Drabble N°4

Mot de l'auteur : 'Vous rappelez, "The Wall" ? Ben j'avais promis une suite, plus approfondie par rapport à la demande de GothicAlbinos, et aussi plus citronnée, on va pas se mentir :D Eh bien la voici, sortez les mouchoirs, ça va piquer !


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The Wall - 2 years later

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De manière générale, Marcus était quelqu'un de relativement impulsif et qui ne comprenait rien aux relations humaines. Sa mère disait à l'époque que c'était dû à son caractère agressif. Pourtant, lorsque c'était nécessaire, il savait être relativement patient avant d'éclater. Petit déjà, il avait appris à prendre sur lui quand son père le grondait injustement. Avant même que son père n'embraye le geste qui le giflerait, il serrait les poings forts, enfonçait ses ongles dans sa peau et gardait le dos droit, le menton relevé et le visage fermé. Cette attitude qui, énervait son père plus que tout, lui permettait de rester digne avant qu'il ne soit enfermé dans sa chambre. C'était là, à l'abri de tout les regards qu'il laissait alors exploser sa colère, détruisant le mobilier, ses jouets, brisant ses lunettes et cognant le mur aussi fort que possible, jusqu'à ce que les jointures de ses mains soient douloureuses et écarlates.

Un jour, prise d'une illumination comme lorsqu'elle se rappelait de temps en temps qu'il existait, sa mère avait été horrifiée de voir l'état de ses mains. Quand elle lui avait demandé d'où venait l'origine de ses blessures, Marcus lui avait tout raconté, soulagé de pouvoir se confier. Sa mère allait l'aider, après tout. Elle n'était pas souvent là, mais peut-être qu'elle comprendrait, vu qu'elle lui disait qu'elle l'aimait. Mais madame Flint n'avait jamais remis le comportement de son mari en question. Non, elle avait envoyé Marcus voir un psychiatre, parce qu'il n'allait pas bien, c'était logique. Et pendant qu'elle retournait courir les podiums, Marcus parlait dans le vide à un homme qui avait juste déclaré qu'il devait faire du sport pour canaliser son agressivité.

Effectivement, le sport l'avait canalisé. Frapper, se vider d'énergie sur des punching-balls l'avait aidé à prendre sur lui, puis à extérioriser. Les blessures physiques avaient disparues, mais les déchirures intérieures, elles, étaient toujours présentes. Jamais reconnues, jamais soignées, elles restaient dans ses tripes et les rongeaient de l'intérieur. Quand sa mère avait quitté la maison avec son amant, le père de Marcus avait changé de comportement. Petit à petit, l'homme s'était remis en question. Il n'avait pas été plus démonstratif, mais il n'avait plus jamais levé la main sur Marcus. Avec le temps, les blessures étaient moins douloureuses, silencieuses, comme endormies et Marcus avait presque oublié leur existence.

Il était devenu patient, oui. Plus réfléchi aussi. Mais rien, non rien de toute cette expérience passée ne pouvait l'aider à affronter la nouvelle situation devant laquelle il se trouvait.

C'était . En face de lui. Dans son appartement. Dans sa salle de bain. Dans son pot, sur le lavabo.

La brosse à dents d'Oliver.

D'ordinaire, lorsqu'il venait chez lui, Oliver ne prenait rien d'autre qu'un sac avec des rechanges - toujours incroyablement bien pliées et organisées -, ainsi qu'une trousse de voyage avec sa brosse à dents, son dentifrice, sa serviette, son gant et son gel douche. Et après chaque usage, tout retournait toujours dans le sac, posé à côté de la porte d'entrée. Marcus ricanait en le voyant faire son manège même quand Oliver restait plusieurs jours chez lui. Sa présence restait toujours discrète.

Mais ce n'était pas le cas cette fois-ci. Marcus était rentré du travail plus tôt en refilant la correction de son article à Oliver, décidé à prendre une bonne douche avant de se reposer devant la télévision. Et il était tombé sur ça.

Cela faisait presque deux minutes qu'il était debout dans la salle de bain, le regard fixé sur l'objet du délit qui côtoyait insolemment sa brosse à dents. C'était... inattendu. Depuis deux ans qu'ils se fréquentaient, jamais Oliver n'avait rien laissé trainer chez lui. Il ne s'était jamais approprié l'espace de Marcus. Au travail, personne ne savait qu'ils se fréquentaient, passant du temps tantôt chez l'un, tantôt chez l'autre. Depuis qu'ils travaillent en binômes, ils étaient petit à petit passé de plan cul à sex-friend, puis à quelque chose de plus sérieux, mais de toujours aussi flou. Il y avait toujours du non-dit entre eux, parce que Marcus ne connaissait rien aux sentiments. L'amour, il disait lui-même qu'il ne savait pas ce que c'était. Leur relation restait donc délimitée, chacun chez soit. Et lorsqu'Oliver repartait chez lui, rien ne changeait vraiment- excepté le vide dans le lit et dans la tête de Marcus.

