Bonjour et merci d'avoir voulu lire ma fic ! C'est la première fic que j'écris (même s'il y en a eu d'autre entre le début et la fin de celle-ci). Ceci est une correction (étant en vacance j'en ai profité !) donc les chapitres sont recorrigés du 1 au 12 ! Quelques modifications ont été apporté, mais je ne pense pas qu'elle soit trop flagrante, sauf si vous avez lu cette histoire plusieurs fois !

Si vous avez un petit mot d'encouragement, une remarque ou une question n'hésitez pas ! Tant que c'est dit gentillement, rien n'est jamais mal pris de ma part ! Je ne réponds pas aux reviews au fur et à mesure des chapitres (je préfère faire comme dans les livres, cela facilite en plus la lecture (je trouve)) je vous répondrais donc en privé si possible. En tout cas je vous remercie d'avance de vos reviews et si vous n'en mettez pas je vous remercie tout de même de me lire !

Disclaimer : Tout appartient à J. , je ne vais d'emprunter son monde et ses personnages !

PS : Il y aura du lemon yaoi (relation entre hommes) donc homophobe s'abstenir et les plus jeunes aussi !

Chapitre 1 : Tout n'est pas fini

Je me délecte de ma nouvelle liberté, j'ai payé ma dette, enfin. Je n'ai plus de compte à rendre, ni au Seigneur des Ténèbres, ni à Albus et je n'ai plus personne a protégé. Cela me paraît bien étrange pourtant, plus de missions, plus d'inquiétude à avoir pour ma vie ou celle de quelqu'un. Je peux vivre sans me cacher et surtout, je peux enfin guérir de mon passé.

Bien sûr, quelques Mangemorts subsistent mais une grande partie sont morts ou enfermés à vie. Et moi j'ai été acquitté, avec le témoignage d'Albus Dumbledore et d'Harry Potter, d'autre aussi mais ce sont surtout ces deux-là qui ont pesés dans la balance. Je suis donc officiellement libre, malheureusement la marque des ténèbres toujours présente, mais je réapprends à vivre, et Merlin sait que ce n'est pas facile. Cela fait longtemps que je n'ai pas été libre, une vie plus tranquille s'ouvre enfin à moi. Parfois on m'accoste pour me remercier et me féliciter pour mon courage. Harry Potter m'ayant soutenu de nombreuses fois, publiquement devant les foules et les médias disant que je suis un héros et que lui-même me doit beaucoup. Cela a calmé les tensions et bien évidement si le grand Harry Potter le dit, alors c'est que cela doit être vrai. Bien que certains n'osent tout de même pas venir, d'autres ne se gênent pas, des Griffondors certainement...

La fin du mois de mai et le mois de juin sont consacrés à l'enterrement de nos combattants. C'est à ce moment-là que j'ai revu Potter, enfin si c'était bien lui... Il avait considérablement maigris, déjà qu'il n'était pas bien épais mais en plus, il n'avait aucune réaction sur le monde qui l'entourait, il avait la tête haute regardant les cercueils et les stèles de commémoration, mais quand on lui parlait c'est à peine s'il répondait, il avait les yeux dans le vague et son visage ne reflétait plus aucunes émotions. C'est ainsi qu'un soir devant un thé et une tarte au citron j'ai essayé de comprendre.

- Dites-moi Albus... Vous avez remarqué l'attitude de Potter ? Demandai-je hésitant.

- Oui j'en ai bien peur.

- Ne devrait-il pas être heureux d'avoir vaincu le Seigneur des Ténèbres ?

- Je pense surtout qu'il soit soulagé que cette guerre soit enfin terminée. Mais tout ce que nous, vivant, faisons pour soulager notre douleur, pleurer, les enterrer, en parler, ne fait que lui rappeler qu'eux sont mort et que lui est vivant...

- Mais il n'y est pour rien, dis-je outré. Il a accomplis ce que personne n'était jamais parvenu à faire.

- Je sais, je sais mon garçon, mais je ne pense pas qu'il voit cela comme ça... Il ajouta après une minute de silence. Vous savez qu'il va à tous les enterrements ? Même de ceux qu'il ne connaissait pas.

- Non. Heureusement qu'il est bien entouré alors, j'imagine qu'il doit être chez les Weasley ? Demandai-je en étant sûr de la réponse.

- Vous vous êtes adoucis envers ce garçon me tromperai-je ? Me dit-il avec malice avant d'ajouter sans plus aucun sourire. Non il n'est pas chez eux, il a voulu rester seul.

- Mais où est-il alors ?

- Ici même Severus, à Poudlard.

- Mais je ne l'ai jamais vu. Depuis combien de temps ?

