Encore ! Encore ! Je ne sais pas jusqu'où j'irai dans ce recueil. J'ai même été tentée de le poster à part celui-là. Je le trouve... Terrible. Dans le sens où je présente Doflamigo sous un autre jour. HMMM OUI ! Cette fois, contrairement à Flying Bird (que je vous invite à lire héhéhé~), Doflamingo est présenté sous un autre jour. ET JE NE REGRETTE RIEN ! HAHA !

Il y a d'ailleurs de petits spoils quant à une future fiction. Héhé !

Je me suis rendue compte que je n'ai PAS fait de réponses aux reviews... HONTE A MOI ! Alors je pense que je vais les faire à la fin pour cette fois, on se retrouve en bas !

One Piece et Doflamingo appartiennent à Eiichiro Oda

Momo m'appartient !

Et pour ceux qui n'auraient pas fini l'Arc de Dressrosa... Hm... Peut-être qu'il vaut mieux que vous fassiez attention à ce que vous lirez ! Vous êtes prévenus !

Bonne lecture !


Jusqu'au bout


Depuis que Dressrosa leur appartenait, lui appartenait, Doflamingo menait sa vie de roi comme il l'entendait, c'est-à-dire comme il l'avait toujours voulu. Tous ceux qui faisaient partie de sa famille lui obéissaient et le suivaient en souriant, ravis d'être à ses côtés et de le servir. Rien, jamais rien n'avait pu perturber sa tranquillité. En général dès que quelque chose commençait à devenir une nuisance, il s'en débarrassait le plus rapidement possible, sans efforts et sans se salir les mains. Rien ne devait le perturber, et rien ne pouvait le perturber.

Il était toujours serein et confiant.

Un imbécile cherchait à faire de Baby 5 sa femme ? Il s'en débarrassait. Dellinger était trop contrarié ? Il l'envoyait taper sur des imbéciles dans les prisons. Quelques téméraires trouvaient drôle de se moquer de Pica ? Grand bien leur fasse, leur vie serait drastiquement écourtée et aucune réclamation ne sera prise. Doflamingo avait un contrôle sur tout et pouvait ainsi satisfaire tout le monde.

Du moins, c'est ce qu'il croyait.

C'est ce qu'il croyait avant de voir le regard perdu dans le vide de sa femme.

Jamais il ne l'avait vu comme ça depuis qu'ils étaient ensemble. Quand elle n'était encore qu'une de ses subordonnées, il lui arrivait de regarder dans le vague, puis quand il s'avançait vers elle, la jeune femme était tirée de sa rêverie assez rapidement et le fixait, des fois, dans son bon vouloir, souriait à son capitaine.

Mais depuis quelques temps, elle regardait au travers des fenêtres, se perdant dans l'immensité bleutée, le regard vide de toute lueur, errant même des fois dans le château ou les jardins, sans but. Doflamingo n'aimait pas ça, il n'aimait pas la voir… « Triste ».

Un jour encore, assise au bord de la fenêtre, regardant au loin, au-delà de l'océan, le Grand Corsaire s'approcha de la jeune femme et la pris par les épaules, la rapprochant de son torse chaud et basané. Dans un sursaut, elle ferma son carnet qui reposait sur ses cuisses avant de lever les yeux vers le grand blond, qui lui offrit un de ses sourires si caractéristiques.

Elle voulut le lui rendre, mais avant même qu'elle ne puisse le faire, il la souleva comme une plume et la porta en tournant doucement sur lui-même.

« Pourquoi ce regard si triste ma Momo ?

- Je vais bien, dit-elle un peu vite, regardant ailleurs.

- Momo, Momo, Momo, Momo… Après tout ce temps tu essaies encore de me mentir ? »

La jeune femme rousse frissonna et le regarda du coin de l'œil avant de baisser les yeux vers le torse hâlé du pirate. Ses fines mains blanches appuyées sur les épaules de son mari, elle essaya de se défaire de cette étreinte qui commençait à l'oppresser plus que de raison. Lui, resserra ses bras autour de sa taille, les traits de son visage se durcissaient à vue d'œil.

