Hello les gens ! :)

Voici une nouvelle traduction, du même auteur que Slipped, misteeirene, j'avais décidé de ne pas commencer à la posté avant d'avoir traduit les 10 premiers chapitres pour éviter cette fois les retards... J'ai presque réussi ! Je commence tout juste la traduction du 9ème, mais comme je ne suis pas patiente et que je m'en veux d'avoir tant de retard pour Slipped... Bon ok, c'est juste une excuse, je suis juste pas patiente du tout.

Pour l'avancement du prochain chapitre de Slipped, eh bien ça avance, lentement, mais ça avance ! Il ne devrait pas trop tarder à arriver *croise les doigts*. Merci à tout le monde pour vos encouragement pour mes partiels ça fait super plaisir, je suis ultra stressée, mais ça va aller ! ;D

Je remercie ma bêta yuzu19 qui a corriger ce chapitre ;)

Edit Septembre 2018 : recorriger.

Bonne lecture !


Chapitre 1 :

Voldemort ricana vers le roux recroquevillé et pleurnichant à ses pieds. Il était vraiment pathétique comme sorcier. Caquetant, il regarda à nouveau le vieux sorcier qui pointait sa baguette vers sa poitrine. « Vous vous appelez le plus grand sorcier, Dumbledore, cependant, dans toute votre sagesse, vous avez proclamé cet enfant faible comme celui prophétisé. »

Dumbledore regarda le Seigneur des Ténèbres, confus. « Qu'est-ce que tu racontes, Tom ? Liam Potter est l'Elu, il t'a vaincu alors qu'il n'était qu'un bébé. » Il essayait de faire parler Tom jusqu'à l'arrivée des secours. Il devait sauver Liam, il était le seul espoir de vaincre Voldemort. Il était un peu déçu que Tom ait eu tant de facilité à battre Liam, mais il avait seulement quinze ans et avait toujours besoin d'entraînement.

Voldemort jeta sa tête en arrière et rit. « Ce n'est pas ce morveux qui m'a vaincu. » L'homme-serpent jeta un doloris à l'adolescent, riant alors qu'il criait et se débattait à ses pieds. « Celui-là s'est recroquevillé derrière son frère en pleurant. C'est l'enfant aux cheveux corbeau qui m'a vaincu. Dès que je l'ai vu, j'ai su que c'était lui. Jamais auparavant je n'avais senti une telle puissance venant d'un autre être. Au début, j'ai pensé à le prendre et le former, mais j'étais aveuglé par la prophétie. »

Dumbledore secoua la tête, essayant de ne pas paniquer. Voldemort essayait de le tromper, il n'y avait aucun moyen qu'Harry soit l'Elu. Il avait personnellement examiné les jumeaux après l'attaque, et Harry n'avait pas de magie, c'était un cracmol. « Cela ne se peut pas, il est un cracmol. » Cria-t-il avec un temps de retard.

« Un cracmol. » Railla Voldemort. « Cet enfant, en tant que bébé, est plus puissant que vous. Vous n'avez même pas envisagé que, après l'utilisation de tant de magie pour me vaincre, son noyau serait appauvri ? »

Dumbledore pâlit et la baguette dans sa main commença à trembler. Comment n'avait-il pas pu envisager que le noyau d'Harry soit juste épuisé ? Quand il avait examiné les jumeaux, Harry avait montré zéro de magie, tandis que Liam avait montré un niveau au-dessus de la moyenne pour un enfant de son âge. James et Lily l'avaient informé que le jeune Harry n'avait jamais montré de signes de magie accidentelle.

« Oui, le grand Albus Dumbledore, vainqueur du Seigneur Noir Grindelwad, a fait une erreur. Il a déclaré le mauvais jumeau, Sauveur, et a banni le véritable sauveur dans le monde moldu. Mais ne vous inquiétez pas, je vais trouver l'enfant et je lui expliquerai pourquoi ses parents l'ont jeté comme un déchet. Pouvez-vous imaginer, le véritable sauveur Mangemort ? Toute cette puissance à ma disponibilité. » Voldemort regarda autour de lui les membres de l'Ordre du Phoenix qui commençaient à apparaître. Regardant James et Lily Potter, il ricana. « Votre fils est pathétique. » Dit-il.

Lévitant le roux pleurant, Voldemort l'envoya voler à travers la pièce, percuter un mur de pierre. Ils étaient actuellement dans un bâtiment abandonné où il avait trompé l'adolescent pour qu'il vienne, afin qu'il puisse lui voler un peu de son sang. Il avait besoin du sang de Liam Potter pour pouvoir préparer une potion de localisation afin de trouver son frère jumeau, Harry Potter.

