Je viens de voir que j'avais oublié quelque chose de très important au chapitre dernier, je le met donc ici et m'excuse d'être aussi tête en l'air :

Disclamer : Je ne fais qu'emprunter les personnages, pour mon plus grand plaisir.

Voici donc la suite et fin promise la semaine dernière, que je poste remarquablement tôt par rapport à d'habitude. N'hésitez pas à me féliciter pour ce miracle !

Je vous préviens qu'il y a la fin une scène de sexe, mais je suppose que vous vous en doutez ^^ Je vous souhaite donc une bonne lecture !


Clairement inquiet pour sa mère inconsciente depuis quelques heures, Newt reniflait en s'empêchant de pleurer.

- Je suis désolé, chuchota Thomas en embrassant son front.

- L-les médecins disent qu'elle ne devrait pas tarder à se réveiller et ils sont confiants, elle ne devrait pas avoir de séquelles… continua-t-il en essuyant ses yeux.

Son amant caressait son dos en attendant qu'il termine de lui raconter.

- Je vais aller la voir…

- Tu veux partir quand ?

Il n'avait vraiment pas envie que Newt parte s'exiler en Angleterre, loin de lui, pendant une durée indéterminée, mais si c'était sa mère qui avait fait une chute comme ça, il se serait précipité à son chevet.

- Ça y est, tu ne veux déjà plus de moi ? demanda-t-il en retrouvant un petit sourire.

- Mais non ! C'est un plan machiavélique visant à te frustrer pendant tout le temps que tu passeras loin de moi pour que tu me saute dessus à ton retour !

Cette fois-ci, son rire se fit plus sonore et tout dans son visage disait « jamais ! ».

- Du coup, j'en ai parlé à mon beau-père et il a proposé de m'aider à payer la moitié du billet parce que Maman se plein souvent que je ne viens jamais la voir. En fait j'aimerais bien trouver un vol pour demain…

Il scruta avec attention le visage de Thomas pour voir s'il désapprouvait cette décision hâtive.

- Si c'est pas trop tard je t'amènerais à l'aéroport.

- Merci, souffla-t-il en l'embrassant pour le remercier.

Le brun rougit vivement en marmonnant que ce n'était rien et cacha son visage dans ses cheveux blonds. Ils restèrent comme ça de longues minutes. Cette fois-ci, il n'y avait plus rien de sexuel entre eux et les deux en profitaient. Thomas apprit ainsi que quelques mois après que les parents de Newt divorcent, son père était partit s'installer en France pour son travail et n'avait jamais manifesté l'envie de rentrer revoir ses enfants. Peut de temps après, il avait commencé à fréquenter les mauvaises personnes et ça s'était très mal passé avec sa mère. De cette période de sa vie, il en avait gardé sa boiterie qui le suivait toujours aujourd'hui. Mais quand Thomas voulu en savoir d'avantage, il refusa catégoriquement d'en parler et se contenta de dire qu'après ça il était partit vivre chez son père et n'était pas retourné souvent en Angleterre.

Ils avaient passé près de deux heures sur l'ordinateur à chercher les vols les moins chers et les plus rapides. Ils avaient trouvé un aller-retour à 150 euros que Newt s'était empressé de prendre. Il ne trouverait probablement pas moins cher que ça en s'y prenant la veille pour le lendemain.

- Je pourrais pas t'amener par contre, ça tombe en plein dans mes heures de boulot.

- C'est pas grave, tu m'en veux pas de partir, c'est déjà super, répondit-il en posant sa tête sur son épaule.

Thomas passa sa main dans ses cheveux en secouant la tête. Comment pourrait-il lui en vouloir d'être inquiet pour sa mère ?

- Ça te donnera l'occasion de me présenter !

Newt lui fit une grimace, pas sûr que sa mère est besoin d'un deuxième choc, il introduirait la tout doucement en commençant par dire que Thomas était un très bon ami à lui. Et puis, petit à petit, il introduirait le sujet de la relation amoureuse. La prochaine fois qu'il la verrait, par exemple.

Comme prévu, il embarqua le lendemain après-midi, à quinze heures, après être allé déposer sa demande de congé, et arriva à Londres à seize heures trente. Son beau-père était venu le chercher à l'aéroport. Il eut un peu de mal à se remettre à l'anglais, mais très vite fut de nouveau capable de tenir une discussion sans buter sur tous les mots.

Il lui annonça que sa mère s'était réveillée dans la nuit, qu'elle se sentait bien mais qu'elle ne pourrait sortir de l'hôpital que le lendemain, le temps que les médecins s'assurent qu'elle n'ait aucunes séquelles. Newt insista pour d'abord aller la voir avant de passer par leur domicile et Janson lui proposa de le déposer à l'hôpital et de rester seul avec elle tandis que lui repasserait voir son épouse plus tard et ils repartiraient ensemble.

