Les personnages, le contexte et Harry Potter en général appartiennent à JK Rowling. Une grande partie de l'histoire appartient à LittleMissXanda

Comme vous l'aurez deviné, cette fanfiction a déjà été écrite en anglais par l'auteur mentionné juste au-dessus. Je suis juste en train de la traduire. En tout cas pour le moment.

Ceux qui ont lu l'originale comprendront directement : je compte changer quelques trucs durant la fanfic, notamment le pairing. Le couple original était un slash Harry Potter/Tom Riddle/Voldemort. Je compte en faire un Harry/Daphné Greengrass convaincant. J'hésite encore sur la relation qu'il aura avec Tom, soit une sorte d'oncle-neveu, soit un amour non retourné du côté de voldy et une profonde jalousie pour Daphné. Il est possible que j'ajoute Fleur au couple mais ce n'est pas encore sur. Il est aussi possible que j'améliore un peu Harry mais ça non plus ce n'est pas sur, après tout, il est déjà pas mal OP dans l'originale.

Encore une fois n'hésitez pas à critiquer et à me donner vos avis.

Bye bye


Durant la nuit du premier Novembre 1981, la plupart du Monde Sorcier de Grande Bretagne célébrait. Ils célébraient la chute du plus puissant Seigneur des Ténèbres des 500 dernières années. Ils célébraient, acclamaient le Sauveur du Monde Sorcier. Mais pas une fois durant les festivités n'ont-ils pensé au prix que le jeune bébé a dut payer pour qu'ils puissent vivre en paix.

Pas une fois n'ont-ils pensé au petit orphelin qui était en train d'être abandonné sur le pas de la porte d'une famille qui ne le voulait pas. Pas une fois n'ont-ils pensé que ce petit garçon a perdu toute sa famille cette nuit.

C'était durant cette nuit qu'Albus Dumbledore laissa le petit orphelin devant la maison de sa tante. Albus Dumbledore, qui était considéré par beaucoup comme le plus grand sorcier depuis les fondateurs de Poudlard, était confiant qu'il faisait le bon choix. Ils étaient, après tout, la famille du garçon. C'était pour le mieux qu'il grandisse loin de la célébrité qu'il était certain de recevoir, afin que lorsque le temps sera venu d'aller à Poudlard il pourra plus facilement le guider dans la bonne direction, car le garçon n'aura pas été sujet à la bigoterie du monde sorcier. Dans toute sa sagesse, il ne voyait pas de problème dans son plan, dans son opinion il n'y avait pas moyen qu'il puisse se tromper.

Cela prendra 10 ans pour qu'Albus Dumbledore commence à comprendre à quel point son plan s'était retourné contre lui, et quelques années de plus pour qu'il comprenne à quel point il a eu tort dans son traitement du jeune Harry Potter.


Albus Dumbledore et Severus Snape étaient devant une maison qui avait vu des jours meilleurs. Elle avait une apparence vieille et usée et elle émettait un air froid et désolant.

Albus Dumbledore vérifia l'adresse encore une fois et confirma qu'ils étaient au bon endroit. La maison n'était pas simplement une maison, c'était un orphelinat, un orphelinat pour garçon et Albus Dumbledore et Severus Snape étaient là pour voir un certain jeune Harry Potter.

Comme chaque année, la directrice-adjointe de l'Ecole de Magie et de sorcellerie de Poudlard envoyait les lettres d'acceptation à tous les enfants inscrits et plusieurs professeurs allaient personnellement visiter les étudiants qui étaient nouveaux dans le Monde Sorcier. Mais il y avait quelque chose de diffèrent cette année cette année était l'année pour laquelle Harry Potter allait retourner dans le monde sorcier.

Dumbledore passa plusieurs heures à réfléchir sur la meilleure façon de gérer la situation. Si l'était préférable d'envoyer une lettre ou un professeur, et s'il envoyait un professeur, lequel serait le plus approprié ? Après plusieurs différentes options, il conclut qu'il était pour le mieux qu'il y aille lui-même, de cette façon, il en plus pourra parler au jeune garçon et voir quel genre d'enfant il était. Ayant fait son choix, il attendit jusqu'à l'anniversaire d'Harry et transplana sur Privet Drive.

Ce qui était supposé être une bonne après-midi discutant avec Harry Potter et sa famille fut tout sauf ceci.

