Pardonnez-moi pour le retard, j'ai vraiment des milliers de trucs à faire en ce moment ! Je vous ai fais un chapitre très... vous allez aimer ! ;)

Et c'est maintenant que j'ouvre les réponses aux reviews ! :D

Pour NaomiWeaver : Ahah j'adore placer des phrases dans ce genre oui ! Contente de ne pas être la seule à rire xD D'accord, puisque c'est entre nous... j'adore vous faire languir :3 (j'espère que personne d'autre ne lis sinon c'est plus trop entre nous x')) Futur poète, j'approuve totalement ! :D Ah un peu de sérieux, eh bien Grisha n'a pas tout dévoilé à Erwin, seulement le plus gros du secret. Quel cachotier ce Grisha ! Et bien bon grignotage de popcorn alors, et bonne lectuuure ! ;)

Miss ProutProutProut ! Et si j'ai tous les droits parce que c'est ma fic, na ! :P Mdrr tqt la suite va te plaire, et même bcp ! Prépare tes mouchoirs pcq c'est l'heure du nosebleed ! ;)

Petit conseil pour SakuraKing : sors ton seau ! xD

Enjooyyy ! :D


Le caporal reste planté par terre, et nous nous regardons pendant de longues, très longues minutes. Il finit par se relever et fait mine de retourner vers le camp.

- Caporal !

Il s'arrête sans se retourner, attendant une suite.

Je… Vous ne dites rien ?

Il se tourne vers moi et me fixe de ses yeux nuageux.

- Je ne fais pas dans les sentiments, Eren. Je ne fais que jouer le rôle de ta nounou attitrée, tâche de t'en souvenir.

Et il disparaît derrière la colline.

Alors c'est tout ? Après ces moments passés avec lui, à l'admirer, le désirer, et finir par tomber amoureux de lui, c'est à ça que j'ai droit ? « Je ne fais pas dans les sentiments », ça a le don de calmer, putain. Je ressens un vide dans ma poitrine, et un sentiment d'abandon s'y installe. Je suis toujours par terre, les yeux rivés sur mes mains, posées sur mes cuisses. Je n'ai pas envie de bouger, j'ai juste besoin… d'être seul.

- Je vais pas t'attendre toute la soirée, bordel !

Je sursaute. Le caporal m'attendait derrière la colline ! Je me lève d'un bond et cours vers lui, laissant le sentiment d'abandon dans l'espèce de grotte derrière moi.

Il est là, appuyé contre un arbre avec tellement de classe. Le poids de son corps repose uniquement sur l'une de ses jambes et son dos, son autre jambe est fléchie, et ses yeux sont baissés sur une feuille de chêne, arborant les couleurs de l'automne. Je reste à l'admirer jusqu'à ce qu'il lève la tête vers moi. Ses yeux métalliques ne sont pas autoritaires comme je m'y attendais, mais plutôt chaleureux – oui vous avez bien lu, cha-leu-reux ! – ce qui ne lui ressemble pas du tout ! Je ne sais pas du tout comment réagir face à ce regard, encore inconnu sur son visage. Il désigne d'un coup de tête le camp, me regarde intensément puis foule le sol d'une légèreté exemplaire. Les mots ne sont pas nécessaires pour que je le suive.

En arrivant au camp, nous croisons le major Smith. On voit dans ses yeux que me voir seul avec le caporal, en plus revenant de la forêt, ne lui plait pas du tout. Le caporal lui lance un regard provocateur, comme pour le mettre au défi de faire quelque chose. Le major passe son chemin, connaissant sûrement l'entêtement du caporal-chef Rivaille.

Nous continuons notre avancée dans le camp jusqu'au dortoir, et entrons.

- Ah !

Pourquoi il s'arrête comme ça en plein milieu de l'entrée ?!

- Vous ignorez ce qu'est une douche ici ? Ça empeste les corps recouverts d'humidité poisseuse bordel !

Quoi ? Tout ça pour ça ?! Il est vraiment impossible, aaaaah !

- Ça s'appelle de la sueur, et on sait parfaitement comment se doucher !

Ses yeux me donnent un frisson le long de l'échine, tant ils brillent de… de quoi brillent-ils d'ailleurs ?

