Yop les gens !

J'ai vu dans les commentaires que quelqu'un me reprochait (ou me remerciait ?

Je sais toujours pas...) de trop mettre l'accent sur le fait que Gaster est

le père, ou créateur, de Sans, et que ce sera encore plus malsain quand

le lemon arrivera. Donc en effet, mais de toute façon ce sera quand-même malsain parce-que...

merde les gens, c'est des squelettes quoi !

OUI il va y avoir du lemon, calme tes convulsions, prend tes mouchoirs

et fais gaffe à être seul(e).

Entre chaque chapitre j'ai besoin de sniffer des images qui me donnent

de l'inspiration. Et sur Tumblr... On trouve des choses... Euh... Pas mal pour inspirer

un lemon...

Allez, c'est partiiii !


Family stories (part 3)

Le sommeil de Sans était peuplé de cauchemars, dans lesquels s'enchaînaient flash lumineux, visages familiers et moments d'obscurité. L'esprit endormi du petit squelette n'avait pas le temps d'assimiler les images trop rapides pour que son cerveau puisse en tirer des conclusions, mais un sentiment d'angoisse et d'inquiétude le prenait à la gorge et l'enserrait, l'enserrait, jusqu'à l'étouffer.

Et puis des voix s'ajoutèrent au cauchemar, une voix enfantine et sanglotante qui suppliait quelqu'un de rester, et une autre voix, glaciale, profonde, qui murmurait "N'oublie pas...". Et encore... Et encore...

"N'oublie pas..."

- Sans !

- GAH !

Le squelette s'éveilla en sursaut, trempé de sueur. Il regarda autour de lui d'un air affolé sans comprendre où il était. Puis il baissa les yeux. Il avait beaucoup bougé dans son sommeil et ses pieds étaient empêtrés dans la couverture. Il portait une chemise de nuit vert clair dont il avait la désagréable impression qu'elle avait servi à des cobayes de laboratoires.

La chambre était celle de son enfance oubliée, et à son chevet, éclairé par un rayon de lumière qui passait par l'entrebâillement de la porte, se trouvait son créateur oublié, qui le regardait avec anxiété.

- Sans, fit-il en s'appuyant un peu sur le matelas, tu te sens bien ?

L'intéressé fit de son mieux pour calmer sa respiration haletante et se tourna lentement vers Gaster.

- O... Oui... Ça... va aller, je vais b-bien...

Le scientifique fronça les sourcils, guère convaincu par ce piètre jeu d'acteur. Il se redressa un peu et serra Sans contre son torse.

- Je sais que tu ne veux pas me parler, Sansy, mais... Si tu as besoin de quoi que ce soit, murmura-t-il en faisant glisser ses doigts sur sa nuque, je suis juste dans la chambre à côté, d'accord ?

- O... Oui...

Gaster resta à côté de lui un petit moment, préférant s'assurer qu'il allait bien. Sous ses doigts, chaque muscle (hmm... des squelettes avec des muscles... hmmmmmmmmm...) se crispait, électrisés par la proximité alarmante du corps du scientifique. Mais Sans ne cherchait pas à le repousser. Ç'aurait été stupide, après tout. Son cauchemar l'avait terrifié, et il devait admettre que les bras rassurants de Gaster tendrement enlacés autour de sa poitrine l'apaisait.

Pendant un instant, il se permit de poser sa tête sur l'épaule du scientifique. Il essaya de calmer sa respiration saccadée et entoura sa taille de ses bras tremblotants. Il ne l'aimait pas, il ne voulait pas rester avec lui, mais il n'avait que lui... Et sa présence le réconfortait plus que n'importe quelle parole que Papyrus aurait pu prononcer...

Il sursauta. Non, c'était faux. Il préférait Papyrus. Non, même pas, il aimait Papyrus, il n'avait pas à le préférer parce-qu'il n'y avait jamais eu que lui. Il le repoussa en grognant et croisa le bras sur sa poitrine en évitant son regard.

Gaster ne parut pas surpris, ni même en colère. Il l'embrassa tout doucement sur le front puis se releva et se dirigea vers la porte, qu'il avait laissée entrouverte. Là, il se retourna vers lui et lui adressa un petit sourire.

- Viens me voir si tu as besoin de moi.

La porte se ferma. Sans se retrouva tout seul dans le noir, des larmes brillantes sur les joues et furieux contre lui-même. D'un geste rageur, il s'essuya les yeux et se recoucha. Il se recroquevilla en position foetale en espérant s'endormir au plus vite.

Le lendemain, il regretta son voeu.

