Levy a finalement esquivé un jour de cours. Lâchement.

Mais pas question d'en esquiver un deuxième. Cela risquerait de lui porter préjudice pour rattraper.

Elle est sérieuse et le prouve, l'a prouvé et le prouvera. Songer à une deuxième absence reviendrait à perdre toute dignité. Ce qu'elle refuse de perdre, s'il lui en reste encore une once.

Dans certains moments, certains hommes aimeraient se cacher. Partir loin. Fuir. Seulement pour ne pas avoir affaire à une dure journée. Comme ce garçon que Levy observe, qui sait qu'il se fera insulter dès qu'il mettra un pied dans l'établissement, et cela, seulement parce qu'il est embonpoint, un peu trop gentil et empourpré.

Embonpoint parce qu'il fait passer tous ses problèmes à l'aide de friandises.

Un peu trop gentil parce qu'il ne souhaite que le meilleur aux autres, même ceux qu'ils n'apprécient guère.

Empourpré parce que ses joues prennent vite des couleurs.

Il y a pire que moi… Allez Levy, tu te dois de positiver. Personne ne se moquera de toi.

Levy a finalement réussi à entrer en classe sans trop capter l'attention de ses camarades. Un coup de maître ou un coup de chance, elle n'en sait trop rien. Mais ce qui est sûr, c'est qu'elle est arrivée au moment même où le professeur ouvrait la porte.

Pourtant, son cœur cogne à toute vitesse dans sa poitrine.

Ses mains sont moites.

Sa vue se trouble.

Sa gorge se serre.

La présence de Gajeel Redfox à côté d'elle est bien trop pesante.

Elle n'ose pas le regarder. De peur d'affronter ce regard dur. De peur qu'il ne l'envoie bouler.

- Avant que tu ne me demandes de m'barrer d'à côté de toi, dit soudainement Gajeel, j'tenais à m'excuser pour la dernière fois. J'aurais p't'être pas dû te jeter à l'eau c'était excessif de ma part.

Levy dépose sur l'arête de son nez ses fameuses lunettes. Un air faussement peu intéressé sur le visage.

- Je le conçois. C'était excessif et ta mauvaise joie de faire de la peine à autrui dénote ton cynisme...

Levy ne quitte plus du regard Gajeel dans un calme olympien en guise de façade. Dont un certain glacis bourgeois en déguise son ire, de même que le mal-être que lui inspire Gajeel.

Gajeel lâche un léger rire nerveux. Avant de s'excuser, il a dû inspirer et expirer plusieurs fois, prendre son courage à deux mains et mettre de côté sa trop grande fierté. En récompense, son égo vient de se faire bafouer.

- Merci de m'enfoncer alors que j'souhaitais seulement m'excuser. Si tu n'acceptes pas mes excuses, il suffisait juste de me le dire même si j'en aurais légèrement rien eu à foutre puisque du moment que je m'excuse, ce n'est plus à moi de faire la part des choses. Sinon, t'as d'autres mots aussi chiant à entendre qu'à dire pour encore plus m'faire chier crevette, ou t'as fini de parler ?

- Une dernière chose ?

- Je t'en prie crevette, je suis tout ouïe.

- Tu peux te garder tes excuses et partir avec. Je pensais avoir été clair sur le fait de ne pas apprécier ce grossier surnom. La « part des choses », c'est à toi de la faire. Et une fois que tu l'auras fait, je serai en mesure d'accepter tes excuses.

Gajeel se lève de sa chaise dans un léger grincement.

Un sourire en coin perceptible qui accentue l'ire de Levy.

- « Au revoir donc, ou jamais plus, comme il vous plaira, crevette malgracieuse ». s'amuse à lâcher Gajeel sous les rires amusés de deux camarades à l'arrière. Et finalement, j'ai bien fait de te jeter à l'eau. J'regrette même pas.

Le professeur lâche un léger soupir à la vue de Gajeel qui fait un bruit épouvantable. Il ne comprend pas ce qui lui prend mais il est prêt à faire cesser ce bruit et ce, rapidement.

