Voilà un peu plus d'un an que je me suis réveillé de mon coma, un an de pur bonheur. C'est après trois mois que j'avais enfin pu revoir le Phénix qui avait refermé mes plaies, Fumseck, je n'en avais pas cru mes yeux, mais il a toujours veillé sur Harry de loin. Il était encore en deuil, ce qui expliquait pourquoi je ne l'avais pas vu plus tôt. Nous l'entendions de plus en plus souvent chanter, mais ne le voyant que rarement. Je ne savais pas encore que ce Phénix allait jouer un grand rôle dans nos vies.

J'ai fait ma demande en mariage le noël de cette même année, posant un genou au sol devant lui quand minuit sonna, nous étions encore nu après une étreinte plus que passionnée. Il m'a dit oui et a fait de moi un homme comblé.

Après des années de souffrance j'avais enfin ma revanche. Mon Harry, l'homme de ma vie. J'ai toujours rêvé d'avoir une famille, je l'avais trouvé lui, pour les enfants nous verrons dans quelques temps pour adopter. J'essaie de trouver une potion pour pouvoir permettre à un homme de porter la vie mais ces recherches sont longues et je n'aboutirai peut-être jamais. Adopter est une bonne option, dans quelques mois ou années, nous verrons. Tant qu'Harry et moi serions ensemble, nous pourrons tout affronter, nous sommes prêts à vivre enfin notre vie.

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Pour l'instant nous profitons l'un de l'autre. Disons plutôt que depuis un mois, Harry profite surtout de mon corps chaque matin, il a comme soif de mon corps, et ne se gêne pas pour le gouter même si je dors encore. Ma foi, je ne m'en plains pas, il y a pire comme réveil que votre mari ayant dans sa bouche l'objet de ses convoitises. Aujourd'hui n'échappait pas à la règle, je sentis dans mon demi sommeil mon mari gigoter à côté de moi, je bascule plus ou moins consciemment sur le dos et sens une main taquine réveiller mon désir puis une langue lécher mon gland, ce qui me sortis un peu plus des limbes du sommeil mais pas complétement et me fit gémir de plaisir. Ce à quoi je ne m'attendais pas fut quand un étau de chaire étroit encercla ma verge.

- Oh putain Harry ! Dis-je en me réveillant en sursaut après qu'il se soit empalé sur moi, ce qui manqua de peu de me faire jouir instantanément en lui. Bouge pas je vais jouir ! Dis-je haletant.

- Mais je ne cherche que ça mon amour. Dit-il en m'embrassant et il commença ses va et vient rapide.

- Harry tu vas me rendre fou ! Dis-je essayant désespérément de me retenir de jouir.

Il prit son sexe tendu en main et commença à se masturber au même rythme qu'il s'empalait sur moi, j'allais devenir fou c'est certain, il m'excitait au plus haut point.

- Oh oui… Fais-toi du bien… Dis-je grisé par l'image de totale luxure qu'il me renvoyait.

A peine quelques minutes plus tard nous atteignons ensemble le summum du plaisir. Il allait me rendre fou ! Peut-être l'étais-je déjà !

Il se rallongea à côté de moi et ferma les yeux de fatigue, depuis quelques jours il me réveille, nous faisons l'amour et il s'endort presque immédiatement après, il allait même se coucher plus tôt. Il dort de plus en plus et pourtant il a l'air toujours aussi fatiguer, cela ne l'empêche pas de me réveiller et de faire l'amour par contre.

- Ca va mon amour ? Demandai-je doucement en le prenant dans mes bras.

- Bien et toi ? Dit-il en étouffant un bâillement.

- De même, mais je m'inquiète pas pour toi… Tu as l'air fatigué en ce moment.

- Tu trouves ? Oui peut-être un peu. Me murmura-t-il presque à deux doigts de s'endormir de nouveau. C'est vrai qu'en ce moment je suis claqué…

- Tu devrais aller voir un Médicomage Harry.

- Humm… Je vais dormir, ce soir je vais dire officiellement au monde sorcier quel homme j'aime plus que ma vie et promis si demain ça va pas mieux j'y vais… Finit-il de me dire dans un souffle avant de s'endormir pour de bon.

