Hello ;)
C'est l'histoire d'une auteure aimant se lancer des défis tous plus loufoques les uns que les autres.
C'est également l'histoire d'une fille désirant faire un cadeau à une très bonne amie (fans de SasuHina, vous serez servi(e)s !).
Mais c'est surtout la volonté d'une passionnée de lecture de montrer qu'on peut écrire une belle histoire d'amour sans que le héros dénigre, manipule, exerce une pression malsaine aussi bien physique que psychique sur l'héroïne et qu'on s'efforce de nous faire croire que cela constitue une histoire d'amour (sur laquelle on devrait toutes fantasmer dessus alors qu'il s'agit d'une relation toxique).
C'est une histoire d'amour entre un mec bien et une fille bien qui tombent amoureux (désolée, vous êtes spoilé(e)s ^^).
C'est une fanfic avec Hinata Hyûga et Sasuke Uchiha (presque un exploit inédit pour moi, fervente antifan de Sasuke, j'apprends encore à lui pardonner. Un jour peut-être ...)
C'est une histoire d'amitié, d'amour, de partage, de respect, (je vais essayer d'être drôle aussi, mais soyez indulgent(e)s, je m'exerce à l'être).
Bref, un hommage à l'Amouuuuuur...
Bien sûr, les personnages ne m'appartiennent pas mais à ce cher et créatif Masashi Kishimoto.
Sur ce, je vous souhaite une bonne lecture et j'attends vos retours avec hâte.
Bichebleue,
« Une nouvelle victime de celui qu'on appelle « le voleur de jambes ».
Un homme âgé d'une quarantaine d'années a été retrouvé tôt ce matin par un ouvrier dans le quartier de Kumobato. Il semblerait qu'il présente les mêmes traces d'agression que les précédentes victimes, ce qui laisse entendre aux enquêteurs que son meurtrier n'est autre que le « voleur de jambes ». Les autorités de police insistent néanmoins sur le fait que ... »
- Avec de telles nouvelles, je doute que tu quittes un jour cette maison, Hinata.
Ladite Hinata leva un regard las sur le beau et moqueur jeune homme qu'était son cousin. Celui-ci n'arrêtait pas de la taquiner à propos de son départ de la maison familiale. Il ne la croyait pas capable de quitter le cocon pour voler de ses propres ailes. Il est vrai qu'à vingt-quatre ans et plusieurs tentatives avortées, son potentiel départ demeurait une illusion tant qu'elle ne se serait pas officiellement installée dans son nouveau chez soi.
Hinata avait de bonnes excuses pour expliquer son départ tardif : Tokyo présentait des loyers assez exorbitants pour une jeune femme tout juste sortie de l'université. Les deux dernières années, elle avait simplement attendu de trouver la bonne offre immobilière et sa promotion. Hélas, malgré toutes ces bonnes justifications, son cousin ne cessait de l'enquiquiner.
Cette fois-ci serait la bonne, pourtant. Hinata était prête à prendre son envol.
- Ce n'est pas très rassurant, releva son père, qui refermait l'Asahi Shinbun du matin. Peut-être que tu devrais repousser la date, le temps que tout cela se calme.
Interdite, elle fixa son père, très sérieux, avant de remarquer l'air malicieux de son cousin. Le petit crétin. Il avait réussi à inquiéter son père. Un rien angoissait son paternel qui se transformait en un épouvantable père surprotecteur. Hinata n'avait pas besoin de ça. Aujourd'hui, elle s'en allait, elle l'avait fermement décidé. Et ce n'était pas son père qui allait l'arrêter en la faisait culpabiliser sur les soucis que son éloignement lui causerait.
- Ne t'en fais pas, Papa, je serais très prudente.
- Quand même, cette affaire a de quoi inquiéter …
- Sans compter que la police n'a aucune piste, ajouta son cousin, sur un ton grave qui contrastait avec l'air amusé de son regard.
Oh, elle n'allait pas le laisser remporter cette victoire.
- Tu cèdes à la psychose, Neji ? Je te croyais plus courageux que ça.
Surpris par son attaque, son cousin arqua un sourcil avant de plisser les yeux, paré à répliquer. Il était certainement le seul à connaître l'esprit combattif qui sommeillait en elle.
Pour son entourage, Hinata était qualifiée de timide et d'introvertie. Et personne ne cherchait à savoir si elle l'était réellement.
Timide ? Neji jurerait le contraire. Lui-même n'était pas très doué avec les personnes étrangères à son cercle de connaissances.