« Liam ! » Hurla Lily en se précipitant aux côtés de son fils, elle tomba à côté de lui en pleurant. Son précieux fils ne bougeait pas, du sang s'écoulait de sa bouche, et il était blanc comme un fantôme. D'une main tremblante, elle tendit la main pour vérifier son pouls. Fermant les yeux, elle expira un soupir de soulagement, Liam respirait encore.

« Pathétique. » Dit Voldemort. « Vous cajolez l'enfant ordinaire, mais vous rejetez celui qui est incroyablement puissant. » Voldemort regarda tous les membres de l'Ordre autour de lui. « Pendant quatorze ans, vous avez adoré le mauvais jumeau. Liam Potter n'est pas l'enfant qui m'a vaincu, il n'a même pas la moitié de la magie que son frère a. Vous, dans toute votre arrogance, avez tourné le dos au vrai Elu, Harry Potter. » Souriant à tout le groupe rassemblé, Voldemort transplana.

XXX

James et Lily s'assirent à la grande table qui avait été installée au square Grimmaurd pour les réunions de l'Ordre du Phoenix. Après les événements de plus tôt, Dumbledore avait convoqué une réunion d'urgence. Se tenaient donc là, Molly, Arthur, Bill et Charlie Weasley, Sirius Black, Remus Lupin, Minerva McGonagall, Severus Rogue, Alastor Maugrey, Kingsley Shakelbot, Nymphadora Tonks, Alice et Frank Londubat, Sturgis, Podmore et James et Lily Potter. Ne manquait plus que Dumbledore.

« Lily, comment va Liam ? » Demanda Remus, concerné.

Lily frotta ses yeux injectés de sang et regarda son ami de longue date. « Poppy a dû réparer un bras et trois côtes cassés, il a une commotion cérébrale et souffre de multiples doloris. » Lily prit le mouchoir que son mari aimant lui tendait et se moucha. « Il est vraiment secoué et effrayé. Poppy a dû lui donner une potion de sommeil sans rêve pour le calmer. »

Dumbledore entra dans la cuisine. S'asseyant, il regarda ses amis, famille et collègues. Il se souciait de chacun d'eux, et faisait partie de leur vie depuis leurs entrées dans Poudlard.

« Est-ce vrai ce qu'il a dit, Albus ? » Demanda un James Potter épuisé. Il n'avait pas été en mesure de sortir les mots de Voldemort de sa tête. Il n'avait fait que rejouer cette nuit d'Halloween dans sa tête encore et encore au cours de ces dernières heures. Jusqu'à cette nuit fatidique, sa vie avait été presque parfaite. Il avait eu une femme parfaite, de parfaits amis et deux parfaits jumeaux. La seule ombre dans sa vie parfaite était Voldemort, les Mangemorts et la guerre.

Dumbledore baissa la tête et demeura un instant silencieux assis sur sa chaise à la tête de la table. « Honnêtement, je ne sais pas, mais je ne vois aucune raison de ne pas croire Voldemort. J'ai examiné les deux garçons ce soir-là, et seulement Liam montrait de la magie. Je n'ai jamais pris en considération le fait que le noyau d'Harry aurait pu être épuisé pour se protéger, lui ainsi que Liam, du sort de la mort. »

« Je suis confus. » Déclara Charlie Weasley. « Je ne savais même pas que Liam avait un jumeau. » Charlie Weasley, de vue, faisait un mètre quatre-vingts, était extrêmement musclé, avait de longs cheveux roux, un visage plein de taches de rousseur, et les yeux bleus. Charlie travaillait comme éleveur de dragon en Roumanie et en tant que tel, avait d'énormes callosités sur les mains et son beau visage tanné battu par le temps.

« Peu de gens connaissent le petit Harry. » Expliqua tristement Sirius. « Harry était l'ainé de la paire, mais aussi le plus petit. Liam est né en bonne santé avec trois kg et 20 pouces de long. Le petit Harry faisait seulement deux kg et 61/2 pouces de long. Liam est né en criant le plus haut de ses poumons, tandis qu'Harry n'a à peine fait un bruit, Harry ressemblait à James, mais avait les yeux de Lily, l'opposer complet de Liam qui a les cheveux de Lily et les yeux de James. » Sirius ferma les yeux alors qu'il imaginait son doux petit filleul. Il n'avait pas été là quand ils avaient abandonné Harry, mais il avait refusé de parler à James pendant trois ans après l'avoir découvert. Même maintenant, après toutes ces années, il n'était pas capable de pardonner à James et Lily de s'être débarrassé de son chiot. Il aurait pris Harry s'il avait su, il s'en foutait que son lionceau soit un cracmol.