Le brun lorgna un instant la brosse à dents, pensif. C'était fou à quel point un objet aussi insignifiant pouvait laisser comme lourds sous-entendus. Oliver était tête-en-l'air de nature, c'était un fait mondialement connu. En contraste total avec ses manies presque psychologiques de ranger les choses à un endroit déterminé, il laissait trainer ses affaires un peu partout au travail et perdait souvent des pages d'articles importants. Dans son dos, Marcus le surnommait "Le Petit Poucet". Quand Oliver était son stagiaire, il ramassait ses affaires derrière lui. Cependant, au lieu de les lui rendre, il les rangeait dans le tiroir d'un de ses bureaux. Avec le temps, il avait continué ce petit rituel, son tiroir débordant presque de stylos à moitié mâché, de brouillons d'articles, de paquets de chewing-gums... Il n'avait jamais envisagé de le lui rendre. C'était son petit trésor, en quelque sorte.

Mais contrairement à toutes les fois où les objets étaient laissé un peu partout, en bordel et jusque dans des endroits insoupçonnés, la brosse à dents était rangée. Donc Oliver l'avait fait exprès. C'était... déroutant.

Est-ce que c'était un message discret de la part de l'autre journaliste ? Une demande muette pour qu'ils officialisent leur relation ? Marcus n'avait jamais eu de relations sérieuses, en parties du à son enfance. Ses parents ne s'aimaient pas, ils se supportaient à peine et sa mère les avait abandonné. Alors, à quoi bon se lier à une personne qui finirait par partir ? La séparation n'en était que toujours douloureuse. Ainsi, ses précédentes conquêtes n'avaient jamais posé le pied dans son loft et lorsqu'il allait chez elles, il restait toujours effacé. Avec de la réflexion, c'était en partie de la faute de son père. Lorsqu'il l'avait surpris adolescent en train de se masturber devant un magasine gay, son père l'avait trainé par les cheveux sous la douche.

- Ne t'avises jamais de ramener un homme chez moi, tu m'entends ? avait-il sifflé en lui aspergeant la tête sous le jet glacé.

Avec le temps il n'avait pas tellement changé de discours. Marcus se souvenait encore de la sueur froide qu'il avait ressentit lorsqu'il avait compris que son père l'avait vu coucher avec Oliver. Le choc avait été d'autant plus puissant quand il les avait fait travailler en binôme, Oliver et lui. Il y avait des jours où Marcus ne comprenait pas ce qu'il se passait dans la tête de son père.

Ce fut la sonnerie de la porte d'entrée qui tira Marcus de ses réflexions. Il quitta la salle de bain après avoir toisé une dernière fois la brosse à dents.

oOo

De manière générale, Oliver était une personne relativement réfléchie et patiente. Il prenait soin d'analyser toutes les options qui s'offraient à lui afin de pouvoir décider laquelle serait la meilleure. Il traitait les données, pesait le pour et le contre, cherchait les meilleurs avantages à en tirer. En revanche, lorsqu'il se mettait à paniquer, c'était comme si ses connexions neuronales étaient branchées à l'envers. Il s'embrouillait, disait n'importe quoi, prenait des décisions à la hâte sans penser aux conséquences. En y réfléchissant, c'était peut-être comme ça qu'ils s'étaient retrouvés à coucher ensemble plusieurs fois...

En attendant, vautré dans le canapé de Marcus avec l'ordinateur sur ses genoux, Oliver était endormis depuis presque une heure. Le jeune journaliste était rentré du travail épuisé, avec du boulot à terminer. En le voyant pâle, les traits tirés, Marcus avait presque eut pitié de lui avoir refilé son article qu'il avait truffé de fautes de frappes et d'orthographe exprès. Sans même prendre de douche, impatient de finir son travail pour passer le week-end en paix, le jeune homme s'était installé directement sur le canapé. Il avait profité du fait que Marcus regarde une émission quelconque pour étendre ses jambes sur ses genoux. Pour bien montrer qu'il l'emmerdait, Marcus s'était amusé à le pincer gentiment, puis à caresser ses mollets distraitement.

C'était l'absence du bruit des touches du clavier qui l'avait alerté et, quand il avait tourné la tête vers lui, Oliver était endormi, une main sur le ventre, l'autre sur le clavier, la tête en arrière avec la bouche ouverte. Comme un gosse. Marcus se mordit la lèvre pour retenir un sourire, puis il tendit la main pour attraper son téléphone sur la table basse, contractant ses abdominaux pour ne pas réveiller Oliver dans le même mouvement. Une fois l'appareil attrapé, il lança une application et après plusieurs essais, il opta pour le filtre avec le chapeau mexicain qu'il enregistra avant de l'envoyer à Oliver. Tant pis pour les clichés, cette photo était un trop beau dossier d'Oliver pour qu'il le laisse passer...

