Les bras pleins de livres, cahiers, crayons et autres affaires, Marinette soupirait en avançant dans un des couloirs du collège.

La vie d'une super héroïne était parfois assez injuste. Sa journée avait plutôt mal commencée et ça ne semblait pas aller en s'arrangeant. Tout d'abord, fatiguée par un affrontement de la veille avec un akuma, elle avait raté son réveil et était arrivé en retard en cours.

En punition, son professeur lui avait donné pour mission de ramener dans la réserve de vieilles fournitures qui trainaient dans la salle de classe, l'empêchant ainsi de profiter de la pause pour bavarder avec Alya. Injuste.

Enfin, pour couronner le tout, Adrien était absent. Marinette connaissait par cœur l'emploi du temps de son camarade de classe et pour autant qu'elle sache, rien ne justifiait qu'il ne soit pas là aujourd'hui. La perspective de ne pas pouvoir le voir de la journée arracha un soupir supplémentaire à la jeune fille. Elle s'apprêtait à tourner dans un autre couloir, les bras toujours lourdement chargés, lorsqu'elle se fit violement percuter par quelqu'un qui arrivait en courant dans le sens inverse.

*BAM*

Avant même de comprendre ce qui lui arrivait, Marinette se retrouva projetée à terre, au milieu de toutes les affaires qu'elle avait miraculeusement réussi à transporter sans encombres jusque-là. Marinette retint un grognement en s'asseyant. Elle se débrouillait déjà suffisamment bien toute seule pour se casser la figure, elle n'avait pas besoin d'aide. Elle leva les yeux pour voir qui était responsable de la collision et son cœur rata un battement.

Adrien.

Le seul, l'unique Adrien, assis face à elle après avoir été projeté au sol lui aussi.

« Aouch, je suis désolé. Je ne t'ai pas fait mal j'espère ? », s'excusa-t-il avec embarras, en se grattant l'arrière de la tête. « J'ai raté mon réveil et j'essayais d'arriver au moins à l'heure pour le cours suivant », rajouta-t-il avec un petit sourire embarrassé.

Marinette secoua vivement la tête de droite à gauche, bafouillant quelques paroles incohérentes au milieu desquelles Adrien arriva à discerner les mots « tout va bien », « pas de mal » et « pas besoin de s'excuser ».

Il lui adressa un sourire soulagé, puis commença à ramasser les affaires qui étaient toujours éparpillées au sol. Reprenant ses esprits, Marinette s'empressa d'en faire autant. Elle essaya de lui dire qu'il n'était pas obligé de l'aider, mais il insista, argumentant que c'était de sa faute si elle avait fait tomber son tas de fournitures.

Les joues plus rouges que jamais, Marinette lui adressa un timide sourire en continuant à rassembler les livres et les crayons. Finalement, sa journée ne s'annonçait pas si mal que ça. Elle avait rarement l'occasion d'être seule avec Adrien et elle en profita pour l'observer aussi discrètement que possible. Son visage, ses cheveux, ses mains…

Ses mains.

Les yeux de Marinette s'arrêtèrent alors sur la bague qu'il portait à un doigt. Elle avait rarement eu l'occasion de voir ce bijou d'aussi près, et il lui semblait curieusement familier. Comme si elle l'avait déjà vu, mais pas sur Adrien, pas dans ce contexte. Fronçant les sourcils, elle le regarda avec un peu plus d'attention, essayant de mettre le doigt sur cette étrange sensation qu'elle ressentait en le regardant.

Marinette eu soudain l'impression que le sol s'ouvrait sous ses pieds, alors que ses pensées prenaient brusquement forme. Elle aurait voulu les stopper, arrêter de réfléchir, mais son cerveau allait trop vite pour elle, fouillant dans ses souvenirs, tirant les conclusions auxquelles la jeune fille avait toujours refusé de penser.