Il ne fit plus de cauchemars, mais il ne savait pas si les rêves qui les remplacèrent étaient pires. Au début, ça n'avait rien d'anormal. Sans était allongé sur le dos sur un canapé. Ce n'était pas le sien, mais quelle importance ? Tout était toujours aussi flou, et ce n'était qu'un rêve.

Sauf qu'il n'était pas seul dans ce rêve.

Gaster était avec lui. Sur lui. Il l'embrassait. Et Sans ne se débattait pas. Après tout, ce n'était qu'un rêve.

Le visage du scientifique commençait à descendre le long de sa cage thoracique. Sans se retrouvait nu. Gaster, la tête entre ses jambes écartées, léchait son bassin en le regardant d'un air provocateur.

Sans gémissait, de plus en plus fort.

Le rêve changea.

Le petit squelette était maintenant allongé sur le ventre, les yeux à demi fermés. Il sentait les mains de Gaster s'agripper à ses hanches, il sentait son souffle sur sa nuque, il le sentait à l'intérieur de lui. Il avait mal, mais cette douleur était si agréable, si délicieuse, qu'il ferma totalement les yeux pour s'abandonner pleinement au plaisir grandissant.

D'autres rêves du même style s'enchaînèrent pendant une bonne partie de la nuit, jusqu'à ce que Sans se réveille.

Un fourmillement à la fois très plaisant et désagréable parcourait son entrejambe. Prit d'une panique soudaine, il souleva sa chemise au dessus des reins et étouffa une exclamation.

Normalement, il n'aurait jamais été choqué en voyant son érection, mais bordel de merde, il bandait à cause de... ces foutus rêves ! Il bandait à cause de Gaster !

Il s'appuya contre le dossier du lit, haletant, comme s'il avait cherché à s'éloigner de son membre bleu dressé et suintant de liquide pré-éjaculatoire. Il le regardait avec horreur, puis fermait les yeux pour ne plus le voir, et alors les ouvrait à nouveau pour vérifier qu'il était toujours là.

Il resta dans cette position jusqu'à l'aube, la respiration sifflante. Quand il descendit dans le salon pour le petit déjeuner et que Gaster lui lança un "Salut Sansy, bien dormi ?", il détourna vivement le regard et un bleu clair envahit ses joues. Il ne pouvait imaginer le scientifique autrement que dans ses rêves, ce qui rendait tout contact visuel très gênant.

La journée se déroula sans encombre. Gaster partit de bonne heure au laboratoire et Sans se remit à lire le gros livre d'histoire relié, mais il n'arrivait pas à se concentrer sur le texte, des bribes d'images de son rêve venaient envahir son esprit, ses mains tremblaient et ne parvenaient plus à tourner les pages.

"Je... Je pourrais peut-être... Enfin, il ne devrait pas rentrer avant un bon bout de temps, peut-être que je pourrais..."

Ses pensées furent interrompues par l'apparition soudaine de l'objet de son trouble juste à côté de lui.

- Hey Sans !

- AAH ! BORDEL ARRÊTE DE FAIRE ÇA PUTAIN-

- Arrêter de faire quoi ? demanda Gaster avec un sourire en penchant la tête sur le côté.

- Te... Te téléporter à côté de moi comme ça sans aucun bruit ! C'est flippant !

Le scientifique s'esclaffa et se laissa tomber sur le canapé, à côté du petit squelette. Il croisa les jambes d'un air nonchalant, adressa un sourire en coin à Sans, qui s'était recroquevillé sur place.

- Tu étais censé rentrer plus tard, grommela-t-il en ramenant ses genoux sous son menton.

- Je suppose que ça veux dire que tu n'es pas content de me voir ? demanda Gaster en clignant de l'oeil, sans se départir de son sourire.

- Exact.

Sans entoura ses jambes de ses bras et posa la tête sur ses humérus, refusant de regarder le scientifique, qui semblait au courant de la gêne qu'il éprouvait car il s'approcha un peu de lui et mit un doigt sous son menton pour le faire relever la tête.

- Sans, quelque chose ne va pas ?

Le contact subtil de l'os du monstre tout près de sa gorge eut un effet électrique sur le petit squelette, comme si le doigt était un taser. Il sursauta et se dégagea vivement et avec brusquerie.

- T-Tout va bien, okay ? Je... Je vais très bien ! ajouta-t-il en essayant de contrôler les tremblements dans sa voix.

Néanmoins, il sut en jetant un regard à Gaster qu'il ne le croyait pas. Le scientifique l'observait les yeux plissés, et Sans eut la désagréable sensation qu'il pouvait lire dans ses pensées, qui étaient encore remplies d'images le représentant lui et le petit squelette dans des positions sexuelles.