J'avais la gorge nouée, sa déclaration m'a touché plus que de raison. C'est vrai qu'officiellement Harry est toujours célibataire, alors qu'il en est tout autrement, nous nous étions mariés le mois dernier, le 1er Avril, dans la plus strict intimité, Neville, Luna que j'avais enfin pu rencontrer après la naissance de ses jumeaux qui l'avaient obligés à l'alitement pendant toute sa grossesse, ainsi que les jumeaux Weasley avec qui Harry n'avait jamais vraiment perdu contact. Les jumeaux Weasley m'ont rapidement accepté, des jeunes hommes brillants, surtout quand il s'agit de farces !

J'avais bien compris dans les mois qui avaient suivis mon réveil qu'Harry s'était isolé de ses anciens amis, enfin, ceux que je considérais comme tel. En réalité ils ne voyaient que le sauveur, Harry n'avait jamais été dupe, il savait que trop peu de personne le voyait tel qu'il était réellement, mais il n'avait jamais eu d'amis à cause de son cousin, alors il l'avait accepté malgré tout. Mais quand il a décidé de faire tout son possible pour me sauver, quitte à perdre sa magie et sa vie, il l'a fait sans que ses amis ne comprennent ou n'accepte son geste.

Il n'y avait que ses quatre personnes pour accepter ceci, qu'eux pour comprendre qu'il n'aurait pas survécu à ma mort tout comme je n'aurai pas survécu à la sienne. Ces quatre personnes qu'au fil des mois j'ai pu, moi aussi, considérer comme des amis. Ce sont aussi les seuls à savoir que j'avais repris conscience mais aussi ma santé, et ils n'en avaient parlés à personne. Nous allions donc ce soir, en ce jour du 1er Mai, pour rendre hommage aux héros de guerre, annoncer officiellement notre mariage. Nous avions hâte de voir les réactions de chacun, surtout de Ginny Weasley qui, malgré qu'elle sache qu'Harry est gay, continue de dire à tout va qu'elle est sa fiancée ! Elle allait avoir un sacré choc, ne sachant même pas que j'étais de nouveau en pleine forme, n'étant jamais sortis dans le monde sorcier depuis mon réveil, tout achat était fait par correspondance.

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Le soir venu, nous sommes dans nos plus beaux habits, Harry élégamment habillée en noir avec une doublure rouge foncé et une chemise blanche, sur le côté droit de sa robe est cousu le blason des Black et sur le gauche celui des Potter. Magnifique. Je suis vêtu de la même robe qu'Harry, sauf que ma doublure est vert émeraude. Et je dois avouer que cela me met en valeur, contrairement à mes éternelles robes noires que j'avais à Poudlard pour qu'on ne me regarde pas.

Après avoir déposé nos baguettes à l'entrée, nous arrivions ensemble dans la salle des fêtes du ministère, tous les regards se tournèrent vers nous quand on nous annonça.

- Lord Harry Black-Potter et Severus Snape

A cette annonce une tornade rousse déboula sur Harry qui failli tomber à la renverse.

- Doucement Miss Weasley ! Dis-je froidement en retenant Harry par l'épaule.

- Oh Harry c'est vrai tu as l'air d'aller bien mieux ! Dit-elle en s'écartant de lui mais restant assez près pour le toucher. En plus maintenant que tu l'as sauvé tu vas pouvoir revenir vers moi n'est-ce pas ? Affirma-t-elle en m'ignorant totalement.

- Je ne crois pas non Ginny. Dit enfin mon mari en la repoussant pour se coller un peu plus vers moi. Je crois bien que tu n'as toujours pas compris ce que je t'ai dit l'année dernière, rien ne pourra jamais arriver entre nous ! Dit-il fermement à ma plus grande joie.

Le visage de cette petite peste commença à perdre son sourire, mais il revint bien vite.

- Mais si Harry, toute cette guerre, je me doute que ce n'était pas facile à vivre, tu t'es éloigné de tous tes amis… Mais le temps passe, regarde tu es de nouveau en pleine forme, nous allons pouvoir fonder notre famille ! Dit-elle les yeux brillants s'imaginant surement avec mon Harry et plein de mini Weasley-Potter.