Introvertie ? Elle avait simplement reçu une éducation traditionnelle qui lui avait inculqué qu'une fille devait dissimuler ses émotions pour être véritablement gracieuse. Était-ce de sa faute si ses grands-parents maternels et paternels venaient tout droit de l'époque d'Edo ? La politesse passait avant tout chez les Hyûga. Et on n'était pas une fille polie si on s'extasiait librement dans la rue en poussant un « Kyaa » interminable et strident comme le faisait cette chère Yamanaka Ino. Si, Hinata n'était pas aussi déjantée que cette métisse anglaise, elle n'était pas pour autant « timide » et « introvertie ». Alors bon, elle pouvait être aussi combattante qu'une tigresse si elle le souhaitait. Elle était juste gentille, tout simplement. Mais pour le psychologue qui la suivait depuis l'époque de son ijime, elle était « timide » et « introvertie ».
Au moins, Neji savait quelle fille elle était et ne la sous-estimait pas. Après tout, des années à se mesurer dans leurs chambres respectives lui avaient permis de connaître de quelle trempe sa petite cousine était faite. Il ouvrit la bouche, ayant trouvé la bonne réplique quand Hanabi, la fille cadette des Hyûga, entra, vêtue de son uniforme scolaire.
- Pas le temps de déjeuner, j'suis en retard.
Elle fila droit vers le réfrigérateur d'où elle sortit son bentô et revint dans l'entrée pour se chausser. Neji haussa les épaules tandis que son père cherchait encore à comprendre son adolescente de fille. Autant Hinata ne lui avait posé aucun souci, autant sa cadette lui causait du remous. Il ne comptait pas les fois où il avait été convoqué dans le bureau des directeurs d'établissement scolaire. Au final, tous se résignaient à une chose : renvoyer Hanabi.
- Tu veux que je t'emmène, proposa Neji, réellement soucieux.
- Pas la peine. J'tiens pas à ce qu'des tarées me harcèlent pour avoir ton numéro, répondit la lycéenne, avant de claquer la porte.
La maison entière vibra alors que les trois adultes s'entreregardèrent, perdus.
Hinata vit son père pousser un long soupir et reprendre la lecture de son journal alors que Neji consultait son téléphone portable. Cela faisait plus de six ans qu'ils supportaient les sautes d'humeur d'Hanabi mais chaque chose ayant une fin, ils espéraient simplement que cette année soit la dernière.
Hinata termina d'avaler sa tasse de thé blanc – son préféré – et débarrassa rapidement la table. Elle avait pris sa journée pour déménager et ses amis ne tarderaient pas à sonner à sa porte pour lui filer un coup de main.
Lançant le lave-vaisselle, elle s'éclipsa à l'étage où elle termina de scotcher ses cartons lorsque la sonnerie se fit entendre. Elle s'était à peine relevée qu'elle entendait déjà les exclamations de joie d'Ino et d'Haruno Sakura qui saluaient, toujours aussi pleines de vie, son cousin. Penchée sur la rambarde de l'escalier, Hinata l'observait se débarrasser habilement et discrètement des deux jeunes femmes tandis que Morita Tenten, son amie d'enfance, entrait dans le vestibule accompagnée de Rock Lee, l'un de ses plus proches amis. N'ayant pas pu obtenir un jour de congé, Neji était exceptionnellement déchargé de l'aider mais avait promis de passer le soir pour prendre la relève. Hinata attendait avec impatience l'apparition d'un certain beau blond débordant d'énergie. Elle masqua sa déception en descendant les escaliers et accueillit ses amis, tous prêts à retrousser leurs manches.
- Je vous souhaite bien du courage, travaillez bien !
- Thank you, boy, répondit Ino, non sans adresser un clin d'œil à Neji.
Celui-ci secoua la tête, embarrassé par les marques d'affection de la belle blonde.
Hinata pouffa de rire, se moquant de la gêne de son cousin. Après toutes ces années, il ne cessait d'être troublé par les agissements d'une Ino que ce petit jeu amusait. Elle était habituée à attribuer des petits surnoms à tous ses amis nippons et riait bien de leurs airs gênés face à son attitude. Ino était Ino. Tenten éclata de rire avant que le jeune homme disparaisse, encouragé par Lee.
- Bon, ne perdons pas de temps, Hinata-san ! s'exclama ce dernier, prenant en main les opérations.
Hinata le laissa diriger leur petite équipe. Une fois tous ses meubles et ses cartons installés dans la petite camionnette qu'elle avait louée et conduite par son ami d'enfance, Aburame Shino. Un autre de ses bons amis apparut avec sa voiture avec, à son bord, un certain blond.
Hinata se figea lorsqu'elle l'aperçut.
Grand, vêtu d'orange, sa couleur préférée, il arborait un large sourire ravageur qui étreignit son cœur. Ses joues devinrent rouges et elle se cacha derrière la lampe de chevet qu'elle transportait, retardant le moment où ils se salueraient. Elle déposa la lampe dans la camionnette et laissait la place à Lee qui transportait un gros carton à lui tout seul.
Il défendait quiconque de venir le soulager.
- Attention à toi, Lee-kun !
- Ne t'en fais pas, Hinata, laisse-moi me charger de ça.
- Hinata-chan ! s'écria la voix tant attendue.
Hinata ne put s'empêcher de sursauter et fit volte-face pour découvrir le jeune homme le plus souriant au monde.
