Bonsoir tout le monde :)
Aujourd'hui, je viens vous proposer un essaie de fiction. J'aimerai sincèrement avoir vos avis sur ce que vous allez lire afin que je sache si je continue ou non à l'écrire (il y a déjà un bon paquet de pages). Je l'écrirai de toute façon, mais j'aimerai savoir si vous souhaitez que je publie les chapitres ou si je les garde dans les profondeurs de mon ordinateur mouhahaha !
Le résumé n'est pas tout à fait complet vue que je n'ai pas fini d'écrire l'histoire, mais en tout cas il donne la bonne direction. Alors voilà, j'espère avoir vos reviews pour me dire ce que vous en pensez et j'espère honnêtement que ça vous plaira parce que j'adore vraiment l'écrire.
Bonne lecture à tous et trinquons à mon premier crossover! :)
Millama
Changements.
Chapitre 1 :
_ Tu sors de chez moi. Je ne veux plus jamais te voir.
Ce sont les derniers mots que j'ai entendu de ma mère, trois heures plus tôt. Je ne comprends pas vraiment comment on en est arrivés là. Mes parents avaient divorcé trois ans plus tôt et ne s'entendaient plus depuis. Quand je dis « ne s'entendaient plus » j'entends par là qu'ils ne peuvent avoir de discussion civilisée sans qu'un des deux – la plupart du temps, ma mère – ne pète un plomb et insulte l'autre.
Je n'étais allé habiter chez elle que parce que mon frère et ma sœur y étaient et qu'ils avaient besoin de quelqu'un pour eux, mais malheureusement je crois que je pouvais faire une croix sur l'option protection de mes deux chérubins préférés. Ils sont pas si petits que ça, dix et onze ans, mais je ne pouvais m'empêcher de les voir comme tout petit car je m'en étais occupé de leur naissance jusqu'à ce soir comme s'ils avaient été les miens.
Je ne me rendais pas vraiment compte de ce qu'il s'était passé il y a trois heures. Tout était arrivé si vite que mon cerveau n'avait pas eu le temps de tout saisir. Je revenais de l'université magique d'un pas tranquille lorsque ma petite sœur avait fait apparaître un papier près de moi dans le tram moldu. Nous avions mis au point une technique de communication de pointe pour que personne ne puisse déceler nos messages codés. C'est ainsi que devant mes yeux s'était inscrit en lettre d'argent « Dray, maman jette tes affaires par la fenêtre ». J'étais alors descendu du tram et, après m'être caché dans un toilette public, j'avais transplané pour me retrouver devant la porte d'un des manoirs Black.
Mon père avait gardé le manoir Malefoy, de toute façon ma mère avait hérité de nombreuse propriété une fois ses deux sœurs mortes. Elle avait eu tout ce que bon lui semblait et j'avais plains mon père de se retrouver dans un immense manoir, seul et sans travail. Après que la guerre dans le monde sorcier se fût terminée, mon père n'avait plus eu droit à avoir aucun travail et ma mère vivait de l'argent de sa famille. Il avait tout fait pour garder secret la naissance de mon frère et ma sœur, avait réussi à les cacher à Lord Voldemort, nous avait tous protégé et ma mère nous avait ôté à lui sans aucune forme de pitié. Enfin…je n'avais jamais voulu quitter mon père, elle m'y avait contraint en le faisant passer pour le grand méchant. Non qu'il soit très gentil, mais il ne méritait pas ça.
J'étais donc apparu devant le manoir Black et avais vu ma mère vider effectivement mes affaires par la fenêtre de ma chambre. Charmant, discret, agréable. D'après ses vociférations, elle m'en voulait de ne pas avoir témoigné devant la justice magique à l'encontre de mon père pour quelque chose qu'il n'avait pas fait. Ha. Ma mère recommençait donc une crise de folie. Le problème, c'est que j'en avais assez de ses crises régulières et répétées. Ces crises avaient commencé après que lors de la dernière bataille elle ait reçu un sort particulièrement cuisant, depuis elle était devenue complètement folle, en tout cas par moment elle pétait littéralement un plomb et ressemblait plus à scroutt à pétard qu'à un être humain. Je n'en pouvais plus. Alors j'avais ouvert mon sac de cours, lui avais jeté un sortilège de sac sans fond et y avais entassé toutes mes affaires. Sans un mot de plus j'étais parti. Pas de au revoir, rien. Mon frère, Scorpius et ma sœur, Irina, m'avaient regardé partir, l'âme déchirée en deux. Mon cœur aussi s'était déchiré mais je leur avais envoyé un message. « Partez vivre chez père. Dès que vous le pouvez. N'attendez pas. ». Ce à quoi ils m'avaient répondu « On t'y retrouvera. ».