Cette idée me fit froid dans le dos, et à Harry aussi appariement, je pouvais voir un frisson lui parcourir l'échine. Il était à moi ! J'allais la tuer cette garce si elle ne s'éloignait pas d'Harry immédiatement ! La fille Weasley ne pouvait le voir mais derrière elle le silence s'était fait, tous regardaient la scène intrigué, de me voir pour commencer et ensuite pour regarder cette étrange conversation. Depuis la fin de la guerre elle criait à tort et à travers qu'Harry était son fiancé, alors que jamais personne ne les avaient vu ensemble, et Harry venait si discrètement au Ministère qu'aucuns journalistes n'avaient pu l'interviewer, en supposant qu'il aurait répondu. Cette fois ci les journalistes étaient bien présents pour cet évènement officiel, et il me poussa des ailes quand Harry commença à la remettre en place.

- J'ai déjà une famille Ginny, et je suis au regret de t'annoncer que tu n'en fais absolument pas partie ! Dit Harry en cachant son sourire en voyant le visage de sa prétendue fiancée se décomposer.

- Mais… Ce n'est pas possible… Personne non… Je suis ta fiancée Harry ! Dit-elle avec hargne après avoir recouvrer ses esprits.

- Non, je suis un homme déjà pris. Dit-il en souriant et levant sa bague devant son visage pour montrer son alliance. En réalité l'annonce était erronée, il aurait fallu annoncer Lord Harry Black-Potter-Snape et Consort Severus Potter-Snape

Un silence pesant se fit, Ginny Weasley était horrifiée, mais toutes les autres personnes dans la pièce n'étaient que grandement étonnés, hormis Neville, Luna et les jumeaux Weasley qui étaient déjà au courant et affichaient un grand sourire conspirateur. Kingsley arriva devant nous, poussant sans ménagement Ginny Weasley qui était toujours pétrifiée.

- Mes félicitations ! Dit-il chaleureusement, le plus sincèrement du monde. Je suis plus qu'heureux de vous voir tous deux en bonnes santés et heureux !

Kingsley était quelqu'un d'honnête, l'un des rares que j'avais toujours apprécié dans l'Ordre, il faisait ce qu'il jugeait être bon et en accord avec ses principes, il avait été d'une grande aide et effectivement le monde sorcier ne s'était pas trompé en le choisissant comme Ministre. Après mon réveil, j'avais pu voir au fil des mois qu'il commençait doucement à sortir le monde sorcier de l'époque moyenâgeuse dans lequel il s'était arrêté. Il avait assouplis les lois sur les créatures magiques, avait renforcé la sécurité et l'accueil des élèves nés moldus à Poudlard.

Ainsi quand il nous serra chacun notre tour dans ses bras pour nous féliciter, les personnes présentes vinrent nous serrer la main pour faire de même. Ils n'osaient pas vraiment m'approcher, mais je m'étais adoucis, je n'avais plus envie d'être cet homme froid et distant, je voulais être moi, enfin. Peu à peu les gens me souriaient timidement.

Je n'avais plus revu la fille Weasley de la soirée après cela, mais je restais tout de même sur mes gardes. La soirée se déroula tranquillement, le sauveur étant marié on le laissa tranquille, bien que je vis des regards déçu qui me firent sourire. Je n'étais pas peu fier d'être mari à cet apollon qui s'ignore. Nous étions main dans la main sans jamais nous séparer, toujours l'un à côté de l'autre. Lui comme moi n'avions pas assisté à un bain de foule demain plus d'un an, ce n'était pas facile, surtout que nous nous étions habitués à notre solitude.

Molly et Arthur Weasley étaient venu nous féliciter chaleureusement, nous souhaitant tout le bonheur possible et s'excusant à la place de leurs deux derniers enfants pour leur comportement inadmissible. Nous leurs avons bien évidement dit qu'ils n'y étaient pour rien, après tout, leurs enfants étaient assez grand pour faire leurs choix. Eux acceptaient totalement la situation, et étaient juste attristés de ne pas avoir vu Harry depuis longtemps, ils nous ont donc naturellement proposé de venir prochainement les voir ce que nous avons naturellement accepté.

Ron Weasley, lui, nous a bien évités tout le long de la soirée. Je le voyais de temps à autre tourner la tête vers nous pour nous lancés un regard dégouté. Une étroitesse d'esprit rarement égalé, surtout dans notre monde où cela est parfaitement accepté. Peut-être un homosexuel refoulé ? Je ne sais pas, mais j'avais envie de lui lancer un sort cuisant chaque fois que mes yeux rencontraient les siens ! De plus, il devait rendre Harry responsable de sa rupture avec Hermione Granger, son regard s'aventurait sur elle avant de se tourner vers Harry.

