Auteur : Kiara x)

Disclaimer : Tous les personnages et l'univers sont à JK Rowling

Couple : DRARRY (HPDM) mais aussi RWHG (mentionné seulement)

CONTEXTE : L'histoire se déroule après la guerre, soit le 7e livre. Tout es d'origine, c'est-à-dire qu'il n'y a aucun changement dans l'histoire de JKR (sauf la partie 17 ans plus tard, bien entendu). Tous les élèves qui ont participé à la guerre et ratés leur dernière année ont la possibilité de revenir à Poudlard pour faire une 8e année et ainsi obtenir leurs diplômes. Dans cette année, ils partagent donc leurs cours car ils étaient trop peu nombreux pour une dernière année.

CHAPITRE 11 - EPILOGUE

Hermione Granger regardait son meilleur ami au loin, assit à l'ombre d'un arbre au côté de son petit-ami. Le petit groupe avait décidé de fêter la fin des examens au lac du parc alors actuellement Ron et Blaise faisaient une bataille d'eau tandis que Pansy et elle bronzaient au soleil d'aout et que Harry et Draco discutaient à voix basse à l'ombre, un peu éloignés du chaos des deux garçons. Leurs mains étaient posées l'une sur l'autre entre eux et c'était leur seul contact même si leurs épaules se frôlaient. Parfois, Draco lui lançait un regard noir et Harry éclatait de rire. Mais la moue boudeuse du blond ne durait pas très longtemps parce que, face au rire d'Harry, il était impossible d'être vexé. En plusieurs mois, le brun avait changé. Maintenant, il était plus ouvert, plus libre. Il riait plus, sourirait plus, plaisantait plus. « Harry » était de nouveau-né. Le Prince avait vraiment eu un merveilleux effet sur lui. D'ailleurs, même Draco avait changé. Maintenant, il se cachait moins derrière son masque, n'insultait plus dès que l'occasion se présentait et aidait même parfois – très rarement tout de même – les 3 Gryffondors.

Mais il émettait d'eux une tension… électrique. Ils jouaient un jeu qu'eux seuls connaissaient. Un coup c'était la haine, un autre coup c'était le rire, en passant par les regards lubriques. Non, ils ne jouaient pas, ils dansaient. Ils dansaient entre eux, se mouvant autour de l'autre, tournant sans fin, sans laisser quiconque rentrer dans leur parade. Ils se tournaient autour, s'éloignaient, se repoussaient, s'attiraient sans jamais se toucher, sans s'arrêter. Ils ne se tenaient pas la main en public, ils ne s'embrassaient pas, ils ne se disaient pas des mots d'amour et pourtant, ils étaient toujours proches comme à cet instant, soufflant à voix basse, riant, dans des moments de complicité douce qui n'appartenaient qu'à eux seuls. Les autres n'étaient que les spectateurs de leur troublante danse. Elle n'arrivait pas à mettre un mot sur leur relation. Un jour, curieuse, elle avait demandé à Harry s'il était amoureux de Draco. Sa réponse l'avait laissée encore plus perturbée qu'elle ne l'était au départ.

« Je ne peux pas dire honnêtement être amoureux de Draco parce que ce n'est pas le cas Hermione. Mais je ressens pour lui une attirance… empoisonnée. Tu te souviens de l'Horcruxe médaillon ? Il était mauvais pour nous et pourtant il nous attirait et nous semblait vital. Draco est comme ça. Vital. Sans lui, je tombe. Je tombe du fragile radeau sous lequel un océan se déchaine. Je ne suis pas amoureux de lui et pourtant, j'aime savourer les moments de douceur, son rire, son sourire, quand ses yeux pétillent. Il est à moi, autant que je suis à lui. J'aime sentir son parfum, ses bras autour de moi, me moquer de lui. J'éprouve une fascination étrange pour lui. Comme si… il était mon reflet dans un miroir fêlé. Alors je regarde, je m'abreuve, et j'essaye de combler les fissures, de réparer ce miroir pour savoir… savoir ce qui se cache derrière. Je tends la main et attrape la sienne. Quand je couche avec lui, je suis entier. J'oublie un instant tout ce qui se passe et s'est passé dehors. Il est ma potion d'amnésie. Voilà tout. J'ai besoin de lui, je suis indépendant, mais… Je ne suis pas amoureux de lui. Ou alors d'un amour bizarre, tordu, maladroit. »

Elle n'avait pas vraiment été plus avancée mais elle savait par Pansy, que Draco ressentait à peu près la même chose pour son Gryffondor.