- Eh... Que... Qu'est-ce que tu fais... R-Recule !

Gaster s'était encore rapproché de Sans, et le jeune monstre s'était instinctivement penché en arrière, résultant que le scientifique le surplombait presque totalement. Les mains de chaque côté de son corps pour se soutenir au dessus de lui, il souriait toujours. Sans le regardait avec un mélange de curiosité morbide (comme toi quand tu cherches des trucs impossibles sur Rule34, ne me mens pas, je le fais aussi, on le fait tous), et de fascination malsaine (comme toi quand tu trouves ce que tu cherchais sur Rule34).

- Sans, dis-moi ce qu'il y a.

- Je... Je te l'ai dit ! T-Tout va bien ! s'exclama le petit squelette d'une voix aigüe en essayant de repousser Gaster sans grand succès. L-Laisse-moi tranquille ! Va-t-en !

Un petit cri lui échappa quand il vit le visage du scientifique se rapprocher dangereusement du sien, si bien qu'il pouvait sentir sa respiration sur sa bouche.

- Gaster... G... S'il... S'il te plaît... Recule...

En guise de réponse, le monstre s'approcha encore un peu et plaqua sa bouche contre la sienne. Sans poussa une exclamation étouffée par les dents de Gaster qui mordillaient sa mâchoire inférieure, tandis que ses yeux noirs restaient fixés sur les siens.

- Mnn... Nnm... G-Gaster... S-Stop...

Mais le scientifique prit son visage entre ses mains et pencha légèrement la tête sur le côté pour glisser sa langue dans sa bouche. Involontairement, Sans conjura son propre appendice et Gaster, ravi de cet effet, l'embrassa plus profondément.

Au bout d'un moment, ils furent obligés de rompre le baiser, pour reprendre leur souffle. Le petit squelette posa ses mains sur la cage thoracique du monstre, essayant de le repousser avec un gémissement.

- G... Je t'en supplie... C'est... C'est horrible...

Le scientifique fronça les sourcils (J'AI DIT QUE JE FERAI UNE PARENTHÈSE À CHAQUE FOIS ET JE LE FERAI) d'un air amusé.

- Je te dégoûte tant que ça, Sansy ?

- Gaster, bordel, tu es mon... mon créateur ! Ça se fait pas, c'est... C'est... Et puis pourquoi tu fais ça ?!

Le monstre se rapprocha de son visage, mais descendit la tête pour plonger dans son cou et commencer à lécher ses vertèbres, provoquant un frisson chez le petit squelette.

- Peut-être que j'ai tout simplement envie de découvrir ma... création, d'une autre façon.

Sans ne portait pas sa veste bleue. Ce n'était pas qu'il n'en avait besoin, c'était juste qu'il l'avait perdue. En cet instant, il aurait vraiment, VRAIMENT aimé l'avoir gardée pour essayer de gagner quelques précieuses secondes le temps que Gaster la lui enlève. Là, seul son T-shirt gris clair séparait ses os sensibles des mains et de la langue du scientifique.

"Gagne du temps, crétin, gagne du temps, allez..."

Mais Sans était paralysé, et il ne trouvait rien à dire à part des "Je t'en supplie..." et des "Arrête ça..." gémis tout bas. Se débattre ne servait à rien, le petit squelette ressentait la même impression que le jour de son arrivée chez le scientifique, l'impression d'être fatigué, une impression de léthargie.

Une des mains trouées de Gaster se glissa tout doucement sous son T-shirt, pour le remonter jusque sous sa gorge. Sans décida de continuer ce que le monstre lui avait dit.

- Ce... Ça n'est pas une raison ! cria-t-il d'une voix faible.

Le scientifique descendit son visage jusqu'à son sternum, lui sourit, puis baissa la tête et et embrassa l'os, arrachant un gémissement au petit squelette.

- Tu veux d'autres raisons ? murmura-t-il en déposant quelques baisers appuyés sur son sternum. Peut-être... (Il lécha l'os) que j'ai envie de te faire gémir. (Il descendit jusqu'à ses côtes) Peut-être que j'ai envie de te voir frissonner. (Il descendit encore et mordilla sa colonne vertébrale.) Peut-être que j'ai envie de t'entendre crier mon nom.

Sans était devenu tellement bleu qu'on ne voyait presque plus le blanc de son crâne. Il ne se débattait plus, trop abasourdi par les paroles de Gaster pour faire le moindre mouvement.

