Bonjour, Bonsoir à tous !

Je me décide à m'essayer à l'écriture... pour le meilleur ou pour le pire...
Si vous passez par ici, tout d'abord merci, puis bonne chance !

Cette histoire va parler d'un sujet qui me tient particulièrement à cœur et beaucoup trop méconnu/incompris selon moi.
Le handicap mental.

Je ne donne pas plus de précisions, je vais vous laisser découvrir au fur et à mesure de l'histoire.
Je comprendrais que cela rebute certaines personnes ^^'
C'est un sujet que je pense maîtriser, puisque je travaille dans ce secteur. Cependant, je ne vis pas au quotidien avec une personne en situation de handicap. Je ne prétend pas avoir la science infuse, donc je peux me tromper, m'éloigner et dans ces cas-là, je serai ravis qu'on me le dise ! :)

Titre : Son monde à lui...

Genre: Hurt / Comfort - Handicap; Romance. OCC

Pairing : Aomine x Kise

Raiting : T pour le langage et le sujet

Disclaimer : Kuroko no basket appartient à Tadatoshi Fujimaki. Mais je négocie pour avoir Aomine.

Conseils, corrections, remarques... plus qu'acceptés ^^

Bonne lecture !


~PROLOGUE~


Je ne sais plus vraiment de quelle façon ça a commencé. Pour moi, il est comme un soleil qui avait brillé tellement fort qu'il s'était brûlé lui-même. Personne ne pouvait le comprendre. Je crois qu'au fond, lui-même ne se comprenait pas. Il a son propre monde je pense...

Pour le reste du monde, il ne valait rien. Pourtant il a réussi à m'ouvrir les yeux sur les plus belles choses de la vie. Je n'avais jamais remarqué que je m'étais rendu aveugle avant de le rencontrer. Beaucoup me disent qu'il dépend de moi et que je gâche ma vie à lui accorder autant d'attention. Mais ils ont tort. Tous.

Je ne sais plus vraiment de quelle façon ça a commencé. À quel moment j'ai commencé à le voir d'une façon différente aux jugements que les autres lui portaient. À quel moment je me suis aperçu qu'il valait plus que tout ce que je n'ai jamais eu dans ma vie.

Je n'ai que quelques souvenirs de notre rencontre. Un ballon, un terrain de basket, un éclat blond et... ta fuite.


« Vous avez deux nouveau messages.

Reçu à 14h36 :
-Dai-chan ! Pourquoi tu réponds pas ? Où es-tu ? Je suis sûr qu...

#2 / Supprimé

Reçu à 14h42.
-AOMINEEE ...

#2 / Supprimé

Fin des nouveaux messages. Pour écouter vos messages archivés tapez... »

Je raccroche. De toute façon, c'est pas comme si j'allais les écouter en entier. Je crois qu'à force de les entendre, je connais leurs sermons par cœur. Je viendrais pas à leur entraînement, ils devraient savoir eux mêmes que j'en ai pas besoin. Je n'ai pas envie de me fatiguer autant pour eux et ils n'ont pas besoin de moi pour ça.

On est vendredi, et il fait un temps magnifique. Un beau ciel bleu sans nuages...Alors j'ai décidé de prendre mon week-end en avance, et c'est sûrement pas eux qui me feront changer d'avis. Les cours m'ennuient, les entraînements m'ennuient, les autres m'ennuient. Tous, ils sont tous fatiguant. Alors je vais jouer seul, comme d'habitude. Parce que personne n'est à mon niveau, personne ne peut me dépasser. Le seul qui peut me battre, c'est moi.

J'arrive sur mon terrain. Ouais mon terrain, je crois que je fais peur à tous ceux qui veulent mettre les pieds dessus. Le ballon sous le bras, je pousse le portillon pour pouvoir accéder à mon havre de paix. Je commence à poser mon sac sur un des bancs à ma portée, rythmé par le bruit d'un ballon de basket... un ballon ?

Je me retourne vivement vers le son qui a attiré mon attention et je vois sur le terrain que je pensais vide, un garçon. Blond, mon âge je pense, qui dribble d'un pas timide, un sourire à faire rougir les nanas des pubs pour le dentifrice.

Je regarde celui qui a eu la mauvaise idée d'envahir mon espace. Il ne vaut pas grand-chose avec un ballon dans les mains. Je peux lui retirer la balle en moins de deux secondes. Je n'ai absolument aucun intérêt à lui proposer un one on one. Après une brève observation de l'individu, je me décide à l'interpeller.

- Hey mon gars ! Qu'est ce que tu fous là ?! C'est mon terrain ici tu ferrais bien de bouger.

Il arrête de dribbler et prend le ballon dans ses deux mains. Il se tourne vers moi et son sourire se fane, comprenant petit à petit que c'est à lui que je parle. Pourtant il ne se décide pas à bouger. Il me regarde comme si j'étais la chose la plus bizarre qu'il n'ait jamais vu. Je n'aime pas ce regard. Pour moi celui qui est bizarre, c'est lui. N'importe qui se serait déjà barré en courant en me voyant. Définitivement, ça ne me plaît pas. Je m'avance un peu vers lui et je le vois faire deux pas en arrière. Je prends une voix basse, à la limite du menaçant pour répondre à son regard.

- T'as pas compris ce que je t'ai dis ?

Je me stoppe à quelques mètres de lui, les bras croisés et le visage fermé. Il me fixe lui aussi. Je crois sérieusement qu'il ne comprend rien à ce que je lui dis.

- Oï ! Réponds !

Sans que je ne comprenne pourquoi, il recule encore d'un pas, lâche le ballon et se tape deux fois la tête avant de se mordre l'index. Un petit cri sort de ses lèvres et je le vois passer près de moi pour sortir le plus rapidement possible du terrain. Je le suis des yeux, n'ayant rien compris à ce qui s'était passé. J'en ai vu des mecs me chercher et partir se cacher dans les jupes de leur mère après confrontation, mais ça... Je n'ai jamais vu une réaction aussi étrange. Je vais chercher mes affaires que j'ai laissées sur le banc avant mon échange à sens unique avec le blond. Ne perdant pas plus de temps, je prends mon ballon et m'élance sur le terrain. Après quelques dribbles contre un adversaire imaginaire qui n'est toujours pas à ma hauteur, je prends appuie sur mes deux pieds pour marquer un puissant dunk. Je me réceptionne doucement sur le terrain et me retourne pour récupérer mon bien. C'est là que je vois qu'un deuxième se trouve à côté du mien. Sûrement celui du gars bizarre. Je teste un peu le ballon. Pas mal... Je pense que je vais le garder. Le mien est en train de périr et ça m'évitera d'en racheter un tout de suite. J'ai autre chose à faire de mon argent.

-Mais quand même, il avait l'air sacrément barge ce gars...