens, il était encore là, tout seul dans la bibliothèque. Je me demandais où pouvait bien être ses sous-fifres.
« Potter »
Merde ! J'avais vraiment dit son nom à voix haute ?
« Malfoy » dit-il froidement.
Oui, je l'avais dit. Qu'est-ce que je devais dire après ? J'étais incapable de parler pour la première fois de ma vie et donc je fis la seule chose qui me semblait logique de faire dans une situation pareille. Je m'assis à côté de lui et je me mis à le fixer, pensant qu'il découvrirait et réaliserait peut-être à quel point je le désirais. Cependant, il ne dit rien. Il me regardait simplement, l'air inexpressif.
Ca remontait à longtemps la dernière fois où j'avais pu lire en lui. J'avais toujours été capable de savoir exactement ce qu'il pensait ou ressentait et j'étais vraiment très fier de cette faculté particulière. Mais après l'ultime bataille contre le Seigneur des Ténèbres, je n'arrivais plus à lire le visage de Harry. Et j'avais le sentiment que ses amis étaient aussi frustrés et affligés que moi de le voir dans cet état. Je souhaitais pouvoir me faufiler dans ses pensées les plus profondes pour savoir ce que, nom d'un chien, il lui était arrivé. Parfois, je me réveillais en sursaut, croyant qu'il appelait au secours, et je ne comprenais rien à ces cauchemars. Je voulais le comprendre. Je voulais...
Non, je ne voulais pas ! Je voulais juste le baiser. C'était aussi simple que cela. Malheureusement, Harry Potter était tout sauf simple.
« Pourquoi tu me regardes comme ça ? » demanda-t-il, contrarié. « Tu n'as rien de mieux à faire pour tuer le temps ? »
Mais quel emmerdeur, ce fils de pute ! Pour qui se prenait-il pour me parler comme ça, nom de Dieu ?
« La bibliothèque n'est pas ta propriété, Potter »
« Je n'ai pas dit ça. Tu peux rester ici, si tu veux ; mais pas à côté de moi, bon sang ! »
Il avait vraiment du culot, ce bâtard ! Je repris calmement ma respiration et je balançai ces mots : « Je veux te parler »
« Alors nous avons un problème, car je ne veux pas te parler. Ni maintenant, ni un autre jour » répliqua-t-il du tac au tac.
Il tourna les yeux vers le livre qui était ouvert devant lui. J'avais envie de fermer ce bouquin et de le secouer.
« Je ferai toute la conversation alors » dis-je, un rictus aux lèvres.
Il grimaça, lui aussi. Ce salaud grimaçait ! Je n'avais jamais vu Harry faire cet espèce de rictus et ça me donna la chair de poule. Je voulais tellement lui demander pourquoi il était devenu si sombre mais j'en avais rien à faire de ses raisons.
Non, j'étais vraiment un menteur. Bien sûr que je me faisais du souci pour lui. Il y avait eu une époque où je l'avais détesté d'être aussi souriant, aussi optimiste, heureux et adoré de tous. Maintenant, je le détestais car il ne riait plus. J'aimais son rire. Je voulais le faire rire à nouveau.
NON ! Je n'aime rien de lui ! Je le désire juste. Désir, Draco, pas amour !
Harry me jeta un regard glacial. C'était moi qui étais censé être froid, pas Superman. Et pourtant, il devenait de plus en plus amer, chaque jour qui passait. Je désirais tellement savoir pourquoi. J'avais envie de le prendre dans mes bras et de lui dire que tout irait bien.
« Je te veux »
Ouh là ! Attendez une putain de minute ! J'viens vraiment de dire ça ?
Je regardai Harry et je vis ses yeux clignoter et sa bouche s'entrouvrir. Il avait perdu son attitude froide et c'était bon signe. C'était une victoire pour moi, vraiment. Je croyais que Harry était intouchable et insensible et je pense qu'il pensait la même chose. Il devait vraiment être surpris. J'avais réussi à percer le mur de glace qu'il avait construit autour de lui. Chouette ! Je dus me retenir pour ne pas exécuter la danse de la victoire.