Harry se leva et, sans un baiser ou un regard, s'approcha des filles et du lac. Il leur sourit avant de s'arrêter à leur hauteur, où il enleva son tee-shirt et son bermuda – qu'Hermione récupéra –, exhibant les cicatrices qu'il ne cachait plus maintenant, avant de rejoindre les deux garçons dans l'eau et de les arroser en faisant de grands pas. La jeune fille se tourna vers l'arbre. Draco regardait son meilleur ami avec une certaine tendresse, un petit sourire aux lèvres. Elle écarquilla les yeux quand elle le vit pointer sa baguette vers Harry et sentit tous les réflexes obtenus pendant la guerre remonter mais finit par éclater de rire quand il vague énorme lui tomba dessus. Quelques mètres plus loin, Draco aussi riait aux éclats. C'est un Harry trempé qui déclara la guerre, et d'un geste de la main créa une gerbe d'eau si grande qu'elle s'échoua sur les 3 rescapés. Immédiatement, Draco et Pansy poussèrent un cri outré alors qu'Hermione grimaçait et que Ron et Blaise riaient tellement qu'ils tombèrent à la renverse. Les deux Serpentards crièrent à la vengeance et Hermione se mit du côté d'Harry. Une guerre entre Gryffondor et Serpentards eu alors lui sous le soleil trop chaud d'aout et les rires.

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Les Serpentards furent les grands gagnant. Mais par forfait ! Harry avait été mis hors-course par le calamar géant du lac, mécontent d'avoir été dérangé dans sa sieste, Ron avait fait une insolation et Hermione se voyait mal se battre contre 3 Serpentards vicieux et désireux de vengeance. Maintenant, ils séchaient tous au soleil – enfin, Draco à l'ombre, il ne voulait pas que sa peau cesse d'être pâle comme tout digne Malfoy ! – quand elle sentit une masse mouillée et forte s'appuyer contre son dos. Elle reconnut tout de suite son meilleur ami. Harry renversa la tête et la posa sur son épaule, les yeux fermés. Elle tourna la tête vers lui et sourit en remettant une mèche de cheveux mouillée derrière son oreille.

« Dis Herm'… »

« Hm ? »

« Tu crois que… Mes parents seraient fiers de moi ? »

Surprise par la question improbable, elle ne répondit pas tout de suite. Elle se reprit quand il soupira et commença à se relever, soufflant que c'était idiot, qu'elle ne pouvait pas savoir. Elle fit volteface et plaqua ses mains sur les joues du brun. Elle plongea ses yeux dans son regard vert avec sérieux.

« Harry James Potter. Tes parents sont – même si je ne suis pas eux, j'en suis persuadée – extrêmement fiers de leur fils. Comment ne pas l'être ? Tu t'es sacrifié, tu t'es battu contre des Mangemorts, contre un Mage Noir, contre un Ministère qui voulait t'utiliser et même contre toi-même. Et tu as gagné à chaque fois. Tu n'as jamais abandonné. Tu es tombé, plusieurs fois, mais tu as toujours fini par de relever. Tu as toujours suivi ton instinct et non pas les ordres qu'on te dictait, tu as toujours fait ce que tu croyais le meilleur et tu étais fier de tes convictions. Alors que tu étais brisé et renfermé, tu as réussi à sortir de ta carapace et réapprendre à vivre. Alors oui, je ne peux pas vraiment savoir vu que je ne peux pas communiquer avec tes parents. Mais tu vois, pour moi tu es comme mon frère, voire mon fils. Je t'ai nourri, je t'ai lavé, je t'ai aidé à marcher, je t'ai bercé, je t'ai chanté des berceuses pour te calmer lors de tes crises, je t'ai serré contre moi, je t'ai soutenu, j'ai veillé à ce que tu fasses tes devoirs, ne te mette pas trop en danger, je t'ai protégé, sauvé, aidé. J'ai pris le rôle en quelque sorte de ta mère. Alors en tant qu'amie, sœur et mère, je peux te le dire clairement : Je suis fière de toi. »

Il sourit, malgré les larmes qui tombaient de ses yeux et fondit dans les bras ouverts de la brune qui le lova dans un cocon de chaleur. Ils restèrent longtemps ainsi, Harry allongé dans les bras d'Hermione, Hermione serrant Harry contre elle avec tendresse. Au loin, Ron regardait la scène sans aucune jalousie. Parce qu'il savait que le lien indestructible entre ses deux amis était un lien plus fraternel qu'amoureux et qu'ils en avaient tous les deux besoins. C'était un lien qui existait depuis toujours et il n'avait jamais essayé de s'immiscé entre eux.

