FIREBORN

Bonjour !

Merci de m'avoir signalé le problème avec ma fiction. C'est la première fois que je publiais et il semblerait que mon logiciel de traitement de texte produise un drôle d'effet. J'espère donc que cette version office ira mieux. Bonne lecture !

(Je précise bien sur qu'aucun des personnages de cette histoire ne m'appartient qu'ils sont propriété de la génialissime J.K. Rowling)

Prologue

C'était une bien étrange journée. Un garçon marchait lentement dans les rues de Privet drive, réfléchissant aux événements qui s'étaient produits un peu plus tôt dans la matinée.

A quatre heure ce matin, sa vieille cicatrice en forme d'éclair s'était mise à brûler si fort que la douleur l'avait tirée de son sommeil. Tous son corps s'était mis à le lancer violemment, chacun de ses os sembla se briser milles fois, ses muscles s'embrasèrent, sa peau parut se déchirer en d'ardents lambeaux, sa chaire pareille à un brasier incandescent. Tout à coup, ce fut l'obscurité complète. Il était comme mort. Un voile était tombé devant ses yeux, il ne sentait plus rien. Il lui paru tout de même apercevoir une ombre au dessus de lui. A travers ses yeux mis clos il cru voir un pan de cape noire, lacérée et usée jusqu'à la corde. Sa conscience se perdit alors dans les limbes.

Quand il rouvrit les yeux, le monde était couleur de cendre. Son lit en était entièrement couvert sans qu'il ne su pourquoi. Dans sa grande confusion, il nota qu'il n'avait ni faim, ni soif, ni froid pour la première fois de sa vie. Il s'était alors levé doucement par crainte de s'évanouir et s'était pincé très fort. Il voulait croire qu'il s'était agit d'un quelconque mauvais rêve, pourtant il était forcé de constater qu'il était bel et bien éveillé et que le drôle de tat se trouvait toujours sur son lit. Quelque chose s'était produit, il ne pouvait le nier. Sa petite montre indiquait six heure et demi. La réalité le frappa alors en pleine face. Sa tante, Pétunia Dursley, allait bientôt venir le chercher pour qu'il exécute ses corvées quotidiennes. Si elle voyait les cendres sur ses draps, il serait enfermé dans le placard sous l'escalier toute la semaine, sans boisson ni nourriture. En effet, les Dursley, qui avaient recueilli le garçon à la mort de ses parents, abhorraient tout ce qui sortait de l'ordinaire. Ils détestaient donc cordialement le jeune Harry à qui il arrivait toute sorte de choses étranges. Les punitions qui suivaient étaient souvent terribles et éprouvantes, la simple idée d'en recevoir une lui glaça le sang. Il fallait faire quelque chose. Les cendres DEVAIENT disparaître, vite! Mais où les jeter ? Il était enfermé à double tour dans le cagibi qui lui servait de chambre. La panique devint telle que sa respiration se fit laborieuse et, prit de vertiges, il tomba sur le lit.

Il fut étonné de le trouver intact, les draps bien propres et bien tirés. L'étrangeté de la situation le laissa perplexe et étourdi quoi qu'il ne demeura pas longtemps dans cet état. Bientôt une volée de coup résonna contre la vielle porte de bois et le son d'un loquet que l'on déverrouille retentit sous l'escalier.

-Garçon ! Garçon ! Sors tout de suite ! Le petit déjeuné ne va pas se préparer tout seul !

-Oui tante Pétunia, répondit docilement Harry. Il avait décidé de faire fit de ce qui s'était produit pour ne pas déplaire à son infâme tante bien qu'il n'ait pas la moindre envie de cuisiner. Le manque de sommeil et la peur le tiraillaient. VRAIMENT, il ne voulait pas le préparer ce repas.

Mais lorsqu'il se trouva devant la gazinière, le petit déjeuné attendait déjà, fumant et frémissant dans une poêle. Harry n'y comprit rien. Le lard et les œufs ne s'étaient pourtant pas mis sur le feu tout seuls. Petunia poussa un petit cri perçant, et, après s'être ressaisit, scanda le nom de son mari qui arriva aussitôt dans la petite cuisine.

-Quoi ? Qu'a-t-il encore fait ? Gronda-t-il, l'air menaçant.

Le garçon se mit à souhaiter très fort que cela ne soit pas l'œuvre d'une de ses bizarreries, sinon il aurait de gros ennuis, et la poêle disparut dans l'instant du fourneau. Son oncle et sa tente sursautèrent et Vernon, car c'est ainsi que se prénommait l'horrible bonhomme , s'avança vers le garçon à une vitesse qui parut surprenante pour un homme de sa corpulence.

