Bonsoir la Kru!

Vous êtes prêts pour ce nouveau chapitre?!

Je vous remercie toujours autant pour vos reviews qui me mettent toujours de super bonne humeur! Bon, je n'ai pas pu y répondre et j'espère que vous ne m'en voudrez pas trop pour ça...

Sinon, j'ai une annonce assez importante à vous faire. Mais vous ne la trouverez qu'en fin de chapitre... Je vous conseille donc de ne pas faire l'impasse sur l'AN à la fin ^^

Je pense vous avoir tout dit... Plus qu'à vous souhaiter une bonne lecture!

Et une bonne soirée!

LSAfor

PS: Like always, un grand merci à jenkus pour la correction!


Chapitre 30:

- O, tu veux bien accélérer un peu! s'exclama Clarke dont l'agacement était à son paroxysme. À ce rythme, on arrivera à l'aéroport dans 15 jours!

Elle se tourna vers Octavia à côté d'elle qui conduisait et la vit lui adresser un regard assassin avant d'ouvrir la bouche:

- Oui et bien je fais mon maximum! s'exclama-t-elle fortement. Mais c'est compliqué d'éviter les centaines de voitures qui sont devant moi!

Raven, qui se trouvait sur la banquette arrière, se redressa de sa place et vint se mettre au milieu en posant ses deux bras sur les deux sièges devant elle.

- Tu as essayé de la rappeler? demanda-t-elle à l'adresse de Clarke.

- Au moins une dizaine de fois, répondit cette dernière en baissant les yeux vers son téléphone qu'elle tenait fermement entre ses mains. Mais je tombe toujours sur sa messagerie…

Elle se sentait mal. Très mal. À l'idée d'arriver à l'aéroport et de réaliser que Lexa était déjà partie.

Elle savait très bien que si c'était le cas, rien n'était perdu. Elle pourrait toujours attendre que Lexa arrive à New-York pour l'appeler et lui parler. Ou alors, elle pourrait toujours attendre de revenir sur New-York. C'était peut-être même mieux… Après tout, elles auraient toutes les deux pris le recul nécessaire après tout ce qu'il s'était passé ces deux derniers jours...

Oui, rien n'était perdu si elle n'arrivait pas à temps. Ce n'était que partie remise…

Sauf qu'elle ne voulait plus attendre. Parce qu'elle avait déjà trop attendu et qu'elle avait l'impression que c'était maintenant ou jamais…

Il était hors de question que Lexa quitte Los Angeles sans savoir ce qu'elle ressentait pour elle…

Un nouveau silence se fit pendant lequel Octavia tenta de manœuvrer sa voiture entre les différentes files de la parcelle de périphérique dans laquelle elles se trouvaient. Mais, malheureusement, ça ne servit pas à grand-chose, car le trafic était très dense.

- Et sérieusement, vous n'avez pas l'impression d'être dans le dernier épisode de Friends? demanda Raven d'un ton excité, faisant ainsi lever les yeux au ciel à Clarke qui était au bord de la crise de nerf. Vous savez, l'épisode dans lequel Phoebe amène Ross à l'aéroport avec le taxi de sa grand-mère pour qu'il rattrape Rachel avant qu'elle ne parte à Paris?

- Phoebe a réussi à ramener Ross à temps à l'aéroport! rétorqua Clarke, impatiemment. Chose qui ne risque pas de se produire avec O qui roule comme une mamie! Je suis sûre que ma grand-mère irait plus vite que toi!

Octavia lui lançant un nouveau regard noir.

- Clarke… soupira-t-elle. Je vous aime Lexa et toi. Et crois-moi je veux plus que tout au monde te faire arriver à temps. Mais je tiens aussi à ma vie!

- Et puis faut dire… ajouta Raven en lançant un regard autour d'elle pour examiner la voiture dans laquelle elle se trouvait. La voiture de Bel' n'est pas aussi cool que le taxi de Phoebe…


Assise sur un des sièges inconfortables de l'aéroport, Lexa avait les yeux rivés sur l'écran des départs. La porte d'embarquement pour le vol à destination de New-York était affichée depuis plus d'une dizaine de minutes et pourtant elle n'arrivait pas à se lever pour s'y rendre.

Elle se sentait triste. Et elle ne comprenait même pas pourquoi…

M. Griffin allait bien. Il était sorti d'affaire.

La situation avec Clarke s'était arrangée.

Enfin.

Et d'une manière qu'elle n'aurait jamais osé espérer. Elles s'étaient promis de parler et, pour la première fois depuis qu'elle l'avait embrassée quelques mois plus tôt, Lexa était persuadée qu'elles avaient une véritable chance de devenir plus que des amies.

Clarke allait finir par rentrer. Elle allait finir par revenir à New-York et elles pourraient se donner une chance.

Sans que leurs pères n'interfèrent entre elles, l'un par son état de santé et l'autre par son abus de pouvoir.