Harry s'endormit ainsi, bien au chaud et entouré d'amour, les cheveux caressés par des doigts tendres. Autour de son cou, le DragonLion ronronnait. Hermione le caressa un moment. Personne ne le savait mais ce dragon, ils l'avaient tous les trois. Celui d'Hermione était un Opalœil des Antipodes, réputé pour être le plus beau des Dragons, guère agressif (il ne tuait que pour se nourrir) et qui vivait en Nouvelle-Zélande ou en Australie. Son dragon avait été tatoué au niveau de son sein droit. Sa longue queue marquait l'arrondit de sa poitrine alors que sa tête reposait sur le dessus, quelques centimètres au-dessus du téton. Son corps s'enroulait autour du sein. Son regard opalin mettait en évidence ses yeux sans pupilles étincelants de reflets multicolores. Ses écailles iridescentes et nacrées ressortaient nettement sur sa peau pâle. Ron disait que voir se dragon endormit à cet endroit lui donnait un côté sauvage et dangereux. Comme pour dire : « Je semble une proie facile mais faites attention à vous, vous risqueriez d'avoir de très mauvaises surprises ! ». Exactement comme pendant la guerre. Quand elle n'aidait pas à soigner les blessés et qu'elle se battait, elle pouvait être impitoyable. Elle avait même visé les yeux d'un Mangemort avec un Sectumsempra ! Le roux ne frissonnait rien qu'au souvenir de ce qui restait de lui à la fin.

Le dragon de Ron lui, était un Dent-de-vipère du Pérou qui était enroulé autour du haut de sa cuisse gauche. L'animal était d'une magnifique couleur cuivrée, avec de grandes marques noires le long de l'échine, des cornes courtes et des crochets. Le plus petit des Dragons mais pourtant le plus rapide, il était très friand de chair humaine et ses crochets étaient particulièrement venimeux. Ses yeux noirs brulaient de l'intérieur. Enroulé d'une manière possessive autour de membre, il semblait à la fois dévorer et protéger le garçon. Ron était petit mais incroyablement rapide dans ses sorts quand c'était nécessaire. Tout à fait différent de sa maladresse des cours, pendant la guerre, il enchainait sort sur sort, touchant toujours sa cible, attaquant, neutralisant, tuant, assommant ses adversaires, toujours en protégeant ses amis.

Le trio s'étaient fait ces tatouages avec l'aide de Charlie, le grand frère de Ron qui travaillait avec les mortelles créatures, après le « retour » de Harry. C'était un moyen de marquer dans leur peau leur lien, et la guerre. Pour ne jamais oublier. Avec ces dragons, ils étaient liés par un serment. C'était le symbole de leur amitié. C'était Harry qui avait émis l'idée et Ron avait tout de suite accepté. Hermione avait suivi. Maintenant, ils étaient marqués à vie. Leur dragon. Leur souvenir. Leur amitié.

Harry, Ron et Hermione.

Il ne restait à ce moment-là que ça au milieu des décombres de leur vie.

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Draco regardait Harry, endormit dans les bras de Granger. Le brun semblait paisible et confiant. Il ne l'avait jamais vu aussi détendu, même quand ils dormaient étroitement enlacés. En voyant la jeune fille passer ses doigts dans ses cheveux et somnoler à son tour, il fut pris d'un doute. S'approchant doucement pour ne pas réveiller le bel endormit, il s'arrêta à moins d'un pas de l'étrange couple. Elle leva les yeux vers lui et il y vit tant de tendresse et d'amour pour le lion qu'il en fut un instant troublé.

« Granger vous… »

Mais avant qu'il n'ait pu finir sa phrase, Weasley s'interposa entre eux. Il secoua la tête d'un signe négatif.