Miss Granger était venue nous féliciter, en s'excusant à son tour de son comportement. Harry avait accepté ses excuses, disant que l'heure n'était plus à la guerre et qu'ils ne pourraient sûrement pas redevenir amis comme autrefois mais qu'ils pourraient au moins rester en contact. La jeune femme avait souris, accepté cet accord, ne s'attendant certainement pas à mieux après sa prise de position en voulant m'envoyer à Ste Mangouste et en ayant pris le partie des deux derniers Weasley plutôt que d'utiliser sa tête cette fois-là. Elle était repartie soulagée vers son petit-ami, Victor Krum. C'est sûrement cela qui devait rendre le dernier des fils Weasley encore plus rageur envers son ami. J'en ai même laissé échapper un rire à la vue de son visage devenant rouge de rage.

Quatre heures après notre arrivé, Harry m'inquiétait de plus en plus, il prenait appuie sur moi, semblant ne pas réussir à tenir debout. Il ne laissait pas vraiment paraitre son mal mais je voyais qu'il était très fatigué. Ses amis… Nos amis le remarquaient très bien, confirmant qu'ils étaient de véritables amis. Neville et Luna détournèrent l'attention des personnes aux alentours pendant que les jumeaux commençaient à saluer les personnes autour d'eux, prétextant un rendez-vous le lendemain matin, très tôt, avec Harry et un entrepreneur étranger pour une affaire très importante. Ce qui nous donna à nous aussi une occasion en or de partir rapidement.

Les regards étant concentrés sur nous, peu virent les jumeaux Weasley partir quelques secondes devant et encore moins virent Neville et Luna partir eux aussi. Le sourire d'Harry était figé, il répondait machinalement, je le sentais trembler contre moi. Nous récupérions vite nos baguettes pour partir. Quand nous fûmes dans le couloir désert nous menant à la sortis, nous retrouvions nos quatre amis, le regard inquiet tourné vers Harry.

- Il est à moi ! Cria Ginny Weasley qui sortit de nulle part en pointant sa baguette sur moi. End… Commença-t-elle à dire avant d'être frappé par quatre sorts différents. Elle s'écroula inconsciente au sol. Mais Harry épuisait par cet effort s'écroula manquant de peu le sol sans l'intervention des jumeaux. Je le pris dans mes bras et nous allions directement à la cheminette pour les familles, nous rentrons tous en dessous et l'un des jumeaux lança la poudre de cheminette en disant notre destination, notre manoir.

En arrivant je déposai Harry sur le canapé, il respirait mais était au bout du rouleau, sans que j'eue le temps de réagir Neville appela un ami Médicomage, celui qui avait essayé de le soigner de son mauvais sort, par cheminette qui arriva dans les cinq minutes, me laissant le temps de le transporter dans notre chambre pour qu'il puisse l'ausculter plus calmement. Fumseck ne nous avait pas lâchés depuis notre arrivée, voyant que quelque chose n'allait pas. Depuis trois mois il ne nous quittait plus, avait-il sentis qu'une chose grave arrivait à Harry ? Et si nous avions pu détecter ce qu'il avait plus tôt. Je commençais à me ronger les sangs quand le Médicomage arriva dans la chambre. Il lui lança plusieurs sorts avant d'ouvrir enfin la bouche.

- Bonsoir, je suis Alan, pouvez-vous me dire s'il y a eu des changements avec Harry ? Dit-il en fronçant les sourcils.

- Il est de plus en plus fatigué, cela a commencé il y a environ trois semaines, mais ses derniers temps c'est encore pire, il ne fait presque que ça ! Il mange aussi un peu plus qu'avant et… Dis-je en m'arrêtant, devais-je avouer ce que nous faisions presque tout le temps depuis un mois ?

- Et ? Dit-il pour m'encourager.

- Sa libido a augmentée.

- A quel point ? Demanda-t-il à ma plus grande gêne.

- Disons… Du simple au double, voire triple… Dis-je en rougissant.

- Je vois… Dit-il en souriant. Rien d'autre ?

- Non, je ne vois rien d'autre.

Il prit les résultats des examens, lisant attentivement. Il se figea quelques secondes, semblant réfléchir intensément. En fond de moi je bouillais littéralement, j'avais envie de le secouer pour qu'il parle, qu'il me dise ce qui ne va pas. Et si c'était grave ?