- Depuis la fin de la guerre. Personne ne le voit jamais, sauf Dobby et moi-même quand il le veut bien, mais il n'a pas grande conversation. J'espère que le temps l'aidera. Il se leva puis ajouta. Je dois y aller une longue journée nous attend encore demain, si nous voulons rouvrir pour la rentrée.

- Que pouvons-nous faire pour lui Albus ? Demandai-je, pas vraiment heureux de finir sur ces mots.

- Je ne sais pas Severus. Il a beaucoup perdu dans cette guerre. Trop perdu.

Puis il partit en me laissant là. C'est donc un verre de Whisky à la main (une fois n'est pas coutume) que je regardais le feu dans la cheminé pensivement. Finalement notre Vainqueur n'avait pas réellement vaincu…

HPSS HPSS

C'est le 31 juillet que nous avons eu le droit à une visite inattendu. J'essayais encore de réparer les éboulements dans la cour principale avec Albus, certains sorts de magie noirs lancés, faisaient que nous ne pouvions réparer les dégâts, nous essayions de trouver une solution quand douze Mangemorts nous firent face. Nous avions tous nos baguettes à la main près à attaquer mais personne ne bougeait. Albus parla calmement à la personne au centre du groupe qui apparemment était le leader.

- Bonjour Bellatrix, que nous vaut l'honneur de cette visite ?

- Tu le sais très bien, je viens tuer HARRY POTTER, MEURTRIER, crie-t-elle folle de rage. Et si je pouvais te tuer ainsi que ce traitre, alors tant mieux !

A peine sa phrase terminée qu'elle commença à m'attaquer et nous menions donc un combat à douze contre deux, elle continuait de hurler le nom de Potter. J'étais si concentré à ne pas me faire tuer que je ne vis qu'à la dernières minutes que les derniers professeurs présents au château nous rejoignaient enfin, Minerva, Poppy et Flitwick se battait bien mais nous étions toujours en minorité avec en plus des adversaires avec une grande soif de vengeance, bien qu'heureusement pour nous pas assez puissant pour prendre le dessus, et un leader qui lui n'a rien à perdre. C'est quand Flitwick vola loin derrière nous, qu'elle cria de plus belle.

- Alors Potter, tu vas encore laisser les autres se faire tuer à ta place !

Avant même qu'elle ait eu le temps de réagir, et moi aussi par la même occasion, elle fut projetée contre le mur par quelqu'un qui avançait à grand pas depuis les escaliers. Je l'ai reconnu du coin de l'œil, Harry, une aura menaçante autour de lui qui faisait crépiter l'air d'éclairs. Il avait même presque l'air de flotter au-dessus du sol. Les Mangemorts en étaient déstabilisés ce qui nous permis de prendre le dessus. Avant que Bellatrix ait le temps de se relever il en pétrifia quelques-uns sans même les regarder. Les autres transplannèrent, je pouvais ainsi mieux le regarder, il avait les yeux rivés sur Bellatrix, le regard plein de haine et le visage dur. Bellatrix était folle de rage, elle enchaina les sorts mais elle en prit beaucoup et se retrouva de nouveau propulsé contre le mur, alors qu'Harry allait lui relancer un sort elle transplana et le mur devant lequel elle se trouvait explosa. L'aura d'Harry disparu d'un seul coup et son regard redevint vide pendant quelques secondes, jusqu'à ce qu'il se retourne vers nous et regarde Flitwick ainsi que Poppy qui l'examinait, ses yeux n'étaient que tristesses et douleurs.

- C'est bon il va bien, juste assommer ! Nous rassure Poppy qui venait d'arriver.

- Il faut que l'on parle Harry. Fit calmement Dumbledore. Vient dans mon bureau mon garçon. Severus, appelez donc les Aurores pour ces Mangemorts !

J'acquiesçai en m'organisant avec Minerva, je les surveillai pendant qu'elle alla dans la première cheminette disponible. Sept Mangemorts avaient étés arrêtés, il en restait donc cinq, dont Bellatrix, bien sûr il était possible que tous ne soit pas venu. Avant de terminer ma réflexion sur le nombre de Mangemorts possiblement en vie et en cavale, les Aurores arrivèrent avec Minerva, une vingtaine plus Kingsley Shacklebolt le nouveau Ministre de la Magie, nous lui expliquons ce qu'il s'est passé.

- Comment est-il possible qu'ils aient pu transplaner ici ? demande-t-il.

- J'ai bien peur... Que nos protections soient bien plus fragiles que prévus ! Réponds Albus qui descendait lentement les escaliers vers nous. Le fait que le château soit encore en ruine fait que les protections autours sont aussi faibles !

- Ne devrions-nous pas mettre Harry Potter en sécurité ? Bien que je sache très bien qu'il puisse se défendre, je ne voudrais pas prendre le risque de faire tuer celui à qui nous devons tous !