« Pas maintenant Malfoy. »

« Mais… Elle… Ils… » bafouilla Draco, perdu dans ses propres raisonnements.

Weasley lui adressa un sourire mystérieux mais ne se poussa pas. Voyant qu'il n'arriverait à rien ainsi, Draco abandonna. Il avait presque peur… de ce qu'il pourrait découvrir en creusant plus. Harry lui raconterait surement un jour. Mais malgré tout, cette question était maintenant inscrite au fer rouge dans son esprit.

« Weasley… Quelle est leur relation… à tous les deux ? »

Le roux soupira et se tourna un instant vers ses deux meilleurs amis pour les regarder.

« C'est… compliqué. Même si tu essayais de comprendre, tu ne pourrais surement pas. Pas que tu sois idiot mais… Ils ont une relation… spéciale que même moi parfois, j'ai du mal à cerner. Ils peuvent se comporter comme des amants et la seconde d'après comme un frère et sa sœur. Une fois que tu penses avoir cerné leur lien, ils font tout le contraire. Exactement comme toi et Harry. Tous les deux, vous dansez sur une musique entendue par vous seuls. Et bien Hermione et Harry aussi. »

« Hm… »

« Malfoy ? »

« Quoi ? »

« Ne blesse pas Harry s'il-te-plait. »

L'autre lui adressa un regard arrogant.

« Bien sûr que non. »

Sur ces mots assurés, il fit demi-tour. Quand Ron se retourna, il remarqua que Harry avait de nouveau les yeux ouverts. Et qu'il fixait pensivement le dos de Malfoy.

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Le garçon sous lui gloussa doucement quand il caressa des doigts le dragon à son cou. Sa gorge vibra et il lui sembla que le DragonLion ronronnait. Il leva les yeux et fut harponné par les yeux verts de son amant qui brillaient de rire.

« Ça chatouille. »

« Hm… Vraiment ? »

Il fit de nouveau passer ses doigts sur la marque noire et Harry gloussa de nouveau. Il laissa ses doigts remonter lentement vers son oreille, sa joue, ses lèvres, l'arrête de son nez, son front, sa tempe, l'autre joue, l'autre oreille, l'autre côté du cou. Puis descendre jusque sa clavicule qu'ils suivirent avec minutie, sa poitrine, tourna un moment autour du téton, dessina des arabesques sur les cicatrices sur son ventre plat, ses hanches, ses reins, frôlant l'aine. Le brun se mit à soupirer au fur et à mesure des caresses. Ils étaient bien là, enfermés dans le lit du Serpentard, dans l'intimité des rideaux fermés et du sort de silence. Mut par un désir soudain, il leva la tête pour presser ses lèvres contre celles brillantes du brun. Il embrassa ensuite ses deux joues, le bout de son nez, ses paupières, son front, son menton. Harry gloussait à chaque fois et ses joues étaient délicieusement rouges. Il sourit, amusé. Il était vraiment mignon ! L'autre dû deviner ses pensées car il grogna et prit une moue boudeuse. Draco s'appliqua a de nouveau embrasser chaque parcelle de son visage du bout des lèvres alors que ses doigts redessinaient une nouvelle fois les cicatrices de son buste. Ils avaient tous les deux enlevés leur haut plus tôt et il ne leur restait plus que leur pantalon et leur sous-vêtement. Les mains d'Harry caressaient son dos de leurs doigts chauds.

Finalement, Draco finit par poser sa tête sur la poitrine du brun et, bercé par les battements réguliers de son cœur, commença à somnoler. Harry ne dit rien, appréciant le moment. Lui aussi ferma les yeux.

« …Draco… ? » murmura Harry quelques minutes plus tard, à voix basse.

« Hm… ? » répondit ou plutôt grogna un Draco à moitié endormit.

« Tu te souviens de notre conversation… dans le placard ? Sur l'idée de "recommencer" »

« Hm… Quand tu disais ne pas vouloir espérer le mirage de recommencer à zéro, de réussir à avancer ? »

« Oui. Et bien… Il se pourrait que… peut-être que… j'ai commencé à moi aussi croire en ce mirage. »

« Hm… C'est de ma faute je suppose ? »

« Oui ! A cause de toi, je suis condamné à— »

« Harry. » le coupa Draco en se redressa. « A cet instant. Qu'est-ce que tu ressens ? »

« Je… » hésita le Lion. « Je me sens… bien. C'est calme en moi. Ma magie est calme aussi. Je… C'est comme si… j'étais coupé du monde. »

Draco sourit.