Je n'avais pas osé leur répondre. Je ne voulais pas aller vivre chez mon père. Je ne voulais plus servir de punching-ball entre mes parents, cela m'épuisait et je ne pouvais plus continuer ainsi alors que mes études prenaient de l'ampleur. J'étais en phase de devenir magico-politico-économicien, la fin de l'année approchait et mon diplôme avec, je ne voulais rien rater, je voulais prendre place dans ce monde qui ne voulait plus de notre famille.
Alors j'errais dans les rues de Londres, ne sachant pas où aller. Mon premier choix avait été le chaudron baveur, cependant trop de sorciers avaient l'habitude de s'y rendre et si j'y passais une semaine complète tout le monde saurait la vérité et il était hors de question que les gens s'approprient l'histoire de la famille Malefoy et la transforme en de pestilentielles nouvelles publiques.
Il faisait froid, nous étions au mois de janvier et il commençait à neiger. J'aurais voulu trouver une taverne sorcière mais je savais que l'on me repèrerait et qu'on me ferait rentrer chez mon père. Je ne me résignais pas non plus à aller chez des moldus, le risque de me voir faire de la magie était trop important et j'étais trop énervé pour faire attention à mes moindres faits et gestes. J'avançais donc dans les vues de Londres, sans vraiment savoir où j'allais. C'est alors que je tournais dans une rue que je vis une chose effrayante.
Je savais pertinemment ce que c'était, j'en connaissais les caractéristiques par cœur, mais ça n'empêcha pas mon cœur de battre à tout rompre. Je ne pouvais pas croire qu'en face de moi, dans cette étroite ruelle, se tenait un vampire. Il était imposant et ne ressemblait pas à la race vampirique que l'on connaissait pourtant dans notre monde sorcier. En effet, il avait les yeux rouge rubis, était gracieux. Il avait les mouvements d'une panthère. Sa peau était blanche au possible et semblait faite de marbre. Son regard se planta dans le mien et je ne pus plus esquisser un mouvement. Mon sang sembla quitter mon corps.
Il me sourit et mon cerveau abandonna le navire tandis qu'un frisson d'horreur se répandait dans tout mon corps. Tous mes membres me hurlant de fuir mais l'effroi me clouant sur place. Seul mon esprit cogitait à toute allure pour trouver une solution.
_ Alors blondinet, que fais-tu si tard dans cette allée ?
Sa voix était mélodieuse et son rire m'évoqua des centaines de clochettes. Il était d'une beauté sauvage, c'était indéniable. Je ne pouvais rien articuler et je t'entais un sort pour me sortir de ma torpeur…mais il n'utilisait aucune magie pour figer ainsi mon corps. Alors mon cœur céda à l'affolement, battant à tout rompre. Les vampires que nous avions étudier à l'école avaient tout pour ressembler aux humains à peu de choses près : ils les mangeaient et leurs âmes quittaient leurs corps la journée pour le réintégrer le soir. Seuls les vampires les plus anciens réussissaient à rester éveiller de jour, simplement le soleil leur était interdit. Mais ce vampire-là était totalement différent. Il ressemblait à un ange déchu. Un ange banni que ni le Paradis, ni l'Enfer ne souhaitait garder. Un parfait mélange de beauté, de grâce et de danger. Tout dans sa posture et son apparence criait qu'il était le prédateur et non la proie. Mes pulsations cardiaques augmentèrent et mon cœur me fit mal tant j'avais peur.
_ Oh, on panique ? ...tu as bien raison.