- Bien sur Kingsley, ne vous inquiétez pas, tout est déjà réglé. Harry sera en sécurité, nous le ferons revenir quand nous serons certains qu'il ne risquera plus rien.

- Je vous fais confiance de toute façon Albus. Dit-il en souriant. Aller, je dois y aller, j'ai un rendez-vous important. Au revoir et à bientôt.

Il repartit vers le château avec Minerva. Je n'avais rien dit mais j'étais intrigué.

- En sécurité Albus ? Le plus Gryffondors des Gryffondors a accepté de partir se mettre en sécurité ? Demandai-je plus que sceptique.

- Je dois avouer que je ne lui ai pas vraiment laissé le choix, mais étrangement il n'a pas plus protesté que ça, c'est ce qui est étrange justement.

- Effectivement, et puis-je savoir où ?

- Chez les Dursley, il...

- QUOI ? Mais vous êtes fou, après tout ce que ça "famille", dis-je avec un dégout évidant, lui a fait ? Vous n'auriez pas pu trouver autre chose ? De toute façon la protection du sang ne marche plus normalement !

- Si j'avais pu finir ma phrase vous auriez su que je lui ai proposé deux endroits, chez les Weasley et chez les Dursley dont les barrières puissantes autres que celle du sang que j'ai installé il y a bien longtemps sont encore là. Il me regarde quelques secondes droits dans les yeux en ajoutant. C'est Harry qui a choisi.

Je ne comprenais rien, il avait choisi cette soi-disant famille qui le traité comme un Elfe de Maison, à une autre famille qui le chérissait plus que tout ? C'est à n'y rien comprendre !

- Harry fait sa male, il y retourne dans quelques instant, je vais avec lui pour leur expliquer la situation. En espérant soi qu'on arrive à reconstruire ce château au plus vite pour remettre les barrières ou bien que Bellatrix soi hors d'état de nuire !

Harry arriva à ce moment-là, mais pourquoi n'avait-il rien pris avec lui ?

- Pourquoi n'avait vous pas pris votre male Potter ? Vous pourriez profiter de votre exile pour enfin apprendre la base des potions non ? Dis-je sarcastique, cachant ma curiosité.

- Que je prenne ma male ou non, dans tous les cas elle me sera prise à mon arriver sans que j'ai le droit de l'ouvrir, je préfère qu'elle soit en sécurité, Professeur.

- Vous prenez au moins votre baguette, elle ne vous sera pas prise j'espère ? Demandai-je en me demandant vraiment, pourquoi il voulait retourner chez des gens pareils et comment il comptait se défendre si on l'attaquait.

- Je vais essayer de la cacher Professeur... Me dit-il en baissant les yeux honteux.

- Une fois n'est pas coutume, je vais vous offrir un cadeau. Dis-je secrètement heureux à cette idée, je relève ma manche, attrape ma baguette qui était invisible, appuie de chaque côté de mon avant-bras avec deux doigts et un lien en cuir apparu, je le défis. Tenez Potter, dis-je en lui mettant à son avant-bras, vous appuyez pour le faire disparaitre ou apparaitre quand vous le souhaitez, personne ne peut l'enlever, prenez votre baguette et posez la sur votre avant-bras.

Il sortit sa baguette, la posa sur son avant-bras et comme prévu elle disparut.

- Merci... Professeur, mais je...

- Allons ne discutez pas Potter, on trouve ceci partout. Dites-vous que c'est une sorte de remerciement pour avoir tué le Seigneur des Ténèbres, vous voyez un si petit cadeau pour un aussi grand évènement. Dis-je faussement énervé.

- D'accord, merci encore Professeur. Me dit-il avec un sourire figé sur le visage et une étrange lueur dans le regard.

Il se retourna s'éloignant de moi, rejoignant les grilles du château pour se préparer au transplanage, il regardait son avant-bras, jouant à remettre et enlever sa baguette.

- Un si petit cadeau qu'on trouve partout ? Vous me direz où, parce que je n'en ai jamais vu en magasin dans ma longue vie. Me questionna Albus en partant rejoindre Potter, les yeux pétillants et un sourire sur le visage.

Je grognais légèrement en guise de réponse. Bien sûr il savait, effectivement cet objet était plus que rare, il n'en existe que trois dans le monde. Le premier est sur l'avant-bras d'Harry Potter, le second sur ma cuisse et le dernier je l'avais offert à Albus Dumbledore. Bien sûr, on pouvait se procurer divers objets pour cacher sa baguette sur soi, mais tous pouvaient être retirés par un sort, s'abimaient avec le temps, on ressentait sa baguette ou même quelqu'un pouvait d'elle-même la prendre si elle savait où elle se trouvait. Mais ce que j'avais fabriqué était totalement unique.