« Tu vois ? Ce désir… Qui est-ce qui t'a dit que c'était irréalisable ? Impossible ? Une chimère, un mirage ? Personne. A cet instant… Tu es loin de tout. Coupé du monde. Est-ce que tu pensais aux morts là ? Aux cris ? Aux larmes ? A l'horreur ? Non. Tu ne pensais plus du tout à ça. C'était rangé quelque part, au fond de ton esprit, enfermé à double tour dans une boite, n'est-ce pas ? Je sais que j'ai raison. Alors dit-moi Harry… Est-ce que tu penses toujours qu'avancer vers ton avenir, te libérer de tes chaines, t'éloigner de ton gouffre, est irréalisable ? Parce que moi, j'y crois. Et je suis prêt à te tirer derrière moi. Granger et Weasley aussi. Alors si jamais tu n'es pas sûr… Si jamais tu doutes… Dit-toi qu'il y aura toujours quelque pour te tirer ou te pousser. »

« Je… »

Mais il hésita et se mordit la lèvre jusqu'au sang. Il détourna la tête et ses mains vidées de leurs forces glissèrent du dos du Serpentard pour tomber sur le lit dans un froissement étouffé. Draco releva de nouveau la tête et plaqua ses lèvres brusquement sur la bouche d'Harry. Il gémit de douleur quand sa bouche se remplit de sang et essaya de se dégager mais Draco ne l'embrassa que plus fort.

« Dra… »

Quand il essaya de le pousser avec ses mains, l'autre lui attrapa avec force les poignets pour les plaquer au-dessus de sa tête. Il se tortilla pour le pousser mais Draco le plaqua contre le lui pour l'écraser.

« Non… D… »

Il gémit encore puis, quand la langue du blond s'engouffra dans sa bouche en lui faisant perdre la tête, il cessa peu à peu de se débattre, abandonnant, vidé de ses forces. Il finit par répondre au baiser et gémir de plaisir quand la jambe du Serpentard vint appuyer contre son entre-jambe.

Quand Draco recula, Harry avaient les pupilles dilatées, les joues rouges et le souffle court. Son cœur battait à vive allure. Un grognement s'échappa de la gorge du Serpent avant qu'il ne s'empare de nouveau de ses lèvres tentatrices. Il délivra enfin les poignets marqués du brun, dont les mains virent se perdre dans ses cheveux. Ils se frottèrent un moment l'un contre l'autre avec désir. Les mains de Draco voyageaient de nouveau sur le corps de l'autre, mais avec des caresses plus appuyées et moins chastes.

« Dra…co… Draco… D… » gémit celui-ci.

Leurs sexes étaient durs et tendus, douloureux à l'étroit dans leurs vêtements et les frottements de l'autre contre leur membre les rendaient fou.

« Harry… Harry… Harry… »

Draco plongea dans son cou et mordit la peau, l'embrassa, la lécha. Sous lui, Harry se cambrait pour épouser ses formes et renforcer les frottements. Un cri indécent sortit de sa bouche quand Draco les libéra de leurs vêtements pour frotter leurs deux hampes l'une à l'autre. D'une main, il les branla tous les deux avant que Harry ne le rejoigne et que ses doigts brulants ne s'enroulent autour du membre du blond. Dans un même rythme, soupirant, gémissant, s'embrassant, se léchant, se caressant ensembles, ils marquèrent d'incessants mouvements de va-et-vient puissant. Ils finirent par se libérer de la pression qui était montée en eux avec un grognement de contentement, s'embrassant à perte d'haleine.

Draco s'effondra sur le torse visqueux et collant du brun et fourra sa tête au creux de son cou avant de fermer les yeux et se laisser aller. Harry referma les bras autour du blond.

La question d'Hermione lui revint en mémoire. Est-ce qu'il aimait Draco ?

Non, mais après tout… maintenant qu'il était libéré de ses ténèbres, ils pouvaient bien se laisser aller dans la lumière de Draco.

FIN.