Bonjour tout le monde, Cette fiction contient des passages à caractères sexuels entre hommes, et il parait qu'il y a un règlement qui fait que je dois vous dire que si vous n'aimez pas le yaoi bah... nan mais pourquoi vous avez cliqué ici ? Bref, les personnages ne m'appartiennent pas et heureusement d'ailleurs, sinon bah, snk n'existerait pas quoi, ça serait dommage.

Bon je republie mes premier chapitre dans une version corrigé (si si, vous pouvez lire sans vous brûler cornées) donc un grand merci à

EonImperia pour son gros boulot de maso que j'apprécie :)

Chap 1 : (POV externe)

Eren allait commencer sa première année de lycée, il regardait ce vieux bâtiment déprimant d'un mauvais œil. Il savait déjà ce qu'il s'y passerait : avec sa grande gueule et son incapacité à être docile, il se ferait virer dans le cours de l'année. D'ailleurs il ne devrait même pas être ici, ses profs de collège étaient clair sur le sujet, c'était un abruti, qui avait certes des notes suffisantes, mais le comportement d'un irrespectueux mal léché, et ils avaient raison. Pourtant quand cet imbécile de Jean, fils du directeur, lui avait promis de pouvoir passer, en échange de quelques… services… il avait pensé à sa sœur, sa parfaite sœur dont il ne voulait pas être le boulet fini. Alors lors du dernier trimestre, Eren n'avait pas bronché et avait obéi à Jean comme une chienne obéirait à son maître, et comme une chienne il n'avait eu qu'à rester à quatre pattes et à remuer la queue. Aujourd'hui il se sentait con, très con mais surtout sale. Il avait eu deux mois pour laisser son cul et son amour propre se reposer mais il risquait fortement de tomber sur Jean dans la journée ce qui ne l'emballait pas du tout et il ne saurait pas comment réagir devant lui.

La sonnerie qui retentit le fit sursauter. Il ne connaissait pas ce son mais il l'énervait déjà. Après avoir jeté un œil à son emploi du temps il se mit à marcher d'un pas nonchalant pour rejoindre sa classe. Il avait beau espérer le contraire il savait pertinemment que Jean s'était débrouillé pour qu'ils soient dans la même classe, quel merde ! Comme prévu en arrivant devant la salle ce gars répugnant l'attendait avec un sourire sadique qui lui donna envie de dégueuler tous ce qu'il avait dû avaler de force sur le sol, mais il se contenta de baisser légèrement la tête.

-Tu m'a manqué mon petit Eren… lui murmura Jean en glissant discrètement sa main sur les fesses de ce dernier.

-…

-Bah alors ? Je ne t'ai pas manqué pendant les vacances ma jolie… ?

-… si… répondit Eren en ravalant son dégoût.

Lorsqu'il leva la tête il vit le prof de math', il était petit mais tellement imposant qu'Eren fit un léger mouvement vers l'arrière en le voyant. Ce prof le fixait avec un visage indescriptible, les avait-il entendu? Sans changer de non-expression il décrocha Eren du regard et demanda d'entrer.

- Bonjour et bonne rentrée, je suis Rivaille Ackerman, votre professeur de Mathématique mais vous m'appellerez Monsieur.

Génial, un prof' autoritaire et vieux jeu, des yeux gris sans saveur et… oh nan, ce prof' était incroyablement sexy et Eren le savait. Ses yeux gris auraient pu paraître fades mais se montraient finalement très envoûtant surtout lorsque quelques mèches rebelles de ses cheveux noirs se plaçaient devant. Il était certes petit, pourtant l'aura qu'il dégageait inspirait la crainte. Eren ne saurait dire pourquoi, mais ce prof était intéressant et captivant par son physique.

Il s'était assis au fond de la salle suivit de Jean qui s'était empressé de se placer à côté pour lui glisser quelques mots :

-Putain Eren, tu m'as tellement manqué, merde tu peux pas savoir. Rien que de voir ton cul dans cet uniforme me file une demi-molle.