Ses yeux bleus brillaient d'espièglerie et son visage s'illuminait comme si toute l'énergie positive de la terre l'animait. Naruto Uzumaki était ainsi. Maladroit et quelque peu simplet mais tellement souriant et aimable qu'elle en oubliait ses défauts. Il avait cette manie américaine de prendre tout le monde dans une brusque accolade avant de passer à autre chose. Hinata se mordait la langue à chaque fois qu'il la serrait contre lui, luttant contre l'envie de répondre à son étreinte amicale. Parce que la douleur de ce geste résidait dans ce caractère seulement amical qui l'abritait. Naruto agissait de la sorte avec toutes ses connaissances. Mais celle qui avait dérobé son cœur depuis la première minute était sans aucun doute Sakura qui le repoussait toujours lorsqu'il venait la saluer gaiement. Et Hinata ne pouvait ignorer le regard amoureux, presque désespéré, que lui lançait le beau blond.
- Ç…ça va, merci Naruto.
Mais déjà Naruto s'élançait vers Tenten pour la saluer avant de revenir taquiner la fille de ses rêves. Une nette tristesse menaçait de s'afficher sur son visage et heureusement qu'Inuzuka Kiba, le propriétaire de la voiture, s'avançait vers elle.
- Prête pour le grand départ ?
Kiba avait ce précieux don de pouvoir chasser le chagrin dès lors qu'il faisait mine d'apparaître. C'était bien son meilleur ami.
- Prête, affirma-t-elle, en souriant.
Et elle était plus que prête. Rien au monde n'aurait pu l'empêcher de prendre possession de son futur chez soi.
Le temps était venu.
Même avec une bande d'amis jeunes, motivés et en bonne santé, déménager n'était pas de tout repos. L'ascenseur s'étant révélé trop étroit pour transporter son sofa et autres charges beaucoup trop lourdes pour être montées par escalier, il avait fallu tout transporter par leurs propres moyens. La tranquillité de l'immeuble avait été considérablement perturbée par les cris, les exclamations, les râles d'épuisement et l'agacement de certains.
Sans compter qu'Hinata habitait au huitième étage.
Le bâtiment était récent et assez bien aménagé mais la taille de l'ascenseur posait vraiment problème. Grâce aux muscles et aux efforts communs de ses amis, son appartement était maintenant bien meublé. Certes, il n'était pas encore parfaitement aménagé comme elle le souhaitait. Mais tous ses meubles et ses cartons étaient désormais chez elle.
Son appartement n'était pas vaste : il comportait une chambre, une salle de bain attenante, une cuisine ouverte sur son salon pour lequel elle avait craqué. C'était sans aucun doute la pièce la plus grande de l'appartement. Et surtout, bien exposé, il était lumineux.
La journée, le soleil inondait cette pièce et cette chaleur embaumerait son cœur chaque matin. Une larme perla sur sa joue et elle l'essuya, surprise.
Une autre vint la rejoindre et Hinata se mit à rire. Enfin chez elle.
Allongée sur le sol de son salon, elle observait le parc qui bordait l'immeuble.
Pas de vis-à-vis, l'idéal pour profiter de cette belle soirée. En toute tranquillité, dans le silence absolu de son appartement. Un grand pas avait été franchi. Elle dormirait seule chez elle ce soir, mais sa famille ne serait jamais bien loin. Un message de ses parents fit sonner son téléphone. Ils lui souhaitaient une bonne nuit. Hinata sourit à son portable puis se leva à la recherche de son futon. Elle camperait dans son propre salon pour sa première nuit.
Sa couche installée, elle sortit rapidement vers le plus proche conbini pour s'acheter son dîner. Une bouteille d'eau, un bol de nouilles instantanées feraient l'affaire, l'effort et l'excitation de la journée lui ayant coupé l'appétit.
Alors qu'elle sortait de l'ascenseur, elle buta contre une personne toute de noir vêtue. Elle ne put apercevoir le curieux personnage, son visage étant dissimulé sous une ample capuche. Elle remarqua simplement qu'il était grand et élancé. Sans doute était-il plus costaud que ses vêtements noirs ne le laissaient entendre. Il répondit à peine à son bonsoir et ses excuses polis. Hinata s'empressa de quitter la cage d'ascenseur sans un regard pour l'étrange inconnu. Il fallait de tout pour faire un monde et elle était curieuse de découvrir ses nouveaux voisins. En vérité, elle n'avait jamais vécu en copropriété et les seuls voisins du quartier résidentiel où logeait sa famille y résidaient depuis l'après Seconde Guerre mondiale.
Hinata avait hâte de découvrir la vie dans un immeuble, dans son immeuble.
Hinata ne comprenait pas l'intérêt ni l'excitation qui animait Ino lorsqu'elle lui parla d'une certaine fête.