- Gajeel ! Je peux savoir pourquoi tu es debout ?

Gajeel range tranquillement ses affaires. Se déplace à l'autre bout de la salle. Prêt de ses amis. Avec qui il pourra passer son heure à discuter.

- Je change de place, ma table est bancale et c'est chiant… J'peux pas écrire correctement.

Son mensonge est crédible. Le professeur ne doute même pas.

- Dépêche-toi. Et tu viendras nous résoudre cette équation au passage.

Un simple coup d'œil au tableau permet à Gajeel de comprendre que les mathématiques, ce n'est pas son truc. Ce mélange de chiffre et de lettre suffisent à lui donner mal à la tête.

Il n'y comprend rien et s'est résigné à ne rien comprendre.


La sonnerie de 10 : 00 retentit dans tout le lycée. Une heure que Levy redoute chaque jour quand les autres élèves la désirent chaque jour.

Comme à son habitude, elle s'installe sur un banc. Un livre à la main. Le nez plongé dans son histoire.

Elle ne fait pas attention à ce qui l'entoure. Elle ne veut pas. Elle ne veut plus.

Les premiers jours, elle faisait attention. Puis, plus les jours passaient, plus les élèves de ce lycée la regardaient. Toujours seule. Assise sur son banc. A attendre que le temps passe. Tout du moins, elle avait l'impression que les élèves la regardaient. Se moquaient d'elle.

- Levy ? Questionne une voix argentine.

Son nom la sort de son univers qui ne lui appartient qu'à elle. Et son regard croise celui d'Erza.

Levy ignore ce que la rousse fait là. Mais elle ne tarde pas à se douter de sa venue.

- Je te dérange ? Questionne une seconde fois Erza.

- Non…

- Je voulais m'excuser pour… Tu sais… La soirée. Je n'ai vraiment pas été sympa et je t'ai accusé, mais… Pour faire court, ce n'était pas chez moi. C'était chez mon copain et je voulais à tout prix éviter de salir sa maison et quand je t'ai vu sortir de la piscine, j'ai réagi au quart de tour. Je sais maintenant que c'est cet idiot de Gajeel qui est responsable de ce qui t'est arrivé. Il a dû s'excuser à sa manière, je suppose. Quoiqu'il en soit, je suis vraiment, vraiment, vraiment désolée.

Levy ne sait pas trop quoi répondre. Elle est même déboussolée par ce débordement de sincérité. Qui pourrait en vouloir à une fille aussi gentille qu'Erza ? Qui vient s'excuser de manière si chaleureuse que les larmes montent aux yeux ?

- Erza, il est vrai que je t'en ai voulu mais j'apprécie ton geste et ta sincérité. Peut-être ai-je également une part de responsabilité dans cette affaire. Agacer Gajeel n'était pas mon but premier, mais je l'ai fait. Et j'ai peut-être eu ce que je méritais.

Erza arque ses sourcils puis penche légèrement la tête sur le côté.

- Tu ne penses pas ce que tu dis, n'est-ce pas ?

- Pas le moins du monde. Je tentais de ne pas rejeter toute la faute sur Gajeel. Cependant, je suis réellement touchée par ta sincérité.

- Tu me pardonnes, alors ? Ajoute Erza de son regard supplique.

- Bien sûr ! J'espère que ton copain ne t'en a pas trop voulu pour la piscine…

Erza ne peut contenir sa joie et la laisse exploser en enlaçant sa camarade.

Signe d'affection. Signe amical. Signe d'alacrité.

Levy se laisse bercer par les bras protecteur d'Erza. Un endroit où elle se sent bizarrement bien.

- Tu es adorable Levy ! Et j'ai tout expliqué à mon copain et ses parents, ils n'ont rien dit de spécial.

Erza desserre son emprise de Levy.

Elle se redresse de toute sa longueur. De son corps que Levy juge si parfait, qu'elle admire secrètement.