Newt le remercia et accepta avant de descendre de la voiture et de monter les marches de l'hôpital, jusqu'à l'accueil. Le complexe lui paraissait immense et il était certain de se perdre bien avant d'avoir trouvé la chambre de sa mère. Malgré son appréhension à l'idée de la revoir après tant d'année, les mots sortirent facilement de sa bouche pour demander où il pourrait trouver Madame Janson.

Bienveillante, la secrétaire lui indiqua le service de neurologie qui saurait mieux le renseigner.

Le jeune homme mit un peu de temps à se repérer dans tous les couloirs mais trouva rapidement ce qu'il cherchait et une infirmière s'empressa de l'accompagner jusqu'à sa mère quand il lui demanda de l'aide. Elle sembla pourtant très déçue quand il lui dit qu'il préférerait entrer seul dans la chambre et préfèrerais ne pas prendre de café avec elle avant de partir puisqu'il était dépendant de son beau-père pour repartir.

Quand la fille fut partie, il toqua avant d'entrer et salua sa mère d'une petite voix.

- Entre mon chéri, ne reste pas là ! s'exclama-t-elle avec un sourire.

Newt avisa la chaise qu'elle lui montrait et s'assit, un peu tendu.

- Alors comme il faut que je me retrouve à l'hôpital pour que tu daignes passer voir ta chère mère ?

- Désolé, Maman…

- Ne t'excuse pas, je suis contente de te revoir, Newt.

Ces quelques mots lui permirent de se détendre un peu et de pouvoir afficher un sourire plus sincère. Il glace se brisa petit à petit et ils prirent de leurs nouvelles avec enthousiasme.

Quand son mari entra dans la chambre quelques heures plus tard, elle semblait épuisée mais vraiment heureuse. Aussi celui-ci se contenta de l'embrasser en caressant sa joue et de lui souhaiter une bonne soirée avant de partir en compagnie de Newt.

Dès qu'ils finirent de dîner, le jeune homme monta aussitôt dans la chambre qu'on lui avait préparée et s'empressa de se connecter sur Facebook. Il n'avait pas de forfait international et au bout d'une journée sans petit message de Thomas, il lui manquait. Le jeune homme était déjà connecté quand il afficha la page internet et lui envoya un message quelques secondes après qu'il soit arrivé.

Thomas lui demanda comment s'était passé son voyage, si ça mère allait bien et s'il se sentait mieux maintenant qu'il était auprès d'elle. Newt sourit face au déluge de question et entreprit d'y répondre une par une. Il aimait l'intérêt de Thomas pour tout ce qu'il faisait. Malgré son envie de rester encore un peu à discuter avec son amant, la fatigue devint trop pressante et il souhaita bonne nuit à Thomas.

« Je sais pas si je vais réussir à dormir sans toi… » Ecrivit-il avant de se déconnecter, sans attendre de réponses. Il savait qu'il allait avoir froid tout seul, mais ça aurait encore plus d'effet sur Thomas. Avec un sourire, il se glissa sous la couette, impatient de voir ce qu'il lui avait répondu.

Les jours suivant se passèrent de la même manière. Newt passait autant de temps que possible avec sa mère, qui était sortie deux jours plus tard et avec sa demi-sœur de six ans, Sonya. Alors qu'avant il ne s'était jamais intéressé à elle, il se demandait maintenant comment pourrait-il tenir plusieurs mois sans voir la bouille adorable de la petite fille. Il en avait d'ailleurs parlé à Thomas, un soir, qui ne savait plus s'il devait être jaloux de l'enfant dont Newt était complètement gaga ou attendrit par ses yeux brillants de bonheur.

Malgré son attachement pour Sonya, quand toute sa famille le raccompagna à l'aéroport le jeudi suivant, il était impatient de revoir Thomas. Il promit à sa sœur qu'elle pouvait venir le voir quand elle voulait pendant les vacances, embrassa tout le monde et embarqua.

Thomas lui avait dit qu'il pourrait venir le chercher à l'atterrissage parce qu'il ne travaillait que l'après-midi. Le vol serait sûrement la plus longue heure et demi de sa vie en attendant de le revoir.

Il se doutait que le jeune homme serait en retard, comme d'habitude, quand il arpenta l'aéroport avec sa valise. Il ne s'attendait pas du tout à ce que quelqu'un lui saute à moitié sur le dos en mettant ses mains devant ses yeux et en embrassant sa joue.

- Tu m'as manqué, chuchota la voix de Thomas à son oreille.

Passé le premier moment de surprise, Newt lui sourit et l'embrassa rapidement.

- Juste ça ? Je suis déçu.

- On est dans un lieu public, lui rappela Newt sans s'occuper de son air de chien battu.

Thomas fit la moue mais prit sa main pour le conduire jusqu'à sa voiture. Il ne pouvait pas l'embrasser, d'accord, mais après tant de temps, il pouvait au moins tenir sa main.

Pendant qu'ils rentraient jusque chez eux, Thomas ne lui posa pas beaucoup de questions sur ce qui s'était passé chez lui parce qu'il brûlait de savoir si Newt avait parlé d'eux mais ne voulait pas paraître trop empressé. Du coup ils parlaient de tout et de rien mais surtout de Sonya que le blond était déjà impatient de revoir.