Charmant.

Ne prêtant pas attention au silence du garçon aux yeux émeraude, Jean reprit :

-À midi tu vas gentiment me suivre et je te rappellerai mon amour dans les chiottes. Tu te rappelles de touts les cochonneries qu'on a fait dans des chiottes ?

-oui.

-Tu pourrais être un peu plus enthousiaste ma salope, lui répondit-il soudainement d'un ton autoritaire.

-…. je ….

-pardon ? Articule, tu parles comme si tu avais la bouche pleine.

Ça recommençait. Il avait naïvement pensé que ça se finirait avec l'année dernière mais Jean était un obsédé, et il avait signé sa condamnation en acceptant d'être son objet sexuel. il devra passer encore ces trois années à être la pute privée de Jean, et le pire c'est qu'il ne savait même plus pourquoi.

-D'accord, Finit-il par lâcher.

-Je ne t'ai pas demandé ton avis Eren. Tu es à moi c'est ainsi donc ferme ta gueule et ouvre-la seulement quand je te le dis, que ça soit pour ma teub pour gémir ou même pour parler.

Il n'en revenait pas, est-ce que ce mec était devenu encore plus tordu qu'avant ?! C'était répugnant. Il sentit soudain une main se balader librement sur sa jambe, il se figea et n'entendit même plus les conneries que murmuraient Jean, cette main allait dangereusement vers…

-Hey les bouffons, je suis pas du genre à dire de fermer sa gueule donc toi le maigrichon tu viens devant.

Eren écarquilla les yeux, était-ce légal de parler de la sorte à ses élèves ? Il s'en foutait, il venait d'être sauver… maigrichon ?!

-Heuu, oui…

-Oui qui ?

En entendant ces deux mots, Eren lâcha un petit soupir, était-il à l'armée ?

-Oui Monsieur.

Après une légère inspiration, il prit ses affaires et s'avança dans la salle. Rassuré de ne plus sentir la présence de Jean lui caressant le haut des cuisses, Eren s'endormit sans même s'en rendre compte et étrangement ce prof autoritaire n'y prêta pas attention.

Les deux heures de maths s'écoulèrent donc rapidement et avec apaisement. L'heure suivante, français, était tenue par une chieuse calculatrice qui avait prévu les places par ordre alphabétique, et le hasard lui permit d'être loin de l'être abjecte qui le fixait avec une envie possessive. La dernière heure de la matinée était l'histoire, les places étant libres Eren se retrouva avec Jean collé à lui qui reprenait ce qu'il avait commencé.

-Nan mais quel con ce prof de math' ! Je lui en décollerai bien une moi, il m'a empêché de te toucher pendant deux heures… quel supplice, ricana-t-il.

Eren se contentait d'attendre, il savait ce qui allait se passé et il savait ce qu'il avait à faire, la fermer et obéir. Quelle bonne chienne il faisait, même lui rigolait face à cette idée, un rire intérieur nerveux et infiniment triste. Alors il ne réagit pas au contact des doigts qui se posèrent directement sur son entre jambe, et se contenta d'attendre. « Je le hais » pensa-t-il, pourtant il ne pensa même pas à repousser les propositions de l'autre alors qu'il n'avait plus besoin de lui ou de son père. Non pas qu'il aimait ça, c'était un supplice et Eren savait qu'il était une victime, mais il était terrifié. Après tout ce temps à servir Jean, Eren savait de quoi il était capable.