Oui, elle avait déjà vu cette bague ailleurs. Sous un aspect certes légèrement différent, mais la forme de base était exactement la même. La même bague, au doigt d'un autre garçon blond aux yeux vert. La même bague, dont la couleur changeait probablement de la même façon que le faisait ses boucles d'oreilles quand elle n'était pas sous sa forme de super héroïne. La bague de…

« Chat… »

Elle avait à peine murmuré le nom que tout pris forme dans sa tête. L'ultime pièce du puzzle, la conclusion de toutes ces petites choses qu'elle avait inconsciemment notées sur les deux garçons les plus importants de sa vie.

Adrien releva brusquement la tête.

« Qu'est-ce que tu as dit ? »

Mais Marinette, sous le choc, ne lui répondit pas. Elle le fixait, ses grands yeux bleus dilatés par la surprise tandis que ses pensées se bousculaient dans sa tête. Elle n'arrivait plus à réfléchir, prenant douloureusement conscience de toutes ces petites similarités entre Chat Noir et Adrien qu'elle avait refusé de voir jusque-là.

Les yeux écarquillés, Adrien la regardait comme s'il la voyait pour la première fois, stupéfait par sa réaction.


Incapable de prononcer un mot de plus et se sentant paniquer, Marinette se releva d'un bond pour s'enfuir à travers les couloirs. Elle trouva refuge dans une classe vide et se laissa glisser au sol. Elle avait l'impression que sa tête allait exploser, son sang battait dans ses tempes. Un maelström de pensées se bousculait dans sa tête, elle se sentait au bord de la nausée.

Adrien est Chat Noir.

Chat Noir est Adrien.

Comment avait-elle pu être aussi aveugle ?

La même silhouette, les mêmes cheveux, la même voix, les mêmes allergies… Ses disparitions dès qu'un akuma se montrait… Chat Noir et Adrien qui n'avaient jamais été vus en même temps…

Un rire nerveux commença à s'échapper de ses lèvres, avant de se briser sur un sanglot. Adrien était loin d'être idiot, il avait sûrement compris ce qu'il venait de se passer. Et il ne lui faudrait sûrement pas longtemps pour comprendre qu'elle était Ladybug. Incapable de stopper aussi bien sous fou-rire nerveux que les larmes qui commençaient à couler sur ses joues, Marinette enfouit son visage entre bras.

Elle avait peur. Peur des conséquences de sa découverte. Qu'est-ce qu'il allait penser en se rendant compte que la Ladybug qu'il tenait en si haute estime n'était que Marinette, la gaffeuse, la maladroite, celle qui bafouillait une phrase sur deux à chaque fois qu'elle parlait à Adrien… Elle s'était enfuie, incapable de rester face à Adrien de peur de lire la déception dans ses yeux au moment où il se rendrait compte de l'identité de celle qui se tenait devant lui.

Décevoir Adrien. Décevoir Chat Noir. Les perdre. LE perdre.

Cette pensée lui était insupportable.

Marinette essuya ses joues, essayant de se forcer à se calmer. Elle avait toujours mis un point d'honneur à garder sa vie privée et sa vie de super héroïne séparées, afin d'essayer d'en garder un minimum le contrôle. Et là tout se bousculait, tout se mélangeait. Chat Noir, le héros, son loyal partenaire, était son camarade de classe. Sans le savoir, elle était assise juste derrière lui en cours et elle le côtoyait quasiment tous les jours. Adrien, le mannequin, le garçon parfait, se battait à ses côtés contre des akumas en enchainant des jeux de mots tous plus boiteux les uns que les autres.

Elle commençait à avoir mal au crâne.

Elle se maudissait de ne pas avoir été plus attentive. Si elle avait commencé par avoir de légers soupçons, qui se seraient confirmés petit à petit au fil des mois, elle aurait peut-être eu le temps de digérer l'information. Là, la vérité la frappait de plein fouet, l'arrachant de sa petite routine et de ses certitudes confortables.

Frissonnante, elle passa sa main sur son front en prenant une grande inspiration.

Adrien est Chat Noir.

Chat Noir est Adrien.