- J'y crois pas, marmonna Thomas, elle te manque plus que moi !

- Mais non, s'écria-t-il, c'est différent !

Il éclata de rire et serra rapidement sa main avant de remettre la sienne sur le volant. Newt finit par sourire à son tour et tendit le bras pour caresser lentement sa cuisse avec son pouce.

Ils déjeunèrent ensemble et après un petit moment câlin sur le canapé, Thomas partit travailler. Une fois seul, Newt en profita pour défaire sa valise et faire un peu de ménage. Son amant l'avait clairement fait, puisque le sol était propre, mais il avait oublié la poussière et certaines lessives étaient en retard.

Le temps que Thomas revienne, il s'était remit dans le canapé, son ordinateur sur les genoux et regardait tranquillement des vidéos sur Youtube.

- Coucou ! lança Thomas en entrant dans leur appartement.

- Coucou, répondit Newt en levant la tête pour qu'il embrasse sa bouche.

Le brun s'assit aussitôt dans le canapé, tout contre lui en poussant un soupir. Ça faisait du bien de se poser. Il posa sa tête sur l'épaule de Newt pour voir ce qu'il regardait et finit par parsemer sa joue de baisers avant de relever son menton pour avoir accès à son cou.

- Tu me gênes, marmonna-t-il sans essayer de se dégager.

- Moui mais tu m'as manqué…

Il sourit en rougissant un peu et ferma son ordinateur pour le poser à côté de lui et se laisser aller dans les bras de Thomas. Il n'avait pas vraiment envie de cuisiner ce soir et lui proposa de commander une pizza pour fêter son retour.

- Si je n'étais pas aussi fatigué, je te proposerais autre chose, mais la pizza, ça me va aussi !

Newt lui donna une tape sur le bras et alla chercher le flyer accroché à la leur frigo pour faire le numéro de la pizzeria et commander une quatre fromages et une Margarita.

- Ça arrive dans une demi-heure, trois quarts d'heure.

- Cool, on a le temps pour un câlin !

Il sourit et se glissa avec plaisir dans ses bras. Ils continuèrent à parler de ce qu'ils avaient fait la semaine dernière et Thomas finit par lui demander s'il avait parlé de leur relation à sa mère.

- Oh tu sais, elle était encore un peu fragile… répondit-il en rougissant.

- Mouai…

Mais il ne fit pas d'autres commentaires car lui-même quand il était allé voir ses parents le weekend dernier, il n'avait pas osé leur dire qu'il était désormais plus qu'ami avec son colocataire. Pourtant, ils avaient bien vu qu'il avait leur plus heureux que la dernières fois qu'ils s'étaient vu et lui en avait fait la remarque. Il était resté très évasif et avait seulement laissé échapper un ou deux « il » ou lieu de « elle » pour le faire comprendre qu'il s'agissait d'un garçon qui avait conquit son cœur. Sa mère lui avait lancé un regard bizarre mais il n'était pas sûr qu'ils aient compris ce qu'il insinuait.

- Ce silence veut dire que tu n'en as pas parlé à la tienne, s'amusa Newt en essayant de capter son regard.

- Oui d'accord, je n'ai pas osé !

Son air boudeur le fit rire. Ils furent interrompus par la sonnette qui annonçait que le livreur était arrivé. Thomas se leva, pris son porte-monnaie et revint quelques minutes plus tard avec les pizzas toutes chaudes.

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Blottit contre un Thomas profondément endormi, Newt ne parvenait pas à trouver le sommeil. Il sentait entre ses jambes une érection persistante, résultat d'un rêve qu'il venait de faire qui les mettait en scène lui et Thomas dans une situation vraiment chaude. Il était frustré de ne jamais rien faire avec son amant et désespérait de faire l'amour un jour. Son petit-ami lui avait déjà dit qu'il aimait attendre avant de coucher avec ses amants pour être sur que leur relation serait basée sur de l'amour et pas que du sexe.

Mais-là, au bout d'un mois, il en avait trop envie sans oser le dire. Il aimerait le faire au moins de temps en temps. Pas tous les soirs parce que ses fesses ne le supporteraient pas, il devait rester debout dans la journée tout de même, mais un peu quand même…

Et puis il s'était sentit un peu patraque pendant la journée et aurait aimé se faire câliner un peu et se fatiguer pour mieux dormir. Il se tortilla pour mieux se blottir contre Thomas qui grogna un peu mais lui laissa de la place pour se mettre. Les yeux fermés, il se laissa porter par les petits ronflements de son amant et se calma lentement, prêt à se rendormir.

Le lendemain, Newt se leva en même temps que Thomas. Il avait mal à la tête et le nez encombré, ce qui le mettait de mauvaise humeur.

- Tu as l'air un peu pâle, nota Thomas en passant doucement ses doigts dans ses cheveux.

