Howdy-oh ! Troisième séquelle (YAOI) en attendant le chapitre 15 de Lettre d'un condamné qui est toujours (oui, plus d'un an, je sais...) en écriture ! Bon, euh. Que dire. Mettez vous dans un endroit où personne ne lit au-dessus de votre épaule et sans glace, miroir derrière, hein. Non, parce que voilà !

Enjoy !

Je réponds à LaviYuu3997 (j'aime ce surnom) ici ! Alors, déjà, MERCI BEAUCOUUUP *pleure* Ça fait toujours plaisir les petits compliments comme ça *pleure encore plus* ! Et OUI, il y aura une rencontre Allen/Tiedoll, Yuu/Cross et les vrais parents de Yuu (vous savez, ceux qui lui ont mis la misère) seront dans une séquelle aussi. Et pour lettre d'un condamné, HA HA HA ! Théorie ! J'aime entendre les théories ! N'hésites pas à me les faire parvenir par MP ou review ;D

ENJOY !

Non Beta-ifié. (J'avais trop envie de le poster j'ai pas pu attendre plus longteeeemps ! *lance un cookie à la béta (oui, toi, qui lis cette section. Oui je te regarde.)*

ATTENDEZ ! ... J'y pense depuis un moment, mais si ils y en a parmi vous qui aimerait bien traduire mes fics en anglais, ce serait avec plaisir que j'accepterais vos CV et votre motivation. Ce serait surtout pour Lettre d'un condamné, cette fic et les prochaines qui viennent qui sont beaucoup mieux que les premières *sweat*. Non parce que j'ai un très bon niveau d'anglais, mais j'ose pas vraiment me lancer dans la trad', alors bon...

Okay, okay, c'est bon, lisez !


C'était ridicule.

Tout bonnement ridicule.

Il était responsable d'une équipe, enquêteur reconnu et employé du mois, dieu, il avait même eu une augmentation suite à la résolution de la dernière affaire. Et pourtant, il était là, enfermé dans son bureau le front et les mains moites en espérant que personne –personne- ne rentre à l'improviste ou ne passe un coup de fil, sinon…

C'était la fin.

« NnGh… Ah-putain… »

Il était un homme, sexy certes, viril jusqu'au bout des ongles et avec une résistance à toute épreuve, mais il ne restait qu'un homme.

Et aucun mâle à sa connaissance ne disait non à un moment de relaxation après un mois de stress permanent et deux jours tellement mouvementé que même lui, Yû Kanda, avait les nerfs en pelote.

Mais pas comme ça bordel !

Pas avec un Moyashi sous le bureau en train de lui montrer à quel point son trou sans fond était sans fond !

« Mnh-nh… K-Kan-

_ ChhHt ! Tais-toi !

_M-mais- Aah-

_ Tais-toi, j'ai dis, tu veux qu'on nous surprenne ? Les murs ne sont pas si épais que ça ! »

Ses mains tremblantes retournèrent sur le bureau, stylo en main et rapport à moitié commencé étalé sur son sous-main en cuir, tentant de se concentrer sur les tâches en face de lui, à savoir un fratricide et non son petit copain à genoux en train de lui téter le jonc avec toute la volonté du monde.

Et dieu que c'était difficile de rester discret, surtout quand- « NNmh- ! »- quand il sentait sa virilité glisser sans encombre contre la joue ferme d'Allen, les allers-retours humides relâchant des bruits de sucions entre les quatre planches du bureau en bois brut, et le seul moyen qu'il trouvait de détourner son attention pour ne pas être trop vocal était de tousser et taper son stylo contre son agenda noir –cadeau d'Allen- avec un peu trop de force.

« Mph- K-Kanda…

_ Mh … ?

_ J-j'le fais bien ? »

Les yeux bleus de Kanda se déplacèrent pour rencontrer ceux chromés de son amant (venu lui faire une visite surprise de qualité en prétextant lui apporter son repas sorti de l'italien prés de chez eux), embués par l'effort et les joues roses de plaisir, la tête posée sur la cuisse basanée pour libérer la tension présente dans sa nuque après dix minutes d'acrobaties pour trouver un angle confortable entre les cuisses délicieusement musclées de son compagnon.

Cela faisait maintenant un mois et demi que Kanda avait été promu officier suite à son accident (dont il avait encore quelques séquelles) et, par un coup du destin que les deux jeunes hommes appréciaient actuellement, il avait eu son propre bureau. Fermé. Avec une serrure, une clé et des murs bien épais.
Un bruit sourd rempli l'espace clos quand le corps et surtout le fessier d'Allen s'éclata avec force sur le bureau, les deux mains du flic tirant le pantalon moulant à la hâte sans prendre gare à son horloge qui indiquait la fin imminente de sa pause déjeuner.

« A-AÏE ! Fais doucement tu vas le déchirer- !

_ La seule chose que j'ai envie de déchirer, là, tout de suite c'est ton DRIIIIIIIIIIIIING ! »

Le téléphone coupa la phrase du japonais (dieu merci), sonnant de tout son soûl pour prévenir d'un coup de fil venant du dénommé « Commissaire », coup de fil légèrement mit en veilleuse par la voix d'un Allen un peu (beaucoup) stressé par la situation.