Lassé par le documentaire financier, il éteignit la télévision et laissa ses pensées défiler dans son esprit. Oliver avait des sentiments pour lui, il le savait. S'il s'en était douté depuis un moment déjà, le SMS de rupture qu'il avait trouvé dans son téléphone destiné à son ancienne petite amie l'avait confirmé. Ses mains jouant à nouveau avec les mollets d'Oliver, Marcus se rappela un matin où Oliver lui avait demandé s'il croyait à l'amour. Surpris et gêné, Marcus avait simplement répondu "Tu veux encore du café ?". Si Oliver avait ricané, Marcus avait perçu la douleur dans ses yeux et la tristesse qu'il avait essayé de camoufler derrière un sourire forcé.

Oliver soupira un instant et remua dans son sommeil. Marcus rattrapa de justesse son ordinateur tandis qu'Oliver se tournait sur le côté, en position fœtale. Marcus posa l'ordinateur sur la table basse et se leva du canapé, poussé par une folle envie de nicotine. Le paquet qu'il chercha sur la table du salon était vide. Frustré, il décida d'en taxer une à Oliver. Avec un peu de chance, l'autre ne s'en rendrait pas compte.

Il fuma près de la fenêtre et une grimace le parcourut en reconnaissant le goût mentholé des cigarettes. Il n'y avait qu'Oliver pour fumer ces horreurs. Le regard toujours rivé sur Oliver, il pensa à leur relation. Est-ce qu'il l'aimait ? Marcus appréciait sa présence, c'était un fait. Oliver avait une joie de vivre contagieuse, un humour qui laissait à désirer mais Marcus adorait rire de ses maladresse. Ah, et il aimait aussi coucher avec lui. Mais est-ce que ça suffisait ? Est-ce que ça leur suffisait pour être heureux ? Et où est-ce qu'ils allaient comme ça ? En tapotant sa cigarette sur le rebord de la fenêtre, il continua de réfléchir.

Il aimait être avec Oliver. Il aimait se réveiller à ses côtés, voir son visage se tordre et bouder quand il le réveillait juste pour le plaisir de le voir râler. Il aimait sa bouche hésitante quand Oliver l'embrassait et l'enlaçait, les câlins qu'il quémandait du bout des lèvres. Il aimait ses manies, ses mimiques, la manière qu'il avait de ne pas se laisser marcher sur les pieds et de l'insulter dès que Marcus franchissait la limite. Il aimait leurs querelles qui ne s'arrêtaient jamais, les vengeances qu'ils se promettaient à chaque fois et exécutaient dès que l'autre avait oublié. Leur petites gué-guerre continuait, bien loin quand même des vacheries qu'ils se faisaient auparavant. Marcus avait tout de même conservé l'habitude de le plaquer au mur. Pour une raison inconnue, ça excitait toujours Oliver...

Sa cigarette terminée, il la lança dans la rue d'une pichenette avant de rejoindre l'entrée. Sa décision était prise. Il prit ses clés et son porte-monnaie et quitta l'appartement.

oOo

Il était dix-neuf heures quand Oliver ouvrit un œil encore endormit. Marcus était assit à côté de lui, les jambes étendues sur la table basse et l'ordinateur d'Oliver sur les genoux. Une petite poussée de pitié l'avait traversé et il s'appliquait à avancer un peu le travail d'Oliver. Après tout, plus vite il aurait terminé, plus vite ils allaient pouvoir profiter du week-end...

- Enfin réveillé, feignasse ? lança Marcus, quand Oliver s'assit et s'étira comme un chat.

- Tu fous quoi là ? râla le châtain en se penchant pour regarder l'écran.

- Je sabote ta correction, répondit Marcus avec un sourire narquois.

La réplique ne se fit pas attendre, Oliver se redressa d'un coup, ses cheveux châtains en bataille lui enlevant toute crédibilité.

- Sale trou-du..., commença-t-il.

- Si tu termines cette phrase, j'annule la commande que j'ai passé à la pizzeria, menaça Marcus en lui envoyant un regard entendu.

Le jeune homme se stoppa, la bouche ouverte. Avec un petit sourire satisfait, Marcus savoura la manière dont le visage d'Oliver reflétait toute son incrédulité.

- Des pizzas ? répéta lentement Oliver.

- Oui. Une margarita et cette horreur avec des tranches d'ananas et supplément de fromage que tu oses qualifier de "pizza" comme l'hérétique que tu es, continua Marcus en faisant à nouveau défiler l'article sous ses yeux.

Il pouvait presque deviner les petites étoiles dans ses yeux. Dès qu'on parlait de nourriture, Oliver redevenait un enfant. Oliver leva un sourcil en contemplant le visage impassible de Marcus. A quatre pattes, il regardait Marcus comme si un troisième œil avait poussé sur son nez.

- Ah bon ? Et en quel honneur, Radin Jacob ? ricana Oliver.

Marcus grinça à l'évocation du surnom. Il n'était pas radin, il surveillait juste ses dépenses en n'achetant que des choses réellement utiles. Et il n'avait pas envie de répondre. Pourtant, Oliver serait terrible tant qu'il n'aurait pas réponse, alors il lâcha d'un ton égal :

- Je crois que ça fait deux ans qu'on est ensemble.