Oui, ce n'était que partie remise, elle ferait tout pour s'en assurer.

Alors, bon sang, pourquoi était-elle aussi mal? Pourquoi ne pouvait-elle pas s'empêcher de se dire que sa place n'était pas ici?

C'était fou à quel point elle avait pu changer. Par le passé, jamais elle ne se serait posé autant de questions. Jamais elle n'aurait autant douté.

Mais après les derniers mois qui venaient de s'écouler, elle avait l'impression d'être une tout autre personne. Et tout ça, à cause de Clarke.

Ou plutôt grâce à Clarke…

Elle n'était pas vraiment sûre…

Ce dont elle était certaine, c'était que Clarke avait un ascendant démesuré sur elle.

Elle arrivait à lui faire ressentir des choses horribles. Et pendant longtemps c'était ce qui l'avait effrayée.

Mais maintenant, elle réalisait aussi que certes, Clarke avait ce pouvoir de la détruire mais elle avait aussi, et surtout, cette capacité à faire naître en elle un sentiment de bonheur inégalable.

À chaque fois qu'elle la regardait ou qu'elle lui souriait. À chaque fois qu'elle l'entendait rigoler.

À chacun de ses touchers, de ses baisers ou chacune de ses caresses.

Clarke la rendait heureuse. Et, dès lors qu'elle était dans la même pièce qu'elle, dès lors qu'elle lui parlait ou qu'elle la prenait dans ses bras, Lexa ne voyait qu'elle. Elle n'avait conscience que de son corps collé au sien, de son parfum, de l'odeur de ses cheveux…

Lexa ferma les yeux en repensant à la sensation de bien-être qu'elle avait ressentie la veille en s'endormant au côté de Clarke. Elle avait eu l'impression d'avoir enfin trouvé sa place dans ce monde. Son ''chez soi''.

Et il n'était pas à Woods & Co. Il n'était pas à New-York ou à Los Angeles.

Il était là où se trouvait Clarke…

Et ça ne faisait que lui confirmer que son père avait raison. Elle était guidée par Clarke.

Par ses sentiments pour elle.

Clarke était sa faiblesse…

- Dernier appel pour le vol 715 à destination de New-York, appela une voix féminine dans les microphones. Les passagers sont priés de se rendre immédiatement à la porte d'embarquement 24.

Lexa poussa un profond soupir avant de déglutir difficilement et de se redresser de son siège. Elle attrapa sa veste en cuir et son sac à côté d'elle puis s'avança mécaniquement en direction de la porte indiquée.

Il était temps qu'elle oublie ses sentiments et qu'elle retrouve ses responsabilités…


Clarke ne prit même pas la peine d'attendre que la voiture soit complètement stationnée avant de descendre de la voiture et de courir à l'intérieur de l'aéroport. Raven et Octavia se dépêchèrent de la suivre et passèrent devant les énormes baies vitrées qui donnaient directement sur les pistes de décollage avant de la rattraper au moment où elle arrivait au guichet.

- Le vol pour New-York, s'il vous plait! demanda Clarke essoufflée à l'adresse de l'hôtesse qui se trouvait derrière le comptoir.

Cette dernière leva les yeux une fraction de seconde vers elle avant de les reporter sur son écran d'ordinateur et déclarer mécaniquement:

- Vous ne pouvez plus le prendre. L'embarquement est terminé et l'avion ne va pas tarder à décoller…

Non. Non. Non.

- Il faut absolument l'arrêter! s'exclama Clarke, désespérée.

La seule réaction qu'elle obtenut de la part de la femme face à elle fut un soulèvement de sourcils dubitatif et un soupir.

- Et je pourrais savoir pourquoi? questionna l'hôtesse d'un ton indifférent.

Clarke grimaça à l'entente de la question. Parce que les seuls arguments qui lui venaient à l'esprit étaient soit trop faibles soit risquaient de l'envoyer en prison. Et dans aucun des cas, ils n'empêcheraient Lexa de partir avant qu'elle ne lui parle.

Elle décida donc d'opter pour la vérité.

- Je vous en prie, implora-t-elle. Je dois parler de toute urgence à une personne qui se trouve à l'intérieur…

- Envoyez-lui un mail, rétorqua l'autre femme ironiquement.

- Écoute la pimbêche, s'énerva Raven en se postant juste à côté de Clarke, mon amie doit vraiment voir cette personne pour lui déclarer sa flamme. Pour notre bien-être mental à tous! Donc tu vas remballer ton sarcasme, attraper ton téléphone et faire retarder ce vol…

L'hôtesse d'accueil la dévisagea longuement avant d'esquisser de nouveau un petit sourire narquois.

- J'aurais bien aimé vous aider, croyez-moi, assura-t-elle d'un ton sarcastique, mais je vous l'ai dit, il est trop tard… Regardez par vous-même, ajouta-t-elle en indiquant d'un geste de la main la grande vitre se trouvant derrière elles.