Remus se racla la gorge. Il ne pouvait également pas pardonner à James et Lily pour ce qu'ils avaient fait à Harry. « Harry était toujours calme, mais quand il vous regardait, c'était comme s'il voyait à travers votre âme. Il était très intelligent, un bébé heureux qui devenait très excité chaque fois que nous allions le visiter. Les premiers mots d'Harry n'ont pas été maman ou papa mais, ''yééé aiiime''. » Remus rit et essuya une larme sur son visage. « Je t'aime, c'est ce qu'il essayait de dire. Parfois, il répétait ''yééé aiiime'' vingt fois pendant qu'il nous étreignait avec ses petits bras délicats. » Remus envoya un regard à James et Lily, qui pleurait ouvertement.

« Le lendemain, après que Liam ait prétendument vaincu Voldemort cette nuit d'Halloween, Remus et moi leur avons rendu visite. Ils étaient à Poudlard, où Poppy examinait les garçons. Les deux garçons allaient bien physiquement, sauf Harry, qui avait une cicatrice sur le front en forme d'éclair, et il était extrêmement fatigué. Nous étions confus quand nous sommes arrivés à l'infirmerie et avons trouvé James et Lily partageant un lit et s'agitant autour de Liam, Harry n'était nulle part en vue. Nous avons été dégoûtés quand ils nous ont informés qu'ils s'étaient débarrassés d'Harry parce que Dumbledore l'avait déclaré cracmol » Ricana Sirius.

« Ils ne semblaient même pas bouleversés par ça. » Murmura Remus.

« Nous ne pouvons pas avoir un cracmol dans la famille. » Se moqua Sirius. « Qu'est-ce que les gens penseraient s'ils savaient qu'un Potter avait produit un cracmol ? » Dit Sirius en imitant James.

« Liam ne peut pas être freiné par un frère cracmol. Harry ne ferait qu'être jaloux et rancunier à l'égard de Liam à cause de sa magie. » Renchérit Remus.

« Nous les avons suppliés de nous dire où ils avaient envoyé Harry. Nous avons proposé de l'élever nous-même dans le monde moldu, loin de la magie. Nous nous fichions qu'il soit un cracmol, c'était notre chiot. » Dit Sirius d'une voix brisée.

« Ils ont refusé, ils ont insisté sur le fait que Liam avait besoin de nous et qu'Harry, lui, était mieux sans nous. Nous les avons suppliés, mais ils n'ont pas voulu nous dire où il se trouvait. Pendant des années, nous avons refusé de leur parler. Notre relation avec les Potter n'a plus jamais été, et ne sera plus jamais la même. » Expliqua Remus, le cœur brisé.

« Ce n'était pas comme ça. » Murmura Lily. Regardant autour d'elle, elle tressaillit devant tous les regards sales et dégoûtés que ses amis lui lançaient. Elle aimait profondément Harry, mais elle voulait ce qui était le mieux pour lui. « Il aurait été injuste pour lui d'être élevé avec les merveilles de la magie alors qu'il n'en a pas. » Ajouta-t-elle.

Molly secoua la tête. « J'aurai bien trouvé un moyen de montrer à mon enfant que même s'il était un cracmol, il serait toujours spécial et aimé. Il n'y a pas moyen, bon sang, que je jette simplement mon enfant quelque part et que je ne regrette rien. Je vous ai toujours respecté en tant que mère Lily, mais maintenant, je vois que vous n'êtes pas mieux que les Malfoy. Rejeter un enfant parce qu'il n'ait pas à la hauteur de leurs attentes, c'est quelque chose qu'ils feraient. » Molly détourna la tête, elle ne pouvait plus regarder Lily davantage.

« Si Harry avait de la magie, alors il aurait dû recevoir une lettre d'acceptation pour Poudlard quand il avait onze ans. Je ne comprends pas pourquoi cela n'est pas arrivé, à moins qu'il soit mort. » Ajouta William Weasley. Bill était un briseur de sort pour Gringotts, il aimait s'habiller de vêtements de rocker, porter des bottes en peau de dragon et une boucle d'oreille où pendait un croc. Ses cheveux roux étaient longs et tirés vers l'arrière en queue-de-cheval. Il était plus grand que son frère, Charlie, mais était bien bâti et beau. Comme Charlie, il avait des taches de rousseur, mais pas autant.

Dumbledore passa nerveusement ses doigts dans sa longue barbe blanche. « Une lettre a été écrite pour Harry, mais j'ai présumé que la plume avait fait une erreur. Je n'ai pas envoyé la lettre. » Lorsque Poudlard avait été fondée, les fondateurs avaient enchanté une plume pour écrire automatiquement les lettres d'acceptation de Poudlard aux enfants qui montraient assez de magie pour être en mesure d'être scolarisé.