Les Dursleys ne perdirent pas de temps pour dire le Directeur qu'ils ont laissé le monstre, c'était comme ça qu'ils appelaient l'enfant, au plus proche poste de police. Et ils l'informèrent qu'ils ne voulaient rien avoir à faire avec des anormaux puis claquèrent la porte au visage de Directeur.

Il fallut 5 secondes pour Albus Dumbledore, plus sorcier en vie, pour comprendre ce que les Dursleys lui ont dit. Quand il eut finalement comprit, il fit la seule chose à laquelle il pouvait penser, il demanda de l'aide à Severus Snape, Maitre Potionniste de Poudlard, pour localiser Harry Potter. Il était peut-être le plus grand sorcier vivant de son temps mais même lui pouvait admettre que parler à des officiers de police et se retrouver dans le monde moldu n'était pas sa tasse de thé.

Finalement, après quelques heures et un peu d'aide magique, ils furent en mesure de localiser dans Harry Potter dans un orphelinat pour garçon : St. Benedict.

Tout ceci les mena là où ils se trouvaient en ce moment, assis dans un remplit et moisit petit bureau discutant avec la matrone de l'orphelinat.

« Vous êtes ici pour prendre le jeune Harry dans une école pour les doués ? C'est ce que vous avez dit ? » Demanda Mrs. Brown.

Dumbledore sourit son usuel sourire de grand-père avec un scintillement dans ses yeux quand il répondit.

« C'est juste. Il a été enregistré à sa naissance puisque ses parents étaient là-bas aussi. Mrs. Brown, si cela ne vous gêne guère, pourriez-vous me dire depuis combien de temps le jeune Harry a été à l'orphelinat ? »

« Approximativement dix ans, je pense. Un officier de police l'amena ici, si je ne me trompe pas, le cinq Novembre de 81. Il était un si magnifique bébé, si calme, nous ne l'avons jamais entendu pleurer. Nous n'avions jamais compris pour personne ne voulait un bébé comme lui… Et puis après… »

Mrs. Brown ne continua pas, elle semblait perdue dans de vieilles mémoires perdues and Dumbledore commença à avoir un mauvais sentiment. Il pouvait se rappeler d'une conversation comme celle-ci il y a un peu plus de 50 ans qui avait commencé d'une façon similaire. Même Snape commença à payer plus d'attention à la conversation.

« Y avait-il quelque chose qui n'allait pas avec le bébé ? » Demanda calmement Dumbledore.

« Je ne dirais pas qu'il y avait quelque chose qui n'allait pas…Je pense qu'étrange est le mot que j'utiliserais…Même quand il était un bébé, ses yeux, on croirait qu'ils voyaient les plus noires secrets dans nos âmes. C'était perturbant. »

Dumbledore 'humma' and pris une autre gorgée de son thé.

« Et que pouvez nous dire d'autre à propos du jeune Harry. »

Maintenant Mrs. Brown apparut inconfortable et le mauvais sentiment qu'avait Dumbledore grandit.

« Ah…Eh bien…Harry est un excellent étudiant. Il a les plus hautes notes de l'école il a même sauté quelques années. La plupart des professeurs disent qu'Harry pourrait probablement être considéré un prodige. »

Albus se relaxa visiblement peut-être était-elle inconfortable parce qu'elle ne voulait qu'ils pensent qu'elle exagérait. Il n'y avait probablement aucune raison pour ce mauvais sentiment de toute façon et Albus s'était presque convaincu que c'était le cas, jusqu'à ce que Severus pose une question qui détruisit toutes convictions qu'Albus put avoir.

« Des amis ? »

Mrs. Brown devint encore plus inconfortable, mais elle arriva à sourire et à dire.

« Ah…Harry n'a jamais été très sociable…and vous savez comment sont les enfants…quelques fois ils peuvent être vraiment cruels… »

Snape dut contenir le grognement qui voulait échapper sa gorge, il haïssait les brutes, et ce morveux apparut suivre dans les empreintes de son père.

« Il est une brute, n'est-ce pas ? » Il finit par demander.