-Tu es un monstre ! Le premier coup vola. Comme tes parents ! Une gifle frappa Harry en plein visage et l'envoya s'écraser contre le frigidaire. Mais tu vas voir. Grogna-t-il plein de rage. Je vais te rendre normal moi ! Quand j'en aurais fini avec toi...

Et ce fut une pluie de coups qui s'abattit sur le pauvre garçon. Malgré les sanglots et les supplications, le méchant homme continua à s'acharner sur l'enfant. Il ne vit pas que chaque larme qui tombait sur les plaies fraîchement ouvertes d'Harry les guérissait instantanément. Vernon, à bout de souffle, décida de contempler son œuvre. Ce qu'il vit le figea d'effroi. Il devient d'abord très pale, puis très bleu pour finalement virer au verdâtre tandis qu'il fixait son neveux de ses petits yeux porcins. Non seulement le garçon se portait-il comme un charme, assis sur le carrelage, mais son apparence avait quelque chose de différent. Sa peau était plus blanche qu'à l'ordinaire, plus laiteuse et satinée. Elle contrastait admirablement avec ses cheveux noir de jais, mi-longs et soyeux. Ses trait étaient si fins que l'enfant ressemblait à un tableau de maître dont chaque élément aurait été pensé pour être le plus charmant et le plus harmonieux possible. Son regard vert émeraude était encore plus singulier qu'à l'accoutumé. Des lumières semblaient danser sous ses iris, les faisant miroiter de milles reflets de jade absolument captivants.

Harry regarda son oncle avec une tristesse infinie. Le plus pur et déchirant des sons s'éleva alors de ses lèvres rouges. L'espace d'un instant, l'âme des Dursley fût touchée dans ses tréfonds. Le chant les bouleversa et quelque chose changea dans leur cœur. Vernon tomba à genoux et enlaça le garçon. Ce fut ensuite un moment des plus inouïs. Pétunia lui dit qu'elle se chargerait de cuisiner et qu'il pouvait faire ce qui lui plaisait. Harry demanda à sortir prendre l'air et à son plus grand étonnement on ne lui refusa pas. Il marchait donc dans le quartier, incapable de comprendre ce qui lui arrivait, tournant et retournant les événements de la matinée dans sa tête, espérant en tirer quelque information qui ferait sens.

Soudain, une vague sensation de chaleur se rependit dans ses entrailles. A la recherche de son origine, il se mis à observer la rue frénétiquement. Rien. Finalement il tourna les talons et aperçu miss Figg en train de tailler sa haie.

-Bonjour Harry comment vas-tu ? Quel beau garçon tu es devenu ! Ca te fait quel âge ? Demanda-t-elle la voie pleine de tendresse. Harry se demanda depuis quand il était beau. Jamais on ne lui avait fait le moindre compliment sur son physique, lui qui était trop petit et trop mince pour son âge.

-Bonjour Miss Figg, j'ai six ans.. Non, sept aujourd'hui. Répondit-il calmement.

-Joyeux anniversaire dans ce cas mon bonhomme, c'est un grand jour ! Sais tu que dans la plupart cultures le chiffre sept est connu pour détenir de grands pouvoirs magiques ?

-Je ne savais pas.. Merci bonne journée Miss.

Harry souhaita qu'il eut directement huit ans car il y avait déjà eu bien trop de magie ce matin. Curieusement, il lui sembla voir le monde avec plus de hauteur. Alors qu'il se demandait quelle folie le prenait il ressenti de nouveau la chaleur dans son ventre. Il vit alors une lueur ténue, d'un gris terne, qui encadrait la figure de la dame.

Il ne tarda pas rentrer. Le midi, il partagea à table le repas des Dursley. Il mangea plus par gourmandise que par réel besoin. Personne ne lui adressa la parole. On ne lui donna pas de nouvelles corvées. Au soir, il put même se laver dans la grande salle de bain de l'étage. Repensant à la phrase de miss Figg il jeta un coup d'œil curieux au miroir, tachant de voir si la nuit l'avait vraiment rendu beau garçon ce qu'il ne croyait pas une seconde. Il n'y aperçu qu'une vive lumière blanche teintée de noir.

J'espère que le prologue vous a plu ! N'hésitez pas à me laisser vos impressions dans les reviews. Je publierai un chapitre par semaine, sauf si vous vous désintéressez de ma fiction. Je l'abandonnerai. J'ai déjà une idée précise des chapitres qui vont suivre ainsi que de la fin, j'espère que cette histoire vous plaira et que vous me donnerez la motivation d'aller au bout (si je m'en tiens à ce que j'ai prévu, il y aura 20 chapitres !).

Merci de votre passage, bonne journée/soirée !