Durant tout un mois, elle l'avait harcelée, tenant absolument à ce qu'elle « pende sa crémaillère ». Concept occidental totalement étranger à ses yeux, Ino insistait tant pour que son amie se décide, que lorsque – à bout d'arguments et souhaitant retrouver un semblant de tranquillité – Hinata avait cédé, elle avait pris en charge toute l'organisation. Aidée de Sakura, Ino avait envoyé les invitations au petit comité constituant ses proches et appelé un bon traiteur pour les régaler. Tout le monde avait joyeusement répondu par l'affirmative à l'invitation, sauf Hanabi, « overbookée de devoirs ». La fête était sympathique. La musique n'était pas trop forte et les bonnes cannettes de bières typiques de l'Hokkaido désaltéraient ses convives.
Hinata veillait à ce que tout se passe bien.
Elle avait affiché dès le début de la semaine une petite pancarte annonçant toute sa gêne et ses excuses pour le désordre dont elle serait responsable. Pourtant, elle ne comprenait pas très bien pourquoi Ino et Sakura se tenaient près de la porte d'entrée.
Occupées à zieuter par l'entrebâillement de la porte, elles faisaient des messes basses sans se soucier de la propre fête qu'elles avaient organisée. Hinata s'approcha d'elles discrètement et tapota légèrement l'épaule d'Ino.
- Hinata ! sursauta-t-elle, avant de reprendre rapidement la pleine maîtrise de ses émotions. Tu tombes à pic ! Il faut que tu ailles avertir ton neighbour super canon qui vient d'entrer de l'énorme boucan qu'on serait capable de faire mais qu'on ne fera pas parce que tu nous l'interdirais et que tes autres neighbors n'apprécieraient pas et comme on ne veut pas que tu te fasses expulser, on sera sage.
Hinata se trouvait toujours bluffée par la faculté de son amie à débiter une vingtaine de mots sans reprendre son inspiration. Ino aurait été une impressionnante rappeuse.
- Mais … pourquoi aller le voir ? Il a très certainement vu mon affiche.
- Voyons Hinata, c'est un cas de force majeure, ajouta Sakura, tout aussi excitée que leur amie. Il est vraiment vraiment vraiment très mignon.
- Dans ce cas, allez-y.
Les yeux de Sakura brillèrent de contentement à sa suggestion mais l'air déterminé d'Ino trancha net.
- Tu es sa voisine. Tu dois aller lui parler, déclara-t-elle, gravement. Ensuite, on viendra te tenir compagnie lorsque tu auras fait plus ample connaissance avec lui. Step by step !
Et avant même qu'elle ne puisse réagir, Ino l'attrapa par l'épaule, la tira vers elle, ouvrit la porte et l'éjecta littéralement sur son palier. Voilà. Hinata s'était fait jeter dehors de son propre chez soi. C'était tout bonnement insensé. Elle voulut revenir mais la main ferme de son amie se dressa devant elle, l'empêchant d'avancer davantage.
- No way ! Ouste !
Hinata songea à rouspéter. Seulement tenir tête à Ino n'était pas très intelligent et elle n'avait aucunement l'intention de passer la soirée dehors. Alors, elle allait gentiment ennuyer ce cher voisin qui visiblement détenait tous les charmes pour affoler les cœurs frivoles de ses amies afin d'obtenir la paix, leur paix. Hinata pivota sur ses talons et avança vers la porte acajou sombre marquée d'un bronze numéro 7.
- Vas-y, Hinata, tu peux le faire, s'encouragea-t-elle.
Elle prit une grande inspiration, leva le poing et ce dernier demeura suspendu en l'air.
Frapper ou appuyer sur la sonnette ? Lequel était préférable ? Si elle frappait, il risquait de ne pas entendre. Mais si elle sonnait, elle risquait de le déranger beaucoup plus que ne le ferait un simple petit coup sur le bois de la porte. Après tout, peut-être que sonner était plus pratique. Mais s'il comptait dormir ? Pouvait-on vraiment dormir à dix-neuf heures un samedi soir ? Quand même, la sonnette paraissait un peu trop…
Hinata vit son poing heurter par trois fois la porte boisée et se retourna pour disputer la personne qui avait osé prendre possession de son corps. Hélas, Ino était déjà revenue sur ses pas et un grand sourire satisfait illuminait son visage. Vraiment cette fille était …
- Sans gêne ! pesta-t-elle, à haute voix, fusillant ses amies du regard.
Même si elle y mettait tout son mécontentement dans cet échange visuel, elle ne réussissait jamais à effrayer réellement son entourage. Aussi, l'air ahuri et hagard qui pétrifiait les deux demoiselles la fit douter. Voir Ino et Sakura stupéfaites et muettes était rare.
Si elle y réfléchissait bien, cela ne se produisait que si elles rencontraient… un homme particulièrement charmant.
Soudain, Hinata eut pleinement conscience d'une présence dans son dos.
