Disclamer : Les personnages de The Originals ne m'appartiennent pas sauf mon OC. Voici une petite idée que j'ai eu, je ne sais pas jusqu'où ça ira, j'espère qu'elle vous plaira, n'hésitez pas à laisser des reviews ;) Bonne lecture :)
Chapitre 1 : Welcome to the Big Easy
Quelques mois plus tôt, San Francisco.
- Allez Evie, faut que tu te réveilles maintenant...
Je ne reconnaissais pas la voix de l'inconnu qui m'appelait, mais cette dernière me sembler lointaine, très lointaine. Je n'avais pas la force d'ouvrir les yeux. Et cette douleur que je ressentais dans ma poitrine s'effacer peu à peu, laissant place à une sensation de froid. La voix ne tarda pas à se faire entendre de nouveau et je sentis qu'on me secouait par les épaules, mais j'étais encore bien trop faible. Puis je sentis un liquide descendre le long de ma gorge et un goût métallique me restait dans la bouche...
Quand j'ouvris enfin les yeux je ne reconnus pas l'endroit où je me trouvais. Mais ce n'était pas le plus inquiétant. Je me redressais du lit où j'étais installée pour trouver près de ma main une dague en argent. Je portais une main à mon coeur et au niveau de ce dernier je pouvais constater que mon bustier était troué.
- Mais qu'est-ce qui s'est passé ?
Mes yeux bleus analysèrent le petit appartement dans lequel je me trouvais et rapidement ils se posèrent sur mon portable qui gisait un peu plus loin. Je me précipitais pour récupérer ce dernier, mais il était déchargé. Je me redressais afin de rejoindre le téléphone fixe accroché au mur, ce dernier était installé juste au-dessus du calendrier et quel ne fût pas ma surprise de découvrir la date. Réalisant que j'avais manqué un an... J'attrapais le téléphone avant de composer le numéro d'une personne que je savais digne de confiance. Encore une chance l'homme en question se pressa de répondre.
- Allo ?
- Lucien ? J'aurais besoin de tes services mon vieil ami.
- Evie ?
De nos jours à la Nouvelle-Orléans.
J'étais à l'Abattoir, profitant de la fête et de la règle instaurer par Marcel, après minuit les vampires pouvaient se nourrir sur les personnes présentes avant de les soigner et de leur effacer la mémoire. Et même si je ne faisais pas partie des vampires de Marcel, afin de faire profil bas je décidais de suivre les règles. Et quand minuit sonna, je repoussais une mèche rousse de devant mes yeux avant de pouvoir me nourrir de la personne qui dansait avec moi. La regardant dans les yeux, j'hypnotisais la jolie brune à mes côtés.
- Je veux que tu restes là sans bouger et sans crier.
Cette dernière riva ses yeux sur moi alors que j'enfonçais mes canines dans le creux de son cou. Après la morsure je lui fis boire mon sang avant de lui faire oublier tout ce qui venait de se passer et de l'envoyer se chercher un verre et je recommençais... Jusqu'à ce que mon portable ne se mette à vibrer. J'attrapais ce dernier dans la poche de mon jean slim, en voyant le nom sur l'appareil je me pressais de sortir afin qu'Edefia, une amie proche puisse m'entendre.
- Alors ma petite sorcière, dis-moi que les nouvelles sont bonnes ?
- J'ai un nom pour toi Evie. Quelqu'un qui pourra te renseigner...
- Je t'écoute...
- Davina Claire.
Et alors que le nom me parvenait je fus percutée de pleins fouets par un homme, ou plutôt un vampire, je me relevais usant de ma vitesse surnaturelle, bien décidée à faire regretter un tel geste à l'inconnu. Mon regard se posa sur mon adversaire : d'après mes renseignements il s'agissait de Marcel Gerard en personne. Puis je cherchais mon portable du regard, ce dernier gisait au sol des morceaux éparpillé un peu partout...
- Tu me dois un nouveau portable.
- Et toi tu me dois des réponses. Qu'est-ce que tu lui veux à Davina ? Et qu'est-ce que tu fais dans ma ville ?