Et Marinette est Ladybug, la super héroïne de Paris, se sermonna-t-elle avec un sursaut d'orgueil. Peu de gens peuvent se vanter de pouvoir en dire autant. Se donnant de petites claques sur les joues, elle tenta de se forcer à remettre de l'ordre dans ses idées. De toute façon, le mal était fait, il allait bien falloir qu'elle l'accepte. Soupirant, elle leva les yeux au ciel. Dire que ce matin encore elle trouvait sa vie compliquée…


Sous le choc, Adrien essayait de comprendre ce qu'il venait de se passer, alors que sa camarade de classe s'enfuyait dans le couloir.

Il était sûr d'avoir bien entendu. Marinette avait dit « Chat ». Elle avait dit « Chat » puis elle s'était enfuie. La violence de sa réaction et la façon dont elle l'avait regardé ne laissait pas vraiment place au doute, il était sûr qu'elle avait découvert son identité.

Et quand elle était encore au sol, à fixer sa main comme si c'était celle d'un fantôme, une révélation avait brusquement frappé Adrien. Marinette avait reconnu sa bague comme étant celle de Chat Noir. Mais la seule personne en dehors de lui et de Plagg à avoir vu régulièrement cette bague alors qu'il était transformé, c'était Ladybug. Est-ce qu'il était possible que…

Non.

Marinette ?

Il se releva les jambes tremblantes, essayant confusément d'ordonner ses pensées.

Marinette.

Ladybug.

Même si cela semblait absurde au premier abord, en y réfléchissant de plus près, ça lui semblait tout à fait possible qu'elles ne soient qu'une seule et même personne. Il y avait la ressemblance physique, bien sûr. Les yeux, la voix. Les cheveux ! Non seulement elles avaient les mêmes cheveux, mais en plus elles avaient exactement la même coiffure. Et cette façon de foncer tête baissée dès que quelqu'un avait besoin d'aide.

Encore perdu dans ses pensées, Adrien arriva en classe, s'excusant de son absence du début de matinée. Il salua distraitement Nino avant de se replonger dans ses réflexions. Il repassait en boucle ses souvenirs de Ladybug et de Marinette. Leurs points communs lui sautaient maintenant aux yeux. Il revoyait Marinette quand il avait dû affronter le Dessinateur, le sang-froid et le courage dont elle avait fait preuve, la rapidité avec laquelle elle avait analysé la situation. Un comportement très ladybugesque, maintenant qu'il y repensait.

Et surtout la bague. Comment Marinette aurait-elle pu identifier sa chevalière comme étant son miraculous ?

La jambe d'Adrien bougeait nerveusement sous sa chaise.

Soit, Marinette était Ladybug, il en était quasiment sûr.

Et maintenant ?

Il revoyait les grands yeux bleus de Marinette, écarquillés sous le choc de sa découverte.

Est-ce qu'elle avait eu peur? Est-ce qu'elle était déçue ? Soulagée ? Ladybug était sa précieuse partenaire, à qui il pouvait confier sa vie les yeux fermés. Est-ce que leur relation allait-être impactée par cette double découverte ?

L'esprit en ébullition, Adrien ne fut tiré de ses pensées que par le bruit de la porte de la classe qui s'ouvrait.

Marinette était de retour.

Les joues plus rouges que jamais, elle alla s'installer à sa place en marchant de façon un peu raide, ses yeux évitant soigneusement de se tourner vers Adrien.

Celui-ci sentait ses genoux se liquéfier.

Ladybug.

Ladybug est assise derrière moi.

Là, maintenant.

Il avait l'impression que sa nuque et son dos étaient en feu. jamais il n'avait été aussi nerveux de toute sa vie, ni aussi effrayé. Il mourrait d'envie de se retourner, de croiser le regard de Marinette pour savoir comment elle allait, pour voir s'il pouvait y lire ce qu'elle était en train de penser en ce moment même.