- Bon, je ne vais pas te déranger plus longtemps. Mais tu sais, au lieu de rester toute seule, tu peux venir avec nous si tu veux ! Tu n'as pas à te sentir de trop ou autre. On ne mord pas puis Lucy est nouvelle et on l'a super bien intégrée.

Levy esquisse un léger sourire penaud.

Oh qu'elle aimerait intégrer ce petit groupe. Du moins, si elle n'était pas trop embarrassée et solitaire.

- J'y penserai, merci…


Les jours s'enchaînent à une rapidité ahurissante. Tout du moins, pour les élèves du lycée qui ne voient le temps passer que lorsqu'ils sont en classe. En dehors, ils ne savent pas si une minute équivaut à une heure ou si une heure a toujours été si courte dans l'existence de l'humanité.

Les nombreux divertissements qu'offrent la société sont notamment la cause de cet effet.

Gajeel ne s'en plaint pas. Les divertissements sont diversifiés et chaque individu trouve son bonheur - ou un semblant de bonheur - dans ces divertissement. Où est donc le mal ?

- Au fait les gars ! S'écrit Natsu dans la cour de récréation du lycée.

Tous les regards de ses amis sont tournés vers lui. – Curieux, intéressés, perplexe.

Gajeel retire ses écouteurs d'où émane une musique rock qui lui procure un plaisir auditif. Une musique qualifiée de « sauvage » par certaines personnes. Une musique qui lui procure pourtant un plaisir similaire à l'orgasme.

- Hier je parlais avec Luxus et j'ai appris que l'Antre de la Peur était ouvert ! ajoute Natsu.

- J'ai entendu ça aussi. Confirme Erza.

Lucy arque un sourcil face à cette nouvelle que ses camarades semblent comprendre et même apprécier.

Elle retient même un rire face à ce nom qu'elle juge « pourri ».

- Déjà ? Demande Gajeel. D'habitude, ça ouvre plus tard.

Grey détourne son regard vers Gajeel dans un air altier.

Fier.

Fier de savoir que son ami est ignorant à ce sujet.

- Ouaip'. Répond rapidement Grey. L'Antre « du cul de Natsu » a voulu ouvrir plus tôt puisque l'année dernière y'avait beaucoup trop de monde et ils ont dû ne pas en accepter certains.

- En plus, certains ont foutu un bordel pas possible, poursuit Erza. Pour cette année, ils ont prévu une sécurité maximale, du coup, le prix a augmenté.

Natsu fixe Grey un long moment. Une myriade d'insulte se bouscule dans son esprit.

Il décide finalement d'éviter de déballer le contenu de ses pensées, se contente de sortir sa trousse de son sac.

D'un simple sourire aux lèvres, il ouvre sa trousse pour lancer un stylo sur Grey.

- Tu te crois drôle Grey ?!

Dans l'esquisse d'un bruit, le stylo rebondi sur la tête de Grey.

Tête qui se déforme bien rapidement. – Sourcil froncé, sourire forcé, lueur énervé.

- … Putain mais ça fait mal ! Tu préfères l'Antre « du vagin de Natsu » ?

Là, ce n'est pas la goutte qui fait déborder le vase, non. C'est la goutte qui fait tomber le vase.

Impulsif de nature, Natsu attrape plusieurs stylos sortis tout droit de sa trousse dans sa main. Ce qui laisse le temps à Grey de fuir en ricanant de sa blague.

Erza qui n'apprécie guère l'impertinence dont font preuve ses deux amis, se voit aujourd'hui dans l'incapacité de les réprimander. Par pur flemmardise.

- Vous avez l'habitude d'y aller à l'Antre du c… Arg… Grey me fait dire n'importe quoi ! … A l'Antre de la peur ?

Lucy ferme la trousse de Natsu. Légèrement embarrassée de son erreur mais beaucoup plus excitée de connaître les activités communes de ses amis.

- Ouais ouais… Grey, ouais…. Ironise Gajeel. Mais sinon, oui, on y va toutes les années.