La bombe était larguée. Même s'il s'appliquait à garder une apparence impassible, il n'en menait pas large, guettant du coin de l'œil la réaction de son compagnon. Le choc laissa Oliver coi, les yeux écarquillés, la bouche entrouverte comme un poisson hors de l'eau. Marcus le zyeuta un instant avant de reporter son attention sur l'ordinateur, la mâchoire crispée. Il pouvait presque lire ce qu'Oliver pensait sur son front. Il devait se demander ce qui était le pire, que lui ne s'en soit pas rendu compte, ou alors que ce soit justement Marcus qui l'avait capté. Ses yeux pétillèrent et un sourire étira ses lèvres tandis qu'il se rapprochait du brun, toujours à quatre pattes comme un gamin à qui on avait promis une sucrerie.

Une folle envie de rouler des yeux s'empara de Marcus quand Oliver lui offrit un sourire narquois.

- Oh. Mon. Dieu..., commença-t-il en prenant une voix d'adolescent énamouré. Mais tu t'en es souvenu ?

La réaction ne se fit pas attendre, Marcus grogna ce qui ressemblait à une insulte approximative. Un immense sourire niais greffé au visage, Oliver prit l'ordinateur des genoux de Marcus et le posa sur la table basse. Lentement, Marcus le regarda se glisser sur ses genoux, les jambes de part et d'autre de ses hanches. Avec une tendresse absolue, Oliver prit son visage en coupe et posa ses lèvres sur les siennes. Il ne fallut pas longtemps pour que Marcus y réponde, bougeant doucement ses lèvres en rythme. Puis les bras d'Oliver enlacèrent sa nuque et le baiser s'approfondit, devenant plus ardent. D'une main bien positionnée au creux de ses reins, Marcus le ramena plus près de lui et pimenta le baiser, laissant sa langue filer entre les lèvres d'Oliver.

Naturellement, la main de Marcus fila sous le haut de son compagnon, qui se tendit instantanément vers lui. La peau se grêla sous son contact, le faisant frissonner d'anticipation. Un gémissement fila entre les lèvres d'Oliver quand Marcus les fit basculer sur le côté, le désir se répandant en lui comme une trainée de poudre. Sans lâcher la bouche gourmande d'Oliver, ses mains glissaient sous son haut, s'imprégnant de la chaleur de son amant. Les joues à présent écarlates, Oliver gémissait doucement sous ses caresses, jouant avec ses doigts dans la chevelure sombre de Marcus. Il ne fallut pas longtemps pour que le châtain s'empresse de se redresser pour passer son haut sur sa tête, avant de faire de même avec celui de Marcus. Ce dernier ricana en voyant son amant tirer sur l'habit pour l'enlever le plus vite possible, râlant comme un enfant impatient. Histoire de le taquiner un peu, le brun s'amusa à coincer les plis de l'habit au creux de ses coudes. Le regard noisette d'Oliver s'assombrit et il se mordit la lèvre inférieure de frustration.

- Foutu connard, lança Oliver en se reculant, le jugeant comme s'il cherchait la meilleure combinaison pour ouvrir un coffre-fort.

Les yeux plissés, Marcus laissa un ricanement filer entre ses lèvres, sa voix rendue plus rauque par l'excitation. Par principe, Oliver fit mine de bouder mais Marcus lui fondit dessus comme un oiseau de proie, avide de la moindre parcelle de peau à sa portée. Son haut voltigea vite à traversa la pièce, sous le regard satisfait d'Oliver. La peau souple de son compagnon se tendait et se détendait au rythmes des caresses. Elle rougissait à chaque suçon, chaque griffure légère. Son torse se soulevait de manière saccadée et des paroles emmêlées, sans sens et sans contexte s'échappaient de sa bouche, entrecoupées de baisers fiévreux. Oliver avait le don d'enflammer tous ces sens, de le rendre fou, ivre de désir.

Marcus aimait se gorger de son odeur, de la sensation de sa peau glissant contre la sienne. Elles se connaissaient, elles raisonnaient ensembles, avec leurs gémissement de plus en plus forts pour preuve. La bouche de Marcus était sèche, et il se sentait littéralement bouillonnant de chaleur, d'envie et de désir. Le splendide suçon qu'acheva Oliver sur son pectoral, à l'emplacement du cœur, acheva de le rendre dur et enserré dans son pantalon. Oliver n'était pas en reste, et Marcus se sentait mourir d'envie rien qu'à le regarder avec ses pupilles dilatées qui assombrissaient son regard. Avec ses cheveux en batailles, et ses lèvres pulpeuses, rougies à forces de baisers et de morsures tendres. Avec sa musculature sèche qui roulait sous sa peau en un appel constant au toucher. Oui, il était raide dingue, totalement drogué.

Ses mains avides de Marcus passèrent et repassèrent sur ses flancs, se réjouissant des frissons provoqués, des gémissements retenus tandis qu'Oliver s'accrochait à son corps, tout aussi avide de le faire sien. Ce fut même ce dernier qui d'ailleurs prit sur lui et le repoussa légèrement en appuyant sur ses épaules. Marcus le regarda se tortiller sous lui pour déboutonner son propre jeans en jurant contre la fermeture éclair qui coinçait.