Les épaules raides, il essaya de se forcer à contrôler sa respiration pour se calmer. Les heures qui suivirent lui semblèrent les plus longues de toute sa vie. Il était incapable de se concentrer sur le cours, il avait l'impression qu'il n'avait plus de prise sur ses pensées. Dès qu'il essayait de se focaliser sur autre chose, son esprit repartait de plus belle vers Marinette et Ladybug.

Enfin, la sonnerie de midi sonna la fin de son supplice. Ne sachant pas trop comment se comporter, il resta un instant sur son siège, juste assez longtemps pour voir Marinette filer en dehors de la classe. Elle s'était enfuie tellement rapidement qu'il avait presque l'impression qu'elle s'était téléportée.

Adrien ne savait pas s'il était heureux ou peiné de voir s'échapper une occasion parler avec Marinette. Il avait hâte d'avoir une conversation avec elle, mais il l'appréhendait en même temps. Il était tellement nerveux qu'un peu de répit ne serait peut-être pas un mal.


Le temps était magnifique et la plupart des élèves avaient choisi de manger des sandwiches dans la cours du collège. Adrien et Nino s'installèrent à une table ensoleillée, Nino bavardant joyeusement tandis qu'Adrien l'écoutait d'une oreille distraite. Alya et Marinette s'étaient installées un peu plus loin, en plein dans son champ de vision. Il nota avec un pincement au cœur que Marinette semblait toujours faire de son mieux pour éviter de regarder dans sa direction.

Maintenant qu'il y faisait attention, il nota que sa camarade de classe portait des boucles d'oreilles similaires à celle de Ladybug. Son miraculous. C'était certain.

Sentant probablement les yeux d'Adrien peser sur elle, Marinette tourna la tête vers lui. Croisant son regard, elle sursauta nerveusement en portant la main à son oreille, comme pour cacher son bijou. Puis se reprenant, elle interrompit son geste avec un petit soupir, laissant son bras retomber.

Si Adrien avait encore le moindre doute sur la nature des boucles d'oreille Marinette, voilà qui avait le mérite de régler la question.

« Elle est au moins aussi nerveuse que moi », songea-t-il.

Curieusement, il trouvait cela réconfortant.

Poussant soudainement un grognement, Adrien laissa tomber sa tête sur la table, la cognant deux-trois fois, sous le regard ahuri de Nino qui se demandait ce qu'il avait bien pu dire pour mettre son ami dans cet état. Il était Chat Noir, il ne devrait pas avoir peur comme ça ! Ou était passée sa belle confiance en lui ? Il poussa un long soupir, sa tête reposant sur ses bras croisés, puis il releva les yeux.

Son regard accrocha celui de Marinette qui l'observait, les yeux ronds, et il lui adressa un petit sourire embarrassé. Rougissant furieusement, elle lui rendit faiblement son sourire, avant de se tourner à nouveau vers Alya.

Marinette et lui faisaient une belle paire d'idiots, songea Adrien. Ce bref échange avait au moins eu le mérite d'alléger un peu le poids qui pesait sur sa poitrine depuis le milieu de la matinée. Il était sûr que tout irait bien pour eux. Ils étaient Chat Noir et Ladybug après tout, rien ne pouvait leur résister quand ils le voulaient. Ils avaient combattu et vaincu haut la main des akumas tous plus dangereux les uns que les autres, alors ce n'était pas la découverte de leurs identités respectives qui allait venir à bout de leur duo. Leur relation était plus solide que ça, il en avait la certitude.

Faisant un énorme effort, il se retourna vers Nino et essaya de se concentrer sur leur conversation. Quelques minutes plus tard, la cloche sonna la fin de la pause de midi et les élèves réintégrèrent la salle de classe.


Marinette se rassit à sa place en soupirant. Ça faisait beaucoup, beaucoup trop d'émotions d'un coup, mais elle sentait sa panique passer peu à peu au fil des heures. Bien sûr, elle se sentait toujours fébrile et elle sentait que la migraine qui l'avait saisie toute la matinée n'était pas loin. Mais elle commençait à se calmer.