Les trois autres filles se tournèrent pour voir de quoi elle leur parlait et virent un avion Boeing s'avancer sur la piste pour prendre son envol.

- C'est votre avion, expliqua l'hôtesse. Et comme vous pouvez le voir, il est en train de partir. Donc, à moins que vous ne souhaitiez prendre un billet pour un autre vol, je vous conseille de vous en aller avant que je n'appelle la sécurité!

Tandis que Clarke se figeait en fixant l'avion s'envoler de plus en plus haut dans les airs, Raven se retourna pour faire face à la femme se trouvant derrière le guichet. Elle fit un pas vers elle et ouvrit la bouche pour lui faire fermer la sienne mais Octavia intervint avant qu'elle ne puisse faire quoi que ce soit et la tira brutalement en arrière.

- Arrête, intima-t-elle fermement. C'est trop tard, il n'y a plus rien à faire…

C'est trop tard…

Les mots résonnèrent fortement dans les oreilles de Clarke qui n'arrivait ni à bouger ni à détourner les yeux du tarmac. L'avion pour New-York venait de partir. Avec Lexa à l'intérieur…

Et elle avait l'impression qu'il avait pris avec lui la moindre chance qu'elles avaient d'être enfin ensemble…

- C'est trop tard, souffla-t-elle doucement, comme pour tester les mots.

Et ils étaient juste… horribles


- On retourne à l'hôpital? questionna Octavia après qu'elles aient toutes les trois retrouvé la voiture. Ou tu veux qu'on aille ailleurs?

Clarke posa l'arrière de sa tête contre l'appui-tête de son siège et ferma les yeux, le cœur toujours serré.

- Tu pourrais me déposer chez moi? demanda-t-elle d'une voix tremblante. Je voudrais aller me doucher avant de retourner auprès de mon père…

En réalité, elle voulait surtout se retrouver un peu seule…

- Okay, répondit simplement Octavia avant de démarrer la voiture et de quitter le parking de l'aéroport.

Le trajet jusqu'à Malibu se déroula dans un silence de cathédrale. Clarke avait sa tête posée contre la vitre de sa portière et observait le paysage défiler sous ses yeux tandis qu'Octavia et Raven ne cessaient de lui lancer des regards inquiets.

Ce ne fut que lorsqu'elles arrivèrent dans le quartier chic où vivaient les Griffin que le silence fut rompu. Lorsque le regard de Clarke se posa sur la gigantesque maison des Woods qui se trouvait non loin de celle de ses parents et qu'elle poussa un profond soupir saccadé.

- Tu pourras toujours lui parler quand on rentrera, dit Octavia lorsqu'elle remarqua son regard. Rien n'est encore perdu…

Raven acquiesça vigoureusement de sa place sur la banquette arrière.

- Ce n'est qu'une question de quelques jours …

Alors que la voiture remontait l'allée menant à la maison de ses parents, Clarke déglutit difficilement avant de baisser les yeux vers ses mains qu'elle triturait inconsciemment.

- Peut-être que c'était le destin, déclara-t-elle d'une voix à peine audible. Peut-être que je n'étais pas censée rattraper Lexa…

C'était des mots qu'elle n'avait cessé de se répéter depuis qu'elle avait quitté l'aéroport.

Elle avait l'impression que quoi qu'elles fassent, Lexa et elle étaient condamnées à louper le coche à chaque fois.

C'était comme si l'univers tout entier se dressait contre elles, ne cessant de leur envoyer des signes leur indiquant qu'elles n'étaient pas faites l'une pour l'autre.

- Et si on n'était pas destinées à être ensemble? demanda-t-elle doucement comme si elle était effrayée par la réponse à sa question.

- Ce n'est pas le cas, assura Raven d'une voix légèrement surexcitée.

Clarke leva les yeux vers elle et fronça des sourcils lorsqu'elle vit l'énorme sourire qu'elle arborait.

- Comment peux-tu en être si sûre? s'agaça-t-elle.

- Regarde devant toi…

Raven lui fit un signe de tête en direction de la maison, l'incitant à faire ce qu'elle lui disait. Clarke s'exécuta et se tourna pour voir ce qui pouvait bien la faire s'extasier comme ça.

Son cœur s'arrêta brutalement au moment où ses yeux se posèrent sur le perron de la maison et lui donna l'impression de faire plusieurs sauts périlleux dans sa poitrine.

Parce que Lexa était là…

Elle était devant chez elle et faisait les cent pas.

Et Clarke ne pouvait que continuait de la regarder comme si elle n'en croyait pas ses yeux.

Elle la vit s'arrêter de marcher lorsqu'elle réalisa la présence de la voiture et lever les yeux vers elle pour croiser son regard.

Et si elle pensait que son cœur s'était arrêté juste avant, elle se trompait complètement. Parce qu'elle ne l'avait jamais senti battre aussi fortement qu'en cet instant précis.