- Ce n'est pas très poli d'écouter les conversations des autres Marcellus...
Je croisais les bras sur ma poitrine. Comme si j'allais lui dire ce que je voulais à Davina. Je secouais la tête négativement. Ce dernier s'apprêta à se jeter sur moi et je le balançais contre le mur derrière lui avant de lever la jambe, posant le talon aiguille de ma botte noire contre sa gorge. Ce dernier semblait surpris par ma force et ma rapidité.
- Comment tu connais mon nom ?
- Je vais te faire une faveur et me contenter de te briser la nuque, mais si tu te mets sur mon chemin une nouvelle fois et bien...
Ce dernier attrapa ma jambe comme s'il avait la force de me faire plier ou même de me battre. C'était peine perdue, Marcel était un jeune vampire et ça faisait longtemps que je ne l'étais plus... Ayant plusieurs siècles derrière moi, je ne tardais pas à poursuivre ma menace, clairement amusée par son comportement.
- Je t'éliminerais comme l'on écrase un insecte sous une botte.
Je retirais mon pied de sa gorge avant d'user de ma vitesse et de lui briser la nuque. J'émis un soupir avant de récupérer mon téléphone, ou du moins ce qu'il en restait et de me mettre en quête de la sorcière Davina Claire... Et j'étais bien décidée à parcourir la Nouvelle-Orléans en long, en large et en travers jusqu'à ce que je la trouve. Et je n'avais aucun moyen de contacter ma sorcière pour qu'elle fasse un sort de localisation, puisque mon téléphone était en morceaux. Je devrais donc me débrouiller sans le temps de remplacer mon téléphone. Puis une idée me traversa l'esprit, Marcel m'avait attaqué après avoir entendu le nom Davina Claire. Je retournais sur mes pas pour trouver le jeune homme qui gisait toujours au sol, je ne tardais pas à fouiller les poches de sa veste en cuir marron pour récupérer son téléphone.
- Finalement tu vas m'être d'une grande aide Marcellus...
Je ne tardais pas à faire descendre le répertoire jusqu'à ce que je tombe sur le nom qui m'intéressait : Davina. J'émis un sourire victorieux avant de lancer l'appel. Attendant patiemment que la jeune femme me réponde, chose qu'elle ne tarda pas à faire. Cette dernière semblait plus ennuyée qu'inquiète.
- Marcel ?
- Pas exactement... Mais j'aimerais te rencontrer Davina. J'ai un service à te demander.
- Vous êtes qui et qu'est-ce que vous avez fait à Marcel ?
- Je suis Evie et pour ce qui est de Marcel... Il va... Bien. On se retrouve au Rousseau dans dix minutes. Oh une dernière chose, ne soit pas en retard.
Je raccrochais sans attendre la réponse de la jeune femme. Et je ne tardais pas à me rendre au Rousseau, le bar en question ou une jolie blonde se trouvait derrière le bar, je ne tardais pas à me commander un verre avant de me trouver un coin tranquille, d'où je pouvais voir les gens rentrer dans le bar. Je surveillais les personnes entrant dans le bar, jusqu'à ce qu'une jeune femme brune aux yeux vert passe la porte d'entrée, elle sembla analyser les gens du regard comme si elle cherchait quelqu'un. Ca ne pouvait être que Davina, la jeune femme salua la blonde qui se trouvait derrière le bar...
- Intéressant... Davina je présume ?
La brunette ne tarda pas à se tourner en direction de ma voix. Alors que j'affichais un sourire poli. Mes yeux bleus l'observèrent de la tête au pied, et elle s'approcha de moi affichant une confiance qui n'était qu'un jeu, un masque, destiné à me faire croire qu'elle n'avait pas peur alors que je pouvais entendre son cœur s'emballer.
- Qu'est-ce que vous avez fait de Marcel ?
- Quelqu'un devait enseigner les bonnes manières à ce vampire. Je lui ai juste brisé la nuque. Mais tu devrais savoir qu'il m'a attaqué le premier. Maintenant que c'est réglé...
- Où est-il ?
- Dans une allée. Encore en vie si c'est ça qui t'inquiète.
