Salut tout le monde !

Voilà une petite fanfic Stony de ma composition. C'est un AU (Univers Alterné) un peu spécial. En effet, je raconte une histoire qui n'entre pas dans l'univers de Marvel mais j'en reprends beaucoup d'éléments. Je m'explique : Steve et Tony naissaient à la même époque et il n'y aura pas de sacrifice héroïque de notre cher Cap ni de décongélation 70 ans plus tard. Par contre, Steve va bien devenir Captain America (vous verrez dans les prochains chapitres) et Tony, Iron Man. D'ailleurs, l'histoire original de Tony change assez peu, sauf que j'inclue Steve à l'équation. Les Avengers vont aussi exister ainsi que l'attaque des Chitoris. Bref, j'ai vraiment pris tous les éléments que j'aimais, je les ai assaisonné de à ma façon et TADA ! voilà une fanfic qui, j'espère, vous plaira !

Bon, j'arrête de blablater et je vous laisse juger par vous même !

Chapitre 1

Sept ans, première rencontre

Steven était assis à l'ombre d'un arbre, une casquette enfoncée sur la tête et une épaisse couche de crème solaire sur les pommettes, sous les yeux et sur le bout du nez. Il regardait avec envie les autres enfants jouer dans l'air de jeu, courir, grimper, sauter, rire. Il aurait aimé pourvoir les rejoindre, mais par cette chaleur d'été, il s'essoufflerait trop rapidement et il ne tenait pas à faire une crise d'asthme devant tout le monde. Il savait qu'on se moquerait de lui. Et puis, sa mère lui avait demandé de rester sagement à l'ombre, de ne pas se fatiguer. Le médecin avait recommandé une sortie en plein air régulièrement. Ainsi, sa mère l'amenait souvent au parc, où il restait assis sur un banc ou à l'ombre d'un feuillage quand la chaleur et le soleil étaient trop important pour son faible métabolisme. Steven ramena ses minces jambes contre son torse, les entourant de ses bras menus avant de poser son menton sur ses genoux squelettiques. Il avait depuis longtemps abandonné son livre sur l'herbe près de lui. Ses grands yeux bleus, paraissant plus large sur ce visage fin, presque minuscule, scrutaient tous les gestes de gamins excités qui se poursuivaient les uns les autres en poussant des cris et des éclats de rire. Il croisa alors les pupilles brunes de l'un deux, qui s'arrêta alors de filer dans tous les sens pour observer ce petit garçon qui ne jouait pas comme tous les autres. Steven resserra ses bras autour de lui, comme pour se protéger d'une éventuelle menace, alors que le jeune curieux s'approchait, écartant de sa main d'enfant ses cheveux bruns qui collaient son front transpirant. Lorsqu'il fut juste face à lui, le brun s'accroupit, plongeant ses prunelles dans les siennes comme s'il voulait sonder son âme, son air concentré rappelant celui des scientifiques immergeaient dans d'importantes recherches.

- J'm'appelle Anthony, mais tu peux m'appeler Tony et toi ? lança-t-il alors de sa voie enjouée et curieuse.

- S... Steven, chuchota l'interpelé de sa voie fluette.

- Steven... Je peux t'appeler Steve ?

Surpris, Steven, enfin Steve, hocha timidement la tête.

- Tu veux pas venir jouer ?

Le petit blond enfonça sa tête dans ses épaules et la secoua doucement.

- J'peux pas.

- Pourquoi pas ?

- Je... Je suis malade.

Devant l'air interrogateur de son interlocuteur qui ne comprenait pas pourquoi il était dehors s'il était malade et non au lit, Steve précisa.

- Je fais de l'asthme, je dois pas courir. Je peux sortir un peu, mais mon corps est faible alors maman veut que je reste sagement assis pour pas me fatiguer.

Sur cette déclaration, il baissa de nouveau les yeux, fixant les baskets rouges et jaunes de Tony. Il avait peur qu'il se moque de lui. Les autres se moquaient souvent de son aspect fragile et maigrichon, en profitant pour l'embêter. Mais Tony lâcha simplement un «Oh !», avant de l'inspecter encore plus attentivement.

- Mais t'en as envie.

Ce n'était pas une question, et qu'il s'en soit aperçu si facilement perturba le maigre garçon mais il hocha tout de même la tête après quelques secondes d'hésitation.

- Alors vient ! Tu vas pas rester là tout seul, tu vas t'ennuyer et c'est pas drôle !

Le brun lui prit la main et commença à tirer pour le remettre sur ses pieds, mais Steve résista.

- Je peux pas ! Maman sera pas contente.

- Mais elle est pas là ta maman, sourit malicieusement Tony et le frêle garçon se demanda comment il l'avait deviné. On n'a cas aller seulement dans le bac à sable, il y a un peu d'ombre avec les arbres et comme ça, t'auras pas à courir.

Ne trouvant aucun contre-argument, Steve se laissa alors entraîner par l'enthousiasme et la bonne humeur de Tony, touché par sa gentillesse et ses attentions.

Ils se retrouvèrent bien vite les fesses dans le sable, entamant la construction « du plus grand et plus génial château de sable de tous les temps », pour reprendre les mots du brun. Celui-ci impressionna un peu plus son nouvel ami par son habilité manuelle. Steve ne s'était jamais autant amusé lors d'une sortie au parc. Il avait vu sa mère revenir et puisqu'elle n'était pas venu le chercher en hurlant, il en avait déduit qu'il était suffisamment calme pour que son corps le supporte. Après tout, il était toujours assis et à l'ombre. Mais bientôt, trop vite à son goût, il fut leur de rentrer, l'heure de prendre ses médicaments approchant rapidement. Il fit une petite moue chagrinée mais n'insista pas, il savait que c'était inutile. Il se releva, épousseta son short et se tourna vers son nouvel ami qui avait suivit ses gestes et se tenait maintenant face à lui. Steve ne savait pas trop quoi dire, alors il fut heureux lorsque Tony s'exprima le premier.

- La prochaine fois, on construit un tunnel !

Le blond sourit et hocha la tête avant de se laisser tirer hors du bac, puis du parc par sa mère. Il se retourna une dernière fois et, lorsqu'il rencontra encore les iris bruns de son ami, lui fit un petit geste timide de la main pour lui dire au revoir. Il avait hâte de revenir au parc.