La seule chose qui le poussa à se bouger un peu, ce fut quelque chose de chaud et humide qui léchait son entrejambe, à travers le tissu de son short.

- G-GASTER !

- Hmm ?

- ARRÊTE ÇA TOUT DE SUITE PUTAIN DE- AAH !

Le scientifique avait saisi le vêtement entre ses dents et le tirait lentement vers le bas. Sans tenta de se redresser, de le repousser, mais il était comme paralysé, scotché au canapé.

Gaster prit touuuut son temps pour lui retirer totalement son short. Le petit squelette se cambra quand les lèvres (ta gueule, je sais que c'es un faux raccord) du monstre s'appuyèrent avec insistance sur le bas de son bassin, qui brillait d'une vive lumière bleue.

- Allez, Sansy... marmonna le scientifique en commençant à donner des coups de langue. Allez, fais-le pour moi...

- N-Non... Je t'en supplie, G, arrête, je ne veux pas...

- Chut.

Sa longue langue d'un violet presque noir se glissa dans le trou de son bassin (c'est pas pervers, revois tes S.V.T, c'est la vérité) et Sans poussa un cri. À son grand désespoir, un membre bleu, pareil à celui qu'il avait entre les jambes le matin même, commença à se former. Le squelette se sentit brusquement honteux en se rendant compte que ce qui était en train de se passer était en tout point similaire à ses rêves.

Gaster passait ses doigts sur son sexe avec un intérêt modéré, un sourcil levé (trala la, les squelettes ont des sourcils...).

- Eh bien voilà, tu vois que tu peux le faire...

- Dégage ! hurla Sans en essayant de se redresser. Va-t-en, l... Mmmngh...

Le scientifique faisait tout doucement glisser sa sa bouche contre la membrane bleu avec un sourire pervers.

- Tu aimes ça Sans ?

- Nnh... Va te faire foutre... Ghh...

Il se mit à lécher le long du membre, toujours en souriant, s'amusant des gémissements vainement contenus du petit squelette. Puis il le prit totalement en bouche, faisant des petits mouvements de ses lèvres (je mettrai pas de parenthèses, pas la peine d'insister) sur le haut.

Il se retira un instant pour passer sa langue sur le bord de sa bouche.

- Tu as très bon goût, Sansy.

- F... Ferme-la !

- D'accooord !

Gaster se pencha à nouveau et se remit à sucer, avec un plaisir évident. Il ferma les yeux et agrippa les bords du bassin de sa victime, enfonçant un peu plus son membre dans sa bouche.

Sans ne prenait plus la peine de camoufler ses cris et gémissements, mais un sentiment d'horreur le saisit quand il se rendit compte qu'il ne tiendrait pas longtemps. Il agrippa les bords du canapé en se mordant la mâchoire inférieure.

"Non, pas maintenant, pas devant lui, pas avec lui, non non non, retiens-toi, Sans, retiens-toi..."

Gaster semblait avoir remarqué le trouble soudain de son partenaire, et mit toute l'application du monde à lécher son sexe tout en émettant des petits bruits de succion.

- Allez, Sansy... Jouis pour moi...

Ce fut la phrase de trop. Un liquide blanc au goût amer envahit la bouche du scientifique, qui avala sans broncher, puis nettoya le bassin de Sans (avec sa langue).

- Je te hais, Gaster... Je te hais tellement...

L'intéressé sourit et releva les yeux vers lui pour lui faire une remarque sarcastique, mais son sourire s'effaça tout de suite quand il vit les larmes sur les joues du petit squelette.

Sans était recroquevillé en position foetale et sanglotait.

- Je te déteste... Je... Je...

Gaster l'enlaça et le serra contre lui en une étreinte rassurante. À leur grande surprise à tous les deux, Sans lui rendit son câlin et l'entoura de ses bras en appuyant sa tête contre son torse, pour sentir son âme battre à quelques centimètres de lui.

Et en cet instant, rien au monde n'aurait pu les séparer.


Voilà, c'est déjà la fin !

Je dis "déjà" parce-que trois chapitres, c'est pas très long quand-même...

Ah oui, et quand je dis fin, je veux dire la fin de la fic ! Ouiouioui, vous avez attendu

tant que ça pour avoir un lemon minable (et sans pénétration), et une dernière phrase très cliché,

ouiouioui, absolument monsieur !

Pour me faire pardonner, je vais faire un truc. Mais bon, pas tout de suite, vous verrez

ça à la fin de mon prochain one-shot, qui va sortir très bientôt. Enfin, bientôt,

je sais pas, mais ça prendra pas un an, six mois au max. #troll

Allez, bye les gens !