Je ne tardais pas à attraper mon verre qui contenait du bourbon avant d'en prendre une gorgée. Je demandais à Davina si elle voulait boire quelque chose, mais elle refusa. Je baissais de nouveau les yeux sur la jeune sorcière, en quoi était-elle censée m'aider ? Savait-elle la moindre chose sur Kol ? Ou Edefia c'était trompé ? Ca serait bien la première fois, mais une erreur était possible après tout. Et je ne tardais pas à me présenter. Quitte à faire les choses dans les règles de l'art. Je pouvais bien commencer par là, maintenant que la jeune femme était face à moi.
- Comme je te l'ai dit au téléphone, je suis Evie. Maintenant parlons business, j'ai une faveur à te demander.
- Je ne fais pas de faveurs pour les vampires. Plus depuis que je suis régente...
- Ca c'est embêtant... Tu vas devoir faire une exception je le crains...
- Sinon quoi ?
Elle ignorait à qui elle avait affaire. Certaines fois, j'oubliais que le meilleur moyen d'obtenir les faveurs de quelqu'un c'était en menaçant un proche à qui la dite personne tenait, famille, amie, petit ami, mais là je n'avais pas vraiment l'embarras du choix. Je ne comprenais pas pourquoi les gens s'entêter à vouloir me tenir tête alors que je demandais poliment, mais s'il fallait motiver la petite sorcière, ça ne me posait pas le moindre problème. Je me penchais légèrement au-dessus de la petite table, seul obstacle entre la jeune femme et moi.
- N'oublie pas que ce qui se passera ensuite est entièrement de ta faute Davina Claire...
J'attrapais par la manche le premier homme qui passait par là, ce dernier posa son regard sur moi et j'usais de l'hypnose pour le convaincre de faire partir tout le monde du bar. Et alors qu'il s'exécutait, Davina me demanda ce que j'étais en train de faire, la petite blonde derrière le comptoir s'approcha de nous cherchant à comprendre ce qui se passait. Je ne tardais pas à m'avancer vers elle, observant l'étiquette sur le tee-shirt de la jeune femme : Camille. Et j'usais de ma vitesse pour passer derrière elle et faire pression avec mon avant-bras sur sa gorge.
- Je suis vraiment désolée Camille, mais elle semble tenir à vous ce qui fait de vous un moyen de pression, mon moyen de pression.
Et alors que ma prisonnière tentait de me dire quelque chose, le blanc de mes yeux se teinta de rouge, des veines noire sous mes yeux firent leurs apparitions accompagnant la sortie de mes crocs et alors que je m'apprêtais à la mordre Davina leva la main dans ma direction. Elle était bien trop prévisible et naïve si elle pensait qu'un simple tour de passe-passe comme celui-là allé fonctionner.
- Si tu essaies de me donner la migraine tu vas devoir faire mieux que ça... Tu as affaire à une très vieille vampire qu'une simple migraine ne va pas calmer.
La sorcière commença à chanter, la lumière des néons commençaient à grésiller et les portes du bar ne tardèrent pas à s'ouvrir, laissant un puissant vent froid s'engouffrer dans la pièce. Mais rien d'autre ne se passa, Davina ne comprenait absolument pas ce qui était en train de se passer et je ne tardais pas à m'expliquer.
- Et tu n'es pas la seule puissante sorcière au monde, j'en ai une à mon service qui connaît de très bons sorts de protection. Où j'en étais ? Ah oui...
- Vous ne voulez pas faire ça, Davina n'est qu'une gamine, laisser là en dehors de tout ça.
- Davina n'est plus une gamine, c'est la régente. Et je lui ai demandé très gentiment de m'aider. Seulement elle a refusé de m'écouter...
La serveuse semblait bien moins effrayée que Davina, comme si elle avait l'habitude du monde surnaturel et de se retrouver prise au piège de ce dernier. Camille ne bougeait pas, elle tenter juste de me convaincre de laisser la petite sorcière partir, mais pas avant que je n'aie des réponses.
- Très bien Evie... Qu'est-ce que vous voulez ?
- Je veux que tu me parles de Kol Mikaelson.