Il regarde vers le séjour, puis me regarde de nouveau.

- Laquelle est ta chambre ?

Hein ?

- Euh, celle-là.

Je désigne la porte en face de l'entrée du doigt. Il hoche la tête et me prends par le poignet – comme dans la forêt – et marche d'un pas vif en direction de la chambre.

Nous traversons le séjour, le caporal saisit la poignée et la tourne, puis ouvre violement la porte. Il me traîne à l'intérieur comme si nous ne devions pas être vus, et referme la porte rapidement, en plaçant une chaise sous la poignée.

- P-Pourquoi vous verrouillez la porte ?

Il se tourne lentement vers moi.

- Pour ne pas être dérangés.

- Mais si Armin veut entrer ? C'est aussi sa chambre !

- Il ira ailleurs.

?!

Cet homme n'a aucune pitié ! S'il ne peut pas entrer, Armin demandera sûrement de l'aide aux autres gars, voire aux supérieurs ! Et si quelqu'un arrive à entrer alors que nous sommes seuls, le caporal Rivaille et moi, dans ma chambre, entourés de cette ambiance spéciale, je ne donne pas cher de mon avenir dans les bataillons d'exploration !

Il s'approche, tel un prédateur traquant sa proie, et s'arrête devant moi, laissant monter la tension entre nous. Il dégage une aura de domination qui remplit toute la pièce. Il est intimidant, mais cette fois pas question qu'il fasse ce qu'il veut de moi, que je ne sois qu'un jouet à ses yeux. Je le saisi par la gorge sans trop resserrer mes doigts sur son cou, et mets mon visage deux centimètres au-dessus du sien, puis je le fais reculer jusqu'à ce que son dos heurte le mur. Ses sourcils sont plus froncés que d'habitude, mais je m'en cogne.

- Qu'est-ce qui te prend morveux ? Lâche-moi.

Son ton est menaçant, et je l'ignore. Mon regard est plongé dans le sien. « Je ne fais pas dans les sentiments », ces paroles reviennent encore et encore dans ma tête. Je lui en veux, pour avoir prononcé ces mots, pour m'avoir embrassé dans la salle de bain, et dans les bois lors de l'entraînement, ainsi qu'après m'être réveillé. La colère monte en moi, je resserre mes doigts autour de sa gorge, lui arrachant une légère grimace sur les lèvres. Il veut jouer ? On va jouer.

J'avance mon visage pour l'embrasser, et quand mes lèvres effleurent les siennes je m'écarte pour lui murmurer au creux de l'oreille. Un soupir s'échappe de sa bouche.

- Je vais vous montrer ce que vous manquez, caporal. Cela ne devrait pas vous faire grand-chose, puisque « vous ne faites pas dans les sentiments ».

Je recule légèrement et lui mors le lobe de l'oreille. La main que j'ai sur sa gorge se déplace sur sa nuque, et je sens les siennes s'agripper à mon t-shirt, au niveau de mes omoplates. Il respire fort, et essaie de se contrôler. On va voir s'il résiste longtemps.

- Ferme-la, gamin.

Je garde son lobe entre mes dents et le lèche du bout de la langue. Il halète et enfonce ses doigts dans mon dos. Je m'écarte un peu, le regardant essayer par tous les moyens de garder le contrôle. Il place ses mains sur mes joues et se met sur la pointe des pieds pour m'embrasser. Je m'écarte de justesse et évite son baiser, laissant ses yeux agrandis par la stupeur me fixer. Je lui mets une main aux fesses et il se retourne brusquement en essayant de me mettre une gifle. Elle n'est pas passée loin ! J'ai senti le déplacement d'air avec assez de force, et peut-être même le bout de ses doigts sur mon nez. Il est furieux, et il se jette sur moi. Nous tombons par terre, et mes joues chauffent. Il me colle trois claques, plus fortes à chaque fois. La vache j'ai l'impression qu'il m'a arraché la peau au passage ! Un liquide chaud coule sous mes narines, que j'essuie du revers de la main, sans quitter le caporal des yeux. Mes lèvres s'étirent en un sourire dévoilant mes dents lorsque je vois le sang sur le dos de ma main. Le caporal hausse les sourcils, et je me redresse brusquement à la force de mes abdos, roulant ensuite sur le côté pour me retrouver sur lui.