Super, et en plus il avait une sale tête. Il chassa sa main d'un geste agacé et se prépara un café. Il répondit d'un grognement quand Thomas lui dit qu'il partait et soupira, vu comme il commençait la journée, il serait exécrable jusqu'à ce qu'il se couche. Absolument pas motivé, il partit à son tour travailler.

Quand il arriva à la boutique de vêtements, il se dépêcha d'accrocher son badge à sa chemise, il était tout juste à l'heure, à peine assez en avance pour sa responsable ne puisse pas lui faire de commentaires désobligeants. Alors qu'il regardait le livret pour connaitre le chiffre qu'ils devaient faire aujourd'hui, il sentit petit à petit la nausée l'envahir. Il toucha son front en soupirant, décidément, ce n'était pas sa journée.

Son humeur ne s'améliora pas à mesure que ses collègues et ses clients lui disaient qu'il n'avait vraiment pas bonne mine. En plus, il avait commencé à tousser et avait l'impression d'avoir mal partout.

Juste avant de partir en pose déjeuné, à treize heures, il céda à la tentation et demanda à sa responsable la permission de rentrer chez lui :

- Madame Paige, je me sens vraiment mal, j'aimerais prendre le reste de ma journée pour aller chez le médecin…

Elle hésita longuement en le regardant sous toutes les coutures pour s'il mentait. Mais son visage pâle et ses yeux un peu trop brillants la convainquirent. Elle accepta de mauvaise grâce et réclama un certificat médical pour le lendemain. Il se força à la remercier pour ne pas qu'elle change d'avis et partir rapidement.

Il se dit qu'heureusement qu'à cause de sa jambe boiteuse il ne pouvait pas conduire parce qu'il n'avait vraiment pas confiance en ses réflexe à l'heure actuelle.

En regardant l'emploi du temps de Thomas, il apprit qu'il ne rentrerait pas avant dix-huit heures. Un peu déçu, il appela son médecin pour prendre rendez-vous. Comme c'était pour un certificat médical, elle lui dit qu'elle pouvait le prendre dans une demi-heure. C'était rapide et ça l'arrangeait, comme ça, il n'aurait pas le temps de végéter sur le canapé. Aussitôt, il reprit son manteau pour ressortir et aller tirer des sous avant de se rendre au cabinet.

Il en ressortit une demi-heure plus tard avec un arrêt de travail pour une semaine. Il faudrait qu'il se débrouille pour le donner à Ava Paige avant demain. En tout cas c'était établit, il avait la grippe. Ça expliquait pourquoi hier il avait l'impression d'être seulement enrhumer. Ça donnerait aussi une bonne raison à Thomas d'être aux petits soins pour lui.

Dès qu'il fut rentré, il se traina dans la cuisine pour trouver quelque chose à grignoter. Il se sentait de plus en plus mal. Il fit chauffer la bouilloire pour se préparer un bol de soupe en sachet et partit aussitôt se coucher. Il se déshabilla et prit son pyjama quand son regard tomba sur le T-shirt que mettait Thomas pour dormir. Sans réfléchir, il l'enfila et prit un vieux jogging dans l'armoire. Il avait déjà entendu certaines filles dire que mettre les vêtements de leur copain leur donnait la sensation qu'il était avec elles. Il était rarement aussi transi d'amour mais là son cerveau était tellement ralentit que ça lui paraissait être une bonne idée.

Enroulé dans la couette avec son bol de soupe dans les mains il ne se sentait toujours pas mieux. Mais au moins, il était chez lui et dès qu'il aurait finit de manger, il pourrait dormir. Finalement, il en but à peine la moitié avant que ses nausées deviennent trop fortes et il préféra s'arrêter avant de vomir. Le nez dans l'oreiller, il s'endormit bien plus vite qu'il l'aurait pensé.

Jusqu'à ce que Thomas revienne, il se réveilla cinq ou six fois. Newt ouvrit les yeux une énième fois quand il embrassa son front, inquiet.

- Tu vas bien ? murmura-t-il en caressant ses cheveux.

Il gémit doucement en refermant les yeux sans que Thomas sache s'il s'agissait d'un oui ou d'un non. Il n'aimait pas le voir dans cet état, mais il devait savoir ce qu'il avait.

- Newt, tu es allé chez le médecin ?

- Grippe, murmura-t-il pour répondre à toutes ses questions de façon groupée.

- Tu es allé chercher tes médicaments ?

Il fit non de la tête et se renfonça dans les couvertures. Il était fatigué et ne voulait pas parler.

- Je vais aller te chercher alors.

- Tu peux passer au magasin donner mon certificat médical ? demanda-t-il avec une petite voix.

- Bien sûr.

Après un dernier baiser, Thomas se releva et chercha l'ordonnance et le certificat qu'avait donnés le médecin. Il mit un peu de temps à la trouver avant de voir qu'il l'avait laissé dans la cuisine. Il devait vraiment se sentir mal pour ne pas respecter sa légendaire organisation.