Il lança un sort blanc vers Harry, quand il le toucha le rayon devint couleur or. Je vis le visage d'Alan se figer de stupeur, il me regarda semblant essayer de lire en moi, il ouvrit la bouche pour la refermer.

- Je ne croyais pas voir cela un jour… Murmura-t-il après un trop long silence.

- Que ce passe-t-il ? Demandai-je hésitant à vouloir entendre la réponse.

- J'aimerai vous l'annoncer à tous les deux en même temps, réveillons-le. Dit-il en sortant une potion de vivacité, il lui en donna quelques gouttes, de quoi le maintenant éveiller une petite heure. Harry ça va ?

- Fatigué. Dit-il en se relevant un peu dans le lit.

Je m'installe à côté de lui pour le soutenir. Je ne le montre pas mais la peur ma noue l'estomac. Vais-je perdre l'amour de ma vie ? Je ne pourrai pas vivre sans lui !

- Harry cet état va durer encore un petit moment. Commença-t-il semblant peser ses mots. Il va falloir vous reposer un maximum.

- Que se passe-t-il ? C'est grave ? Demanda-t-il anxieux.

- Cela peut l'être Harry. Vous êtes enceint Harry. Dit-il lui-même étant encore perplexe à cette annonce. J'avoue que cela est plus que rare, j'ai beaucoup de recherche à faire, et cela peut vous mettre en danger vous et l'enfant. Les cas sont tellement rares ! Un homme n'est pas fait pour porter la vie…

- Mais comment est-ce possible ? Demandai-je semblant retrouver un peu mes esprits.

- Il n'y a qu'un seul cas qui peut rendre un homme enceint, du moins pour le moment. Ce ne peut-être que deux véritables âmes sœurs. Vous êtes tous les deux puissants, et entre nous Harry est l'un des plus puissants sorciers connus, votre amour aussi est puissant. Ce tout à rendu cette amour en Harry, parce qu'il est le plus puissant d'entre vous et qu'il est le plus susceptible de survivre à cette grossesse.

Nous étions sans voix, j'étais à la fois heureux qu'Harry porte notre bébé et très inquiet de ce que cela impliquer. C'était presque unique, et nous ne savions pas si Harry pourrait le supporter, bien qu'il soit puissant il y avait un risque non négligeable que je le perde.

- Je vais vous laisser le temps d'intégrer l'information. De plus j'ai des recherches à faire pour répondre véritablement à vos questions. Je reviendrai dans trois jours, le temps de réunir tous les ouvrages que je connais à ce sujet. Il faut que vous vous reposiez Harry. Manger correctement. Et pour la libido ne vous retenez pas, cela ne fera en tout cas aucun de mal à l'enfant. Et si vous en avez envie c'est que vous en avez besoin. Evitez tout effort inutile, n'utiliser pas les moyens de transport sorcier, cela est très fatigant dans votre cas, rester le plus possible ici en sécurité. Tant que je n'en sais pas plus en tout cas. Dit-il sérieusement.

- Je suis enceint… Depuis combien de temps ? Demanda Harry d'une voix blanche.

- A oui excusez-moi… De seize semaines. Et si c'est comme pour les femmes c'est pour cela que votre libido a explosé a partir du troisième mois, c'est pour cela qu'il faut assouvir vos envies le plus possible. Plus vous serez heureux et comblé et plus la grossesse ira bien.

- Merci Alan. Dit Harry en le laissant partir.

- Tu es sûr que ça va Harry ? Demandai-je inquiet après quelques minutes.

- Oui… Oui, mais et toi ? Veux-tu de cet enfant Severus ? Me demanda-t-il en se tournant vers moi.

- Bien sûr, je suis juste… Mort de peur. Avouai-je. Je ne veux pas qu'il t'arrive quelque chose. Dis-je en le serrant dans mes bras.

- Moi aussi j'ai peur, mais… Un mini nous deux grandis là… Dit-il en prenant ma main pour la déposer sur son ventre plat. Nous ferons tout notre possible pour que tout ce passe bien, pour lui… Ou elle, comme pour moi. Dit-il en souriant avant de m'embrasser.

Quelques minutes plus tard, j'étais partis chercher notre petite troupe d'amis dans le salon, Alan ne leurs avait rien dit, ils étaient donc très inquiets. Nous sommes allées retrouver Harry et nous leurs avons annoncé la nouvelle. Leurs réactions étaient à l'image de la nôtre, ils étaient heureux mais inquiets. Ils sont donc repartie nous félicitant tout de même, en nous faisant promettre de nous tenir au courant.