« Oh non, au contraire, les autres enfants étaient souvent cruels envers lui. Vous savez comment c'est, nous sommes un petit orphelinat and des fonds très limités and les enfants font tout ce qu'ils peuvent pour être adoptés. Puis, soudainement, Harry arrive. Un magnifique enfant, beaucoup diraient une beauté angélique, et en plus de ça il est un étudiant extraordinaire, brillant dans tout ce qu'il fait. Naturellement, les garçons plus âgés commencèrent à le ressentir. Ils le battirent, ils allaient déchirer ses vêtements, ils l'ont même enfermé plusieurs fois dans le sous-sol une fois and nous n'avons pas pu le trouver pendant quelques jours… »

« And personne ne fit rien ? » Demanda Dumbledore incrédulement.

« Que pouvions nous faire ? Nous n'avions aucune preuve, donc nous ne pouvions accuser aucun des garçons. Et Harry était complétement seul, aucun des garçons ne dit quelque chose pour l'aider. » La matrone se défendit, lentement ses yeux devinrent vague et les professeurs purent voir quelque chose comme de la peur sur son visage. « Mais les choses changèrent…, » elle murmura, il semblait qu'elle parlait plus à elle-même plutôt qu'à ses deux compagnons. « oh, comme elles changèrent… »

« Qu'est ce qu'il changea Mrs. Brown ? » Demanda gentiment Albus. Le mauvais sentiment qu'il avait était revenu et, même s'il essayait, il ne put ignorer les similarités entre ce garçon et l'Autre. Mais il pouvait toujours se convaincre que ce n'était que des coïncidences.

Snape était peut-être trop jeune pour avoir été là, mais il savait ce que son mentor pensait, Albus lui a raconté les histoires à propos du brillant pupille qui alla à Poudlard il y a cinquante ans, et s'il pouvait voir les similarités basées sur ce qu'Albus lui a dit, il était sûr qu'Albus pouvait les voir encore mieux.

« Vous allez le prendre, pas vrai ? » Demanda la matrone avec une voix juste aux dessus du murmure.

« Harry a été inscrit depuis qu'il est nait rien de ce que vous pourrez nous dire ne nous empêchera de le prendre. Nous voulons simplement en savoir un peu plus à propos de lui. » Répliqua Dumbledore en essayant de la réassurer.

Mrs. Brown acquiesça et leur dit tout ce qu'elle savait ou suspectait.

« Quand il eut un sept ans, les choses changèrent. Nous n'avons jamais eu de preuve de rien. Pour ainsi dire il continua d'être le parfait étudiant, un prodige qui charmé ses professeurs. Mais au fur et à mesure que le temps avançait les enfants commencèrent à avoir peur de lui. Cela commença avec Ben. Il n'y avait pas de preuve mais son bras de se brisa pas tout seul, pas vrai ? Et Ben avait 14 ans, le petit Harry n'en avait que 7.

Quelques mois plus tard, nous sommes allés visiter une ferme afin que les enfants puissent voir les animaux. Un petit serpent de jardin alla dans le bus, Harry l'aimait bien et décida de le garder. Nous n'avons rien vu de mal à cela, il était tout petit et presque toujours dans la poche d'Harry and il ne faisait de mal à personne. Mais Steve, un ancien orphelin and un ami de ben, dans la nuit d'avant Noel, alla dans la chambre d'Harry, vola le serpent, le tua, le mit dans une boite qu'il emballa et mit le 'cadeau' sur le lit d'Harry. Le matin d'après, tous les garçons se moquèrent de lui. Ils lui dirent qu'il était tellement anormal que même le serpent se suicida pour qu'il n'ait pas à être près de lui. Durant tout ceci, Harry ne pleura même pas une larme.

Une semaine après que ceci arriva, Steve fut hospitalisé il était dans un profond coma. Personne ne savait ce qui était arrivé, il était allé au lit la nuit précédente et ne se réveilla simplement pas le matin suivant. Il fut dans le coma pendant deux semaines. Et quand il se réveilla, il dut être mis dans un institut, les docteurs savent toujours pas ce qu'il s'est passé. Mais je me souviens du sourire d'Harry.

L'année suivant, nous avons trouvé deux garçons enfermés dans le sous-sol, je ne sais pas ce qu'il s'est passé, mais ils commencèrent à avoir peur de leurs propres ombres, ils ne furent plus jamais les mêmes après ça. Et ils firent tout ce qu'ils pouvaient afin de plus être dans le même espace qu'Harry. Cela dura pendant 6 ou 7 mois, je pense. Après ça, un des garçons, Colin, se tua. Il se pendit dans sa chambre.