Doflamingo n'aimait pas qu'on lui cache des choses.

Il ne supportait pas qu'on lui mente.

Et il détestait qu'on le fasse attendre.

Même si sa douce avait droit à un traitement de faveur par rapport aux autres, cette situation durait depuis beaucoup trop longtemps pour qu'il puisse supporter ces petites cachoteries. Il n'avait pas le temps, et n'en avait certainement pas l'envie.

« Ce n'est pas… Important, tenta-t-elle de nouveau en commençant à avoir peur. »

Momo devait un peu trop jouer avec les limites de son mari, parce que quand il la jeta sur le lit pour ensuite la dominer de toute sa hauteur, une main un peu trop près de sa gorge, le regard terrifié – qu'elle n'avait jamais généralement avec lui - qu'elle arborait les surpris tous les deux. La grimace de Doflamingo n'annonçait rien de bon. Ils se toisèrent de longues minutes sans rien se dire avant que le roi de l'île ne remarque le carnet qui était tombé à terre près de la fenêtre. Se levant, il alla le ramasser sous le regard non plus terrifié, mais paniqué de sa femme qui s'était redressée d'un bond après qu'il l'ait lâchée.

Doflamingo ne s'embarrassa pas à relire toutes les pages depuis le début, il alla directement là où il y avait un marque-page, c'est-à-dire une quinzaine de pages avant la première page intouchée par l'encre. Parcourant les quelques lignes il haussa les sourcils, ferma le carnet et repris un air… Serein. Il alla même jusqu'à sourire, le carnet appuyé contre son menton. Ce n'était que cela qui la chagrinait ? Ce tout petit détail ? Sûrement qu'elle n'avait pas voulu lui en parler pour ne pas l'inquiéter. Sa femme pensait sûrement qu'il avait mieux à faire que se soucier de ses problèmes à elle, après tout, il était roi !

Marchant lentement et avec légèreté vers sa moitié, il alla l'embrasser sur le front, puis sur le bout de ses lèvres, se sentant beaucoup plus rassuré, maintenant qu'il savait quoi faire pour faire réapparaître le sourire de sa douce.

« Excuse-moi, dit-il avant de quitter leur chambre. »


« Où vas-tu Doffy ? demanda Vergo arquant un sourcil.

- Régler une chose qui aurait dû être faite depuis longtemps.

- Tu auras besoin d'aide, non ? Et puis qui va s'occuper du pays ?

- Ne t'inquiète pas pour ça, et j'ai mon escargophone, je serai joignable pendant mon voyage. »

Tout en parlant il se redressa et arrangea son manteau sur ses épaules, s'avançant vers le bord du toit, suivit par l'homme bambou qui avait ses mains croisées dans son dos, l'air toujours aussi chaotiquement neutre. La nuit était tombée rapidement, et Doflamingo profitait de l'obscurité pour pouvoir prendre son envol, du moins, pour cette fois. Il ne voyageait pas toujours de nuit, mais cette fois-ci serait une exception. Le Roi de Dressrosa avait – à moitié - mis son plus fidèle bras droit dans la confidence. Une semi-confidence, certes. Le voile de la nuit était parsemé d'étoiles scintillantes, le vent était doux et la mer calme.

Un temps parfait pour commettre les pires atrocités au monde.

« Une fois sur place par contre, il faudra attendre un peu avant que je ne puisse répondre. »

Le sourire qui fendait les lèvres de Doflamingo en cet instant ne présageait rien de bon. Vergo le nota, son maître s'apprêtait à faire quelque chose qui ne devait pas être dit, et que personne ne devait savoir évidemment. Du moins, jusqu'à son retour. Sauf si la Marine finit par le savoir, dans ce cas…

« Et que dois-je dire à madame ?

- Que je suis parti pour… « Affaires ».

- Tu sais très bien qu'elle n'en croira pas un mot.

- Tu n'as qu'à insister. »

Vergo soupira en passa une main sur son front pour l'éponger : qu'est-ce que c'était que cette histoire saugrenue ? Il allait répliquer de nouveau pour tenter d'en savoir plus, mais le roi de Dressrosa s'envola et s'éloignait déjà bien vite. Avant qu'il ne s'envole, le traître de la Marine put clairement distinguer des veines apparentes sur le front du grand Corsaire, preuve d'une colère contenue qui finirait bien par exploser, tôt ou tard.