« T'es dingue ou quoi ? » me demanda-t-il, dégoûté.
Ou peut-être pas. Le mur de glace était revenu. Merde !
« Tu ne m'as pas laissé finir » ricanai-je. « Je veux que tu fasses la course avec moi » (1)
Je lus de la déception dans son regard. Mais est-ce que j'avais bien vu ? Peut-être qu'il voulait que je le désire. Mais aussi vite qu'elle était apparue, cette étincelle disparut de ses yeux magnifiques.
« Pourquoi ? » me demanda-t-il, essayant de ne pas montrer sa curiosité.
« J'ai remarqué que tu t'étais isolé, Potter. Tu fais à peine attention aux cours et tu ne traînes plus avec les autres mousquetaires. Je suppose que tu veux de l'émotion dans ta vie, peut-être une bonne poussée d'adrénaline et d'excitation. Je peux te donner ça. J'ai toujours été capable de te le donner. »
« Et pourquoi voudrais-tu faire ça pour moi ? »
« Parce que je le peux. » dis-je en haussant les épaules.
« Ca ne me suffit pas. »
J'eus envie de le frapper.
« Nous pouvons faire un pari. Si je gagne, tu devras faire tout ce que je veux. Si tu gagnes, tu pourras me demander de faire tout ce que tu veux. »
A ces mots, ses yeux s'illuminèrent, espiègles, et je me demandai si c'était une bonne idée.
« Tout ? »
« Oui. »
Tout pour te sortir de ton monde obscur, Harry Potter. Je détestais la tristesse et le vide que je voyais dans ses yeux.
« Je ne savais pas que tu te préoccupais de moi » railla-t-il.
Oups. Il marquait un point. Je n'en avais rien à faire de lui mais la façon dont je l'avais dit...Vite, il fallait que je pense à quelque chose, que je trouve un excellent mensonge.
« Dumbledore ». Ce fut le seul mot que je prononçai. Mais dans quel merdier je m'étais fourré ?
Il me regarda en fronçant les sourcils : « Dumbledore ? »
« Dumbledore pense que je devrais t'aider. Il a remarqué que t'étais pas toi-même ces temps-ci et il m'a demandé si je pouvais t'aider. Je sais pas. Peut-être...en te...parlant ». J'étais presque en train de bafouiller. Putain !
C'était vraiment un mensonge merdique et bateau...Honnêtement, j'aurais pu trouver mieux mais je n'étais jamais au top sous la pression. J'avais l'impression de m'être cogné la tête sur le mur le plus proche.
« Pourquoi toi ? » insista-t-il.
Pourquoi ne pouvait-il pas juste l'accepter, par Merlin ?
« Parce que...parce que. »
Génial. J'étais encore incapable d'en décrocher une.
« Parce que je suis le seul qui arrive à te taper sur les nerfs » dis-je enfin, comme si c'était vrai. J'espérais que ça l'était.
« C'est du délire ! » dit-il, comme s'il avait été insulté.
Je haussai simplement les épaules, mais je me sentis, comment dire...blessé. Remue-toi, enfin !
« Je n'ai pas besoin d'aide. Je vais bien ». Il croisa les bras. « Pourquoi Dumbledore ne peut-il pas simplement me laisser tranquille ? C'est la quatrième fois qu'il envoie quelqu'un pour m'aider ! J'en ai marre ! J'ai refusé l'aide de Ron et de Hermione, alors qu'est-ce qui te fait penser que je vais accepter la tienne ? »
« Parce que je sais ce que c'est que d'être sombre. »
« Personne... »
Il referma rapidement la bouche. J'espérai qu'il terminerait sa phrase. Mais il ne le fit pas, et je ne le forçai pas.