Elle leva timidement les yeux, observant Adrien avec attention pour la première fois depuis le début de la journée. Elle pouvait voir une certaine tension dans ses épaules, ainsi que le tic nerveux qui agitait sa jambe.

« Adrien est Chat Noir. Chat Noir est Adrien », se répéta-t-elle pour la énième fois de la journée, comme si le fait de se le dire et se le redire encore allait l'aider à digérer plus facilement sa découverte. Et ça semblait fonctionner, à force de tourner et de retourner l'information dans sa tête, elle commençait à se faire à cette idée. Bien sûr, elle se sentait toujours fébrile, prise dans un tourbillon d'émotions contradictoires. Elle oscillait entre appréhension, excitation, impatience, frustration, soulagement…

Plus que tout, elle se raccrochait à sa relation avec Chat Noir.

Malgré son côté fanfaron, elle savait que son partenaire était quelqu'un de loyal et de sérieux, sur qui elle pouvait compter quoi qu'il arrive. Ils allaient s'en sortir, elle en avait la certitude.

Si la matinée avait semblée longue à Marinette comme à Adrien, l'après-midi leur sembla s'étirer sans fin. Maintenant qu'ils commençaient à digérer tous les deux la découverte de leurs identités respectives, ils n'avaient qu'une hâte, c'était de se parler. Adrien avait l'impression de bouillir de l'intérieur, tandis que Marinette avait du mal à cacher son agitation.

Enfin, la sonnerie les libéra de leur supplice.

Alya proposa à Marinette de la raccompagner chez elle, mais celle-ci déclina l'invitation. Elle annonça haut et fort son intention de rester un peu à la bibliothèque pour travailler sur un futur exposé, en jetant un bref coup d'œil à Adrien qui lui donna un léger signe de tête en réponse.

Rassemblant ses affaires, elle se dirigea vers la bibliothèque. On était vendredi, les chances pour qu'il y ait quelqu'un était quasiment nulles, ce qui se confirma quand elle trouva la salle vide. Elle choisit de s'installer sur une table bien isolée, avec vue sur l'entrée afin d'éviter d'être surprise par un visiteur inattendu. Son cœur battait à tout rompre, elle avait l'impression qu'il allait sortir de sa cage thoracique. Ses mains tremblaient, elle ferma les yeux, se forçant à contrôler sa respiration pour essayer de se calmer.

Elle les rouvrit en entendant un bruit de porte.

Adrien.

Sans hésiter, il se dirigea directement vers sa table, s'asseyant sur le siège face à elle. Lui aussi avait l'air extrêmement nerveux, nota-t-elle, alors qu'il passait sa main à l'arrière de sa tête pour la troisième fois depuis qu'il était rentré dans la pièce. Rassemblant son courage, elle lui adressa un sourire.

Adrien le lui rendit de bon cœur, respirant profondément. Il sentait la tension qu'il avait subi toute la journée s'éloigner petit à petit.

« Eh bien, il n'y a pas un chat aujourd'hui à la bibliothèque. »

Marinette leva les yeux au ciel en poussant un soupir exagéré, mais Adrien ne manqua pas de remarquer qu'elle avait l'air de se retenir difficilement de rire. C'était comme si un poids avait été enlevé de leurs poitrines, comme s'ils se sentaient respirer à nouveau après avoir passé la journée à suffoquer.

« Un jeu de mots, bien sûr. Idiot de chat ».

Le visage d'Adrien s'illumina d'un sourire plus large encore. Il lui adressa un clin d'œil complice dans le plus pur style Chat Noir, alors qu'elle se mettait à rigoler franchement, soulagée.

« A ton service, My Lady ».

Tout irait bien.


Merci de m'avoir lue, j'espère que ce premier chapitre vous a plu :) . A la base ça devait être un one-shot, mais finalement il y a d'autres chapitres qui suivent ^^ .

N'hésitez pas à me dire ce que vous en avez pensé, et merci encore !