- On ? Répète Erza. Toutes les années tu trouves une excuse pour te défiler et comme par hasard, toute la semaine où ON, excepté toi, est sensé y aller.

Les regards amusés des jeunes femmes sont braqués sur Gajeel qui ne nie ni les faits, ni se sent gêné par les regards assez réprobateurs et jugeurs de Lucy et Erza.

- J'y suis déjà allé. Une fois. Et l'année dernière, mon père m'a amené au ski. Puis l'année d'avant, j'étais chez…

- Chez la tante de ton oncle de la première femme de ton grand-père qui était malade. Termine Erza.

Cette phrase, Erza l'a mémorisé dès qu'elle l'a lu pour la première fois. Pour Lucy, c'est une première. Elle rit d'ailleurs de bon cœur.

Comme excuse crédible, il y a beaucoup mieux.

- T'as vraiment des excuses pourries Gajeel !

- C'est pas des excuses Lucy et j'vous dois rien t'façon ! Mais si vous croyez que j'ai peur des gens qui se déguisent en perso' pour t'effrayer, vous vous tromper. Je compte bien y aller cette année.

- Ta fierté m'attriste… Soupire Lucy qui ajoute bien vite. Et donc ça consiste à quoi ce jeu ?

Erza esquisse un grand sourire. Parler de ce qu'elle aime est l'une de ses choses favorites avec la tarte aux fraises.

Malgré cela, Gajeel la devance.

- En fait t'as des idiots qui ont vu bon de se réserver une partie de la forêt pour en faire un terrain de peur où les gens paient pour s'effrayer comme des cons. Et pour un business de merde, ça marche plutôt bien.

- Raah ! Le pessimiste dans toute sa splendeur ! Tu dis juste ça parce que l'idée de payer pour te faire peur te révolte mais tant qu'on n'est pas seul, qu'on apprécie, qu'on s'amuse, je ne vois pas où est le mal ! râle Erza qui n'a pas du tout le même avis que Gajeel.

- Ca ne change pas au fait que c'est de la merde. En plus ils font ça en période de Noël. C'est le père noël qu'on veut voir à cette période, pas des zombies lutins à la con.

- T'es vraiment chiant ! assène Erza en se tournant vers Lucy. Bref, laisse-moi t'expliquer, ce sera mieux. Comme l'a dit Gajeel, pendant une semaine, une partie de la forêt est réservée pour en faire un endroit assez effrayant. Toutes les années les activités changent. Et donc cette année, à l'entrée, tu paies ton billet et tu formes ton binôme. Logique. De ce que j'ai entendu, une fois avec ton binôme, tu affrontes 4 autres binômes dans une sorte de « chasse au Lumen History », une sorte de diamant où Mavis est enfermée dedans, accroché au cou du roi. Mavis c'est la légende qui s'est battue pour l'indépendance de notre pays mais je pense que tu le sais…

- Hm ! Je le sais, oui !

Une lueur d'alacrité brille dans les iris de Lucy.

Lueur qui démontre son intérêt pour ce jeu.

Lueur qui démontre son impatience d'y participer.

- Donc, Lumen History est accroché au cou du « roi » qui est une petite statue de la taille d'un nain et qui peut se trouver n'importe où dans la forêt. Notre but est donc de regarder chaque arbre, chaque buisson, pour voir le moindre indice pour savoir QUI est le roi et OU il est. Mais pour rendre la tâche plus difficile, des gens sont déguisés en créatures horribles et tentent de te distraire. Le pire, c'est la maison qui se trouve dans la forêt. Elle ressemble tellement à une maison hantée que j'ai toujours assez peur de m'y aventurer.

- Ouaah… Ca a l'air compliqué mais super cool !

Gajeel a du mal à en croire ses oreilles. Il ne comprend pas comment un individu sensé peut aimer ce genre d'endroit « malsain ». « Stupide ». « Complètement barge ». C'en est presque ridicule.