« Bon voyage Doflamingo, soupira tout de même l'homme de main avant de descendre du toit. Je me demande ce qu'il a bien pu t'arriver pour que tu sois dans un état pareil…»


Quand Momo apprit que Doflamingo était partit, elle demanda une première fois à Vergo où il était allé. En général, son époux lui disait quand il partait, et encore mieux : il lui arrivait aussi de lui dire pourquoi et où. Les seuls fois où le Donquixote s'était abstenu de lui faire part de ses déplacements était quand Momo n'était qu'une de ses subordonnées : le médecin de l'équipage quoi. Mais là, il ne lui avait rien dit. Pas un regard, pas un mot, pas une mention de son voyage. Rien du tout, le néant complet.

« Il est partit pour affaire, avait répondu Vergo. »

Doutant tout de même des paroles de l'infiltré, elle se mit à réfléchir quant à la raison pour laquelle Doflamingo serait partit sans rien lui dire. Malheureusement, rien ne lui vint aussi, elle l'attendit en s'occupant dans le château, ou des affaires qui devaient être gérées par Doflamingo lui-même : le Roi lui faisait suffisamment confiance pour qu'elle puisse s'occuper d'affaires internes. Pas tout, mais une petite partie.

Cette situation dura pendant bien trois semaines, ce qui ne fit qu'accentuer l'inquiétude de la jeune femme rousse. Où était-il ? Que faisait-il ? Reviendrait-il seulement ?

De temps en temps, quand Momo passait devant une fenêtre, elle levait le nez vers le ciel bleu et regardait l'horizon dégagé et infini, ayant une pensée pour son mari qui ne revenait toujours pas. Et pendant que ses boucles rouges suivaient les vagues du vent, que la brise lui caressait la peau, que les rayons du soleil fermaient ses yeux et que les plumes des flamants roses voletaient dans le jardin, la jeune femme repensait au grand Corsaire, qui était quelque part, là-bas, sur les mers...


Quelque part, sur une île, perché en haut d'un arbre dont le feuillage était couvert de neige, il observait un petit village reculé. Une base de la Marine le jouxtait de quelques mètres.

C'était le village natale de Momo.

C'est donc ici que résidait la source de tous ses soucis ?

C'est donc ici qu'était enterrée les racines des maux de sa tendre ?

Un village aussi insignifiant ?

Aussi petit ?

Si futile ?

Il devait renfermer les pires secrets pour pouvoir affecter sa Momo au point où elle ne souriait plus.

Alors que son sourire s'élargissait, ses mains se tendirent loin devant lui, chacun de ses doigts se détendaient doucement, d'autres se courbaient avec aisance.

Pendant une seconde…

Il lui semblait revivre le carnage de Dressrosa qu'il avait causé.

Mais à une échelle, beaucoup, beaucoup plus petite.


Un soir, alors qu'elle lisait assise au bord de la fenêtre, Momo sursauta quand elle entendit des pas aussi lourds que vifs dans le couloir. Qui pouvait bien faire autant de bruit aussi tard ? Se redressant un peu hésitante, la médecin sursauta en voyant Doflamingo ouvrir – défoncer - la porte et se jeter sur elle, un large sourire au visage.

« Momo ! Ma Momo ! Tu as été sage ? furent ses premiers mots en la prenant sans délicatesse dans ses bras forts. »

La concernée sursauta et le regarda un peu de travers quand elle sentit un liquide poisseux sur sa joue. Alors qu'elle se redressait avec difficultés, elle constata avec effroi que Doflamingo était couvert de sang. Enfin, son manteau n'avait rien, ses vêtements n'étaient que peu touchés, mais il ne semblait pas être blessé lui personnellement. Tandis qu'il parlait encore, sa femme passa une main tremblante sur son front pour en essuyer la sueur mélangée à la coulée d'hémoglobines.

« Doflamingo, tu es blessé, souffla-t-elle en lui coupant net la parole.