Davina perdait le seul avantage qu'elle avait sur moi, sa magie. Je savais qui si je devais faire face à une sorcière. Edéfia, celle que j'avais eu plus tôt au téléphone ne me laisserait pas sans sort de protection. J'étais donc immunisée à la magie de cette dernière régente ou non... On ne survivait pas aussi longtemps sans avoir quelques tours dans sa manche. Et je n'étais pas différente des autres.
- Bien... Je vais vous dire ce que je sais sur Kol. Mais laissez Cami partir.
- Si seulement tu avais commencé par là Davina Claire. On aurait gagné de précieuses secondes...
Je lâchais la prise que j'avais sur la jeune femme qui semblait surprise que je la laisse partir si facilement. Je prenais de nouveau place sur ma chaise avant d'inviter Davina à se joindre à moi alors que j'écoutais ce qu'elle avait à me dire sur Kol, elle l'avait connu en tant que Kaleb, dans un autre corps que celui de l'originel. Mais tout ce que Davina pouvait me dire je le savais déjà.
- Vous le connaissiez ?
- On peut dire ça comme ça. Je l'ai rencontré en France, il y a très longtemps...
- Alors vous savez qu'il est...
- Ca je le sais ! Ce que je ne comprends pas c'est comment j'ai pu...
Y survivre... Je savais très bien que si un originel était tué, sa lignée le suivait. On avait eu la démonstration avec Finn. Tous les vampires qu'il avait engendrés l'avaient suivi. Mais je ne me souvenais plus vraiment de ce qui c'était passé. La seule explication possible, ma mémoire avait été altéré... Et seul un originel avait un tel pouvoir sur un vampire...
- Vous savez comment le ramener ?
- C'est toi la régente des sorciers pourquoi tu me demandes ça ?
- Parce que je... Je n'ai pas réussi...
Davina venait de prendre la parole les larmes aux yeux... Je venais de l'avoir ma réponse. La jeune sorcière ne m'était d'aucune utilité visiblement. Elle ignorait comment le ramener. Je chassais mes propres larmes avant qu'on ne puisse les voir, terminant mon verre d'une traite et j'attrapais ma veste en cuir avant de faire ressortir ma chevelure de feu qui était prisonnière sous ce dernier.
- Merci pour ses informations Davina Claire.
J'affichais un maigre sourire en posant la main sur son épaule. Et alors que je m'apprêtais à quitter le bar, je savais que je n'étais pas seule. J'avais été suivi par la blonde sur bar, la fameuse Camille que j'avais dû menacer. Je m'arrêtais pour lui faire face. Mais cette dernière s'immobilisa.
- Si vous voulez suivre un vampire vous allez devoir être un peu plus discrète que cela chère Camille.
- Vous l'auriez fait ?
J'arquais un sourcil, qu'est-ce que j'aurais fait ? Prendre son sang ? J'étais un vampire qu'est-ce qu'elle croyait ? Mais si je l'avais fait je n'aurais pas eu de moyen de pression sur la petite Davina, et ce n'était pas dans mon intérêt de me faire remarquer.
- Bien sûr quelle question ! Vous êtes l'une d'entre eux... Sans le moindre respect pour l'espèce humaine !
Je fis un pas en avant alors que la serveuse reculait à mesure que je m'avançais vers elle, j'émis un sourire. Elle était soit courageuse soit complètement stupide. Je n'avais pas encore trouvé lequel c'était... Je levais les mains en signe de défense, je n'étais pas là pour finir ce que j'avais menacé de faire dans le bar, c'était elle qui m'avait suivi.
- Je ne vous permets pas. Vous ignorez tout de moi, et malgré ma nature j'ai gardé un profond respect pour l'espèce humaine sinon je vous aurez fait la peau dans ce bar...
- Alors je préfère vous prévenir que je prends de la verveine et c'est Cami.
- C'est noté Cami.
Je m'avançais dans les rues fraîches de la Nouvelle-Orléans. Avant de voir un journal posé par terre, je me penchais pour le récupérer avant de lire la une. Apparemment un tueur en série agirait à la Nouvelle-Orléans. Vidant les victimes de leurs sangs et les mutilant, en dessinant sur leurs visages des sourires dignes du Joker de Batman...