Son fameux voisin – suffisamment remarquable pour moucher les deux exubérantes – se tenait derrière elle, tiré de ses occupations par ses malheureux trois coups portés à sa porte. Hinata sentit l'angoisse la saisir et dut faire un immense effort pour ne pas détaler et se terrer chez elle.
- Pardon ?
Ino et Sakura eurent un mouvement de sursaut de concert, médusées par la voix basse et puissante de son voisin. Hinata déglutit péniblement et tout en se retournant le plus lentement possible, se mit à réciter mentalement toutes les prières que ses grands parents lui avaient enseignées. Son demi-tour effectué (et ses incantations récitées), elle entreprit d'exposer ses excuses au pauvre bougre. Seulement, doublement embarrassée par sa bêtise et celle de ses amies, elle ne put s'empêcher de triturer ses doigts. Cette mauvaise manie la poursuivait depuis l'enfance mais Hinata y trouvait un certain réconfort. Toute sa force résidait dans ses mains. Appliquant une méthode que lui avait confiée Neji, elle braqua son regard au niveau du sternum de son interlocuteur. Sauf que ce voisin était grand, bien plus grand qu'elle. Dommage que ce t-shirt bleu nuit ne comporte aucun motif pouvant captiver son attention. Elle fixa finalement un point se situant à cinq ou six centimètres au-dessus du nombril.
- E… euh … j… je suis dé…solée de vous d… déranger m… mais j… je fais une f…fête avec mes amis et il … enfin, je … si le bruit vous c…cause le moindre sou…ci, je suis v…vrai… ment d…déso… désolée.
Nom d'un papillon sauvage ! Il fallait toujours qu'elle bégaie lorsqu'elle se noyait dans l'embarras. C'était incroyable. Malgré toutes ses visites chez l'orthophoniste ou le psychologue, sa terreur l'empêchait de s'exprimer distinctement. Serrant davantage ses doigts qui devenaient livides sous la pression exercée, Hinata s'inclina légèrement, respectueuse.
- Je sais lire, gronda la voix, dure, sombre.
Hinata releva la tête pour s'excuser davantage sur la mauvaise interprétation de ses précédentes excuses et croisa le regard noir de son voisin. Elle entendit le hoquet de surprise de Sakura, rapidement bâillonnée par Ino. Son voisin ne daigna même pas leur accorder un coup d'œil. Hinata ne soutint pas davantage son regard et commença à balbutier de nouvelles excuses, interrompues par un claquement de porte.
Choquée, elle fixa, ahurie, le bois acajou sombre devant elle.
Il venait de lui claquer la porte.
Elle et la folie d'Ino et de Sakura l'avaient considérablement dérangé. Oh misère ! Et elle qui souhaitait entretenir de bonnes relations avec ses voisins. Ce n'était pas possible. Il fallait qu'elle arrange cette situation au plus tôt. L'exubérance de ses amies la mènerait à sa perte. Hinata réfléchissait toujours au moyen de s'amender lorsque la porte devant elle s'ouvrit brusquement. Son voisin fronça simplement les sourcils à son encontre avant de détourner la tête. Puis, sans un mot ni un regard, il sortit de chez lui, ferma sa porte à clef et la contourna. Il passa si près d'elle qu'Hinata sentit son parfum. Contrairement à ce qu'elle aurait pu imaginer, ce n'était pas l'un de ces parfums masculins forts qui la faisaient éternuer.
C'était une fragrance légère, agréable même et qui ne correspondait certainement pas à l'homme viril et sûr de lui que semblait être son voisin. Visiblement, l'effluve eut le même effet sur ses amies puisque même Ino se figea à nouveau, bouche bée, tandis qu'il passa devant sa porte pour rejoindre les escaliers. Il disparut en les descendant deux à deux tout en passant une veste.
Durant un laps de temps indéfini, perdu dans l'espace-temps, un silence absolu régna sur le palier. Puis, doucement, les trois jeunes femmes se ressaisirent, toutes les trois secouées par la curieuse rencontre.
Hinata ne pouvait se résoudre à laisser passer cette terrible affaire.
Cette crémaillère lui avait causé beaucoup de torts qu'elle s'évertuerait à réparer.
Tôt le dimanche, elle s'était mise aux fourneaux pour confectionner des senbei, daifuku et autres douceurs typiquement nippones qu'elle avait arrangées dans un petit panier joliment confectionné. Elle avait fait du porte à porte (les kami l'avaient soutenue moralement durant ce long cheminement) pour offrir ses gâteries à chacun de ses voisins. Elle avait insisté sur ses excuses pour sa soirée, quand bien même les résidents affirmaient n'avoir pas été dérangés le moins du monde. Hinata avait fait sa tournée dans tous les étages et en grande majorité, ses douceurs avaient été très bien accueillies (et arrivaient à point nommé pour l'heure du thé).
Il ne lui restait que le voisin qu'elle craignait avoir offensé le plus.
- Courage, Hinata, tu peux le faire.