Autant faire payer les gens pour qu'il marche dans une bonne grosse bouse de vache... Je ne verrai même pas la différence, sérieux.

Si Lucy n'était pas son ami, il aurait sans doute sorti des phrases cinglantes jusqu'à ce qu'elle craque. Surement pour prouver que ce qui l'attend dans cet endroit ne serait rien en comparaison de sa méchanceté.

Ou pour lui faire partager ses idéaux.

- T'es sérieuse Lucy ? Tu trouves cet endroit super cool ?

- Je trouve que c'est une bonne idée et puis tu l'as dit toi-même, ça marche bien ! Preuve que ça doit être cool !

Gajeel se résigne à placer Lucy dans la catégorie « pas normal ». Là où tous ses amis sont placés, finalement.

Lucy ne fera pas exception à cette règle.

- Pour la date, on peut se faire ça le lundi des vacances ? Lundi prochain donc.

- Ca ne va pas être possible, renchérit Gajeel. Mon père m'a parlé d'un dîner spécial et je dois absolument y être.

Erza soupir face à ce qui semble être un mensonge. Mais qui n'est autre que la pure vérité.

- C'est la vérité, Erza.

- Mais ton dîner ne va pas durer 4 heures ?!

- Mon père m'a dit de prévoir jusqu'à 22 heures 30.

- Eh bien voilà. Lundi à 23 heures devant l'Antre de la Peur.

Gajeel se contente d'hocher la tête une simple fois dans une façade impassible qui cache un profond regret. Les trucs de peur, ce n'est pas son trip. Ca ne le sera d'ailleurs jamais.

Le binôme dans sa tête est vite fait : Juvia. Avec elle, il est sûr de pouvoir agir en véritable peureux, elle restera indifférente.

D'une certaine manière, avoir une amie d'enfance commence à avoir un certain intérêt pour Gajeel.

- D'ailleurs, je pense proposer à Levy de nous accompagner. Ajoute Lucy suite à un léger blanc. Elle est nouvelle comme moi dans cette ville et puis, j'ai remarqué que l'on avait plusieurs points communs ! Les livres qu'elle m'a conseillé sont géniaux et ses remarques sur mes dissertations m'ont vraiment aidé ! Ca pourra nous permettre de nous rapprocher, non ?

Erza jette un coup d'œil à Levy qui ne déroge toujours pas à sa mauvaise habitude de rester sur un banc. Seule. Livre à la main.

Une idée en or que vient de lâcher Lucy. Preuve qu'en plus d'avoir charmé Erza, Levy a aussi charmé Lucy.

Quant à Gajeel, il n'est pas d'accord sur ce sujet. Décidément, il voit des points négatifs de partout aujourd'hui.

- Excellente idée, conclut Erza. En plus, si on y va, on sera… Natsu, Grey, Gajeel, Juvia, toi, mon copain et moi … Donc 7 et il nous manquera une personne pour faire 4 binômes.

- … Lisanna fera l'affaire, pas besoin d'inviter Levy. En plus elle dira non, j'suis sûr… Ergote Gajeel.

Erza roule des yeux face à l'insolence de son ami.

Pour une fois, elle aimerait qu'il soit un peu plus ouvert et moins ronchon.

- Lisanna y est déjà allée avec son frère, sa sœur, Luxus et Evergreen. Puis même, dans tous les cas, j'invite Levy. Et je vais le faire tout de suiiiite. ~

Gajeel grogne mais ne répond rien. Répondre signifierait accentuer son insolence à l'égard d'Erza. Et les coups pleuvent dans ces moments.

Erza se lève du banc et se dirige d'un pas déterminé vers Levy, rapidement suivi par Lucy qui veut absolument remercier Levy de son soutient. De ses échanges qu'elles ont entretenu. Du fil invisible qui les relit, mais dont elle ne semble pas remarquer.

- Je viens avec toi Erza ! Gajeel, surveilles les sacs des deux autres imbéciles !

- Hm, hm.