- Quelqu'un a repris ses mauvaises habitudes à ce que je vois.
Lucien avait longtemps était mon ami, un ami proche, un confident avant que nous prenions tous des chemins différents. S'il était ici c'est qu'il avait une bonne raison que je pensais connaître. J'émis un soupir. Quelque chose me disait que toute cette agitation prendrait une tournure que je n'étais pas sûre d'aimer. J'étais ici pour des réponses que j'avais plus ou moins obtenues. Il était temps pour moi de mettre les voiles avant que trop de personnes soit au courant que j'étais toujours de la partie...
Je tournais les talons et je m'apprêtais à rejoindre l'appartement dans lequel je logeais, bien décidé à faire mon sac et à reprendre la route pour de nouvelles aventures, comme trouver une sorcière qui pourrait me mettre en lien direct avec Kol... Mais je fus une nouvelle fois percutée par un vampire dans le couloir, je me relevais pour faire face à Marcel Gerard, encore et toujours.
- Ca devient une habitude... Je dois avouer ne pas aimer les fouines.
Le vampire affichait un sourire satisfait, et je savais très bien qu'il le perdrait rapidement. Marcel tenta d'user de sa vitesse, mais je le stoppais en le maintenant par la gorge. Avant de le soulever du sol de quelques centimètres. Ces jeunes vampires n'avaient aucun respect pour les anciens... J'avais beau avoir l'apparence fragile de la demoiselle en détresse, réellement j'étais loin de l'être...
- Je croyais t'avoir mis en garde. Je suis beaucoup plus veille que toi et tu cherches encore à t'en prendre à moi, la première fois c'était mignon je te le concède, mais la seconde atteinte à ma personne relève de la stupidité.
J'attrapais ce dernier comme une poupée de chiffon pour le balancer de l'autre côté du mur. Ma voisine de pallier ne tarda pas à ouvrir sa porte d'entrée visiblement réveillée par les bruits causés par notre combat improvisé. Cette dernière dans son peignoir rose et ses bigoudis me fixa et alors que je me retrouvais au-dessus de Marcel, prête à lui briser la nuque une nouvelle fois, je poussais son visage sur la gauche, attendant le "crac" et malgré la résistance de Marcel, j'allais parvenir à mes fins, je relevais de nouveau la tête vers ma voisine afin de la convaincre de rentrer chez elle.
- Désolée madame Johnson, un petit problème de dératisation. Vous pouvez retourner vous coucher, j'ai la situation en main.
Cette dernière tourna les talons pour repartir bien sagement dans sa chambre comme je lui avais ordonné. J'émis un léger sourire, satisfaite de moi avant de reprendre mon combat, le vampire avait réussi à se relever et tenter de me donner différent coups, mais Marcel n'arrivait jamais à atteindre sa cible. Je n'avais qu'à tendre le bras pour réussir à le stopper en pleine course. Ce combat aurait pu m'amuser si mon temps passé dans cette ville ne jouer pas contre moi.
- Tu as hypnotisé tous tes voisins ?
Je le plaquais contre le mur avant de plonger ma main dans sa cage thoracique, une fois que ma main entoura son cœur, j'opinais avant de répondre à la question qu'il venait de me poser.
- Tu commences à comprendre maintenant que tu n'as aucune chance de t'en sortir seul.
- Mais je ne suis pas seul...
Qu'est-ce qu'il voulait dire. Et alors que je sentais une présence derrière moi, j'usais de ma vitesse pour lâcher le cœur de Marcel et me jeter sur la seconde personne qui me plaqua à mon tour contre le mur et c'est à ce moment-là que j'arrivais à voir de qui il s'agissait. Elijah Mikaelson.
- Evie ? C'est impossible...
Ce dernier semblait plus que surpris de me voir. Sa main gauche entourée mon cou alors que l'index de sa main droite me pointer du doigt. L'originel ne semblait plus quoi faire et qui pouvait lui en vouloir j'étais censée ne plus être... Un vampire ne survivait pas à son créateur... Et pourtant je me tenais devant lui. Alors que Kol Mikaelson n'était plus de ce monde.