Il n'y a absolument pas de preuve, and même si je l'accusais de quelque chose, qui me croirait ?

La plupart du monde ne voit que son visage angélique, il charme tout le monde.

Il est un vrai Ange Déchu. »

Quand Mrs. Brown finit, ils purent voir clairement, son expression était une de pure peur. Cependant, mélangé dans cette peur, il y avait une autre émotion, ils pourraient presque l'appeler émerveillement, et cela fit frissonner les deux hommes. Les deux ont vu des expressions similaires, mais bien plus intenses sur les visages des Mangemorts.

Snape ne fut pas capable de contenir le frisson qui lui courra dans le dos quand il se rappela son ancien maitre. Albus fit un effort pour sourire et demanda s'il était possible de pouvoir parler à Harry. Seulement les longues années à vivre en espion stoppèrent Snape de montrer ce qu'il ressentait, mais l'idée de voir Potter ne lui plaisait pas le moins du monde. Si ça dépendait de lui, ils laisseraient le morveux ici et ne reviendraient plus jamais, mais ça ne l'était pas, et au fond de lui il savait qu'ils n'avaient pas le choix, mais il y avait quelque chose à propos de Potter qui le perturbait.

Quand Mrs. Brown le montra la chambre d'Harry, ils furent surpris quand elle leur pointa simplement la porte et s'en alla c'était clair qu'elle ne voulait pas être proche d'Harry.

Dès qu'ils entrèrent la pièce et virent Harry, Dumbledore et Snape durent faire un effort pour cacher leur choc. Normalement, quand ils pensaient à Harry Potter, ils imaginaient un clone de James mais avec les yeux de Lily, ils étaient préparés pour quelques différences mais rien n'auraient pu les préparer à ce qu'ils virent, et ils comprirent immédiatement ce que Mrs. Brown voulait dire par 'Ange Déchu'

Assis sur le rebord de la fenêtre, avec son dos contre le mur, sa jambe gauche étirée devant lui et sa jambe droite plié contre son torse, avec son bras droit contre son genoux et un livre dans sa main gauche, sa tête légèrement inclinée sur le côté et chevelure aussi noire que la nuit encadrant son visage aristocratique qui était presque complétement des Blacks, vous pouviez dire qu'il était un Potter, mais quelques caractéristiques étaient pures Black, clairement héritées de sa grand-mère paternelle qui était aussi une Black. Il avait aussi des traces de Malfoy et Rosier qui avait marié des Potter il y a quelques temps Dumbledore se rappela que son arrière-grand-mère était la seule fille des Rosiers. Apparemment Harry a hérité des traces de plusieurs lignées, donnant origine à une beauté sans précédent.

Snape le vit aussi, mais il n'oublia pas Lily Potter, qui était considérée comme la plus belle fille à Poudlard durant son temps. Et quand le soleil brillait dans les cheveux d'Harry, il ne manqua pas l'éclat rouge sang qu'ils avaient. Mais ce qui le surprenait le plus étaient ses yeux, ils pouvaient bien être de la même forme que ceux de Lily mais la couleur était totalement différente. Aucun des deux ne put supprimer le frisson qui courra dans leur dos quand ils regardèrent dans ces yeux de la couleur de la mort, yeux de la même nuance de vert que le sortilège 'Avada Kedavra'.

Le premier à recouvrir de son état de choc fut Dumbledore et il mit rapidement un sourire sur son visage, aucun des deux professeurs de manqua les subtiles altérations sur le visage d'Harry, il semblait encore plus innocent et enfantin. Ils se rappelèrent que ce qu'avait dit Mrs. Brown, '…et même si je l'accusais de quelque chose, qui me croirait ?...il charme tout le monde… ' Ecrasant le mauvais sentiment qu'il avait, Dumbledore le salua jovialement.

« Harry, c'est un plaisir de te voir encore une fois. Mon nom est Albus Dumbledore et mon compagnon est le professeur Severus Snape. »

« Bonne après-midi, enchanté de vous rencontrer. » Répliqua Harry, il avait presque une voix musicale et un petit sourire sur son visage. Snape était sûr que s'il n'avait pas eu cette conversation avec la matrone de l'orphelinat, il aurait cru que ce sourire n'était pas faux.