- Va la retrouver, prononça Octavia à côté d'elle en lui mettant un coup d'épaule.

Clarke acquiesça béatement avant d'ouvrir la portière et de sortir à l'extérieur, tout ça sans quitter une seule seconde Lexa du regard.

Elle avait peur de détourner les yeux un instant et de réaliser qu'il ne s'agissait que d'une illusion et qu'elle n'était pas réellement là.

- Tu penses qu'on devrait partir? questionna Octavia à l'adresse de Raven.

- Et louper le plus intéressant? s'esclaffa Raven. Tu es folle ou quoi?

À l'extérieur de la voiture, Clarke referma la portière aveuglement et s'avança en direction de Lexa qui ne la quittait pas des yeux également. Son cœur battait la chamade, ses mains se faisaient de plus en plus moites et son cerveau lui donnait l'impression de carburer à l'adrénaline.

- Lexa… prononça-t-elle d'une voix enrouée lorsqu'elle fut arrivée au haut des marches du perron.

Elle s'arrêta juste devant elle, laissant quelques mètres les séparer.

- Je – je suis contente de te voir…

Contente? C'était surement le plus gros euphémisme qu'elle n'ait jamais employé. Mais, elle était dans un état de nervosité et d'excitation tellement intense que les mots semblaient lui manquer.

- Je n'ai pas pris l'avion, déclara Lexa, ignorant complètement ce qu'elle venait de dire.

Clarke fronça légèrement des sourcils, confuse. Ce n'était pas vraiment les premières paroles qu'elle aurait cru entendre.

- J'étais devant la porte d'embarquement, poursuivit Lexa d'un ton de plus en plus agité, j'entendais les derniers appels pour mon vol mais je suis restée complètement figée. Et – et je suis sûre que Titus va complètement flipper quand il ne va pas me voir à l'aéroport JFK mais – mais je n'ai pas pu y aller…

- Okay… prononça Clarke précautionneusement, pas sûre de saisir où elle voulait en venir.

Mais sa réponse ne fit qu'excéder un peu plus Lexa.

- Tu ne comprends pas?! s'exclama cette dernière. Je n'ai pas pu prendre ce satané avion!

- Je le comprends! assura Clarke sur le même ton. Vu que tu es devant moi!

Lexa la fixa d'un regard qui indiquait clairement qu'elle voulait l'étrangler. Parce qu'elle ne voyait pas ce qu'elle essayait de lui dire et ça la frustrait plus que tout.

Elle venait de passer la dernière demi-heure à tourner en rond devant la maison des Griffin à se jouer et rejouer inlassablement ce qu'elle allait dire, ce qu'elle voulait dire en espérant que Clarke finisse par quitter l'hôpital pour rentrer chez elle.

Mais, dès lors qu'elle avait vu la voiture se garer dans l'allée, dès lors qu'elle avait croisé le regard de Clarke, elle avait oublié tous ses jolis discours.

- J'ai toujours fait en sorte de faire passer ma raison avant mon cœur. Toujours… reprit-elle lentement. Je n'ai jamais désobéi directement à mon père. Je n'ai jamais fait passer qui que ce soit avant mes responsabilités. Jamais...

Elle prit une profonde inspiration puis ajouta dans un souffle:

- Sauf toi…

- Moi? répéta béatement Clarke.

Lexa la fixa pendant de longues secondes avant de hocher la tête de gauche à droite.

- Ça me fait flipper, Clarke, avoua-t-elle. Et quand je flippe, je fais des trucs stupides, comme fuir… Et quand j'étais à l'aéroport tout à l'heure, je n'arrivais pas à m'empêcher de me dire que c'était encore ce que je faisais; je fuyais… Mais je ne veux plus le faire. Je ne peux plus le faire. Parce que je me suis rendu compte qu'autant être avec toi me faisait peur, autant l'idée de vivre sans toi me tétanise complètement…

Et c'était exactement ce qui l'avait empêchée de monter dans cet avion. Cette idée de partir et perdre toutes ses chances avec Clarke…

Le rythme cardiaque de cette dernière s'intensifia à l'entente des mots et un énorme sourire se dessina sur ses lèvres. Elle fit un pas vers Lexa et, sans la quitter du regard, elle lui demanda:

- Qu'est-ce que ça veut dire?

Lexa laissa passer quelques secondes sans rien dire, se contentant de fixer Clarke d'un regard pétillant et d'une intensité rare.

S'il existait réellement un moment décisif dans la vie de chacun, pour elle c'était maintenant. Elle le savait. Elle était à un tournant de sa vie qu'elle avait cherché à fuir depuis des années.

Huit plus précisément.

- Ce que ça veut dire Clarke, prononça-t-elle tout doucement, c'est que je t'aime…

Clarke se figea brusquement à l'entente des mots, perdant immédiatement son sourire. Son cœur marqua lui aussi un arrêt tandis qu'elle se demandait si elle n'était pas en train de rêver, si Lexa venait réellement de dire ces trois mots.