« Bon d'accord. Faisons-la, cette course » dit-il tout à coup. « Peut-être qu'après ça Dumbledore arrêtera de me harceler. »
J'en tombai presque de ma chaise. Peut-être que ma surprise se reflétait sur mon visage car il me regardait, amusé.
« Ok. »
Il leva un sourcil : « Est-ce que ça va ? Tu es tout pâle. »
Vraiment ? Je ne savais pas pourquoi j'avais l'impression que tout mon sang avait été aspiré hors de mon corps. Tout ce que je savais, c'était que je devais arrêter d'être une poule mouillée et me ressaisir. Potter avait accepté mon offre. Et alors ? Profite s'en, Malfoy !
****
Ca faisait une heure que j'attendais Potter sur le terrain de Quidditch. Ce bâtard ne s'était pas montré. Et j'étais là, dans mon plus bel équipement de Serpentard, pensant que j'allais enfin réussir à l'avoir et ce connard ne se montrait même pas ! Je ne pouvais pas croire que j'avais été aussi stupide. Franchement, j'étais son ennemi. Ce n'était pas possible que Dumbledore m'ait envoyé pour l'aider à se sortir de ses problèmes. Il a probablement dû parler à Dumbledore et découvrir que tout ce que je lui avais dit était faux. Et je devais me préparer à une humiliation publique.
Je sentis des larmes piquer mes yeux. J'allais pas pleurer quand même ? Je détestais pleurer. Je chialais beaucoup quand j'étais gamin. Père me tabassait quand je n'étais pas un « bon garçon ». Je ne l'étais jamais donc vous pouvez deviner ce qui arrivait la plupart du temps.
Mais je n'allais pas chialer pour un truc aussi débile.
J'étais sur le point de partir, étant aussi triste que possible dans une situation pareille, quand je l'aperçus qui marchait tranquillement dans ma direction. Mon c?ur battit plus fort et je sentis mes mains trembler. Je ne pus m'empêcher de sourire - un vrai sourire - et je fis de mon mieux pour cacher ce que je ressentais.
Il me regarda et grimaça. Dieu, je détestais ce satané rictus !
« Salut, Malfoy. »
« Potter. »
Il observa le ciel puis il tourna à nouveau le regard vers moi : « Tu crois qu'il va pleuvoir ? »
Une discussion banale. Je pouvais jouer le jeu.
« Je ne sais pas, Potter. Le ciel me semble parfaitement clair. Effrayé par une petite averse ? T'es en sucre ou quoi ? » dis-je, avec un rictus.
Tu vois, moi aussi je peux grimacer, car les rictus, ça me connaît.
« Non, Malfoy. Je voulais juste estimer les chances que tu as d'être frappé par la foudre. »
Aïe. Ca fait mal.
« Je regrette que Voldemort ne t'ait pas tué quand il en a eu l'occasion » murmurai-je rageusement.
C'était débile de dire ça, évidemment. Je ne le pensais pas. J'étais blessé. S'il te plaît, pardonne-moi.
« Je regrette aussi, parfois » dit-il comme s'il était encore en train de parler de la météo.
Puis il commença à s'en aller. A ce moment-là, j'eus vraiment l'impression d'avoir été frappé par la foudre. Je ne pouvais pas le laisser partir loin de moi. Ca m'était impossible. J'étais si proche de l'avoir. Je devrais apprendre à rester calme !
« Potter, attends ! »
Je lui courus après et lui pris l'épaule. Il se raidit au contact de mes doigts. Mon index effleura légèrement son cou et je ne pouvais pas l'empêcher de bouger. C'était comme si ma main avait une volonté propre. Je voulais le serrer contre mon corps et l'embrasser, mais je n'en fis rien. Je fis juste...
« Je suis désolé. Je ne voulais pas dire ça. »
« Si, tu le voulais » dit-il doucement.