- 'tain de made in india pas foutu de s'enlever en situation d'urgences ! Tu veux pas m'aider ?

- Je sais pas trop, minauda Marcus en levant un sourcil, ses doigts tapotant distraitement les cuisses de son partenaire. Après tout, je suis un "foutu connard"...

La manière dont Oliver se mordit la lèvre inférieure était incroyablement bandante. Le jeune homme se redressa souplement et planta son visage en face du sien. Il était en train d'ouvrir la bouche pour parler lorsque la sonnerie du loft se fit entendre.

- C'est qui l'abrutis qui sonne ? s'exclama Oliver d'une voix désespérée.

- Calme-toi, crétin, c'est les pizzas, répondit Marcus.

- Dis-lui de revenir plus tard, ordonna Oliver en passant ses bras autour de son cou pour l'attirer à nouveau à lui.

- Tu vas pas bien toi, ricana Marcus.

Après que Marcus lui ai volé un baiser, Oliver se laissa retomber sur le dos sans aucune grâce, avec un pouf "sonore". Il siffla néanmoins quand Marcus glissa hors de son étreinte pour chercher de quoi payer. Boudeur, il continua de se débatte pour retirer son pantalon en râlant. Avec toute cette agitation, Marcus réfléchit un instant où il avait laissé son porte-carte, et sa chemise. Déjà qu'il avait une énorme érection, ce n'était pas la peine qu'il s'affiche à moitié à poil... Il trouva son porte-carte sur la table du salon, au moment même où Oliver lui envoya son jeans dans le dos. Il se retourna lentement.

- Si tu payes et que tu le vires en moins de deux minutes, je te laisse me prendre deux fois, lança Oliver avec un air mutin.

Marcus se figea et le regarda un instant. En boxer, relevé sur ses coudes et avec une jambe hors du canapé, son compagnon était un véritable appel à la luxure.

- Trois fois, coassa-t-il, la bouche totalement sèche.

- J'attends. Tic-tac, tic-tac... le défia Oliver.

Ok, tant pis pour la chemise. Marcus ouvrit la porte avec précipitation, ignorant le regard ahuri du jeune homme qui livrait les pizzas. Ce dernier vira au rouge cramoisi quand il remarqua la bosse de son pantalon. C'était carrément la honte, aussi alors qu'il tapait son code de carte bleu, Marcus se jura de changer de pizzeria pour la prochaine fois. C'était fou la mauvaise influence qu'avait Oliver sur lui...

Le jeune livreur n'eut pas le temps de leur proposer les sauces piquantes qu'Oliver se précipitait déjà pour lui prendre les cartons des mains. Marcus jura que les yeux du jeune allaient sortir de leurs orbites à la vue de son compagnon à moitié nu. Sans qu'il puisse avoir le temps d'ouvrir la bouche, Oliver lança un "merciaurevoir" avant de claquer la porte et de se tourner vers Marcus, un immense sourire ravi aux lèvres. Le brun avait encore la carte de crédits dans la main, ahuri parce qu'il venait de se passer. Il y eut un court silence gênant au cours duquel Marcus se demanda sérieusement de quelle déficience mentale était atteint Oliver.

Après s'être mordu la lèvre inférieure, Oliver lâcha d'une petite voix :

- Tic-tac, tic-tac...

- Putain, je vais te crever ! s'écria Marcus.

Mais Oliver filait déjà dans l'appartement, après avoir balancé les pizzas sur la table, envoyant voltiger les papiers qui s'y trouvaient. Marcus le coursa dans le salon et le rattrapa en bondissant par dessus le canapé, lui coupant la route. Quand il attrapa Oliver par les hanches, celui-ci riait déjà aux éclats comme un enfant fier de sa mauvaise blague et se soumit totalement au baiser impérieux du brun. Immédiatement, les mains d'Oliver se hâtèrent d'enlever le pantalon de Marcus, tandis qu'il dévorait sa bouche. Si l'instant d'avant était plus tendre, plus sensuel, les évènements avaient prit une tournure plus intense, plus pressante. L'attente les rendait fous tous les deux et Marcus se sentait perdre les pédales. Tandis que son pantalon glissait à ses chevilles, il secoua ses pieds pour s'en débarrasser, attirant Oliver vers le canapé dans le même mouvement.

- Nope. Chambre, exigea Oliver en haletant, tirant gentiment sur ses cheveux pour changer leur trajectoire.

Avec un grognement frustré, Marcus prit sur lui et le souleva pour gagner du temps. Bien loin de s'en plaindre, Oliver accrocha ses jambes autour de ses hanches, frottant exprès leurs érections l'une contre l'autre, les faisant gémir de concert. Marcus du prendre une grand inspiration pour se contrôler, sous le regard taquin d'Oliver. Passé la table, Oliver tendit un bras pour attraper une des boites de pizzas en chemin.

- Ration de survie, expliqua-t-il quand Marcus roula des yeux.