Sans me laisser plus de temps pour réfléchir, il bondit sur moi, tous crocs dehors. Mes jambes flanchèrent et je tombais à la renverse sous le choc de son corps dur et froid sur le mien, simplement humain. Il planta ses dents dans mon cou et soudain je retrouvais l'usage de ma voix. Un cri strident m'échappa. Je tentais de transplaner mais ce fût comme s'il brouillait ma magie et je ne pus rien faire. J'essayais d'attraper ma baguette, mais il donna un coup de genoux dans ma main. Aurait-il été un vampire normal, cela ne m'aurait que fait mal, ma baguette serait tombée et il n'y aurait rien eut de plus, cependant, il n'était pas ordinaire et possédait une force telle que ma main se retrouva broyée. Je hurlais plus fort et il posa sa main sur ma bouche pour me faire taire alors qu'il buvait mon sang à grandes goulées. Tellement grandes que je tombais dans les pommes…
Il faisait noir, j'étais léger et une douce lueur rayonnait un peu plus loin. Je m'en approchais, complètement obnubilé par la faible chaleur qu'elle émettait. La lueur semblait à la fois très loin et si proche qu'il me sembla mettre des heures avant de m'en approcher un peu et lorsque j'eu l'impression de m'en approcher, je me sentis réintégrer mon corps et ce fût comme si ce dernier venait de prendre combustion dans une explosion. Si j'avais cru un jour connaître ce qu'était la douleur, je m'étais trompé et plus que largement. Jamais une telle souffrance n'aurait dû être possible dans un corps humain. Je me sentais brûler vif mais ne pouvais rien y faire. Je tentais de crier mais c'était comme si l'on arrachait ma gorge encore et encore et qu'on mettait de l'acide sur la plaie béante. Je n'étais rien d'autre qu'un grand bûcher. Il ne pouvait en être autrement.
Je ne sais combien de temps dura mon calvaire, ce que je sais c'est qu'il me sembla durer une éternité. A chaque fois que la douleur semblait s'atténuer un peu, elle repartait au galop et s'accentuait. J'avais l'impression de mourir en boucle, des centaines et des centaines de fois. La douleur grandissait toujours plus, répandant sa fureur dans chacun de mes muscles, de mes nerfs ou de mes os. Lorsque la douleur monta à son apogée, le feu se concentra dans mon cœur, tentant de le brûler. Celui-ci combattait, ne voulant céder au venin qui me rendrait inhumain. Alors que je pensais que ma partie humaine allait vaincre, les flammes se dressèrent et happèrent mon organe vital, le réduisirent en cendre et ça me fit la sensation d'une explosion qui remonta jusque dans ma gorge. J'étais persuadé que la brûlure de ma gorge allait cesser, mais lorsque je pris une grande inspiration, l'odeur de sang frais m'assaillit la gorge et le feu de ma gorge redoubla. J'avais une soif immense.
Je restais pourtant allongé, écoutant ce qu'il se passait aux alentours. Vraisemblablement mon ouïe s'était développée bien plus que nécessaire. J'entendais les battements réguliers d'un cœur dans la pièce. Le doux bruit de quelqu'un qui feuillette les pages d'un livre. Le bruit de cheveux qui se frottent les uns aux autres et plus loin…les bruits de la ville. Les odeurs aussi étaient plus fortes. Je pouvais sentir l'odeur du papier que l'on tournait, celle du bois composant la pièce et des tapis recouvrant celle-ci sur la quasi-totalité à part le plafond. Il y avait aussi une odeur tenace de désinfectant qui aurait fait tituber n'importe quel humain normalement constitué. Je me demandais où est-ce que je me trouvais et comment j'en étais arrivé à ce que j'étais. Un souvenir flou me revint alors, vestige de ma mémoire humaine, celui du vampire m'ayant attaqué. M'avait-il ramené chez lui pour m'y voir souffrir ? J'ouvrais les yeux. Le plafond m'apparut en haute définition et j'en restais choqué. Je voyais le nombre exact de lattes de bois qui le composait, la poussière en tombant, tout. Comment pouvais-je voir autant de détails avec mes yeux ? La transformation avait-elle changé toutes mes perceptions ?
Je me redressais. A peine avais-je pensé à l'action que j'étais assis. Je me stabilisais, pensant m'être relevé trop vite, mais mon corps semblait contrôler la situation, gérant naturellement ma nouvelle rapidité. Seul moi, enfin surtout mon esprit paraissait à côté de la plaque et complètement abandonné, mon corps lui répondait très bien à toutes les fonctions. Plus que nécessaire. Alors que je relevais les yeux vers l'humain dans la pièce, je me figeais. SI j'avais eu un cœur, il se serait mis à battre à toute vitesse, mais la réaction physiologique que j'attendais ne s'enclencha pas. Je sus alors que j'avais un gros problème en plus d'être devenu un vampire non répertorié. Avec mes nouvelles capacités, je savais maintenant une chose à laquelle je n'avais jamais voulu croire…j'avais cru ne pas connaître l'amour…mais en fait je le connaissais depuis déjà plusieurs années…