Chapitre 1"ELLE"
Il était au alentour de 18 heures lorsque l'héritier Malfoy pénétra dans le QG. Le manoir, son manoir. Ce dernier était devenu si lugubre même s' il n'avait jamais était très accueillant. Depuis maintenant 3 ans , Lord Voldemort était revenu d'entre les morts. Lucius Malfoy avait suggéré que son manoir devienne le lieu de rencontre des mangemorts. Et Voldemort avait accepté. Depuis, plus aucune lumière ne filtrait entre les murs de la demeure. Ses pas résonnaient sur le marbre du hall, il était sale, las, une seule pensée habitait son esprit : une douche bouillante, un verre de whisky, et une potion de sommeil pour avoir une chance de sombrer quelques heures dans une pseudo paix. Avant ça il savait qu'il devrait aller faire son rapport au maître. C'est donc d'un pas fatigué qu'il se dirigea vers ce qui avait été durant toute son enfance la salle à manger. Désormais, elle servait de salle de réunion aux mangemorts dont il faisait partie depuis ses 17 ans, 3 ans déjà. Son poing entra en contact avec la lourde porte en chêne.
- Entre donc, fit la voix glacial du maître, entre jeune Malfoy, que tous mes fidèles serviteurs puissent observer mon meilleur et plus fidèle sujet.
Sujet voilà ce qu'il était devenu depuis 3 longues années, le sujet, joli mot pour dire l'esclave, le soumis, le chien d'une cause folle. Les regards envieux de tous les autres étaient braqués sur lui. I ans il en aurait presque joui de plaisir mais plus maintenant. Il ne souhaitait pas être aussi vils qu'eux. Il n'était pas là par conviction. Plus maintenant , jamais même, mais s'était bien là la plus grande force de l'homme, si on pouvait qualifier de la sorte ceux qui se trouvaient face à lui. Voldemort, entouré de ses chiens. Il les connaissait tous, savait leurs points fort, leur points faibles, les convictions de chacun. Il n'était pas plus fort qu'un autre, non, plus rusé, oui, manipulateur aussi, observateur, surtout, et Voldemort les tenait tous dans le creux de sa main grâce à la connaissance suprême de leur plus folles ambitions . Certains comme Peter Petigrow, ne vivaient que pour la protection qu'une organisation aussi bien construite pouvait leur fournir.D'autres comme Lucius ne se complaisait que dans le pouvoir et la peur qu'inspirait la seule évocation du nom de l'homme qu'il appelait lui-même maître. Une partie de ses partisans, comme Bellatrix Lestrange était complètement dévouée à l'aura de folie du mage. Cette catégorie était la pire : aucune conscience, aucun libre arbitre, aucun instinct de survie, seul la cause et le maître avait de l'importance pour eux. Ensuite venait la nouvelle génération : celle qui n'avait pas connu la première guerre, les enfants de la folie, qui étaient là, car aucune autre place ne leur était attribuée, Blaise Zabini, Théodore Nott, Marcus Flint et bien d' le dernier né Malfoy n'entrait dans aucune de ces catégories et ça Voldemort l'avait bien comprit. Dès le début, il avait senti l'aura de puissance encore inconnue du jeune, il avait alors cherché le point faible du garçon.A cette époque il en avait beaucoup mais le seul suffisamment puissant pour l enchaîner à lui pour l'éternité était une femme. Le mage en aurait rit car selon l'héritier de Salazard, l'amour rendait esclave, la en était encore la preuve, une seule et unique femme. Avoir cette femme sous sa coupe signifiait tenir en otage le sorcier qu'il pouvait lui-même qualifier de surpuissant. Elle fut d'ailleurs la première chose que le jeune mangemort chercha des yeux en entrant dans la pièce. Elle était là comme toujours. Lui souriant, belle, droite, fière. Il répondit à son sourire .elle était la seule à avoir droit à son sourire, sa tendresse. Ces deux émotions étaient mortes depuis longtemps pour tout être n'étant pas ELLE
- Macnaire étant rentré avant toi , il m'a déjà fait le résumé de ta mission, siffla le serpent assis sur le trône qu'il s'était lui-même érigé. As-tu quelques choses de particulier à nous apprendre ?
- « Non Maître. La mission s'est déroulée à merveille. « Maître », cette appellation lui brûla la gorge. Au vu de l'accueil dont vous me gratifiez vous le savez déjà. Comme vous l'avez exigé aucun prisonnier n'a été fait, ils ont tous péri. A mon plus grand regret aucune image importante de l'ordre du phoenix ne se trouvait dans les environs de l'endroit que nous avons attaqué , dit le jeune homme.
- Je le sais, ne t'inquiète pas. Là est mon plan. l'ordre est faible quand on s'attaque aux êtres les plus vulnérables. Je leur est prouvé encore une fois que ce qu'ils perçoivent comme leur plus grande arme est en fait leur plus grande faiblesse : l'amour, cette abomination les tuera. N'es-tu pas d'accord avec moi jeune Malfoy ? »demanda le maître des ténèbres sur un ton mielleux.
- Maître vous savez que mon amour ne va qu'a une seule et unique personne. Depuis toujours et pour toujours, lui répondit le jeune homme qui prouvait en une seule phrase sa seule faiblesse. Il se moquait bien de montrer aux autres l'amour inconditionnel qui le liait à ELLE. Ils le savaient tous de toute manière, et contrairement à d'autres il n'en avait jamais eu honte.
- Oui, je le sais je te laisse donc aller l'embrasser avant de poursuivre cette agréable petite réunion fit remarquer l'homme qui se faisait appeler maître et que beaucoup de ses disciples adulaient avec un sourire dans la voix.
Le jeune homme s'avança vers elle, vers sa faiblesse, sa prison, celle pour qui il courbait l'échine chaque jour depuis 3 ans. Celle pour qui il supportait l'esclavage. Il se stoppa devant elle, il la trouvait belle, il l'avait toujours trouvé belle, belle et fragile, peut-être un peu trop pour ce monde. Il lui pris doucement les deux mains, si petites et si pâles et lui déposa un léger baiser sur le front.
- « Mère. ».
J'attends vos avis positif comme négatif et j'espère que, à suite vous plaira.
Merci à Marie pour sa correction et son aide.