Profitant de voir la pharmacienne, il lui demanda de lui traduire les dosages écrient par le médecin qui étaient totalement incompréhensible pour lui. Ça avait fait beaucoup rire la femme qui lui avait répété ce que le médecin avait noté. En réalité, lui expliqua-t-elle, il y avait principalement de l'aspirine et au besoin quelque chose contre la fièvre. Comme la grippe était d'origine virale, les antibiotiques ne servaient à rien. Il la remercia et se dépêcha de repartir, il n'aimait pas l'idée de laisser Newt tout seul dans cet état là.

Comme il était en voiture, il fit un saut rapide au magasin où travaillait son petit-ami. La femme qui l'accueillit n'avait pas l'air aimable, mais il se força à rester souriant. Elle ne fut pas ravie que ce soit lui qui lui donne le certificat médical de Newt, mais elle ne put pas faire autrement que l'accepter. Par pure politesse, elle lui souhaita également un bon rétablissement.

Une fois rentré, Thomas retourna aussitôt le voir une nouvelle fois endormis. Il posa les médicaments qu'il avait achetés sur la table de lui et alla préparer le repas. Pour une fois que c'était lui qui s'en chargeait, il ne devait pas se louper. Il prépara quelque chose de léger pour que Newt puisse manger avec lui et alla le réveiller.

- Tu te lèves ? demanda-t-il en caressant son visage.

- Pourquoi, murmura-t-il.

- On va manger, ça va te faire du bien de bouger un peu.

Newt acquiesça et se leva difficilement pour le suivre. Thomas haussa un sourcil en voyant la façon dont il était habillé, mais ne dit rien et lui tendis un pull à lui. Il avait l'air terriblement craquant dans ses vêtements trop grands. Il lui donnait à la fois envie de le prendre de dans ses bras pour ne plus jamais le lâcher et en même temps de les lui retirer un par un jusqu'à ce qu'il ne lui reste plus rien et qu'il puisse le montrer à quel point il l'aimait à la folie.

- Ça te va super bien, déclara-t-il en l'embrassant.

- Arrête de m'embrasser, tu vas finir par tomber malade.

- Tu es tellement cruel avec moi…

Newt renifla et réclama à un paquet de mouchoir en allant s'assoir devant son assiette. En souriant, il lui en apporta un et posa la casserole sur la table en passant. Dedans il y avait des petits pois égouttés et leurs deux steaks hachés. Pour lui faire plaisir, il grignota quelques petits pois avant de repoussé son assiette. Et malgré toutes les demandes de Thomas, il n'en mangea que trois de plus.

Ce dernier soupira mais n'osa pas le forcer d'avantage et termina le repas seul. Il fit un Tupperware avec tous les restes et avant que Newt reparte au lit, il lui demanda de rester avec lui devant la télé. Il haussa les épaules et accepta. Ravi, Thomas décida de remettre la vaisselle à plus tard et revient avec leur couette pour que Newt puisse se mettre confortablement dans ses bras.

Devant une série américaine, Thomas s'était retrouvé avec Newt affalé contre sont torse, la couverture posée sur eux qui le faisait mourir de chaud, à pouvoir contemplé son épaule découverte par le T-shirt qu'il portait. Pendant les publicités, il se baissa pour déposer une série de baisers sur sa joue et dans son cou. La position lui faisait mal à la nuque, mais qu'importe puisque Newt poussait de petits sourires d'aise en se lovant un peu plus contre lui. Sa main partit caresser sa hanche sous la couette et à force d'être touché, le jeune homme commença à émerger.

- Je rêve ou tu me tripote pendant mon sommeil, marmonna-t-il, pas très sûr de lui.

- Du tout, je te câline !

- J'aimerais bien que tu m'embrasses, murmura-t-il, mais j'ai peur de te vomir dessus après…

- C'est d'un glamour ! répondit Thomas en riant.

Newt fit la moue, et quémanda un baiser tout de même, juste pour le punir, au cas où ça lui arriverait vraiment.

- Tu sais ce que tu devrais faire quand tu seras plus en forme et que tu auras plus de nausées en m'embrassant ? Me laisser prendre soin de toi partout, partout.

- Et porter encore mon T-shirt, ajouta-t-il après réflexion.

- Tu aimes quand je suis habillé comme ça ? demanda-t-il en rougissant.

- Oui, admit-il tout aussi rouge.

Oui, il était vraiment trop adorable, il paraissait fragile dans ses vêtements trop grands. Il voulait le protéger, le garder tout contre lui jusqu'à être certain qu'il aille mieux.

Tout en essayant de se calmer pour ne pas laisser ses mains parcourir une nouvelle fois son corps, il l'aider à bouger et se mettre sur ses genoux pour le tenir plus confortablement et le laissa se rendormir au son de l'épisode qui reprenait. Quand il décida d'aller se coucher, le blond n'avait pas bougé d'un poil, si bien que ses jambes étaient toutes engourdies. Il aurait bien aimé le porter pour le ramener dans leur lit mais devait bien s'avouer qu'il n'était pas assez fort pour supporter son poids. C'était humiliant…

Plutôt que le faire tomber par accident, il préféra le secouer doucement pour lui chuchoter qu'il était l'heure d'aller se coucher. Un peu groggy, il obéit en silence, les mains de Thomas enserrant fermement sa taille pour lui éviter de trop tanguer.