- Je suis amoureuse de toi Clarke, poursuivit Lexa avec un tremblement dans la voix. Et ce depuis le premier jour où je t'ai rencontrée… Je t'aime tellement que – que, des fois, j'ai l'impression que cet amour est la seule chose que je ressens…

Clarke était choquée. Par les paroles. Par le sentiment de pure extase qu'elles créaient en elle.

Lexa venait de dire qu'elle l'aimait. Elle venait de dire qu'elle l'aimait et Clarke s'était attendue à tout sauf à ces mots venant de sa part.

Elle les avait rêvés, les avait fantasmés mais n'y avait jamais réellement cru.

Et pourtant Lexa venait de les lui dire. Et elle était persuadée qu'elle n'avait jamais connu un moment de pur bonheur comme celui qu'elle était en train d'expérimenter.

Lexa, elle-même, n'arrivait pas à croire qu'elle avait finalement prononcé les mots qu'elle se retenait d'intégrer et de dire depuis des mois.

Depuis des années.

Mais elle les avait enfin dits. Elle avait enfin réussi à regrouper assez de courage pour avouer ses sentiments. Et maintenant qu'elle était lancée, elle avait l'impression qu'elle ne pouvait plus s'arrêter.

- Je t'aime Clarke, déclara-t-elle à nouveau. Je t'aime et je reste persuadée que tu mérites beaucoup mieux que moi…

Elle marqua une nouvelle pause avant de déglutir la boule d'émotion dans sa gorge et de se forcer à poursuivre.

- Mais, si tu m'en donnes la chance, je te promets de tout faire pour devenir ce mieux…

Ce fut ces mots qui amenèrent Clarke à se retrouver dans l'incapacité d'empêcher plus longtemps ses larmes de couler.

Là où Finn s'était demandé si elle était digne de lui, Lexa, elle, était persuadée de l'inverse…

Et c'était exactement ce qui lui montrait qu'elle était parfaite.

Parfaite pour elle…

Remarquant les larmes qui coulaient le long des joues de Clarke, Lexa sentit tout de suite un vent de panique la gagner et s'empressa de reprendre la parole.

- C'est trop c'est – c'est ça? bégaya-t-elle nerveusement en glissant une main dans ses cheveux. Je – je suis désolée. Ce – on peut tout oublier si tu v –

- Je rentre de l'aéroport, la coupa Clarke avant qu'elle ne puisse terminer sa phrase.

Elle esquissa un léger sourire lorsqu'elle vit le visage de Lexa passer d'une panique totale à une pure confusion. La bouche légèrement entrouverte, elle fronça des sourcils et laissa retomber sa main le long de son corps.

- Quoi?

- Je rentre de l'aéroport, répéta Clarke. Où j'étais à deux doigts de lancer une alerte à la bombe pour empêcher ton avion de décoller…

Sans réellement réaliser ce qu'elle faisait, elle s'avança de quelques pas vers Lexa qui la fixait de son regard toujours aussi confus.

- J'ai vraiment pensé à le faire, dit-elle en continuant de se rapprocher, et – et si tu allumes ton téléphone, tu verras au moins une cinquantaine d'appels venant de moi. Parce que je ne pouvais pas te laisser partir sans te voir. Je ne pouvais pas attendre deux semaines avant de te dire que je t'aime…

- Qu – quoi? répéta Lexa, hébétée.

Clarke laissa échapper un léger rire puis pencha légèrement la tête sur le côté sans la quitter des yeux.

- Je t'aime aussi, Lexa, déclara-t-elle d'un ton empli d'émotion. Je suis complètement folle amoureuse de toi et j'en ai plus qu'assez de faire comme si ce n'était pas le cas…

Un léger silence suivit sa déclaration pendant lequel un sourire radieux, le plus beau que Clarke n'ait jamais vu, illumina le visage de Lexa.

- Tu m'aimes?

Un nouveau rire s'échappa de la bouche de Clarke qui combla les dernières distances entre elles. Mais elle ne fit aucun geste pour la toucher, malgré l'envie presque douloureuse.

- Oui bêta! répondit-elle d'un ton légèrement excédée en laissant échapper un nouveau sanglot. Je t'aime! Je suis amoureuse de toi!

Jamais, ô grand jamais, Lexa n'aurait pu anticiper le sentiment de pure euphorie que ces mots venaient de causer en elle.

Si avouer enfin à Clarke qu'elle l'aimait avait été un soulagement, l'entendre le lui dire en retour était comme la première bouffée d'air frais qu'on prenait après avoir été en apnée pendant une éternité.

Comment avait-elle pu tenter de passer à côté de ça pendant toutes ces années? Comment avait-elle pu penser qu'elle pouvait réellement être mieux sans?

