Une histoire de taille-crayon
« Ce taille-crayon ça fait depuis le collège que je l'ai, jamais je ne l'ai perdu.
-Bon c'est bon là, tu me soules !
Akaashi regarda Bokuto s'énerver avec étonnement. Son ami avait beau être lunatique il n'était pas pour autant puéril. En tout cas, il ne lui avait jamais parlé aussi durement.
« Euh, on peut savoir ce que t'as ? »
Il préféra poser la question prudemment. Il connaissait le hibou et savait qu'il pouvait s'attendre à tout.
« Bah rien: ton taille crayon par-ci, ton taille crayon par-là ! Tu me le dis à chaque fois que tu le sors de ta trousse que tu l'as depuis le collège ton taille-crayon, c'est ton ex ou quoi ?
-Euh...»
Akaashi hésita entre rire en nez de son ami, lui demander s'il était sérieux ou prendre peur et s'en aller très loin de l'étrange spécimen qui lui faisait face. Il choisit de s'approcher de lui et de l'embrasser sur le front.
« Faut pas être jaloux Bokuto, je t'ai déjà dit que je t'aimais, si ça te suffit pas va voir ailleurs. »
« Tu l'as dit, ahah j'ai réussi, redis le moi !
-De quoi ?
-Bah que tu m'aimes !»
Le brun soupira. Il rêvait ou Bokuto avait fait exprès de feindre la jalousie pour lui tendre un piège ?
-Je te l'ai déjà dit une fois, si ça ne te va pas va voir ailleurs.
-Tu te répète Akaashi.
-Ah mince. En tout cas c'est non.
-Pfff t'es pas drôle, voilà je vais moi aussi acheter un taille crayon et parler de lui à chaque fois que je le sors de ma trousse !
-Quoi mais t'étais vraiment jaloux ?
-J'ai du mal à l'avouer mais oui, Akaashi je suis jaloux de ton taille crayon.»
Le dénommé Akaashi hésita encore une fois entre rire en nez de son ami, lui demander s'il était sérieux ou prendre peur et s'en aller très loin de l'étrange spécimen qui lui faisait face. Il choisit de s'approcher de lui et de plonger ses yeux dans les siens.
« Bon, je veux bien faire une exception et être plus démonstratif mais seulement pour cette fois; Kotaro Bokuto je t'aime. »
Alors lorsque ce dernier l'embrassa de bonheur, souriant et rougissant de satisfaction, Akaashi se promis de faire plus souvent des exceptions.
« Je t'aime aussi Akaashi ! »
Jamais le brun n'aurait un jour pensé pouvoir être reconnaissant envers un taille-crayon !