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Nous avions appris dès le lendemain que Ginny avait été retrouvé toujours inconscientes, elle n'avait rien de grave, juste trop de sort de pétrification ! Elle était toujours folle de rage et avait été enfermé à Ste Mangouste dans le service de psychiatrie par ses parents. Nous les avions prévenu que c'était nous, ainsi que du pourquoi nous l'avions immobilisé, ils avaient parfaitement compris, et n'avait fait que confirmer leur choix quant au fait que leur fille avait besoin d'une aide psychologique !

Pendant les trois jours qui suivirent nous ne faisions rien d'autre que faire l'amour, manger et dormir, surtout pour Harry. Moi j'essayais vainement de trouver des informations dans la bibliothèque pendant les nombreuses heures de sommeil de mon bien-aimé. Le Médicomage arriva enfin un soir après nous avoir envoyé un hibou.

Il nous a donc annoncé qu'Harry était le premier cas depuis plus de huit cents ans. Qu'il y avait, merci Merlin, tout de même des écrits dessus. Harry avait fait ce qu'on appelle chez les moldus, un déni de grossesse, c'est donc pour cela que son ventre était resté plat, mais qu'il allait maintenant certainement s'arrondir, ce qui avait effectivement commencé depuis le jour de l'annonce de sa grossesse.

Il nous informa qu'Harry devra subir une césarienne, chose courante même chez les sorciers, le seul problème était que nous ne savions pas vraiment à quoi était accroché le placenta, mais que dans les rares cas recensés le père porteur vivait. Il y avait toujours un risque, mais apparemment moins important que ce à quoi nous pensions, d'une façon ou d'un autre, la magie opérait. Cela nous soulagea un peu. Harry était puissant, sa magie allait l'aider j'en étais certain.

Harry était très fatigué parce que sa magie était déjà très active pour avoir créée tout cela, et le bébé puisait sûrement dedans, ce qui l'épuisait d'avantage.

- Je vous ai fait une liste de potion à prendre. Il nous tendit la fameuse liste. Ste Mangouste peut vous les fournir si vous le souhaitez, je vous en ai déjà apporté pour quelques jours.

Il nous tendit une petite boite où était rangé une multitude de petite potion, vitamines, régénération de magie, revigorante et autre. La qualité était bonne mais pas assez à mon gout. Je les examinai attentivement.

- Pas la peine. Dis-je en les observant toujours. Je vais en faire, ce sera mieux…

- Je m'en doutais ! Dit-il en souriant. D'autres questions ?

- Heu oui… Dit Harry timidement. Vous savez le sexe du bébé ?

- Non je suis désolé, les sortilèges créées ne sont fait que pour les femmes, vos organismes et hormones étant différents cela brouille si je puis dire le sort, je ne peux donc vous le dire, il faudra attendre la naissance.

Alan repartit, nous laissant ses coordonnés pour qu'aux moindres problèmes nous le contactions.

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Les mois passèrent pourtant sans qu'aucun problème ne se passe, Harry avait délégué provisoirement sa place au Magenmagot à Neville, qui était finalement heureux de jouer un rôle au ministère. Il me fournissait également des ingrédients de premiers choix pour les potions d'Harry et venait ainsi que Luna, Fred et Georges régulièrement prendre des nouvelles.

Harry avait maintenant un beau ventre rond, qui me faisait frémir d'envie à chaque fois que je le voyais nu. J'étais pris de véritable frénésie à chaque fois. Un soir je l'avais surpris se regarder nu devant le miroir, se tournant d'un côté sur l'autre. Mon sexe était déjà tendu quand je m'étais approché de lui.

- Qu'as-tu mon ange ? Demandai-je en voyant le plis soucieux sur son front.

- Tu vas bientôt pouvoir me faire rouler ! Dit-il en souriant. J'espère que tu ne me trouves pas trop gros… Dit-il anxieux.

- Tu plaisantes ? Dis-je en lui embrassant le cou et en faisait glisser mes mains sur son ventre. J'adore te voir enceint Harry.

- Tu es sûr ? Dit-il en plaçant les mains sur mes hanches pour se maintenant debout alors que j'avais empoigné son sexe pour le masturber le faisant gémir doucement.

- Sûr. Dis-je en me collant à lui pour lui faire sentir mon érection, j'en avais presque mal !