Son mantra répété plusieurs fois, elle avança sa main vers la sonnette à gauche de la porte, prête à appuyer. Il lui manquait juste deux petits millimètres pour le faire. Deux minuscules petits millimètres qu'elle était sur le point de franchir...
- C'est inutile.
Hinata poussa un cri de stupeur et ce qui devait arriver, arriva.
En un laps de temps très court, elle lâcha son panier et attrapa le bras de son voisin dans une prise d'art martial. Très certainement surpris par sa vitesse et l'imprévisibilité de son attaque, il se laissa plaquer violemment contre le mur le plus proche.
Médusé qu'une si petite chose ait pu l'attaquer, il darda un regard inquisiteur sur sa voisine. Ses yeux d'un curieux ton lilas le fusillaient, déterminés, tandis qu'un coude appuyait sur sa gorge. Il ne pouvait dégager ses bras, bloqués par une astucieuse technique. En outre, tant que la demoiselle demeurait sur ses gardes, il resterait plaqué contre ce mur. Quelque chose dut cogiter dans son esprit car son visage se teinta d'un rouge vif progressivement.
Probablement à mesure qu'elle réalisait sa bêtise.
Hinata avait la gorge nouée.
Dans quel pétrin s'était-elle donc fourrée ? Plus elle mesurait l'horreur de la situation, plus son visage devenait carmin et moins elle se sentait à l'aise. Sa bouche s'entrouvrit pour bafouiller quelques sons inintelligibles. À son grand désespoir, elle vit son voisin plisser les yeux pour mieux la dévisager, avec un air froid presque effrayant qui la fit s'éloigner de lui aussi rapidement qu'elle l'avait attaqué.
- J…j… je s…suis…
Hinata était incapable d'aligner trois mots sans trembler. Ses mains – oh, les sales traîtresses - vibraient d'elles-mêmes, en proie à une panique totale. Ses joues s'enflammaient et sa langue refusait de se délier. Elle avait attaqué son voisin, nom d'un papillon sauvage ! Comment allait-elle pouvoir s'excuser ? Décidément, elle faisait tout de travers.
- V…vraim… ment … c…c'est…
Son voisin fit un pas en avant et elle recula, tenant à garder la distance entre eux. Son regard braqué sur elle, l'obligea à baisser la tête, rouge de honte. Jamais de sa vie elle n'avait connu quelque chose d'aussi embarrassant. Elle recula encore à mesure qu'il s'avançait et Hinata crut bien défaillir lorsqu'il passa à ses côtés. Instinctivement, elle ferma les yeux, priant qu'un miracle survienne et la tire de ce mauvais pas. Elle entendit un bruissement de cellophane correspondant à ses emballages et sentit une présence imposante en face d'elle.
- Tenez.
Le ton autoritaire retentit et avec lenteur, Hinata ouvrit les yeux et découvrit son panier.
- C… c'est p…pour vous … E… en f… fait, c'est à… cau… cause de la f…
- J'ai compris.
Terrible humiliation. Hinata jeta un prompt coup d'œil à son voisin attendant une réaction de sa part. Elle se sentait … peinée. Elle avait passé une bonne partie de son dimanche à confectionner ces petites douceurs avec une généreuse intention et il refusait son présent. C'était d'une impolitesse ! Certes, elle venait de l'attaquer et aurait très bien pu continuer sa prise et le frapper si elle n'avait pas repris ses esprits. Mais quand même ! Il pouvait au moins faire preuve de respect et accepter son don en guise d'excuses.
- J… je…
Il ne retint pas un soupir exaspéré et attrapa sa main – cette même main qui avait failli le frapper – dans laquelle il fourra la lance du panier. Puis, sans une parole de plus, il passa devant elle et rentra chez lui. Sa porte fermée, le silence qui enveloppa le palier la glaça.
Humiliation.
- Humiliée ! J'ai été humiliée ! fulmina-t-elle, verte de rage.
Son accompagnateur émit un petit rire qui la fit bouillonner davantage.
- Non, ce n'est pas drôle, Neji ! D'abord, l'incident avec Ino et Sakura, que j'essaie de réparer …
- Et que tu as lamentablement échoué…
- Et … tu m'es d'une aide très utile, cher cousin, je t'en remercie !
Neji observa sa cousine, rouge de colère, et peina à dissimuler son hilarité. Voir une Hinata contrariée était tellement amusant qu'il ne pouvait rester sérieux. Pourtant, le sujet devait véritablement lui tenir à cœur. Entretenir de bonnes relations avec tous ses voisins lui paraissait primordial. S'il devait se fier à son opinion, Neji ne comprenait même pas pourquoi elle s'entêtait à agir aussi gentiment avec un être bougon et solitaire. Lui-même n'était pas en très bons termes avec ses voisins et cela ne l'empêchait de vivre pleinement sa vie. Le cœur généreux de sa cousine demeurerait un mystère et sa grande fierté.
- Écoute, Hinata, s'il ne veut pas sympathiser, c'est son choix.