Newt était resté coucher pendant quatre jours et durant tout ce temps avait alterné entre regarder des séries sur son ordinateur et dormir. Le vendredi, il se sentait un peu mieux et se souvenait très bien de ce qui lui avait dit Thomas à propos de ses vêtements. Lui aussi aimait mettre les habits de son amant parce que celui-ci devenait d'un seul coup beaucoup plus protecteur avec lui. En plus, il avait passé toutes ses nuits à le tenir dans ses bras alors qu'il ne cessait de lui dire qu'il allait tomber malade à son tour s'il continuait comme ça.

Mais Thomas s'en moquait, s'il avait l'air plus à l'aise avec sa tête sur son torse, alors risquer d'attraper un petit microbe ne le dérangeait pas du tout.

Pour en revenir à ce qui le préoccupait, il se sentait beaucoup mieux, le lendemain était le jour de congé de Thomas et il comptait bien en profiter. Après tout, il lui avait promis de faire l'amour une fois qu'il serait guéri. Du coup, il avait remit le T-shirt et le jogging de son amant pour préparé à diner. Il lui était reconnaissant de l'avoir fait ses derniers jours, mais il n'était pas un cordon bleu et ça les changerait de manger quelque chose d'un peu plus élaboré. Mais sans aller faire les courses, il ne se sentait pas de sortir tout seul…

Après avoir fait le tour du frigo et du congélateur, il jeta son dévolu sur une tartiflette. Pomme de terre, crème fraiche, fromage et lardon, le tour était joué. Il la mettait tout juste dans le four quand Thomas arriva.

Il se figea un instant sur le pas de la porte de la cuisine pour le détailler avant de venir l'embrasser.

- J'en conclu que ça va mieux ?

- Oui, beaucoup mieux, grâce à toi.

Thomas leva les yeux avec un sourire, comme s'il avait fait quelque chose. Dès qu'il put le tenir dans ses bras, il passa ses mains sous son T-shirt pour caresser son torse.

- Garde tes mains dans tes poches, grogna-t-il en le chassant sans trop de hargne.

- Mais comment je suis sensé résister alors que tu sais très bien quel effet tu me fais habillé comme ça !

Newt lui répondit par un sourire coquin et se retourna vers la cuisine. Pour une fois que c'était lui qui guidait le jeu, il pouvait bien en profiter un peu. Il pensait que Thomas allait retourner dans le salon pour se poser dans le canapé, mais au contraire il resta près de lui et entoura sa taille avec ses bras. Il restait derrière lui, en silence, sans le gêner, pendait qu'il terminait de préparer la salade.

- Je suis surpris que tu ne m'embêtes pas.

- Je te garde dans de bonnes dispositions pour après le repas !

Newt ricana, se retourna et lui vola un baiser. De toute façon, son amant était bien trop chaud pour qu'il puisse lui résister. Pourtant il ne résista pas à l'envie de la taquiner un peu :

- C'est vrai, je suis toujours un peu malade, je devrais peut-être me reposer encore un peu… Et puis je suis franchement mal sapé, on dirait un sac à patate.

Il le fit blêmir en face de lui et étouffa un rire. Il lui arrivait d'être tellement crédule.

- Je plaisante. Il parait que c'est un vieux remède de Grand-mère.

- Alors je pense qu'il va falloir te donner plusieurs doses, au cas où, répondit-il en retrouvant le sourire.

Ça, c'était à voir, songea-t-il, il était tout de même encore un peu fatigué, peut être trop pour supporter un deuxième round. Mais en attendant il pouvait en profiter pour se pendre à son cou, le pousser sur une chaise et grimper sur ses genoux pour quelques minutes de romantisme avant de passer à table.

Thomas ne se lassait pas caresser son dos et ses cheveux alors qu'il se pelotonnait contre lui comme un chaton.

- Je t'aime, murmura Thomas en le serrant un peu plus fort, brutalement inquiet à l'idée de ne pas le lui dire au bon moment.

Mais Newt lui lança un sourire lumineux et lui répondit que lui aussi. Thomas ne put retenir un soupir soulagé, il avait tout fait correctement ! Une main sur ses fesses et une autre sur sa nuque, il l'entraina dans un baiser langoureux.

- C'est un avant goût pour ce soir, chuchota-t-il avant de mordiller son oreille.

Newt retint un petit gémissement en se disant que Thomas était peut être meilleur que lui dans l'art de taquiner les gens. Il était déjà pressé d'y être, mais là, pas sûr qu'il puisse attendre d'avoir finit de manger pour le dévorer.

La sonnerie du minuteur du four mit fin à son dilemme et il descendit à regret de ses genoux pour sortir la tartiflette. Pendant ce temps, Thomas mit rapidement la table et pensa même à sortir les beaux verres à pieds qu'il avait récupéré chez sa mère quand elle avait déménagé, il avait quelques mois de ça.