Minerva eut le souffle coupé. « Albus, vous savez que la plume ne se trompe jamais. Si une lettre a été écrite pour Harry, alors il n'est pas un cracmol. »

« Pourquoi ne pas nous l'avoir dit ? » Demanda James. « Nous serions allés chercher Harry. S'il avait de la magie, nous l'aurions ramené. Cela nous a tués Lily et moi d'abandonner notre fils. »

« Cela ne s'y ressemblait pas pour moi. » Murmura Sirius en foudroyant James du regard.

« J'ai personnellement examiné le garçon, il n'avait pas de magie. » Se défendit Dumbledore.

« Bien sûr, il était impossible que le tout puissant Dumbledore puisse faire une erreur. Evidemment, c'est la plume vieille de plusieurs siècles ayant été enchantée par les quatre plus puissants sorciers et sorcières depuis Merlin qui a fait l'erreur. » Dit Snape sarcastiquement.

« Tout au long de la formation, nous avons eu le mauvais jumeau. » Déclara Maugrey, son œil tournant sauvagement. « Nous devons l'amener et le former pour qu'il puisse vaincre le Seigneur des Ténèbres. »

« Oui, je suis sûr que la conversion se passera à merveille. » Claqua Severus. « Nous sommes désolés que vos parents aient pensé que vous n'étiez qu'un embarras inutile, mais maintenant que nous savons que vous êtes le véritable Elu, nous avons besoin que vous reveniez et risquiez votre vie pour un monde qui vous a abandonné comme une poubelle. Je suis sûr qu'il se fera un plaisir de nous accueillir les bras ouverts. » Severus n'arrivait pas à croire que la femme qu'il avait autrefois aimée rejetterait son enfant. La Lily avec qui il avait grandi n'aurait jamais fait ça.

Lily couvrit son visage et commença à pleurer. Severus avait raison, son fils ne pourrait jamais leur pardonner de l'avoir abandonné alors qu'il n'était seulement qu'un petit bébé.

« Je suis d'accord avec Alastor. » Dit Dumbledore. « Harry doit être ramené dans notre monde avant que Voldemort ne le trouve. Si Harry est aussi puissant que ce qu'il a dit, alors il pourrait gagner la guerre pour le côté sombre s'il se joint à eux. »

Sirius se leva. « Dites-moi où est mon chiot et j'irai le chercher. Pendant près de quatorze ans, je vous ai supplié de me dire son emplacement. »

Lily regarda son mari et se racla la gorge. « Nous avons laissé Harry avec ma sœur et son mari. »

Severus claqua ses mains sur la table. « Êtes-vous fous ? Vous avez laissé votre bébé avec cette chienne ? Elle te déteste et ne veut rien avoir à faire avec la magie, pourquoi aurait-elle pris votre fils indésirable ? »

« S'il te plaît, Severus. » Cria Lily. « Harry n'était pas indésirable. J'aimais mon fils et je ne voulais pas l'abandonner. Je pensais honnêtement faire le mieux pour Harry. » De l'autre côté de la table, Molly Weasley renifla dans son thé, cela sonna étrangement comme ''garce''.

« Je ne peux toujours pas croire qu'elle ait pu prendre ton fils et l'élever. » Ajouta Severus.

Lily détourna nerveusement les yeux de son meilleur ami. James enroula son bras autour de sa femme et la tira près de sa poitrine. « Nous avons laissé Harry dans un panier devant leur porte tôt le matin. Nous avons laissé un mot et une grosse somme d'argent permettant à Harry de s'en sortir jusqu'à ce qu'il soit adulte. »

Molly Weasley cria si fort que ses quatre autres enfants qui étaient à l'étage l'entendirent probablement, même à travers le charme de silence qu'Albus avait mis en place. « Vous avez laissé un bébé dans un panier, devant une porte, un matin froid de novembre ? Je me suis trompé, vous êtes pire que les Malfoy. Narcissa n'aurait jamais traité son enfant de manière si horrible. Êtes-vous au moins resté dans les parages jusqu'à ce que votre sœur le trouve ? » La mâchoire de Molly chuta lorsque les Potter refusèrent d'avoir un contact visuel avec elle. « Vous ne l'avez pas fait ? Vous avez laissé un bébé de quinze mois dehors, où tout aurait pu lui arriver ? » Molly se rassit sur sa chaise, en état de choc.

