Titre : Amour à trois

Auteur : Ellyssa

Base : L'histoire d'Harry Potter

Disclamer : Le monde d'Harry Potter appartient à J-k Rowling, seule cette histoire et certains personnages, m'appartiennent.

Résumé : Un amour impossible, un sauveur qui désespère et trois hommes qui font des erreurs.

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Que faire ? Il se voyait mal agir et faire quelque chose. Tout d'abord parce que la situation serait gênante, et ensuite parce qu'il ne ferait que se faire rejeter. Ce que ça pouvait être agaçant d'être amoureux, surtout quand on devait voir l'objet de sa convoitise chaque jour et pire encore quand on devait le voir dans les bras d'un autre. Mais comme un mauvais cauchemar, Harry ne pouvait qu'observait de loin, d'autant plus que Harry Potter n'était pas amoureux d'une personne, mais de deux, et que ses mêmes personnes, étaient en couple, ensemble, et pire, c'était tous deux des hommes. Harry savait, depuis ses 15 ans en fait, qu'il était attiré par les hommes, mais le réaliser et l'avouer était deux choses différentes. Jusqu'à ses 17 ans, Harry ne l'avait jamais avoué à personne, mais en risquant sa vie face à Voldemort, Harry s'était rendu compte que la vie était courte, du moins pouvait l'être et avait décider de ne plus se cacher.

Pendant les vacances, il avait mis ses amis au courant, ceux-ci en furent d'abord choqués, mais l'acceptèrent et le soutinrent. Ils refirent une année à Poudlard et obtinrent leurs diplômes. Puis Harry prit deux années sabbatiques et fit le tour du monde. Puis vint le moment où il reçut une lettre de Poudlard, lui demandant de prendre le poste de professeur de Défense Contre les Forces du Mal. Et que ne fut pas sa surprise que de découvrir que les deux hommes dont il était tombé amoureux, étaient pour l'un revenu reprendre son poste après trois ans d'absence, et pour l'autre venu enseigner pour la première fois à Poudlard. Il avait été heureux, au début, jusqu'à ce que les deux hommes ouvrent simultanément leurs bouches.

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(Deux semaines plus tôt)

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- Mr. Potter, que nous vaut l'honneur de votre présence en ses lieux ? Avait demander le potioniste d'un ton froid et dédaigneux.

- Mr Potter est ici pour enseigner Messieurs, il est le nouveau professeur de Défense Contre les Forces du Mal.

- Je vois, s'était exclamer le blond. Pauvres enfants, pourvus qu'ils soient encore en vie à la fin de l'année.

Harry n'avait pas répondu. Il n'en avait pas eu le cœur. Il s'était détourné d'eux sans un mot et s'était dirigé vers ses appartements. Il avait pensé qu'après trois ans et au vu des rôles de chacun pendant la guerre, les animosités se seraient calmées, il avait cru, mais à tort et ça lui faisait mal, car les deux hommes qu'il aimait le plus, le détestaient. Il s'était enfermé dans sa chambre et n'en était ressorti que pour donner ses cours. Il évitait le plus possible les repas dans la grande salle et surtout les deux professeurs qui occupaient son cœur. Harry ne leur adressait jamais la parole, ne répondait pas aux nombreuses piques des deux hommes, il les évitait depuis la rentrée, il évitait même de croiser leur regard, il ne voulait pas voir le rejet dans leurs yeux.

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Pourquoi ? Harry s'était échappé de Poudlard pour le week-end, il s'était rendu dans le monde moldue, pensant passé ses deux jours tranquillement. Il s'était rendu dans une boite de nuit gay et s'était déhanché comme un beau diable pendant des heures, jusqu'à ce qu'il se sente observer. Il avait discrètement cherché l'origine et était tomber sur les deux seules personnes qu'il tentait de fuir en venant ici. Les deux hommes le fixaient, étrangement surprit par ce qu'ils voyaient. Les deux hommes ne se savaient pas repérer, cacher dans l'ombre d'une alcôve. Harry sourit, il savait qu'ils ne le lâchaient pas des yeux, et pour une fois, les rôles étaient inversés. S'il pouvait attirer leurs désirs, alors pourquoi pas, après tout, se serait la seule chose qu'il aurait d'eux.

