Auteur: Lil's

Titre: Et si on jouait à un petit jeu ?

Disclaimer: Les personnages appartiennent tous à Furudate Haruichi.

Pairing: Matsukawa/Hanamaki, avec en fond Iwaizumi/Oikawa

Note:
Et voilà ! Pour fêter l'anniversaire de ce cher Oikawa, je vous sers enfin le tout dernier chapitre de cette fiction ! Je suis désolée d'avoir mis autant de temps, mais avec l'année que j'ai eu, j'ai du tout mettre de côté et reprendre a été plus long que prévu. Je ne voulais pas vous servir un chapitre tout pourri quand même. Même si finalement, il est un peu banal. Mais il est très bien pour clôturer cette fiction. Donc sans plus attendre, je vous laisse le lire !


CHAPITRE 12 Plan K, Le dernier plan.

Pour une fois, Hanamaki décida d'apprécier une bonne grasse matinée. Après tout, pourquoi aurait-il envie de quitter les bras du beau brun avec qui il avait passé la nuit ? N'importe qui à sa place aurait fait pareil. Mais après de longues minutes, si ce n'était des heures, il dut céder et quitter son doux cocon. Et oui, il avait la vessie pleine et ne pouvait faire autrement que d'aller la vider. Il réussit cependant à sortir de sous la couette sans réveiller son partenaire. Une belle victoire en soi.

En sortant des toilettes, Makki hésita à retourner au lit. Mais les voix qu'il entendit dans la cuisine l'attirèrent comme une mouche avec du vinaigre. Son colocataire semblait bien matinal. Sans doute parce qu'il avait eu une charmante compagnie pour la nuit. Nuit qui avait été passionnée pour ce que le rouquin avait pu entendre.

"- Bien le bonjour, la compagnie !", S'exclama Hanamaki, faisant sursauter Oikawa et grimacer Iwaizumi. Oui, il était là. Oui, cela voulait dire qu'il avait dormi là et donc qu'il avait entendu ce qu'ils avaient fait. Ces constatations semblèrent faire leur bout de chemin, petit à petit, dans l'esprit de ses amis. C'était assez drôle de voir leurs visages se décomposer.

"- Il reste des toasts j'espère ?
- Assez pour une personne."

Iwaizumi semblait être celui qui arrivait le mieux à faire comme si de rien n'était. Il savait que s'il laissait la moindre occasion au rouquin, celui-ci n'hésiterait pas à l'embêter. Il était préférable de jouer la carte "ni vu, ni connu".

"- Quoi ?", Fit Hanamaki faussement choqué, "Vous pensez que vous êtes les seuls à pouvoir être en bonne compagnie ? Je suis blessé.
- Hein ? Tu as ramené quelqu'un aussi ?"

Oikawa semblait avoir pali un peu plus encore. Ce n'était pas étonnant vu le sourire qu'affichait Hanamaki. Il laissait tout de suite comprendre ce qu'il avait en tête.

"- Ah, et je vous remercie pour ce magnifique concert hier soir, ça nous a mis directement dans l'ambiance !"

Même s'il n'avait rien fait avec Matsukawa, il pouvait toujours le faire croire. Ce n'était pas son colocataire, ni le bibliothécaire qui allait mettre en doute sa parole. Ils le connaissaient assez pour savoir qu'il était capable de tout.

"- Oh mon dieu !"

Oikawa s'effondra sur la table cachant son visage contre ses bras. Il devait être rouge pivoine. Rien que de l'imaginer, Makki trouvait ça très drôle. En revanche, Iwaizumi ne semblait pas du même avis. Il le fit comprendre en donnant une tape derrière la tête de son meilleur ami.

"- T'es vraiment chiant dès le matin, toi !
- Bonjour. C'est drôlement vivant chez vous."

Le rouquin se précipita vers Matsukawa qui les rejoingnait enfin. Il lui vola un baiser avant de se tourner vers les autres. Oikawa et Iwaizumi étaient un peu surpris et en même temps, ils étaient bien contents de voir que Makki avait enfin réussi à sortir avec le brun. Depuis le temps qu'il les embêtait avec ça !

"- Bon, je pense qu'il va falloir voir pour l'appart', non ?"

Tous regardèrent Hanamaki, perplexes. Mais celui-ci continuait de sourire, comme si de rien n'était. Il n'y avait pourtant pas trente six milles choses à dire sur l'appartement. Non, il n'y en avait qu'une et après quelques secondes à les laisser mariner, il expliqua enfin son idée.

"- Ben, je pense qu'on va vite être à l'étroit, ici, tous les quatre.
- T'es vraiment très chiant dès le matin !
- Oh, moi, je m'en fous. Comme je vous l'ai dit, ça nous met directement dans l'ambiance, n'est-ce pas, chéri ?
- Hm ? Oui, tout à fait."

Ce qui était bien avec Mattsun, c'était qu'il pouvait dire ce qu'il voulait, il était toujours de son avis. Le rouquin n'avait donc pas peur de dire des bêtises et de voir le brun le couper dans son élan.

"- Mais arrêtez de parler de ça ! Je parie que tu n'es pas plus discret que ça non plus !
- Oh, ben tu l'entendras surement assez rapidement, je ne vais pas te gâcher la surprise."

Sur ces mots, le rouquin fit un clin d'oeil au bibliothécaire qui détourna le regard, rouge. Il tenta de faire un air de chien battu à l'attention d'Iwaizumi mais celui-ci l'ignora en beauté. Il savait qu'il ne fallait pas rentrer dans le jeu de son colocataire.

"- On a le temps de voir ça. Vous venez à peine de vous mettre ensem-
- T'es en train de dire que ça ne va pas durer ? Je suis blessé.
- Putain, mais tu vas arrêter de faire chier dès le matin !
- Iwa-chan, allons-y. Laissons-les tranquille."

Oikawa s'était levé et avait attrapé la main de son petit ami. Il l'entraîna à sa suite, direction la sortie. De son côté, Makki entraînait Mattsun vers la table de la cuisine pour tenter de prendre un petit déjeuner même s'ils n'avaient plus grand chose à manger.

"- Amusez-vous bien !
- Ta gueule !"

Iwaizumi n'avait pas résisté. Il avait cédé et répondu à la provocation de son colocataire. Mais il avait très bien compris ce que le rouquin avait sous-entendu. Finalement, il avait raison. À quatre dans cet appartement ce serait la galère.

"- Y a pas à dire, c'est vraiment vivant chez vous.
- Déçu de faire partie de la famille, peut-être ?
- Hein ? Non, jamais."

Souriant, Matsukawa se pencha pour embrasser son petit ami. Il était sûr de pouvoir s'adapter très vite à ce petit groupe d'amis. Il se sentait même déjà chez lui. Et puis, tant qu'il était avec Makki, il savait qu'il serait content. Leur vie de couple ne faisait que commencer, mais les bons souvenirs n'allaient pas arrêter comme ça. Au contraire, ils savaient qu'il ne ferait qu'en créer encore plus.


Et voilà ! C'est la fin !
Je tiens à remercier tous ceux qui ont suivi cette histoire jusqu'au bout, ceux qui m'ont laissé d'incroyables messages qui m'ont permis d'écrire quoi qu'il arrive et de ne pas laisser tomber. J'espère vraiment qu'elle vous aura plu jusqu'au bout, même avec ce dernier petit chapitre. Et je ferai de mon mieux pour continuer d'écrire, sauf si vraiment, quelqu'un me donne une bonne raison d'arrêter !
Sur ce, je vous dis, à bientôt (en tout cas, je l'espère!)