- Je veux juste … partir sur de bonnes bases.
- Le problème ne semble pas venir de toi.
Hinata fit une moue qui faisait céder n'importe qui de son entourage et comme d'habitude, il rendit les armes.
- Tu devrais peut-être le laisser un moment, le temps qu'il oublie ces petits incidents. Insister ne ferait que l'énerver et aggraver la situation.
- Tu as sans doute raison.
- Je le sais.
Il se reçut un coup de coude mais fut ravie du sourire soulagé qui animait le visage de sa cousine.
Ce n'était pas un vieux grincheux qui tâcherait le bonheur d'Hinata.
Malheureusement, sa vieille petite voiture en décida autrement.
Après de bons et loyaux services, sa minuscule boîte roulante refusa de quitter son parking par un beau matin froid de novembre. Il avait gelé la veille et Mizu Hari n'avait pas apprécié.
- Oh non non non … gémit Hinata, en tentant de redémarrer à nouveau sa voiture. Ne me lâche pas maintenant, je t'en prie, Mizu Hari.
La déception fut d'autant plus cruelle qu'elle vit son voisin antipathique chevaucher sa grosse moto bleu électrique et partir au quart de tour. Ce n'était pas son jour. Laissant tomber son front sur son volant, Hinata soupira un bon coup, évacuant ses ondes négatives. Il fallait qu'elle s'occupe de Mizu Hari. Seulement, ses connaissances en mécanique étaient nulles, quasiment inexistantes. La seule personne qui pouvait l'aider était son meilleur ami.
Puisqu'il était impossible d'allumer le chauffage, elle sortit de l'habitacle pour attendre son ami. Au bout d'une demi heure, Kiba arriva, armé d'une dépanneuse. Il en descendit, tout sourire et avança vers elle avec tant de vie qu'elle s'en retrouva réchauffée.
- Je t'amène chez le meilleur garagiste de tout Tokyo.
Il fit signe au conducteur de la dépanneuse, un jeune probablement de leur âge qui avait teint ses cheveux en argenté. Hinata n'en était pas étonnée : cette nouvelle mode capillaire faisait des ravages. Ses grands-parents s'en offusquaient toujours.
- Tu verras, il est génial. Il te la remettra sur pied en six, quatre et deux.
- Je l'espère.
- Déjà au lycée, il réparait mon scooter en moins de deux jours. Et s'il faut une pièce super rare, il te la dénichera quand même. Un vrai génie.
Hinata espérait seulement que ce génie ne lui demanderait pas énormément parce que même si elle ne dépensait pas trop en achats quotidiens, son loyer n'était pas inexistant. Sans compter que son patron ne l'augmenterait pas de si tôt. Cependant, elle n'avait pas le choix. Elle était attachée à Mizu Hari qui la suivait depuis ses débuts de conductrice. Elle n'était donc pas prête mentalement à se séparer de sa vieille petite voiture. Elle ferait son maximum pour lui redonner une seconde jeunesse.
- Je te fais confiance, Kiba.
- C'est parti, ma puce ! En voiture !
Elle s'exécuta et se retrouva entre le conducteur – nommé Suigetsu – un peu trop entreprenant à son goût et son meilleur ami. Une fois installée, les deux jeunes hommes mirent un tube de FLOW qu'ils chantèrent à tue-tête au grand dam de ses oreilles. Elle réalisa qu'un album entier passait dans le lecteur CD puisque ses deux sauveurs connaissaient par cœur toutes les chansons. Hinata en connaissait bien quelques unes, le groupe étant assez connu et habituée aux préférences musicales de son meilleur ami. Pour tenter d'atténuer la cacophonie infernale qui menaçait de lui refourguer une migraine monumentale, elle se concentra sur la route. Tokyo était nimbée d'un voile de brouillard, associé aux matins hivernaux.
Une pluie fine s'abattait également sur les hauts buildings et les parapluies transparents étaient de sortie. Hinata aurait tant voulu se rendre à son travail sans rencontrer ce problème de voiture. Elle n'en voulait pas à Mizu Hari et puis, être auprès de son bon vivant de meilleur ami la mettait de bonne humeur. Elle espérait simplement que son patron serait indulgent à son retour. Elle envisageait déjà de rattraper ses heures de retard en terminant plus tard toute la semaine.
Une heure et une quarantaine de minutes plus tard – la circulation bouchée de la capitale n'arrangeant en rien la situation - la dépanneuse s'engagea dans un quartier calme. Après le désordre des voitures qui n'avançaient pas, Hinata n'était pas peu contente de voir un paysage nettement moins stressant. La dépanneuse suivit un dédale de ruelles toutes plus étroites les unes que les autres pour finalement déboucher vers une zone industrielle abandonnée. Les alentours étaient calmes et tranquilles et secrètement, elle s'interrogea sur la popularité de ce fameux garagiste. S'il était aussi doué, le lieu isolé de son garage ne rendait pas facile l'accessibilité des clients. Probablement le bouche à oreille fonctionnait mieux que payer un loyer pharamineux pour avoir une place de choix sur un trottoir en plein centre-ville.