« Harry, le professeur Snape et moi sommes ici pour t'inviter dans une école pour enfants spéciaux. »

Le changement fut instantané, toute innocence disparut de son visage et à sa place se trouvait un regard froid et calculateur, quelque chose que Snape ne pensait pas être possible pour un enfant.

« Quel type d'école ? » Demanda-t-il sans la moindre émotion dans sa voix.

« Eh bien, une école dans laquelle je suis le Directeur et qui est appelée Poudlard c'est une école de magie. »

Albus se prépara pour donner à Harry une grande explication sur comment Harry était un sorcier et utiliser quelques sorts pour prouver qu'il disait la vérité, quand il entendit un petit rire venant d'Harry. Pensant que le jeune Harry pensait qu'on lui mentait, il allait lui expliqué que tout était, en fait, la vérité quand il vit quelque chose dans les yeux d'Harry reconnaissance et soulagement ? Mais avant qu'il ne puisse mieux analyser l'expression, elle avait disparu and Harry proféra.

« Donc ce que je peux faire est de la magie… Je le savais, je savais que j'étais différent d'eux. »

Le mot 'eux' fut dit avec tellement de dédain et de dégout que les deux professeurs le regardèrent presque bouche bée. Dumbledore pensa immédiatement à Tom Riddle, mais il y avait une différence. Quand le petit Tom Riddle dit quelque chose de similaire, c'était dit avec haine, Harry en revanche le dit avec dédain et dégout, comme s'il ne les considérait pas humain ou méritant de son attention, franchement Albus ne savait pas lequel il considérait le pire.

« Ah bon, et que peux-tu faire ? » Demanda Albus dans un ton calme et jovial, cachant toute nervosité et anxiété qu'il ressentait.

Pour une seconde ou deux, Snape fut certain que les yeux de Potter étaient en train d'analyser leur âme, les jugeant, voyant s'ils méritaient sa confiance ou pas. Snape était certain que c'était une sorte de test et quand Potter eut un petit scintillement dans l'œil, un sourire chaleureux sur son visage et semblait, pour tous ceux regardant, comme un enfant excité, Snape fut certain qu'ils avaient passé le 'test'. Mais c'était certainement rapidement vécut.

« Oh, des choses étranges arrivent quand je suis triste ou en colère. » leur dit Harry, sur un ton si plein d'innocence qu'il était difficile de pas croire que c'était vrai, « un professeur me cria dessus une fois et soudainement, ses yeux étaient bleus. Des fois quand je suis en colère, les choses commencent à trembler, des trucs comme ça. » Finit Harry sur avec un heureux sourire.

Et juste pour quelques instants, les deux hommes crurent en l'innocente image qu'Harry projetait, pour quelques instants ils pensèrent que tout ce que dit Mrs. Brown était juste une coïncidence, pour quelques instants ils ne virent rien de plus qu'un innocent enfant. Mais c'était tout, un moment durant lequel ils virent ce qu'Harry voulait qu'ils voient.

Cependant, aucun des deux n'oublièrent ce que Mrs. Brown leur avait dit. Donc l'image qu'Harry projetait, bien que persuasive, aucun des professeurs n'était illusionné par elle. Tous les deux furent ramenés de leurs pensées quand Harry parla encore.

« Professeur, comment puis-je aller dans cette école ? Dois-je passer une sorte de test pour obtenir une bourse ? Ou quelque chose comme ça ? »

La question d'Harry rappela aux professeurs qu'Harry ne savait rien de sa propre histoire. Pour une seconde, Dumbledore pondéra si il fallait lui dire, mais l'impulsion disparut aussi vite qu'elle apparut. Le garçon avait le droit de savoir, and le fait qu'il était le Garçon-qui-a-survécu était impossible à cacher. Soupirant, le professeur répondit.

« Tu n'as pas besoin de bourse Harry tes parents t'ont laissé tout ce qu'ils avaient. »

« Mes parents ? » Se renseigna Harry sur un ton plat et un visage vide d'expression, « Vous connaissiez mes parents ? »

Dumbledore respira profondément et conjura trois chaises pour qu'ils puissent s'assoir, il ne manqua pas l'intérêt d'Harry quand il vit sa baguette, ni sa confusion, mais quand Dumbledore mentionna la chaise pour qu'il s'assoit, il le fit, sans rien dire. Dumbledore et Snape s'assirent sur les deux autres et échangèrent un rapide regard puis Dumbledore commença.