- Quoi ?

- Laisse-moi te soigner !

- C'est pas mon sang ! »

Cette remarque rassura autant qu'elle inquiéta sa femme qu'il posa sur le bord de la fenêtre avant de s'accroupir devant elle, enserrant sa taille dans ses bras.

« Tu n'as plus à être triste. Tu peux sourire de nouveau tu sais ?

- Qu'est-ce que tu as…

- Momo ! J'ai promis de tout faire pour toi, n'est-ce pas ? Parce que j'ai besoin de toi comme tu as besoin de moi. Nous sommes comme indissociables, tu vois ? Je sais que nous sommes loin d'avoir eu des débuts faciles, mais tu m'as déjà montré que tu étais prête à aller jusqu'en enfer avec moi… Tu m'as promis qu'on resterait ensemble jusqu'au bout. Moi ? Je n'avais pas encore fait mes preuves, et j'avais tort ! J'évincerai tes obstacles – nos obstacles - parce que… »

Alors qu'il serrait ses doigts sur la taille de sa femme qui semblait autant touchée que terrifiée, il se rapprocha doucement d'elle, jusqu'à se redresser pour poser sa tête sur l'épaule Momo et laisser les mèches rousses glisser sur son visage. Elle ne pouvait pas voir les mains ensanglantées de son mari tâcher sa robe et laisser des marques atroces. La lumière de la bougie vacillait de plus en plus, dessinant des ombres informes, difformes, monstrueuses et abominables sur les murs.

Dans un murmure, un murmure à vous glacer le sang, pendant que les lèvres du Corsaire effleuraient l'oreille de la femme tremblante dans ses bras, qui sentait ce rictus déformant les lèvres du propriétaire du château, Doflamingo souffla :

« Tu sais, ma Momo… Je m'en fous pas mal de la vie des autres. Mais je veux que tu saches que… Quoiqu'il arrive… Quoiqu'il m'arrive… Quoiqu'il t'arrive… Entre nous, c'est comme un pacte maudit…Nous deux, c'est à la vie à la mort…c'est jusqu'au bout. »


Bon, qui a peur de Doflamingo maintenant lève la main !

Je plaisante, mais j'espère que cela vous aura plu !

Et avant de se quitter, une petite réponse aux reviews !


Pour le "chapitre 1"

- Larmes-Noire : Oui ! je sais, ça faisait une éternité que je n'avais pas écrit avec eux ! Mais voilà ma Momo de retour ! :)

- May : Merci beaucoup à toi surtout ! Tu passes ton temps à corriger mes erreurs ! Tes encouragements me vont droiiiiiiiiit au cœur !

- NanaStar-Fanfiction : Crois-moi, tu n'es pas la seule à ne pas être friande des histoires avec des personnages inventés. Pourtant je passe mon temps à faire des OCs mais je crois que j'ai plus de mal avec ceux des autres (sans être méchante !) Certains sont très bien fait cependant ! Mais merci beaucoup pour tes encouragements !

- Anaploufette : Ah ! J'espère que les deux autres t'auront plu alors !

Pour le "chapitre 2"

- May : "Le couple charismatique", arrête ! Doflamingo va t'entendre !

Doflamingo : J'AI DÉJÀ ENTENDU ! FUFUFU ! MERCI !

- lalalala : Moi aussi, c'est ma partie préférée dans cet OS ! Mais non, tu n'es pas folle, ou alors on est deux ! Merci beaucoup en tout cas !

- NanaStar-Fanfiction : Je suis parfaitement d'accord avec toi ! Quand quelqu'un me dit que Doflamingo n'éprouve aucun sentiment... J'ai tendance à grincer des dents. Je pense qu'il éprouve vraiment quelque chose pour ceux qui l'entourent (même si ce n'est pas forcément sain). Après, comme je l'ai déjà dit, Doflamingo reste mon méchant préféré, alors l'étudier et expérimenter avec lui est très amusant pour moi ! xD Je devrai le faire plus souvent ! Merci pour ton commentaire !


Bon, et à partir de maintenant je vais essayer d'être régulière ! Voili, voilou !

En espérant que ça vous a plu !