Comment son père pouvait-il penser que l'amour était une faiblesse alors qu'elle ne s'était jamais sentie aussi puissante, aussi invincible, aussi vivante, qu'en cet instant précis?

- Okay… souffla Lexa sans se dépêtrer de son sourire. Maintenant, si tu le veux bien, je vais t'embrasser…

Clarke esquissa un énorme sourire à son tour avant de se mordre la lèvre inférieure.

- Je n'attends que ça…

Il n'en fallut pas plus à Lexa pour mettre ses paroles à exécution. D'un geste plein de nervosité, d'excitation et d'anticipation, elle glissa ses deux mains sur les joues de Clarke qu'elle caressa affectueusement.

Amoureusement…

Elle essuya délicatement les larmes qui s'y trouvaient puis, tout doucement, elle se pencha vers elle et lui captura tendrement les lèvres, ne fermant les yeux qu'au dernier moment.

Dès lors que leurs bouches entrèrent en contact, un feu d'artifice explosa au creux de sa poitrine et la sensation ne fit que se décupler lorsqu'elle sentit Clarke répondre à son baiser.

Finalement, elle retirait ce qu'elle disait. Aussi contradictoire que ça pouvait l'être, c'était ça sa bouffée d'air frais. Son oxygène.

Embrasser Clarke…

Cette dernière étouffa un gémissement dans la bouche de Lexa et se mit sur la pointe des pieds pour approfondir un peu plus le baiser. Elle glissa ses mains le long de la nuque de Lexa et se colla un peu plus à elle tandis que leurs lèvres se redécouvraient comme s'il s'agissait de la première fois.

Comme si elles revenaient plusieurs mois en arrière, dans la cuisine de leur appartement, et qu'elles réalisaient que leur baiser dépassait tous les fantasmes, toutes les idées qu'elles avaient pu avoir…

Mais le moment ne dura qu'un instant, un instant trop court, car un bruit de klaxon soudain les amena à se séparer brusquement.

Sans mettre la moindre distance entre elles, Lexa et Clarke levèrent les yeux en direction de la voiture toujours garée dans l'allée et virent Octavia et Raven lever leurs deux pouces en l'air dans de grands gestes extatiques, d'énormes sourires placardés sur le visage.

- On peut facilement dire que tu as choisi la moins bête de tes meilleures amies, marmonna Lexa en leur lançant un regard exaspéré.

Elle glissa ses bras autour de la taille de Clarke qui laissa échapper un rire sonore avant de détourner les yeux de leurs deux amies dans la voiture pour se plonger dans les siens.

- J'ai choisi la plus belle aussi, déclara-t-elle avec un sourire. Et la plus adorable. Et aussi la plus sexy…

Lexa poussa un soupir de bien-être et posa son front contre celui de Clarke. Cette dernière ferma les yeux avant de remonter ses mains jusqu'à sa mâchoire et de lui caresser du bout des doigts, savourant chaque millième de seconde du moment qu'elle était en train de vivre.

Si elle mourait, là maintenant, elle était sûre qu'elle mourrait en étant la femme la plus heureuse au monde…

- J'espère que tu réalises dans quoi tu t'embarques, déclara Lexa, la sortant ainsi de ses réflexions.

Clarke rouvrit les yeux avant d'éloigner légèrement son visage de sorte à la regarder avec un froncement de sourcils.

- De quoi est-ce que tu parles?

- Je suis une plaie, lui dit Lexa. Une véritable handicapée des sentiments…

- Je sais, assura Clarke dans un rire, mais moi aussi je le suis…

Lexa esquissa un sourire avant de se pencher vers elle pour effacer la distance qu'elle venait de créer entre leurs visages.

- Oui mais je ne connais rien en terme de relation, fit-elle remarquer en lui caressant le nez avec le sien. Tu vas devoir tout m'apprendre…

- Lex… souffla Clarke sans se dépêtrer de son sourire idiot. Je n'ai rien à t'apprendre… Tu es parfaite comme tu es et c'est exactement comme ça que je t'aime…

Le sourire de Lexa s'agrandit. Elle effleura les lèvres de Clarke avec les siennes puis recula son visage de sorte à pouvoir de nouveau se plonger dans ses yeux azurs.

- Je ne sais pas si je vais réussir à m'y faire un jour…

- À quoi? demanda Clarke.

- Au fait que tu m'aimes, répondit Lexa, le visage radieux.

Le sourire de Clarke commençait à se faire douloureux mais elle n'arrivait pas à s'en dépêtrer.

Elle se demandait si un jour elle y arriverait.

- Et pourtant c'est le cas. Je t'aime… Beaucoup, beaucoup… Et ce, depuis longtemps…

Le cœur de Lexa exulta de nouveau et elle aurait voulu rester comme ça pour l'éternité, avec Clarke dans ses bras à lui dire qu'elle l'aimait.