« Il y a quelques années, avant que tu sois né, notre monde était en guerre. Un sorcier monta au pouvoir et commença une guerre. Tes parents ont participé et devinrent des cibles plutôt rapidement. Ta mère tomba enceinte, et tes parents décidèrent de se cacher pour que tu sois en sureté. Mais, malheureusement, il finit par vous trouver. Voldemort, le nom du Seigneur noir, tua tes parents et essaya de te tuer, mais le sort qu'il utilisa rebondit et se tourna contre lui, il perdit ses pouvoirs et disparut. Lily, James et toi êtes connus comme des héros qui finirent la guerre et amenèrent la paix au monde sorcier. »

Harry ne dit rien pendant quelques moments il semblait perdu dans ses propres pensées. Albus et Severus ne savaient pas comment procéder, ils s'attendaient à une réponse plus émotionnelle et ce n'était pas tous les jours que vous appreniez que vos parents ont été tués.

« La guerre est finit ? Et quels étaient les objectifs des deux côtés ? » Harry finit par demander, vide d'expression.

Les professeurs prirent un peu de temps pour répondre à ça ils ne s'attendaient pas à ces questions. Ils s'attendaient à des questions à propos de ses parents, pas à propos de la guerre.

« La guerre est terminée, oui » Répondit Albus, « à propos des objectifs, c'est un sujet complexe, c'est quelque chose dont les enfants de ton âge ne devraient pas s'inquiéter. »

Severus était sûr que c'était la mauvaise réponse à la seconde ou Albus finit de parler. Potter, qui avait maintenu une amicale et quelque peu intéressée expression sur son visage, devint fermé, froid et toute émotion disparut de son expression. Severus sentit un éclat d'appréhension en voyant le comportement de l'enfant.

« Je vois » Murmura Harry dans un ton froid qui causa à Severus de frissonner, ce ton de voix était remarquablement similaire à celui que le Seigneur des ténèbres utilisait quand un de ses partisans l'avait déplut, et c'était normalement suivit d'un Crucio, « Pourriez-vous alors m'informer de la manière par laquelle je peux accéder à ce que mes parents m'ont laissé ? Ce dont j'ai besoin pour l'école, ou je peux l'acheter et toutes ces informations ? »

A cet instant Severus sut qu'ils avaient perdu Potter, mais si il était honnête avec lui-même il ne pensait pas qu'ils ne l'aient jamais eut. Potter n'avait rien en commun avec ce qu'ils pensaient qu'il serait et pour la première fois de beaucoup, Severus souhaita que l'enfant soit exactement comme son père, James Potter.

« Bien sûr, bien sûr. » Albus répliqua sans l'usuel scintillement sans ses yeux. « Voici la lettre avec toutes les informations nécessaires. La liste avec tout ce qu'il faut acheter, le ticket de train, où et comment prendre le train et la date et heure du départ. Professeur Snape peut t'accompagner au Chemin de Traverse ou tu pourras acheter toutes les choses pour l'école. »

Harry prit sa lettre, l'ouvrit et inspecta le contenu.

« Il ne sera pas nécessaire au professeur de venir avec moi. Il a probablement de meilleures choses à faire, je ne veux pas l'imposer. Et puis, j'ai l'habitude de faire les choses par moi-même. »

« Es-tu sur ? » Demanda Albus dans un ton calme, ils ne pouvaient pas forcer Harry à prendre quelqu'un avec lui, mais aucun des deux ne se sentait tranquille en le laissant partir seul.

« Oui » Fut la seule réponse qu'Harry leur donna. Alors, contenant un soupir, Dumbledore donna à Harry sa clé de Gringotts et lui expliqua comment aller au Chemin and comment trouver l'entrée du Chaudron Baveur.

Harry le remercia et avec de courts au revoir, les professeurs quittèrent la chambre d'Harry. Ils dirent un court adieu à Mrs. Brown et ne perdirent pas de temps à quitter cet endroit. Aucun d'entre eux ne nota les yeux de la couleur de la mort qui les suivaient depuis la fenêtre du troisième étage, tous deux concentrés sur des pensées à propos d'Harry James Potter, le Garçon-Qui-a-Survécu, le Sauveur du Monde Sorcier.