Il n'a pas l'air de comprendre ce qu'il lui arrive, tant mieux, ça lui apprendra à me rembarrer alors que je lui avoue mes sentiments ! Je me sers du poids de mon corps pour le maintenir plaqué au sol, et lui tiens les mains au-dessus de la tête de ma main gauche. Ses yeux me lancent des éclairs et je m'en bats les steaks, je veux juste lui faire subir ce que lui m'a fait. Seulement, je l'aime. La peur logée dans mon estomac me pousse à ne ressentir que du désir pour lui, pas de la haine ou de la rancune.

Nos visages sont très proches, et sa bouche extrêmement attirante. Il remarque que mes yeux fixent ses délicieuses lèvres, et laisse dépasser le bout de sa langue, puis humidifie ses lèvres avant de la passer lentement sur sa lèvre inférieure, puis supérieure. J'en reste bouche bée. Ne me contrôlant plus, je presse sans plus attendre ma bouche contre la sienne. Nos langues entament une danse endiablée pendant que ma main libre se faufile sous la chemise du caporal. Je sens son torse se soulever plus rapidement sous moi, et son pouls s'accélérer. Je lâche l'emprise que j'ai sur ses poignets et ramène ma main dans ses cheveux que je tire doucement, le caressant sensuellement le long du bras. Ses mains saisissent le bas de mon t-shirt et le remonte jusqu'à mon nombril. Je décolle mon corps ardent du sien, appuyé sur mon avant-bras à côté de son visage. Il remonte un peu plus mon haut avec une lenteur dont il est passé maître, le tissu frottant mes abdos puis mon torse, et finit par le retirer complètement. Il me fait me redresser sur lui en plaçant ses mains sur mes abdos et me pousse légèrement. Une fois assis à califourchon sur lui, son regard électrique me détaille de haut en bas. Ses iris sont à la fois d'un gris métallique et d'une chaleur aphrodisiaque. Je remarque la chemise du caporal un tantinet humide, sûrement à cause de la sueur, et je décide de la lui retirer. Bah oui, pourquoi il n'y aurait que moi torse nu ? Je commence par défaire le nœud de son foulard immaculé, et au lieu de le lui retirer je lui mets sur les yeux. Il ne bronche pas, au contraire ! Il bouge la tête de manière à m'aider à mettre son foulard correctement, pour lui cacher la vue. Ses mains sont posées sur mes hanches, il attend patiemment que je termine de faire le nœud à l'arrière de sa tête. Je passe ensuite les mains dans ses cheveux, lui faisant reposer sa tête sur le sol délicatement, et me penche pour déposer un doux baiser sur le bout de son nez. Je me rassois pour déboutonner sa chemise, et j'y parviens sans peine. Je le fais se redresser contre moi et la lui retire, la laissant glisser le long de ses bras pour se retrouver par terre. Il a un torse splendide. Ses pectoraux développés juste comme il faut, ses abdos finement sculptés, et son léger V qui dépasse de son pantalon. Il pourrait me demander n'importe quoi à cet instant précis, je le ferai. Il me fait craquer dans cet état, allongé sous moi, torse nu et les yeux bandés… aah… tellement sexy…

Le caporal caresse mon torse de ses divines mains, puis les enserre autour de mon cou avant de m'attirer contre sa peau nue. Il m'embrasse avec tant d'ardeur que j'en ai un frisson le long de l'échine. Ses mains se baladent sur tout mon corps, avant de se caler sur mes fesses. Un peu surpris de son geste, j'ai un temps d'arrêt. Le caporal remonte l'une de ses mains sur ma joue, et relève sa tête jusqu'à mon oreille.

- Tout va bien, détend-toi.

Je laisse échapper un soupir entre mes lèvres, puis je ferme les yeux, savourant le souffle chaud de l'homme que j'aime dans mon cou. Je me sens vraiment bien avec lui, avec cette impression que rien ne nous séparera, que nous avons le pouvoir de tout accomplir ensemble. Ses doigts caressent doucement mes cheveux, entortillant quelques mèches autour de son index. Je me laisse faire, appréciant chacune de ses actions.