Alice Londubat regardait sa meilleure amie. Depuis qu'elle avait rencontré Lily dans le Poudlard Express lors de sa première année, elles avaient été inséparables. Même son départ à Poufsouffle n'avait pas ruiné leur amitié naissante. Elle ne savait pas que Lily avait donné naissance à des jumeaux. Lily et James étaient entrés dans la clandestinité au début de la grossesse de Lily, après que Dumbledore ait entendu la prophétie. « Tu es une putain d'hypocrite, Lily » Claqua Alice. « Quand j'ai pensé que mon Neville était un cracmol, tu m'as prêché que je devais encore l'aimer et être fier de lui. Tu as dit que si vous aviez un enfant cracmol, vous ne voudriez pas le traiter différemment de Liam. Comment as-tu pu me regarder dans les yeux et me mentir comme ça ? Liam est-il même au courant pour Harry ? »

Lily baissa son visage de honte. « Je… Je… » Bégaya-t-elle.

« Nous ne disposons pas de temps pour pointer du doigt et injurier. » Dit Dumbledore. « Pour la sécurité d'Harry, nous devons le récupérer de la maison de sa tante et son oncle. » Dumbledore regarda autour de la table. « Alice et Frank, pouvez-vous aller chercher Harry ? » Dumbledore leva la main quand Sirius et James commencèrent à protester. « Je crains que Severus ait raison sur la façon dont Harry va réagir. James, je ne pense pas que vous devriez rencontrer Harry, toi et Lily, avant que tout ne lui soit expliqué. » Il regarda Sirius. « Sirius, je comprends que tu veuilles voir Harry, mais tu es impulsif. Frank et Alice sont neutres dans cette situation, et pourront mieux expliquer les choses à Harry et sa famille. »

Sirius n'en était pas heureux, mais il accepta, il était tout simplement ravi que, après si longtemps, il allait enfin pouvoir revoir son chiot. Frank et Alice prirent le papier où Dumbledore avait écrit l'adresse de Pétunia Dursley, et partirent chercher Harry.

XXX

Frank et Alice se tenaient sur le perron du 4 Privet Drive. Ils ne pouvaient pas croire à quel point chaque maison de la rue avait l'air identique. Secouant la tête, Frank sonna à la porte. Alice saisit le bras de son mari lorsque la porte s'ouvrit sur un homme extrêmement gros avec une moustache et un visage rouge.

« Excusez-moi, M. Dursley, mon nom est Frank Londubat et je suis ici avec ma femme afin de parler à votre neveu, Harry Potter. »

Le visage de Vernon devint incroyablement rouge. « Je n'ai jamais entendu ce nom et je n'ai pas de fichu neveu. » Gronda Vernon, et il leur claqua la porte au nez.

Frank regarda Alice, puis de nouveau la porte. Frank était l'un des meilleurs des forces Aurors, il n'allait pas se défiler, quelque chose clochait. Frank sonna à nouveau à la porte et continua à sonner une quarantaine de fois avant que l'homme baleine n'arrache la porte.

« Dégagez de ma propriété avant que je n'appelle la police ! » Beugla Vernon.

Frank leva un sourcil et regarda l'homme. « Voilà une bonne idée, peut-être pourriez-vous leur expliquer où est votre neveu, qui a été laissé ici il y a quatorze ans ? »

Pétunia arriva derrière son mari. « Vernon, laisse avant qu'ils ne fassent une scène. » Vernon grogna et fit un pas de côté, permettant à Frank et Alice d'entrer.

Alice fit le tour de la maison du regard et nota avec préoccupation qu'il n'y avait pas de photo d'un enfant ressemblant à James ou Lily Potter. Il y avait un très gros garçon photographié dans toute la maison qui ressemblait à Vernon Dursley dans le regard, et la taille. « Où est Harry ? » Demanda-t-elle.

Pétunia ricana vers la sorcière. « On n'a jamais demandé de s'embarrasser de ce petit monstre. Ma sœur l'a laissé sur notre palier sans moyens de la contacter pour lui renvoyer le monstre dégoûtant. »

« Il est mort, quand il avait huit ans. Ce n'était pas notre responsabilité de l'emmener aux médecins quand il est tombé malade. C'était déjà assez mauvais que nous ayons eu à le loger et à prendre la nourriture de la bouche de notre fils parfait pour nourrir le gosse ingrat. » Gronda Vernon.

Frank sortit sa baguette et la pointa sur le couple. « Ils mentent, je peux le dire. Alice, va chercher Severus, nous allons voir ce qu'ils savent sur lui. » Alice hocha la tête et transplana hors de la maison. Frank pensait que le seul moyen de savoir la vérité serait que Severus fasse un tour dans leurs esprits.