Même s'il était svelte, Oliver pesait quand même son poids et le trajet jusqu'à la chambre fut une véritable épreuve. Le loft n'était pourtant pas si immense que ça, mais avoir Oliver ondulant sans cesse contre lui, provoquant des décharges électriques dans tous son corps rendait la charge assez compliquée. Ce fut avec un véritable bonheur pour son dos qu'il laissa tomber Oliver dès que ses pieds heurtèrent le lit. Le châtain poussa un cri peu viril en tombant quand ses fesses rencontrèrent le matelas. D'une poussée sur ses épaules, Marcus le renversa entièrement, faisant tomber la boite de pizzas en même temps.

- Oh non, merde, pas la bouffe ! se plaignit Oliver.

- Ça peut attendre, répondit Marcus en lui envoyant un regard blasé.

Oliver sembla hésiter un instant, au grand damne du brun.

- Ça peut attendre, répéta Marcus, tirant sur l'élastique de son boxer pour le convaincre.

La réponse fut immédiate, Oliver se mordit la lèvre puis il baissa lui-même son sous-vêtement en hochant frénétiquement la tête.

- Ouais, ça va carrément attendre !

Le boxer fut vite expédié et celui de Marcus le rejoignit sur le sol. Immédiatement, les mains partirent de nouveau à l'exploration, les caresses devenant plus dirigées à présent. Oliver laissa sa tête retomber en arrière quand Marcus atteignit la zone de son pubis, frôlant la peau sensible sans jamais réellement donner de satisfaction. Frustré, Oliver gémit plusieurs fois son nom - mêlé de quelques insultes à peine articulées. Puis le châtain le renversa, passant sur lui à califourchon. Marcus sa cala contre le montant du lit, un oreiller dans son dos tandis qu'Oliver coulait lentement sur lui, remontant un genoux jusqu'à l'entrejambe de Marcus, faisant se stopper le souffle du brun un instant. Avec lenteur, Oliver se baissa pour embrasser son torse, suivant la ligne de ses abdominaux, ses longs doigts fin frôlant ses cuisses dans sa descente.

Ce fut au tour de Marcus de rejeter la tête en arrière, la gorge vibrant de gémissement appréciateurs. Oliver savait le toucher. Il savait ce qu'il aimait, ce qu'il préférait, il savait lui faire perdre les pédales. Dans sa descente, Oliver s'arrêta un cours instant, ses yeux noisettes le fixant tandis qu'il soufflait innocemment sur son érection, un air taquin. Marcus se mordit les lèvres avec violence en se redressant, soufflant comme un fou. Oliver ricana quand Marcus le ramena à lui durement et les fit rouler sur le côté, échangeant leurs positions. Sans lâcher ses lèvres, Oliver laissa un bras filer à tâtons sur la table de chevet, cherchant préservatifs et lubrifiants. Marcus le laissa se redresser pour essayer de le lui enfiler, mais l'empressement ne rendait pas la chose facile. Un "SCTRICH" le tira du cou du châtain qu'il mordillait tendrement.

- Eh merde, ça s'est pété..., râla Oliver en éloignant l'emballage de sa bouche.

- Jamais avec les dents, abrutis ! s'écria Marcus en se redressant. C'est quoi ton problème ?

- Je voulais essayer comme dans les films, c'est tout..., bougonna l'autre.

Oliver le jeta le condom déchiré et s'empressa d'en attraper un autre tandis que Marcus le regardait fixement. Ils étaient en train de battre les records de la connerie à ce stade. Le brun leva un sourcil blasé, en dépit de son envie pressante qui pulsait douloureusement entre ses cuisses.

- Dans les films ils ne montrent jamais de couples gays en train de baiser, Oliver.

- Et Le Secret de Brokeback Mountain ? Y aussi la série la série Queer as Folk...

- ... C'est bon, t'as finis ? demanda Marcus.

- J'adore quand tu râles, sourit l'autre.

Sous le regard attentif de Marcus, Oliver déballa soigneusement le nouveau préservatif, cependant par prudence, Marcus le lui prit des mains pour le poser lui-même. Puis il attrapa un coussin qu'il cala sous les hanches d'Oliver avant de se rallonger sur lui, caressant ses cuisses lentement, goûtant ses lèvres patiemment. Il savait qu'Oliver avait toujours besoin d'un instant avant d'enclencher les opérations, alors il se contenta de laisser ses hanches onduler lentement, frottant suavement leur excitations l'une contre l'autre. Le corps d'Oliver fut parcouru de frissons, sa respiration devint lourde et il écarta les jambes en grands, totalement offert, donnant son accord pour la suite.

La préparation fut brève, et Marcus dû prendre sur lui pour se retenir quand Oliver lui mordilla le lobe de l'oreille, se tortillant contre lui à chaque va-et-vient de ses doigts. Les mains de son compagnon dans son dos et sur ses fesses étaient autant d'invitations à le prendre sur le champs.

- Bordel, dépêches, le pressa Oliver en mordant sa clavicule.

