Coucou les amis ! Aujourd'hui, c'est ici qu'on se retrouve ! J'espère que vous allez aimer ! Pour les reviews sur Broken Mind, je voudrais vous remercier ici. Ffnet a encore fait des siennes et du coup je n'ai pas pu répondre à tout le monde. J'essaierai de corriger ça au plus vite mais en tout cas, chaque message a été lu et m'a fait énormément plaisir !
Voici la petite histoire du jour, on se retrouve en bas !
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Derek savait que Stiles était un enfoiré. Il l'avait vu se comporter avec ses amis, et c'était un petit merdeux sarcastique. Mais jamais il ne l'avait pensé cruel. Jusqu'à maintenant.
Ça avait commencé deux mois plus tôt, à une réunion de meute. Enfin, réunion... Depuis que le calme était revenu à Beacon Hills, les réunions de meute n'étaient qu'un prétexte pour passer du temps ensemble, regarder des films et se bourrer de cochonneries. C'était là que, après le film, Stiles s'était laissé tomber sur le canapé juste à côté de lui. Sous les gloussements enjoués des autres, il avait dit : « Hey, Derek. Je te défie de m'embrasser ! »
Et bon, ce n'était pas comme si tout le monde savait que Derek avait le béguin pour Stiles, l'alpha avait bien gardé son secret. Du coup, il ne l'avait pas mal pris. Et connaissant Stiles, il faisait ça pour faire plaisir à Lydia qui, étonnamment, adorait lancer des paris stupides aux membres de la meute. Alors Derek était rentré dans son jeu. Et il l'avait embrassé. Stiles en avait été le premier surpris. Lydia était extatique, et les autres surexcités.
Et donc, la plaisanterie avait continué. Ils se donnaient des « rendez-vous », se câlinaient sur le canapé, s'embrassaient assez souvent et, bien que ça fasse un peu mal à Derek de ne pas avoir ça pour de vrai, il profitait pour quand même prendre ce qu'il pouvait.
Jusqu'à ce soir. Jusqu'à ce que Stiles lui dise ces trois mots. « Je t'aime. »
Ces trois petits mots, tout simples, furent comme un coup de poignard en plein cœur. Il se détacha de Stiles, se leva et lui tourna le dos. « Je pense que la plaisanterie a assez duré comme ça, tu ne crois pas ? »
Il entendit le cœur de Stiles accélérer, mais n'en tint pas compte. Il bloqua ses sens, refusant de les accorder sur le jeune homme de peur de ce qu'il pourrait sentir. C'est pour ça qu'il sursauta presque quand la main de Stiles se posa sur son épaule, comme pour le prier de se retourner. « La plaisanterie ? », demanda le jeune homme, la voix tendue.
Derek se dégagea d'un geste sec et s'éloigna de quelques pas. « Oui, la plaisanterie. Tu sais, faire semblant d'être en couple pour amuser la meute. C'était marrant au début mais là, ça commence à m'ennuyer. »
Les émotions de Stiles l'atteignirent en plein nez malgré ses efforts, trop mélangées pour qu'il ne puisse les distinguer réellement. De la confusion, de la douleur, de la résignation ? Derek ne comprenait plus rien.
La voix de Stiles s'éleva, faible. « On – On faisait semblant. Oui, bien sûr. » Il eut un petit rire sans joie. « Évidemment. Qui pourrait croire que tu t'intéresserais à moi pour de vrai, hein ? »
Sur ces mots, il quitta le loft. Les paroles de Stiles interloquèrent Derek, mais ce n'est que quand l'odeur salée des larmes du jeune homme, qui était parti dans l'escalier, l'atteignirent qu'il comprit.
Jamais il ne s'était senti aussi idiot. Il aurait dû comprendre. Ce n'était pas le genre de Stiles de jouer avec lui comme ça. Quel crétin il faisait !
Sans prendre la peine de mettre sa veste – ni même des chaussures – il fila à la suite de Stiles, à temps pour voir les phares arrière de sa Jeep disparaître au bout de la rue. Furieux contre lui-même il courut, plus vite qu'il n'avait jamais couru.
Il atteignit la maison de Stiles en même temps que le jeune homme refermait la porte derrière lui. En quatrième vitesse, il escalada la façade et entra dans la chambre de Stiles alors que l'adolescent en ouvrait la porte. Celui-ci s'essuya rapidement les yeux avec sa manche. « Qu'est-ce que tu fais là ? », cracha-t-il. « J'ai pas vraiment envie de te voir, alors tu peux repartir d'où tu viens. »
« Je t'aime. », laissa échapper Derek. Ce n'était pas ce par quoi il avait voulu commencer, mais c'était le plus important.
« Oui, oui, bien sûr. Si c'est tout ce que tu avais à me dire, tu peux dégager. Et ne jamais revenir. La prochaine fois, c'est la poudre de sorbier. »
« Non, je suis sérieux. Je t'aime. Mais je croyais que toi, tu m'aimais pas. Je croyais que c'était une blague pour faire plaisir à Lydia. »
« Lydia ? Pourquoi je ferais ça pour Lydia ? », demanda Stiles, confus. « Tu penses que j'ai passé les deux derniers mois à sortir avec toi pour faire plaisir à Lydia ? Tu peux m'expliquer parce que là, je comprends pas. »
Derek hésita, se passa une main dans les cheveux. C'est vrai que, dit tout haut, c'était stupide. « Tu la connais, avec ses paris stupides. Mais... Je pensais pas que tu t'intéressais à moi. Et quand tu m'as demandé de t'embrasser, les autres gloussaient, surtout elle ! »
Stiles leva les bras au ciel. « Elle gloussait parce que j'avais enfin osé faire un pas vers toi, bougre d'âne ! Tu sais combien de temps ça fait que j'ai le béguin pour toi ? J'ai oublié mes sentiments pour Lydia le jour où t'as ramené ton cul poilu de loup-garou dans cette ville ! T'as jamais senti ça sur moi ? Scott dit que ça l'étouffe à chaque fois ! »
Derek rougit. L'odeur de Stiles avait été délicieuse, mais il n'avait pas voulu présumer. « Je ne voulais pas présumer. », expliqua-t-il.
L'adolescent sourit. « Alors... Tu m'aimes ? »
Derek lui rendit son sourire. « Oui, je t'aime. »
« Alors, si je te demande de venir m'embrasser, tu sauras que c'est pour de vrai cette fois ? »
« Oui. » grogna le loup, gêné de son comportement plus tôt.
« Qu'est-ce que tu attends alors ? », demanda Stiles. Puis, dans un rire, il saisit le T-shirt de Derek pour l'attirer à lui.
Cette fois, quand leurs lèvres se touchèrent, il n'y eut plus de sentiment doux-amer.
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Et voilà ! Vous savez que j'ai fait une blague à Bruniblondi et que je lui ai écrit une fin où Stiles cassait la figure à Derek a coup de batte de base-ball ? Elle a menacé de me faire la même chose avec une barre à mine si je ne changeais rien du coup voilà, vous avez la vraie fin !