- Tout le monde descend ! lança le conducteur, en baissant le son de sa musique.
Hinata suivit son ami qui la traîna vers une autre entrée située vers l'arrière du grand bâtiment. C'était un vieux bloc de béton ayant l'air désaffecté. Derrière lui, s'écoulait tranquillement la rivière Tama, symbolisant la séparation entre Tokyo et Kawasaki. D'un ton grisâtre et peu accueillant, l'immense bâtisse n'était pas attrayante. Après tout, Hinata n'y connaissait rien dans les goûts des clients de garages. Peut-être que la devanture n'était pas un point important dans le choix du propriétaire. Si elle n'avait pas appelé Kiba, elle se serait dirigée vers une belle enseigne au design rassurant et qui présenterait des voitures toutes belles, si belles qu'elles resteraient à vie des modèles d'exposition.
Elle aurait été ruinée et Mizu Hari n'aurait jamais été réparée.
Kiba ouvrit la porte et la différence de température entre l'extérieur et l'intérieur du bâtiment était à peine sensible. Hinata fourra ses mains dans ses poches et observa l'endroit. Elle n'était jamais entrée dans un garage et les seules images qui lui venaient de ce mot lui provenaient de films ou émissions. L'intérieur de celui-ci n'avait rien à voir avec ses préjugés. L'entrepôt était même gigantesque et étrangement aménagé.
Murs dépeints, d'un gris terne, des pneus empilés d'un côté, des pièces détachées de l'autre, l'ensemble paraissait désordonné quand bien même un certain ordre presque maladif régnait. Hinata suivit Kiba qui montait de petits escaliers conduisant vers une passerelle.
À première vue, l'aspect faux cuivre ne lui inspira pas confiance. Le pont ne semblait pas stable et elle n'avait aucune envie de risquer une chute d'une dizaine de mètres. Et pourtant, elle la traversa, non sans surmonter sa méfiance. Sous ses pieds étaient alignées cinq voitures surélevées et de ce qu'elle pouvait apercevoir, Hinata trouvait qu'elles se faisaient éventrer. La grande porte devant laquelle s'était stoppé le conducteur s'ouvrit en coulissant et il fit pénétrer Mizu Hari. Pauvre petite …
Kiba avait déjà quitté le pont et se dirigeait vers un enclos vitré faisant probablement office de caisse. Une jeune femme à la surprenante chevelure rouge s'affairait à enregistrer une pièce détachée armée d'une tablette. Lorsque Kiba vint à sa hauteur, elle l'accueillit avec un grand sourire et alors qu'ils échangeaient des formalités amicales, Hinata ne quittait pas Mizu Hari à qui l'on attribuait une place. Face à ces autres véhicules, la sienne paraissait tellement petite et fragile. Hinata avait hâte que le garagiste la prenne en charge et la remette sur ses roues. Elle suivait le bienheureux Suigetsu tout en avançant sur la passerelle.
Ce dernier riait à l'adresse d'une personne qu'elle ne pouvait pas apercevoir de sa position. Elle se décala vers la droite, parvenant presqu'au bord du pont. Maintenant, elle voyait des cheveux d'un noir si profond qu'un effet bleuté apparaissait à chaque mouvement de tête. L'homme semblait assez grand et bien qu'il lui soit inconnu, son attitude avait quelque chose de familier. Il lui rappelait quelqu'un. Hinata avança son pied pour avoir un meilleur angle de vue tandis qu'une désagréable sensation de malaise prenait naissance. Plus elle observait ce type et plus l'image d'un bonhomme grincheux logeant sur le même palier qu'elle se faisait moins floue.
- Hinata … ne me dis pas que … se dit-elle.
Prenant davantage appui sur son pied resté suspendu en l'air lors de son dernier mouvement, elle rata la première marche d'escaliers.
Agrippée à la balustrade, elle poussa un cri qui attira l'attention de toutes les personnes présentes dans le garage. Y compris celle du fameux inconnu pas si inconnu que cela. Lorsqu'elle ouvrit les yeux et regarda en bas, Hinata croisa de grands yeux noirs et elle chuta.
- Un ijime est un harcèlement au Japon, d'un ou plusieurs élèves d'une classe et le malheureux est maltraité par ses camarades, rejeté, exclu du groupe. Une situation difficile à gérer, surtout à l'adolescence. Certains de ces jeunes optent même pour le suicide, poussés par le désespoir.
- Sinon pour les gâteaux (senbei, daifuku...) je pense qu'un petit tour sur Google et les blogs de recette vous donneront une meilleure idée de quoi il s'agit.
Comme je ne suis pas experte en Hinata et Sasuke, ne m'en veuillez pas trop sur l'interprétation que j'ai de ces persos ^^
Love and Joy 3