Lorsque l'heure fut terminée, que ce son qui paraissait déjà presque familier retînt, Eren se leva et suivit Jean. Les couloirs étaient ternes et tristes, avec quelques gravures stupides pour salir encore plus les murs. Les gens se souriaient avant d'aller bouffer et Eren se surprit à penser qu'il n'aurait surement pas le droit de s'approcher d'une autre personne. D'un côté il n'aimait pas vraiment la sociabilité mais … il aurait peut-être pu. En relevant la tête il vit Mr Ackerman de l'autre côté du couloir, en avançant il remarqua que ses yeux s'étaient posés sur lui traîné par Jean pour sortir. Eren sursauta en croisant son regard gris et profond et détourna aussitôt le sien. Jean n'avait pas remarqué, ça devrait aller. Mais pourquoi son prof de math' serait à ce point intrigué par lui ? Il rougit en comprenant qu'il avait mal formulé sa phrase. Pourquoi son prof' le fixait de cette manière ? C'en était presque flippant. En arrivant aux toilettes, Eren n'eut qu'une idée : fuir, mais il n'eut que le temps d'y penser, déjà il se retrouvait enfermé dans une cabine de toilette avec Jean collé à lui.

-Jean.. arr.. anh !

Il venait de lui mordre un téton comme s'il désirait l'arracher !

-Bah alors mon petit Eren, c'est que t'aime bien quand c'est sauvage…

-Tu m'as fait mal, lui répondit ce dernier avec un ton timide et peureux qui se voulait pourtant sévère.

-Oh putain, rien à foutre, dit-il sans prêter attention aux paroles d'Eren, obnubilé par le torse de celui-ci. Puis il se mit à l'embrasser sauvagement dans le cou, à le marquer, à lui faire mal, à le mordre.

-Jean, pa-pas si fort !

Face à ces mots qui sonnaient comme un ordre, il s'arrêta quelques secondes pour foudroyer Eren du regard, puis il baissa sa barquette et défit son bouton.

-Retourne-toi. Lâcha-t-il.

Eren s'exécuta en se mordant les lèvres pour éviter de pleurer. Jean posa ses mains sur les hanches de ce dernier qui appréhendait vraiment mal ce qui allait se passer, puis se mis à frotter lentement son entre-jambe compressé dans son boxer sur le cul d'Eren. Il accéléra le rythme sentant le plaisir monté en lui mais s'arrêta soudainement, il remonta ses mains, retourna doucement Eren presque avec tendresse et le contempla. Il le regarda d'un air intrigué et lui demanda :

-Qu'est ce qui ne va pas ?

-Hein ? Quoi… je comprend pas… bredouilla Eren ne comprenant effectivement pas l'intérêt soudain que Jean lui portait. C'était bien la première fois que ce connard faisait ça.

Jean soupira un grand coup, il glissa une main sans prévenir sous le boxer d'Eren complètement perdu, puis un de ses doigts essaya de…

-nan arrête, ça fait…

-D'accord Eren, répondit Jean en enlevant sa main de son sous-vêtement.

Eren était bouche-bée. Est-ce que ce mec immonde venait d'agir avec tendresse et sympathie ? Sans savoir quoi faire, il répondit hésitant :

-bah heu, me-merci…

-C'est normal, ça fait deux mois que tu ne t'es rien pris dans le boule, on va y aller en douceur.

Charmant.

-Ah ok, dit Eren en revenant à la réalité, pour la tendresse et la sympathie on reviendra mais bon, au moins il l'épargnait pour aujourd'hui.

-Par contre, va falloir quand même m'aider pour ça, Jean montrait son boxer qui se faisait très serré pour lui.

-heu d'accord mais qu'est-ce que je dois…

-Suce.

Eren sentit une pression appuyer sur ses épaules qui le fit se mettre à genoux puis une autre qui lui poussa l'arrière de la tête. Il descendit doucement le boxer devant lui et détourna les yeux. Répugnant. À quoi bon tout ça ? Rien mais, mais il n'était plus rien, un pauvre type qui s'était vendu. Il se haïssait encore plus qu'il haïssait le mec qui lui faisait subir tout ça. L'école n'avait plus d'importance, ses actions n'avaient plus d'importance, il était devenu vide. Sans broncher il entrouvrit la bouche et obéit.