Soudain j'entends la poignée de la porte s'enclencher et nous nous redressons d'un coup vers la porte. Cela recommence plusieurs fois, avant que la personne ne finisse par toquer.

- Eren ? Tu es là ?

La voix d'Armin se fait entendre derrière la porte. La trouille que j'ai eue ! Le caporal se rallonge, sûrement rassuré d'entendre que ce n'est qu'Armin.

- Ne répond pas, il finira par partir.

- Mais c'est Armin, je peux lui dire que je suis occupé et que je ne peux pas lui ouvrir, non ?

- Non, il voudra savoir ce que faisais et vu que tu mens comme un pied il ne vaut mieux pas que tu lui répondes.

'tain je me fais tout le temps clasher avec lui… en plus il a raison, fait chier !

Les pas s'éloignent et s'éteignent progressivement. Ouf ! Il n'a pas plus insisté. Je me repenche vers le caporal et lui murmure au creux de l'oreille.

- On va pouvoir passer aux choses sérieuses, caporal.

Je remarque son corps tressauter presque imperceptiblement. J'aime ça. Je me redresse et recule pour m'assoir sur ses cuisses, en traçant une ligne de ma main sur son torse, de sa poitrine jusqu'à sa ceinture. Il frémit et expire longuement. Je défais le bouton de son pantalon et descends sa braguette, en prenant beaucoup de précautions. Il ne manquerait plus que ça que je la lui coince dedans ! Ma tête ne serait plus rattachée à mon cou si cela arrivait… et je tiens à la garder sur mes épaules !

Je passe mes doigts sous la ceinture du pantalon, et le caporal lève son bassin pour faciliter le passage du vêtement. Je lui retire le pantalon pour découvrir ensuite un boxer gris foncé, dévoilant l'excitation du caporal. Wouaah… c'est vraiment… grand…

Il se redresse sur ses coudes pendant un temps, puis attrape mes bras – oui même les yeux bandés ce type est badass – et me couche sur lui en se rallongeant par terre. Sa langue pénètre dans ma bouche et brusquement il roule sur le côté, se mettant ainsi au-dessus de moi. Bordel mais qu'est-ce qu'il s'est passé là ? Il se redresse et retire son foulard de ses yeux, puis attache mes mains avec avant que je ne puisse dire ouf. Je le regarde, incrédule mais également excité par son comportement dominateur. Il recule sur mes cuisses et ses mains s'approchent dangereusement de mon entre-jambe. Il s'arrête sur le bouton de mon pantalon et la braguette, et rapidement ces deux-là ne sont plus des problèmes. Je l'aide à retirer le vêtement, comme il l'a fait pour moi, et je me retrouve vite en caleçon devant lui. Le caporal se penche et dépose un baiser sous mon nombril, en fixant mes yeux verts, sûrement étincelants de désir. Je sens le bout de sa langue faire de petits cercles sur ma peau, puis il remonte jusqu'à ma bouche en laissant sa langue tracer un chemin humide le long de mon torse, tout en plongeant son regard chargé d'électricité dans le mien. Au moment où ses lèvres allaient atteindre les miennes pour échanger un baiser torride, la poignée se mis à bouger frénétiquement. Nous nous redressons tous les deux d'un coup, le regard rivé vers la porte, la peur au ventre que quelqu'un nous surprenne.

- Ne t'inquiète pas, aucune recrue ne peut entrer avec la chaise.

La poignée tourne à droite et à gauche, comme un code de coffre-fort. Je regarde le caporal et je vois ses yeux s'agrandir brusquement, et avant que l'on ne puisse faire quoi que ce soit la chaise tombe par terre et la porte s'ouvre en grand. Merde.


Comment va votre nez ? ;) Ahah alors à votre avis, qui est l'enfo... qui a -encore- interrompu nos deux lovers ? :P

Je vous dis sûrement à ce weekend, mais il se peux que j'ai encore du retard (me frappez pas ! ) x)

Gros bisous !