« S'il te plaît, reste »
Est-ce que je venais de le supplier de rester ? C'était tout comme. Il se retourna pour me faire face et je vis sa confusion. Il essayait de me mettre à nu, je pouvais le sentir. Ses yeux ne quittaient pas les miens. Le désir qui avait pris possession de mon corps dès que je l'avais vu s'avancer vers moi était sur le point d'exploser. S'il n'arrêtait pas cet examen détaillé de mon âme, je serais une épave avant la fin de la journée. Je commencerais à frissonner et à marmonner des trucs ridicules. Je lui dirais que je l'aimais.
NON ! Jamais !
« Faisons la course, Malfoy. Je suis impatient de te voir danser la Macarena sur la table des Serpentards. »
Ca me fit l'effet d'une douche froide et je sortis du pays des rêves.
« Quoi ? C'est quoi la Macarena ? »
J'étais véritablement curieux. Je ne savais pas de quoi il parlait. C'était sûrement une blague moldue.
Il sourit. Oh, mon Dieu ! Il sourit ! Il me sourit !
« T'inquiète p as, Malfoy. »
Il monta sur son balais et décolla. Je le suivis quelques instants plus tard, une fois remis de la puissance de son sourire. Je lui réexpliquai les règles du jeu. J'étais à cent lieues de penser qu'il allait tricher mais, alors que je comptai jusqu'à trois, il s'élança avant que j'aie fini. Je ne savait pas si je devais rire ou lui hurler dessus, donc je partis à sa poursuite à toute vitesse.
Nos balais dansaient dans les airs. Je me souvins de quelque chose de stupide que je lui avais dit en deuxième année. Pendant un match de Quidditch, je lui avais demandé s'il était en train de s'entraîner pour un ballet. Maintenant que nous nous pourchassions l'un l'autre, nous dansions ensemble, tournoyant dans les airs juchés sur nos balais, exactement comme dans un ballet. Ces mots étaient revenus me hanter, pensai-je avec incrédulité. C'était super de danser avec Potter.
Je n'oubliais pas que je devais gagner. Je ne pouvais pas me permettre de perdre. Nous en étions à notre dernier tour et j'étais légèrement en tête. J'étais déjà persuadé de gagner, me demandant si j'allais lui dire de m'embrasser tout de suite ou si j'allais le garder pour plus tard, quand ce connard me dépassa et gagna.
Je ne pouvais pas y croire. J'avais perdu la course. Je devrais danser cette espèce de Macarena et je serais humilié publiquement. J'avais envie de pleurer, pas parce que je savais que Potter allait me faire faire quelque chose de stupide devant toute l'école, mais parce que j'avais perdu l'occasion de l'avoir. J'avais perdu l'occasion de savourer ses lèvres au moins une fois dans ma vie.
Nous descendîmes de nos balais, mais je ne pouvais pas le regarder. Je ne voulais pas voir le triomphe dans ses yeux. Mais alors, la chose la plus incroyable arriva. Je le sentis me prendre doucement le menton et le lever pour que nos yeux soient à la même hauteur. Je vis ses joues rougies par le vol, ses yeux verts rayonnants et le large sourire qui éclairait son visage. Ca faisait un bon bout de temps qu'il n'avait pas souri comme ça. J'en oubliai de respirer, car son sourire me coupait le souffle.
« Est-ce que je peux avoir mon prix maintenant ? » murmura-t-il.
Je n'avais pas la force de faire quoi que ce soit, donc je hocha la tête. Alors, il m'embrassa.
(1) c'est impossible de traduire pareil en français, mais c'est vraiment bien trouvé ! En effet, « je te veux » se dit « I want you » et « je veux que tu fasses quelques chose » se dit « I want you to do something ». Vous comprenez ? Donc en bref, Draco s'est très bien rattrapé !
Voilà ! Comme vous l'avez sûrement remarqué, le chapitre est long et ils sont tous comme ça ! Donc, je me dépêche pour traduire la suite, mais bon...J'suis pas Superwoman ! Bisous et reviewez-moi, svp ! ! !