D'un geste de main mes vêtements disparurent, ce qui soulagea mon érection de la pression des vêtements. Harry n'attendit pas, il se souleva légèrement, prit mon sexe et s'empala délicatement dessus sans s'arrêter, nous arrachant un soupir de contentement. Je le masturbai tout en le labourant littéralement, je me voyais dans le miroir entrer et sortir de lui, ce qui ne faisait qu'accentuer mon désir. Nous nous regardions faire l'amour dans le miroir, pourquoi ne l'avions nous jamais fait ainsi avant ?

Je le pris par les hanches et accéléra encore plus mes mouvements, après quelques coups sur sa prostate il éjacula sur le miroir, moi par contre je n'en avais pas fini. Je ne sais comment j'arrivais à me retenir, mais j'avais envie qu'il n'en puisse plus. Mon mari enceint de huit mois avait les jambes tremblotantes, il gémissait sans honte, me demandant de continuer plus vite et plus loin. Après quelques minutes de ce traitement il fut de nouveau en érection. Il fit apparaitre une chaise sur laquelle je m'assis toujours en lui. Il bougeait à son rythme, rapide, je pouvais ainsi le masturbait comme je l'entendais. Chaque fois que je passais mon pouce sur son gland il gémissait plus fort, se cambrant, je sentais même ses parois se resserraient sur mon sexe. Puis il éjacula de nouveau, sur le sol cette fois ci, m'emportant avec lui dans un gémissement rauque je me déchargeai en lui.

- C'était… Super. De nous voir. Dis-je haletant.

- Oui, faudra recommencer. Dit-il en se posant un peu plus sur moi, repus et fatigué.

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Un soir, vers la fin de son huitième mois Harry ressentit de forte douleur dans le ventre. Nous fîmes appelés Alan, qui lui-même vint avec deux de ses collègues, ils lancèrent plusieurs sorts sur la chambre et Harry. C'était pour ce soir, Harry allait accoucher.

J'étais à côté d'Harry, un drap blanc nous empêcher de voir ce que les Médicomages faisaient, et s'était certainement mieux ainsi ! Harry était encore conscient, mais ne sentait plus rien, heureusement. Après quelques minutes on nous présenta notre fils, Mathias Neville Black-Potter-Snape, un nom a rallonge pour un si petit bébé prématuré. Et à notre plus grande surprise, au lieu d'avoir l'annonce que la césarienne était terminée nous avons eu dans les bras Eden Luna Black-Potter-Snape. Les deux avaient des cheveux noirs, Mathias avec mes yeux et Eden ceux d'Harry. Ils étaient minuscules, fragiles.

Quelques minutes plus tard on nous annonça, que cette fois-ci la césarienne était terminé. La poche des eaux avaient disparu d'elle-même quand Eden était sorti, ils n'avaient eue qu'à refermer Harry.

Qui aurait pensés que le bonheur était si simple ? Pas moi, et pourtant j'étais le plus comblé des hommes. Marié, avec deux magnifiques enfants. Malgré le fait d'être né avec un mois d'avance, ils étaient en très bonne santé, une visite régulière chez un Médicomage spécialisé s'imposer mais ils ont très vite rattrapé leur retard.

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J'avais été rapidement contacté par Ste Mangouste pour devenir un de leur Maitre des potions à mi-temps, Alan avait été impressionné par mes potions, et m'avait recommandé. J'avais accepté, heureux de pouvoir rester chez moi en profitant de ma famille. Harry lui avait repris sa place au Magenmagot, aidant à révolutionner le monde sorcier.

David, notre elfe de maison était plus qu'heureux d'avoir deux enfants dans cette maison, nous nous étions même lié à d'autres elfes pour l'aider à s'occuper d'eux et de la maison, et aussi pour qu'il ne soit plus seul…

J'avais enfin compris ce vieux dictons moldu qui dit « La roue tourne », oui enfin. Nous avions connu le pire, ne restait maintenant que le meilleur. Voir nos magnifiques enfants grandir, et grâce aux sorts d'insonorisations et aux miroirs je pus voir de nombreuses fois mon magnifiques mari en pleine extase et heureux. Parce que sa libido avait peut-être augmenté avec sa grossesse, mais même quand il n'était plus enceint, elle n'était jamais redescendu, à mon plus grand bonheur…

J'espère sincèrement que cette histoire vous a plu, merci de m'avoir lu en tout cas !