- On a vraiment été bêtes…

- Très, très bêtes, renchérit Clarke en dessinant de ses yeux chaque partie de son visage.

Lexa la regarda faire pendant quelques secondes, son cœur se faisant de plus en plus palpitant.

- Clarke? prononça-t-elle doucement.

- Hmm? répondit distraitement la nommée qui continuait de lui caresser le visage avec adoration.

- J'ai vraiment, vraiment, vraiment envie de t'embrasser de nouveau…

Cette fois-ci, Clarke ne lui répondit pas. Elle se contenta de faire glisser ses mains le long de sa nuque jusqu'au col de sa veste qu'elle empoigna pour l'attirer vers elle et l'embrasser à pleine bouche. Causant ainsi la réapparition des milliers de papillons et des feux d'artifices au creux de leurs poitrines.

Mais, là-aussi, le baiser fut interrompu par des bruits de klaxons intempestifs.

- Je vais les étrangler! grogna Lexa, frustrée, en se tournant vers la voiture dans laquelle se trouvaient toujours Raven et Octavia qui les regardaient, cette fois-ci complètement hilares.

Clarke profita du mouvement pour enfouir son visage dans sa nuque et respirer à plein poumon son parfum.

- Tu as combien de temps devant toi avant de devoir repartir? questionna-t-elle contre sa peau.

Gardant un bras toujours fermement autour de la taille de Clarke, Lexa détourna son regard noir de ses deux autres amies pour le poser sur la montre à son poignet.

- Deux heures, informa-t-elle doucement.

- Tu ne vas pas avoir d'ennuis avec ton père? demanda Clarke en la regardant inquiète.

- Je ne sais pas. Mais honnêtement, je m'en fiche…

- Lexa… soupira Clarke sur le ton de la réprimande.

Mais Lexa hocha négativement la tête avant qu'elle ne puisse ajouter quoi que ce soit d'autre.

- Je m'en fiche, Clarke, assura-t-elle.

Elle attrapa délicatement son menton entre ses doigts et attendit qu'elle lève de nouveau les yeux vers elle avant de dire:

- Je suis là où je veux être et personne ne m'en empêchera. Pas même mon père…

Elle posa un léger baiser sur ses lèvres avant de s'éloigner et esquisser un sourire espiègle.

- Et puis, ajouta-t-elle doucement, j'ai mis Anya sur le coup… Elle s'occupe de me couvrir…

Clarke la dévisagea pendant quelques secondes avant d'acquiescer doucement et d'enfouir de nouveau son visage dans la nuque de Lexa.

Cette dernière ferma les yeux lorsqu'elle la sentit poser un baiser dans son cou puis remonter jusqu'à sa mâchoire et sa joue.

- Tu veux qu'on retourne à l'hôpital? demanda-t-elle en s'efforçant de garder un minimum de contenance alors que son corps tout entier était en train de s'embraser.

- Nope, murmura Clarke à son oreille.

Un frisson parcouru l'échine de Lexa qui étouffa un gémissement.

- Je veux profiter de ces dernières heures avec toi, poursuivit Clarke. Et de préférence, sans nos meilleures amies nous épiant…

Lexa laissa échapper un léger rire en lançant un nouveau regard en direction de Raven et Octavia qui ne les quittaient pas des yeux, un sourire mutin toujours sur les lèvres.

- Je connais l'endroit parfait pour ça, dit-elle en reportant son attention sur Clarke.

Cette dernière redressa légèrement la tête et la lorgna d'un regard curieux.

- Lequel?

D'un geste plein de réticence, Lexa rompit leur étreinte et mit un peu de distance entre elles. Puis, tout en reculant, elle adressa un petit sourire en coin à Clarke.

- Il y a une cabane de maître-nageur pas loin et il parait qu'elle est unique…

Clarke esquissa un nouveau sourire avant de pencher la tête sur le côté en signe de considération.

- Ah oui?

- Yep! répondit Lexa. Du moins, elle l'est pour moi…

- Hmm intéressant, prononça Clarke, feignant toujours l'ignorance. Pourquoi?

Lexa s'arrêta de reculer et la fixa avec des yeux transis d'affection.

- Parce que j'avais l'habitude d'y retrouver la personne la plus importante de ma vie, répondit-elle d'un ton plein de sincérité. Je ne le savais pas encore à l'époque mais je pense que si j'ai toujours adoré l'endroit, c'était parce que je le partageais avec elle.

Un silence suivit ses paroles pendant lequel elles se fixèrent longuement, comme si elles ne réalisaient toujours pas ce qui était en train de se passer, comme si elles avaient l'impression de vivre dans un rêve qui était trop beau pour être vrai.

Se sentant submergée par une émotion puissante, Lexa déglutit difficilement sa salive. Elle esquissa ensuite un sourire et tendit une main à Clarke.

- Qu'est-ce que tu en dis? demanda-t-elle d'une voix légèrement enrouée.