Il se déhancha entre les bras d'un homme, un autre se plaça dans son dos et Harry ferma les yeux et s'abandonna à la sensation des quatre mains sur son corps. Il continua à danser encore plusieurs minutes, essayant d'ignorer la présence des deux professeurs à quelques mètres de lui. Le brun devant lui l'embrassa, tandis que celui de derrière passait ses mains sous sa chemise et caressait son ventre. Les mains du brun palpaient ses fesses, tandis que la bouche de son comparse descendait le long de son cou. Harry savait qui était l'homme dans son dos, il les avait rencontrés pendant les vacances et avait couché avec les deux hommes, depuis il revenait chaque fois qu'il le pouvait et les deux hommes faisaient d'Harry une chasse gardée.

Oubliant Severus et Lucius, Harry gémit entre les corps pressés contre lui. Le brun délaissa sa bouche pour son cou et le roux lui tourna la tête pour l'embrasser à son tour. Leurs langues entrèrent dans une danse sensuelle qui n'échappa pas au couple assis plus loin. Le roux mordit doucement la lèvre inférieure d'Harry, ce qui eut pour effet de faire réagir l'intéressé qui frotta son érection contre celle du brun. Harry grogna lorsque le brun lui mordit violemment la gorge et il le repoussa. Harry aimait le sexe certes, mais jamais violent, il avait eu assez de violence dans sa vie pour s'en passer aujourd'hui. Le roux se recula en sentant son ami être repoussé. Le brun, le cul au sol, se releva surprit.

- Qu'est-ce qui te prend, ça ne va pas ? Hurla le brun pour se faire entendre par-dessus la musique ambiante.

- Qu'est-ce qui me prend ? Non mais t'es malade, tu m'as mordu, je te signale.

- C'est bon, fait pas ta chochotte.

Harry se recula choquer et en colère. Lui, une chochotte ? C'était vraiment n'importe quoi. Harry avait subi plus que son lot de douleur dans sa vie, une morsure n'était rien certes, mais il refusait de jouer à ce jeu.

- Laisse tomber, déclara-t-il avant de s'éloigner et de sortir de la boite de nuit.

Harry sortit dans le froid mordant de cette fin de septembre. Il ne voulait pas rentrer maintenant, il devait d'abord se calmer.

- Putain ! Ce salaud m'a gâché la soirée, se lança-t-il dans le silence de la rue.

Harry marchait les mains dans les poches de son jean, des petites étincelles de magie s'échappant parfois de son corps. Rien de grave en soie, sa magie ne causait aucun dégât et heureusement, car si des moldus le croisaient, ils ne verraient rien. Un bruit derrière lui le fit se retourner. Il se retrouva nez à nez avec Lucius Malefoy et Severus Rogue. Un petit cri peut masculin sorti d'entre ses lèvres à la vue des deux anciens espions. Avec tout ça, il avait complètement oublié les deux hommes.

- Et c'est lui le sauveur du monde. Est-ce comme ça que vous faites fuir vos ennemis Mr. Potter, en criant comme une petite fille ?

Lucius rigolait de sa blague, il était bien le seul, Harry fulminait de s'être montré deux fois en l'espace d'une demi-heure, sous un mauvais jour, et Severus, lui, observait Harry en silence.

- Vous vous croyez drôle Mr Malefoy ? Et qu'est-ce que vous faites là de toute façon ?

- Nous sommes venus, nous avons vu et…

- … et vous avez vaincu ? Le coupa Harry.

- Non, nous avons vu un étonnant spectacle. Mr. Potter dans les bras, non pas d'un homme, mais de deux.

Harry frémit, personne à l'exception de ses amis, ne savait qu'il était gay et bientôt, le monde entier le saurait. Harry soupira.

- Et bien prenez donc rdv avec la gazette et lâcher leur l'info, ça les réjouira d'avoir enfin des infos croustillantes sur leur héros national. Sur ce bonne nuit, messieurs.

Harry se retourna et transplana.

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Severus n'avait toujours pas quitté du regard l'endroit où s'était tenu Harry quelque secondes plus tôt.

- Tu es content ? Dit-il en se tournant vers son amant, tu l'as encore fait fuir. Pour la première fois depuis cinq ans, on a enfin une chance et tu as tout gâché.

- Désolé, lui répond le blond, mais le voir avec ses deux moldus m'a énervé.

- La prochaine fois retiens-toi. Et tu iras t'excuser auprès d'Harry.

Severus s'éloigna et transplana à son tour, laissant Lucius seul, qui après un soupir, décida de rejoindre son amant afin de se faire pardonner.