Le dîner se passa normalement, mais était ponctué de caresses sur la main, ou avec le pied, de plusieurs piques échangées, qui ne faisait qu'accroitre leur excitation au sujet de ce qui allait se passer ensuite. Ce serait leur première fois, après tout, il y avait un petit stress qui leur donnait envie de plus mais aussi de rester tendre et romantique.

Quand ils eurent terminé, Newt se leva avec l'intention de faire la vaisselle, mais Thomas l'attrapa par les hanches et le détourna de l'évier. Les lèvres fixées à sa nuque, il le poussa doucement vers leur chambre.

- Non, mais je préfère la faire pendant qu'il y en a pas trop…

- Demain. Je le ferais si tu veux.

Newt ouvrit la bouche pour protester avant que Thomas l'embrasse, profitant de sa bouche à demi ouverte.

- Tu réfléchis trop, laisse descendre ton cerveau, déclara-t-il en fermant la porte de leur chambre et en éteignant la lumière.

D'un geste il le poussa sur le lit et monta à califourchon sur lui pour l'embrasser aussitôt. Un peu raide au début, Newt se détendit petit à petit, aider par ses mains qui caressait doucement ses bras. Aujourd'hui il ne ferait rien, il se laisserait chouchouter parce qu'il était encore un peu malade, parce qu'il s'était habillé pour le montrer et puis surtout parce qu'il en avait vraiment très envie.

Les yeux à demi fermés, il le laissa lui enlever son T-shirt et parcourir sa peau avec ses lèvres. Mais comme l'avais dit Thomas, il n'arrivait pas à s'arrêter de penser à des choses complètement incongrues, par exemple il avait peur qu'il attrape sa grippe, à force de l'embrasser, parce qu'il était toujours contagieux. Ça ne le dérangeait pas ne prendre soin de lui a son tour, mais se sentirait un peu coupable.

Thomas attrapa son visage pour rencontrer ses yeux.

- Je préfère que tu me dises que tu n'en as pas envie plutôt d'avoir une poupée dans les mains…

- Non ce n'est pas ça !

Il était un peu perdu dans ses pensées, mais il en avait envie ! Il ne savait juste pas quels gestes faire pour le montrer… Un petit baiser sur la joue et un sourire suffit à le faire pardonner et ses pensées ne s'égarèrent plus. Thomas ne l'aurait pas permis et il garda ses lèvres prisonnières des siennes jusqu'à ce qu'il le repousse pour respirer.

- C'est bon, tu es reconcentré ?

- Oui, je suis tout à toi.

Une fois délesté de son pantalon, Newt le repoussa et lui fit signe de s'allonger pour qu'il puisse se mettre au dessus à son tour. Assis sur ses cuisses, il le déshabilla à son tour, en profitant pour détailler son corps : musclé, avec un petit ventre parce qu'il ne faisait pas de sport régulièrement, il adorait sa peau qui commençait à briller à cause de l'effet qu'il lui faisait. Profitant de sa position dominante, embrassa sa gorge puis descendit en ligne, passant entre ses pectoraux jusqu'à son boxer. Il n'était pas aussi entreprenant que ça d'habitude, les joues rougies de Thomas lui donnaient confiance en lui.

Il enleva résolument son boxer et se retrouva face à son érection. Un peu timide, il se contenta de poser sa main dessus pour le masturber lentement et observer ses réactions. Il aimait ses lèvres mordues pour étouffer ses soupirs et ses yeux qui papillonnaient dans une tentative de rester ouverts. Tout en continuant à le masturber, il l'embrassa et Thomas s'empressa de passer ses mains dans ses cheveux pour le garder près de lui.

Toujours collé à lui, le brun se redressa avec la volonté de lui rendre la pareille. Il était vraiment un petit-ami indigne pour ne pas prendre soin de son amant malade. Il s'attarda sur sa gorge, pour le plaisir de le voir lever un peu plus la tête avant de descendre sur son torse et de frotter ses tétons pour voir sa réaction. En entendant les petits soupirs qui s'échappaient de sa bouche, il devinait que s'était une zone érogène et posa sa bouche dessus pour l'embrasser et le sucer, lui tirant un hoquet.

Tout en déposant une série de baiser le long de son ventre, il baissa son boxer jusqu'à ses genoux et Newt se tortilla pour le faire descendre d'avantage et l'envoyer balader d'un coup de pied. Thomas écarta un peu ses jambes, juste assez pour se glisser entre elles sans lui donner l'impression d'être exposé. Il fixa ses cuisses blanches avec son sexe tendu au milieu et ne put pas résister à l'envie de lui faire un suçon juste dans le pli de sa cuisse.

Newt glapit mais Thomas le tenait fermement et finit par se reculer, fier de lui. Il l'embrassa une nouvelle fois avant de poser ses lèvres sur son érection. Le jeune homme poussa un long gémissement et laissa sa tête retomber sur l'oreiller. En fait, ça faisait trop longtemps qu'il n'avait pas eut de relations sexuelles, il avait l'impression d'être plus sensible que d'habitude.