Un sourire identique au sien se dessina sur le visage de Clarke qui n'hésita pas une seule seconde avant de saisir la main qui lui était tendue.

- J'en dis que c'est une merveilleuse idée… souffla-t-elle doucement.

Elle se pencha vers elle et posa un baiser sur sa joue avant d'ajouter:

- Mais on devrait d'abord aller voir les deux autres…

Lexa poussa un soupir en lançant un regard en direction de la voiture d'où Octavia et Raven continuaient de les regarder.

- Oui… répondit-elle. Mais après, je te veux vraiment que pour moi…

Clarke répondit par un hochement de tête. Elle entremêla ensuite leurs doigts ensemble puis se laissa attirer en avant par Lexa en direction de la voiture, un sourire niais toujours sur les lèvres.

Elle avait l'impression de vivre un pur bonheur. Une pure euphorie.

Brute, réelle, authentique…

Pendant des années, elle avait cherché le véritable amour, celui qui avait la capacité de bousculer toute sa vie. Elle avait cherché la personne qui lui permettrait de se réveiller le matin avec un sourire débile sur le visage et des papillons au creux de l'estomac. Elle avait cherché la personne qui rendrait le ciel plus bleu, les couleurs plus vives et le monde beaucoup moins effrayant qu'il ne l'était. Et elle venait enfin de la trouver… De la façon la plus inattendue possible…

Elle avait eu des relations, plus ou moins sérieuses. Mais qui s'étaient toujours terminées parce qu'elle n'avait jamais ressenti ce quelque chose en plus, cette flamme utopique qui s'allumerait en elle et lui ferait comprendre qu'elle venait de rencontrer son âme sœur. Jusqu'à ce qu'elle finisse par enfin se résigner et se dire que ce genre d'amour n'existait pas…

Elle avait fini par abandonner...

Puis, sa meilleure amie l'avait embrassée et cette stupide flamme s'était allumée amenant avec elle tous ces sentiments contradictoires. De la confusion, de la tristesse, du bonheur, de la colère…

Elle avait voulu quelque chose de simple, une relation où elle ne se perdrait pas, où elle aurait un minimum de contrôle, un minimum d'indépendance. Et Lexa lui avait apporté tout l'inverse…

Avec elle, c'était intense. C'était passionnel. Douloureux. Consumant.

Mais c'était aussi magnifique. Grandiose. Extraordinaire.

Et c'était ce qui faisait l'amour.

Le grand.

Le vrai.

L'unique.

Et maintenant qu'elle l'avait, maintenant qu'elle savait ce qu'il était réellement, elle n'était prête à l'abandonner pour rien au monde.

Elle avait compris que ce qu'elle avait cherché pendant toutes ces années s'était toujours trouvé devant elle.

Pendant huit ans.

Cette personne qui avait été juste une amie était soudainement devenue la seule personne sans qui elle ne pouvait plus s'imaginer vivre…

Lexa. Sa meilleure amie. Son pilier.

L'amour de sa vie…


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AN: Et voilà, c'était le dernier chapitre de Little Do You Know!

Il vous a plu? Pas trop de fluff à votre goût? ^^

Je plaisante, rassurez-vous!

Enfin pas vraiment...

Je m'explique... En réalité, oui, initialement ce chapitre devait être le dernier de cette fic. Ou plutôt le dernier de la première partie... Et j'avais prévu d'écrire une deuxième partie avec un saut dans le temps de plusieurs mois.

Mais ensuite, j'y ai beaucoup réfléchi et j'ai trouvé dommage de ne pas vous offrir le début de leur relation, surtout après toutes les galères qu'elles ont vécu. Donc j'ai revu un peu mon plan et finalement, la suite reprendra un peu après cette fin de chapitre…

Le dilemme qui se pose à moi maintenant, c'est que je ne sais pas si je l'écris à la suite de celui-ci ou si je me cantonne à mon plan initial et la sépare dans une autre fic… (sachant qu'il est prévu pour l'instant pour cette deuxième partie entre 25 et 35 chapitres!)

Donc j'ai décidé de vous laisser choisir:

- Soit on continue ici, et au final on se retrouvera avec une histoire de plus de 60 chapitres.

- Soit, on démarre une nouvelle histoire, avec un nouveau titre etc...

Et en fonction du choix de la majorité d'entre vous, je m'adapterais ^^

Ahh et il faut aussi savoir que, dans les deux cas, je ferais une petite pause dans les publications (3-4 semaines, pas plus, promis!) pour justement me consacrer à cette seconde partie...

Voilà, voilà! En attendant vos avis et vos choix avec impatience!

Until then... ;)


AN 2: Finalement vous avez décidé à la majorité que vous préfériez avoir la suite dans une autre fic! Ce chapitre était donc le dernier de Little Do You Know. Le sequel se nommera Now That You Know et sera dispo début janvier! En espérant vous revoir très nombreux!

Merci à vous!

LSAfor