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Deux semaines que Harry angoissait, chaque matin, il ouvrait le journal avec appréhension, priant secrètement de ne pas faire la Une de la gazette. Et il devait bien avouer que Malefoy avait tenu sa parole. Depuis ce fameux soir d'il y a deux semaines, Lucius était venu s'excuser, même si au début Harry était resté méfiant, mais depuis deux semaines, Lucius comme Severus, ne lui lançaient plus de paroles acerbes, ou autres. Non, ils étaient devenus étrangement… courtois. Les trois hommes avaient même réussi à avoir des conversations lors des repas. Harry avait même repris goût à partager ses repas avec ses collègues, si bien qu'il fût de plus en plus présent à la table des professeurs, au plus grands plaisirs de tous et surtout de deux personnes en particulier.

Et pour la première fois depuis très longtemps, Harry avait pris la décision de prendre son petit-déjeuner en compagnie de ses collègues. Si bien que lorsqu'il s'assit à table, le silence se fit dans la grande salle, élèves et professeurs s'étaient stoppés à son entrée et le fixaient, et bien entendue, Harry ne remarqua même pas qu'il était une fois de plus le centre de l'attention. Il salua tout le monde et commença à déjeuner. La surprise passée, les conversations reprirent chacun de leurs côtés, avec pour la plupart, le professeur de DCFM comme sujet. Quand la gazette arriva, Harry se figea en lisant là Une du journal.

Le sauveur du monde aime les hommes moldus !

Harry Potter, que nous connaissons tous comme celui qui a vaincu « vous savez qui », celui dont toute les femmes et jeune filles rêves, ne serait malheureusement pas disponible pour la gente féminine. Notre cher Mr. Potter aurait été aperçus dans une boite de nuit gay moldue, en compagnie de deux charmants jeunes hommes (ci-joint, une photo de leur danse sensuelle).

Harry, ne chercha même pas à en lire plus, il tomba directement sur la photo. On le voyait dans les bras des deux hommes en train de les embrasser à tour de rôle. Mais Harry n'était pas focalisé sur le trio, dont il faisait partie, même s'il devait s'avouer qu'il se trouvait plutôt sexe dans cette position, non, son regard se focalisa sur le duo en arrière-plan. Derrière lui, on pouvait voir Severus et Lucius, qui le fixait, avec ce que Harry aurait pu qualifier de désir dans les yeux. Et là, Harry réalisa que non seulement, tout le monde venait de découvrir son homosexualité, mais quand plus, il avait balisé pour rien, vu qu'apparemment, les deux hommes n'étaient pas responsables. Il retourna à l'article.

Ne trouvez-vous pas chers lecteurs, que notre héros est totalement sexy. Quoi qu'il en soit, nous avons cherché les réactions de certaines personnes qui ont bien voulu nous parler et nous vous disons tout.

Euh… Harry en resta bouche bée. Il alla directement à la page suivante pour voir les réactions, n'osant pas relevé la tête pour voir celles de ses élèves et de ses collègues.

« Qu'est-ce que cela peut faire, il a le droit d'être heureux, non. Et puis de toute façon, ça ne regarde que lui. » A déclarer Neville Londubat.

« C'est Harry et s'il est heureux, nous sommes heureux. » A rajouté Luna Londubat, née Lovegood.

« Et alors, ce n'est pas dérangeant d'aimer un homme, et pis quoi, c'est Saint Potty, même si ça ennuie certains, ils lui pardonneront vite comme toujours. » Furent-elles les paroles de Drago Malfoy avec un grand sourire.

Harry ne put se retenir plus longtemps, il éclata de rire sous les regards choqués de tous. Dire qu'il était surpris était loin du compte, Drago l'avait non seulement à aucun moment rabaissé, mais en plus, il avait pris sa défense, en quelque sorte. Et en souriant, alors là, c'était le coup de grâce. Harry était littéralement explosé de rire et n'arrivait même pas à se retenir.

- Harry ? Demanda prudemment McGonagall assise juste à côté.

- Il… as… et... en… sou…riant…

- Je vous demande pardon Harry ?

Harry lui tendit le journal et lui montra la photo de Drago réfléchissant et souriant pour répondre au journaliste. Le jeune professeur se calma un peu histoire de reprendre son souffle.

- C'est Drago, il a souri et il a pris ma défense et sans méchanceté en plus.

- Mais n'êtes-vous pas amis ?

- Si, mais personne ne le sait.

- Si vous le dites, mais euh… Harry, cet article…

Minerva ne put finir sa phrase, le visage d'Harry s'assombrit.

- Humm, tôt ou tard. Veuillez m'excuser.

Harry se leva et sorti pensif de la grande salle, sous de nombreux regards inquiets pour certains, dégouttés pour d'autres, ou encore, intéressés pour beaucoup.