« Attends ! Attends, tu vas pas répondre ?!

_ C'est le commissaire je suis bien obligé, Moyashi !

_ Mais comment ?! T'as tes doigts dans mon-

_ Parles doucement, bordel !

_ T'as tes doigts dans mon cul !

_ Je sais, mais on va trouver une solution, surtout, ne te décale pas, t'as mon rapport à deux centimètres de toi là !

_ Hein ? Où ça ?

_ Fesse gauche, 45°.

_ Ah oui. Tiens, le téléphone s'est arrêté. Pourquoi on chuchote en fait ?

_ Parce que j'ai un job et que j'y tiens ! »

Les mains calleuses de Kanda relevèrent les cuisses d'Allen pour les mettre sur ses hanches, tout son corps s'approchant du bureau, et une fois son Moyashi étalé comme de la pâte à pain sur le bois et ses jambes sécurisé dans son dos, il… Prit le combiné.

« Mais qu'est-ce que tu- NnAaAh ! »

Les jambes du bureau bougèrent sous le petit coup de reins de son propriétaire, Kanda prenant une jambe d'Allen pour que celui-ci ne s'envole pas alors que les tonalités se firent entendre, lourdes, pesantes, profondément pesantes, un peu comme un certain organe dans un certain-

« Commandant Kanda Yuu, mon Commissaire. Vous avez tenté de me joindre ? »

Un regard supérieur et totalement composé tomba comme un couperet sur la figure étendue sous lui, mains dépareillées sur la bouche et visage rouge de honte et un peu d'excitation parce que, soyons honnêtes, on serait tous excités par la situation.

Allen bloqua son regard avec celui de son compagnon, la voix du commissaire durant une éternité alors que toutes les sensations semblaient se multiplier par dix, par vingt, par mille, la texture rugueuse du pantalon entourant la douceur de la peau de son petit-ami frottant délicieusement contre ses fesses et chauffant l'épiderme, créant une bulle de chaleur dans son bas-ventre et- Un coup arrêta ses pensées, tout son corps se retenant de gémir.

Ils l'avaient fait des centaines de fois et c'était toujours aussi bon.

« J'ai le dossier sous les yeux, oui. Important dossier… Il est actuellement en cours, je m'en occupe assidûment. »

Le regard moqueur et le rictus prédateur confirma les doutes d'Allen : il le faisait exprès et ça marchait plus que bien, bordel … !
Les hanches commencèrent à onduler, doucement mais à un rythme précis, la respiration calme et maîtrisée avec le ton apathique comme à son habitude, alors qu'Allen tentait avec toute la peine du monde de ne pas couiner comme une jouvencelle sous le traitement qu'il ne s'attendait pas à recevoir (il n'était venu que pour un rab de « protéines » après tout, pas tout le plat ».

Mais il n'était pas albinos à se laisser faire. Oh non. Il était un albinos libre, et aussi sadique que son petit pote juste au-dessus qui lui refaisait la garniture avec toute la bonne volonté qu'il pouvait avoir. C'est donc entre deux coups de reins qu'il décida de se toucher, sans pression, simplement sa main voguant de-ci, de-là en gardant un contact visuel avec sa victime, de temps en temps écartant les parois à deux doigts, et de temps à autre caressant son torse et les plis entre ses cuisses, admirant avec un sourire satisfait les joues cramoisies de Kanda qui tentait de rester calme.

« Putain… Ah ! Non, rien, excuse-m-excusez-moi, j'ai simplement… Fais tomber quelque chose, oui. Le-l'arme du crime ? Pardon ? Oui, tout va bien, Mr. Le Commissaire, juste cet homicide qui me… Eurm ! Me perturbe !

_ N-NnNnH~ !

_ Me perturbe ÉNORMÉMENT. Mais je vais bien, c'est…. Je….Je dois m'y faire. Je m'y fais déjà ! Je suis habitué-Je- Non, je ne pleure pas !

_ MmmH Yuuuu… !

_ Les collègues font un vacarme assourdissant j'ai juste beaucoup de mal à me concentrer sur notre appel ! Après une enquête comme celle-là, c'est un peu- NnH- Normal-EUrM ! J'ai du prendre un coup de froid, un … Un coup de froid ! »

La table sursauta sous un coup de rein vengeur, la main tenant le combiné allant se plaquer sur la bouche d'Allen pour camoufler les gémissements alors que le téléphone se glissa entre l'oreille et l'épaule rapidement, Kanda se penchant légèrement pour surplomber un peu plus le sale petit moyashi vicelard et lui faire comprendre qu'on jouait pas avec ses nerfs, pas quand il avait son supérieur au téléphone et qu'il passait pour un débile mental ! Ou Chao Ji, au choix.

« Mmmh- Mnh ! mmMmMm !