Très vite, il tira ses cheveux pour l'écarter de lui. S'il jouissait maintenant, il n'était pas sûr de pouvoir bander à nouveau et ne voulait surtout pas s'arrêter maintenant. Thomas le regarda un instant et sembla le comprendre. Il se glissa jusqu'à sa bouche en accrochant ses cuisses à ses hanches dans le même mouvement. Ils gémirent de concert en se frottant l'un contre l'autre.

- Ça te va si on va plus loin, où tu préfères qu'on reste comme ça ?

- Non… plus ça me va.

Thomas poussa un soupir soulagé. Il se redressa pour fouiller dans sa table de nuit et en sortir le lubrifiant et un préservatif. Il en mit sur ses doigts et l'embrassa avant de les glisser entre ses fesses. Il caressa son intimité un instant avec de faire entrer son doigt lentement en scrutant son visage pour voir s'il lui faisait mal. Newt lui sourit pour lui signifier que ce n'était pas le cas et il bougea doucement. Quand il le sentit assez détendu, il rajouta du lubrifiant et entra un second doigt avant de s'arrêter pour lui laisser le temps de s'habituer.

Il devait avoir encore plus perdu l'habitude que ce qu'il pensait, songea Newt en sentant son intimité le bruler. Et Thomas était bien plus gros que ça. Mais il était tellement attentif à lui que ça le détendait petit à petit. Enfin, il lui fit signe que c'était bon et qu'il pouvait bouger. Pour l'aider à se concentrer sur le plaisir, son amant le repris dans sa bouche, lui tirant un gémissement. Ça eut le mérite de le détendre suffisamment pour qu'il puisse ajouter un dernier doigt très rapidement.

Il prit bien son temps pour les enfoncer en lui et chercher sa prostate pour essayer de la retrouver après. Et surtout pour avoir le plaisir de le voir bouger ses hanches pour accentuer ses mouvements en essayant de retenir ses gémissements pour ne pas montrer à quel point il avait envie de passer à la suite.

- Aller Tommy ! Ce n'est pas en étant lent comme ça que tu vas me guérir ! cria-t-il en essayant de le repousser pour qu'il enlève ses doigts et les remplace par son sexe.

En faisant la moue, Thomas lui obéit et se pencha pour bécoter ses lèvres. Il aimait lui donner autant de plaisir lui… Mais ses désirs étaient des ordres. Il prit tout de même le temps de dérouler le préservatif sur lui malgré leur forte envie. Puis, il enroula ses jambes autour de ses hanches et présenta son érection face à son intimité. Il entra lentement, en s'arrêtant régulièrement de longues minutes en parsemant son visage de baiser. Newt essayait de cacher ses gémissements de douleur pour ne pas l'inquiéter et qu'il veuille arrêter mais savait pertinemment que ses larmes de douleur le trahissaient. Il attrapa la main de Thomas qui caressait sa joue et l'embrassa en se forçant à sourire.

- Ne fait pas cette tête, je sais que tu as mal, murmura-t-il pour essayer de l'apaiser.

- Oui, mais…

- Mais si tu ne veux pas arrêter, le coupa-t-il, pas de problème, je ne bouge pas et tu me diras ce que tu voudras que je fasse quand tu en auras envie.

Newt lui sourit et ferma les yeux en respirant calmement. Profitant qu'il ne le regardait pas, Thomas afficha une grimace de frustration. Il était chaud, serré, avait un visage adorable et c'était presque une torture de s'obliger à rester immobile. Il fallait vraiment être amoureux pour faire l'amour à un homme, personne ne pourrait attendre autant juste pour tirer un coup rapide.

De longues minutes plus tard, Newt lui signifia qu'il était habitué en ondulant son bassin, ça tiraillait encore un peu, mais c'était largement supportable. Il cru entendre Thomas lâcher un petit « Merci mon Dieu » avant de soupirer profondément en le sentant bouger. Il avait bien fait d'attendre, ça en valait le coup.

Thomas était lent et doux, juste ce qu'il fallait pour sentir des étincelles de plaisir remonter le long de sa colonne vertébrale et se sentir aimé en même temps. C'était le paradis. Ses gémissements se mêlaient à ceux de son amant presque aussi forts que les siens. Il l'entourait de ses bras, une main sur ses reins et l'autres sur son sexe pour le masturber au rythme de ses vas-et-viens. Newt enterra ses mains dans ses cheveux, allant parfois jusqu'à griffer légèrement sa nuque. Ses cuisses se resserraient petit à petit jusqu'à être arrivé trop haut et jouir dans un cri, aussitôt suivit par Thomas.

Il poussa un soupir de bonheur en roulant sur le côté pour laisser Newt respirer. D'un geste, il l'attira contre lui et son amant se blottit contre lui. Il était profondément heureux.

Promis, la prochaine fois qu'il verrait sa mère, il lui parlerait de Thomas, qui était certainement l'homme de sa vie.