Avec joie, Marcus retira ses doigts et ses mains saisirent les hanches sveltes de son compagnon pour les tirer vers lui. Oliver releva ses cuisses, les yeux fermés, la bouche entrouverte, dans l'attente. Avec attention, Marcus massa un instant ses fesses, avant de les écarter doucement en baisant sa gorge offerte, Marcus poussa lentement pour entrer en lui.

- "Dans les mines, Légolas" ! murmura alors Oliver, un large sourire niais aux lèvres.

Marcus se stoppa en plein mouvement, ahuri, le souffle court. Comme si de rien n'était, Oliver inspira et ajusta sa position par rapport à lui avant d'esquisser ce qui ressemblait à une grimace entre l'amusement et la gêne de l'intrusion.

- Oliver... Ne redis plus jamais ça au lit ! siffla Marcus en se mordant la lèvre inférieure.

- Avoues, elle est boOOOH..., s'écria d'un coup Oliver en rejetant la tête en arrière sous le premier coup de rein de Marcus.

S'il avait pour but de surtout lui clouer le bec, le mouvement fut le premier d'une longue série, lente d'abord, le temps qu'Oliver s'habitue à lui. Les mains de son compagnon passaient et repassaient sans cesse dans son dos, tentant d'agripper des morceaux de peau tandis qu'il quémandait ses baisers sans s'en lasser. C'était juste divin. Les chairs d'Oliver étaient serrées autour de lui, chaudes et accueillantes et Marcus sentait sa respiration s'alourdir à mesure que le temps passait. Les hanches d'Oliver bougeaient à sa rencontre, calquées sur ses mouvements. Il avait choisi un rythme lent pour faire craquer Oliver, mais c'était lui qui commençait à ne plus en pouvoir.

D'une mains passées sous Oliver, au creux de ses reins, Marcus pris appuis sur ses genoux pour soulever les hanches de son compagnon. La position lui permit d'aller profondément, au grand bonheur d'Oliver dont les gémissement redoublèrent dans ses oreilles. Un grognement échappa à Marcus quand il s'autorisa un rythme plus rapide, augmentant ainsi son plaisir mais aussi celui d'Oliver. C'était l'angle parfait. Ainsi surélevé, il pouvait admirer le corps de son compagnon. La manière dont ses muscles fins roulaient sous sa peau dans les mouvements, sa cage thoracique qui se soulevait rapidement, proche du halètement. Et son visage... Oliver était une belle gueule de base, mais durant le sexe, il était juste divin avec ses longs cils qui battaient sans cesse, ses joues écarlates et sa bouche avide tordue par son nom qu'il gémissait sans cesse.

Cette vision eut raison de lui et il redoubla ses va-et-viens, cherchant le point qui les amènerai tous les deux au summum du plaisir avec beaucoup plus d'ardeur. Le besoin de se libérer devenait trop pressant et il accru drastiquement quand Oliver attrapa sa propre érection pour se masturber en rythme, haletant de plus en plus. Voir son compagnon se procurer autant de plaisir déclencha la jouissance de Marcus, alors qu'il agrippait les hanches d'Oliver presque violemment. Dans un râle, il prolongea un instant son orgasme, poussant plus fort pour atteindre la prostate de son compagnon et lui offrir sa propre libération. Il sut qu'il l'avait touché quand Oliver s'arqua d'une coup en arrière, un cri de surprise bloqué dans la gorge. Son corps entier se crispa, ses mains agrippant son dos avec force. Puis dans un long gémissement satisfait, Oliver se laissa retomber sur le dos, la souffle court.

Marcus lui offrit un baiser et prit sur lui pour se lever du lit et retirer le préservatif qu'il noua et jeta dans une petite poubelle près de la table basse. Ce petit rituel commençait à devenir chiant et Marcus se jura de passer les teste pour s'en débarrasser le plus vite possible. Lorsqu'il se rallongea, Oliver roula contre lui, les bras autour de son cou, sa bouche quémandant encore et toujours des baisers. Marcus les lui offrit de bonne grâce, caressant sa peau le temps qu'ils retrouvent leur souffle. Puis une de ses mains passa dans ses cheveux, jouant avec avant de le talocher d'un coup.

- Si tu refais encore une seule fois cette allusion au Seigneur des Anneaux quand on baise, je te jure que tu feras équipe avec ta main droite !

- Ta tête à ce moment valait toutes les mains droites du monde, rit Oliver en l'embrassant.

- Tu es un gamin.

- Ce qui fais de toi un pédophile, raisonna son compagnon.

- Tu me désespères.

- Ah bon ? C'est dommage, minauda Oliver. Parce que j'étais certain que tu m'avait assuré un second round... Mais bon tant pis, j'ai ma pizza pour me rassasier...

Il n'en fallut pas plus pour que Marcus le renverse à nouveau.

oOo

La nuit était déjà bien avancée tandis que Marcus regardait un reportage sur la production de fausses monnaies. Oliver était encore dans la salle de bain, prenant le temps de se laver avant qu'ils n'aillent se coucher. Ils avaient finalement mangé dans le lit, Oliver se goinfrant de son hérésie à l'ananas sous le regard consterné de Marcus. Il avait été le premier à aller se doucher, sachant que l'autre mettrait trois plombes à se pavaner sous l'eau chaude. Le coup de barre était survenu juste après alors il s'était calé devant la télévision pour ne s'endormir aussitôt.