_ Le dossier 1584 ? Quoi, qu'est-ce qu'il a le dossier ?! »

Les yeux d'Allen s'ouvrirent en grand sous le ton agressif de son compagnon qui semblait surprit de son manque de self-control et tentait pathétiquement de s'excuser histoire de ne pas avoir un carton et un rendez-vous au pole emploi sur les bras en fin de journée.

« Je… Je, non. Non, je ne l'ai pas sous les yeux, je… Le chercher ? »

Un grand silence prit place, les coups de reins se faisant plus souple et espacés, comme pensifs alors que Kanda perdait des couleurs au fur et à mesure de la conversation.

« Oui. Oui, bien sûr, tout de suite, Monsieur le commissaire. Je vous mets en attente, ne bougez pas. TOI ! PETITE ORDURE CA T'AMUSE ?!

_ Mais quoi ?! J'ai rien fait, c'est toi qui me bourre la dinde dans le marron comme un grand, j'ai juste-

_ Serre tes jambes autour de ma taille et accroches-toi à mon cou, bouges il attends l'autre !

_ Quoi ?!

_ Koala ! Fais le koala ! »

Allen eu à peine le temps d'exécuter l'ordre si gentiment craché par son camarade de touche-pipi qu'il fut soulevé dans les airs et posé négligemment contre l'armoire contenant tout les dossiers, le dos tapant avec force contre le bois noir de l'étagère.

Décidément il y a du bois partout dans cette pièce ! Et ça me détruit le dos, bordel de- JÉSUS MARIE JOSEPH !

Les trois saints eurent sûrement pitié de lui à ce moment-là, en voyant ce pauvre pécheur subir un tourment digne de Sodome et Gomorrhe, Kanda lui refaisant un intérieur à la Valérie Damidot alors qu'il cherchait dans ses dossiers avec l'air le moins calme qui soit.

« C'est pas vrai il est où ? Mais il est où ?!

_ AaaAh K-Kan-da ! Doucement ! GAaAh !

_ Tais-toi et aides-moi à le trouver !

_ J-J'peux-p-paaas ! AaH ! Tu vas me déboîter les hanches grosse brute !

_ Comme si t'aimais pas. Mais- Il est où ce fichier à la con ?! Tu l'as mangé ou quoi ?! Ça m'étonnerait même pas, t'es qu'un bouffe-tout ! Putain Moyashi ! T'aurais pas pu bouffer autre chose ?!

_ M-Mais t'as perdu un boulon ?! Tu-NnHA ! AaaH… !

_ Qui ne dit mot consent !

_ L…LA … FERME ! »

Peut être que s'ils avaient été plus attentifs, ils auraient remarqués les stores à moitié ouverts, Komui regardant la scène avec son mug dans une main quelque peu crispée, les verres de ses lunettes depuis longtemps brisés en mille morceaux. Kanda aurait peut être entendu le raclement de gorge gênée et le ton indigné du commissaire encore bien présent au bout du fil, ou le tapement sonore de l'étagère mal fixée contre le mur.

Mais ils n'étaient pas attentifs. Ils étaient en sueur, à moitié débraillés, l'un contre l'autre et débordant d'amour contre un meuble qui n'avait rien demandé, le dossier étalé sur le sous-main et froissé, le bureau gardant la marque d'une paire de fesses sur le cirage. Quelques minutes suivant le bip sonore d'un téléphone sans destinataire (le commissaire préférant rentrer chez lui sans le souvenir d'un de ses subordonnés orgasmant dans son oreille), les deux corps luisant s'enlacèrent, un pour se faire pardonner et l'autre acceptant les excuses marmonnées dans son oreille, et chacun retrouva le sol après avoir traversé le septième ciel, le retour sur terre se faisant doux et-

« Non mais t'exagère, t'as tout lâché sur mon uniforme ?! J'ai encore quatre heures de boulot, Moyashi, je fais comment ?!

_ Tu ne fais rien. »

Un Komui posé contre la chambranle lui répondit, les yeux piquant de sommeil et le corps ne pouvant résister au poids appelé « lassitude ».

« Tu plies ton uniforme, tu prends tes affaires et tu rentres chez toi. Une semaine de mise à résidence. Considère ça comme des vacances sous la forme de « punition ». »

Il se retenait devant l'air mort des deux jeunes gens, vraiment. Leurs rire au nez aurait été terriblement mal placé, mais c'était la première fois qu'il voyait Kanda aussi blanc.

Et nu.

L'uniforme respectait l'original, pour sûr.

« Oh, et je te laisserais rappeler le commissaire à ton retour ! Bonne vacaaaances. »

La porte se referma dans un « clac » silencieux, les deux adultes restant comme des piquets au milieu de la pièce sentant le sexe à plein nez.

« … Tu crois que tes sobas sont froids ?

_ Ta gueule, Moyashi. »


*Morte de rire* Ohé, la honte ! PRRfrRrfrrFR ! J'espère que vous avez aimé(e)s ! J'ai le chapitre 15 et les autres séquelles à faire maintenant ! (Que quelqu'un me fasse oublier "you touch my tralala, mmmh my ding-ding-dong", je l'ai dans la tête depuis tout à l'heure)

Stay awesome possum !

~Bakandasama~