- Bien le bonsoir Elijah... Je croyais qu'un gentleman ne serrer jamais le cou des femmes ?
- Comment est-ce possible ?
Je posais ma main contre celle qui serrait mon cou et Elijah lâcha prise. Pour me plaquer de nouveau contre le mur me tenant par les épaules cette fois, s'assurant que je n'irais pas plus loin. Et par la même occasion que je n'étais pas un fantôme vu la tête qu'il faisait, c'était sans doute ce qu'il devait croire. Pendant ce temps Marcel qui commençait à guérir de ses blessures s'avança vers nous pour demander des comptes à Elijah.
- Attends-tu la connais ?
- Intimement... Marcel voici Elvira de Beaufort, plus connu sous le nom d'Evie de Martel...
Je fis une révérence, un rictus au coin des lèvres et en entendant mon nom le visage de Marcel se décomposa alors que j'arquais un sourcil tout en émettant un petit sourire, visiblement il connaissait Tristan. Je me doutais qu'ils étaient en ville puisque Lucien l'était lui aussi. Mais visiblement je n'avais pas été mentionné dans les conversations, chose qui m'arrangeait plutôt bien...
- De Martel attends qu'est-ce que ça fait d'elle ?
- Evie est la fiancée de Tristan...
- Attend qu'est-ce qu'elle fiche ici la compagne de Tristan ?
1002 France
Fraîchement arrivée à la cour du Comte de Martel, je ne tardais pas à retrouver mes marques, escortée par Lucien la plupart du temps, ce dernier semblait s'occuper des personnes arrivant au château. Ce n'était pas ma première visite, loin de là, j'avais passé une grande partie de mon enfance dans cette demeure, et durant tout ce temps passé, Aurora de Martel et Lucien étaient devenu des amis d'enfance. Mais je n'étais pas ici pour renouer d'anciennes amitiés mais pour créer une nouvelle alliance entre les de Martel et ma famille, les de Beaufort.
Beaucoup de choses semblaient avoir changé depuis ma dernière visite, Lucien était devenu un servant, Aurora semblait plus fragile que jamais et Lucien m'avait avouer que Tristan n'était pas quelqu'un de bien, tyrannisant tout comme son père le faisait avant lui. Et quand Lucien m'avait demandé la raison de ma présence, je lui avais avoué, mentir n'aurait fait que repousser l'inévitable. Et quand Lucien apprit la nouvelle, il n'en parla plus. Je devais avouer que je n'avais pas eu l'occasion de voir le jeune homme encore moins de pouvoir parler à Tristan seule à seul.
Pour me changer les idées je décidais de faire un tour dans les jardins qui étaient particulièrement magnifiques et paisibles. Et alors que j'observais les rosiers de plus près, sentant l'odeur de magnifiques rose rouge, aperçue au loin Tristan de Martel s'avancer dans ma direction. Je songeais à engager une conversation mais les mises en garde de Lucien ne tardèrent pas à me revenir en mémoire et je ne me sentis pas d'attaque à faire face au fils du comte, alors je tentais de partir rapidement avant de me retrouver plaquée contre la haie à l'opposé d'où je me trouvais, je relevais les yeux vers l'homme qui me maintenait contre cette dernière, une main couvrant ma bouche, il me fit signe de ne pas faire de bruit, affichant une lueur dans son regard que je n'aimais pas, mais sa force ne me laissait pas le choix. Une fois que Tristan fut passé sa main quitta ma bouche et ses yeux espiègles ne tardèrent pas à me jauger de la tête aux pieds.
- Puis-je savoir pourquoi vous semblez fuir le fils du Comte ?
- Puis-je savoir pourquoi vous me cachez de lui ? Et à qui dois-je ce sauvetage ?
Ses mains relâchèrent leurs prises sur mes épaules, alors que ses yeux noisette étaient rivés sur les miens. Je devais bien l'avouer, je l'avais déjà entraperçu avec sa famille à la cour mais c'était la première fois que je parlais à l'un d'entre eux.
- Kol M...De Guise, et vous êtes ?
- Elvira de Beaufort...