- Marcus ? appela Oliver de la salle de bain adjacente à la chambre

- Hm ? répondit l'autre mollement.

- Tu peux venir, s'il-te-plait ?

Avec un grognement, le brun se leva, resserrant les pans de sa robe de chambre noire. Trainant les pieds, il rejoignit Oliver qui était déjà en boxer, près du lavabo.

- Tu veux quoi ?

- C'est quoi ça ? contra Oliver en désignant le pot sur le lavabo.

- Ça, c'est un pot à brosse à dents, répondit Marcus en appuyant sur les mots comme s'il parlait à un enfant.

Oliver croisa les bras sur son torse en roulant des yeux.

- Merci de l'information. Mais je te parle de ce qu'il y a dedans.

- Eh bien il y a ma brosse à dents, et la tienne.

- Ne te fous pas de moi, la mienne est plus usagée et il me semble qu'elle est dans mon sac.

Fatigué et peu intéressé par la conversation Marcus haussa les épaules en s'adossant au chambranle.

- Elle était pourrie alors je l'ai jetée. Et j'en ai acheté une neuve qui restera ici. Maintenant tu n'auras plus à faire des aller-retours, se contenta-t-il se répondre.

Sa réponse laissa Oliver coi. Ses prunelles noisettes firent plusieurs la navette entre lui et la brosse à dents. La bouche de Marcus s'assécha et son cœur sembla battre ridiculement plus fort dans sa carte thoracique tandis qu'il observait la lumière se faire dans l'esprit d'Oliver. Son fameux sourire niais étira ses lèvres alors qu'il s'approchait de lui, se perchant à son cou, les yeux pétillants.

- Tu l'as acheté quand ? demanda Oliver, ses lèvres frôlant les siennes.

Marcus détourna les yeux. Il avait du mal à croire ce qu'il était en train de faire. Ses bras enlacèrent Oliver.

- Quand tu dormais. Juste avant de commander les pizzas. Je me suis dis que comme ça, tu auras au moins ça chez moi quand tu reviendras.

- Merci, répondit Oliver avant de l'embrasser tendrement.

Plus qu'une place dans un pot, Marcus lui laissait une place dans sa vie. Seul le futur lui dirai s'il regretterait cette proposition.

oOo

Une semaine après, Marcus acheta du linge de toilettes qu'il réserva spécialement à Oliver.

Un mois après, il lui réserva un pan de son dressing.

Le mois suivant, Oliver s'installa définitivement chez lui, et Marcus dû lutter contre ses tendances bordéliques.


Réponse aux reviews des précédents drabbles :

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"Faites-en bon usage"

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Lili24 : Coucou, et merci pour ta review ! Je suis super contente que cet OS t'ai plu, je me suis éclatée à l'écrire alors savoir qu'il a autant plu je me ravi vraiment. En effet papi Flint n'a pas vraiment choisi le bon timing mais bon, il prend son rôle de père au sérieux haha !

Merci encore !

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"Nostalgie"

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Lili24 : Et bien figures-toi qu'il y a beaucoup de gens qui les détestent. Enfin, qui détestent Marcus surtout... Beauté intérieure, tout ça tout ça haha. Merci pour ta review !

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"Jo le Nazi, il va pas partout !"

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Lili24 : Cet OS... comment dire... Les défis de ma bêta quoi xD J'avoue que la tirade est énorme, j'y ai mis tout mon cœur en m'inspirant des disputes de Shauwn et Gus dans la "Psych" pour la réaliser. Puis c'était intéressant de voir une autre facette plus "couillonne" de Marcus. ;)

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"The Wall"

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Lili24 : "Tuée" ? Ah ce point là ? Tu me flattes tellement que je vais boiter en allant au travail, tu es vraiment adorable ! Merci infiniment !

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"The Wall - two years later"

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Lili24 : WouahJe viens de voir l'heure à laquelle tu as lu tout le recueil... Wouah, tu as vraiment eu du courage, et ça me touche encore plus que tu ai laissé une review à chaque chapitre. Cette suite était très importante pour moi (même s'il ma fallut un an pour l'écrire. Hem...), car je m'étais tellement attachée à leur relation. Et j'ai toujours un peu de mal avec le point de vue de Marcus, donc ça m'entraine haha. En tout cas, merci encore et encore (parodn si je radote) de toutes tes reviews, ça me touche beaucoup et j'espère te voir à nouveau bientôt. J'ai pas mal de projets en cours et dès que mes examens seront terminés, je pense uploader à fond x)

Bonne journée et à bientôt o/


Tadam ?

J'aime beaucoup cette suite, étrangement... Je trouvais sympa de faire la navette en suivant à chaque partie de cet OS un point de vu total, puis un autre.

Vous en pensez quoi ? Vous avez aimé ?

La bise, et à bientôt ;)