Bon... En plus de dédicacer cette fic à Madeleine, je lui dédicace ce chapitre, et tous les autres (ouais, la fic, quoi xD), bref, je sais pas si je pourrais continuer à poster un chapitre par jour comme ça, longtemps (surtout que jeudi je suis pas trop là), mais en attendant je fais comme je peux !

Je vous laisse avec Minho, Teresa, Newt, Thomas, Gally, et surtout... Machine !

Bonne lecture !


Minho gémit.

_ La ferme Minho ! cria quelqu'un.

_ Pardon ?! s'offusqua le Coureur. Pourquoi est-ce que ça a le droit de pleurer et moi dès que je dis quoi que ce soit on m'engueule ?!

_ « Ça » a un prénom ! rétorqua Teresa en lui jetant un regard sombre, tout en faisant les cent pas avec Machine dans les bras. Mais que quelqu'un retrouve Newt, bordel de merde !

_ Vulgarité, Teresa, rappela Gally.

Machine n'avait apparemment pas grand-chose à faire de la vulgarité de sa gardienne car elle continua à s'égosiller, le visage écarlate, de grosses larmes roulant sur ses joues.

_ C'est bon, chérie… Ça va aller, répétait la brune.

_ Je crois qu'on aurait jamais du lui parler de Thomas, grommela Gally pour lui-même.

_ Tu m'étonnes qu'elle pleure si vous avez parlé de Thomas à Machine, s'exaspéra Minho. Ce type est cinglé, c'est normal qu'elle ait peur !

_ On parle de Newt ! répliquèrent Gally et Teresa en chœur.

_ Vous avez parlé de Newt à Machine ? Quel est le rapport avec Thomas ?

_ Ta gueule, Minho… soupira Alby. Sérieusement, ta gueule. Va donc retrouver ton meilleur ami.

_ Thomas n'est pas mon meilleur ami, protesta Minho.

_ On te parle de Newt ! s'exclamèrent-ils tous en chœur, agacés.

_ Va chercher Newt, et ramène-le ici, en le traînant par les cheveux s'il le faut ! ordonna Alby.

Minho détala dans les bois, où il savait que Thomas avait l'habitude d'aller. Newt ne serait sans doute pas là, mais au moins il pourrait dormir en paix sans les hurlements stridents qui déchiraient le silence nocturne.

_ Si les Créateurs cherchent à nous tuer, ils ont trouvé une arme plus efficace que les Griffeurs, soupira-t-il en ralentissant quand il fut hors de vue de ce groupe de furies.

Il s'approchait du coin surnommé par lui-même « le coin des Tocards » parce qu'il savait que c'était là où Thomas dormait, quand il aperçut une scène pour le moins étrange.

Thomas était allongé par terre, enroulé dans des couvertures, les yeux clos, et Newt était assis, adossé contre un arbre, face à lui. Il le dévisageait, sourcils froncés, en se mordillant nerveusement l'ongle du pouce.

_ Hey les tocards, salua Minho en se laissant tomber à côté de Newt.

Le blond sursauta en croisant le regard de Minho.

_ Vous parliez de quoi sans votre meilleur pote ?

Le blond haussa les épaules en évitant le regard inquisiteur du Coureur :

_ Euh… Bon, bah… Je vais y aller… marmonna-t-il.

_ Thomas ? Mais… Il dort ? Est-ce que t'étais en train de mater Thomas en train de dormir, Newt ?

Les joues de Newt s'embrasèrent, et il secoua vivement la tête :

_ Non ! Pas du tout, je… Je vais y aller !

_ Vaut mieux pas. Ils t'attendent tous pour te refiler Machine. Elle chiale depuis deux heures.

_ Ah, c'est ça ? Je me disais aussi que les Griffeurs n'étaient pas aussi agités les autres nuits.

_ En fait, pour tout te dire, elle chiale depuis que tu l'as laissée dans les bras de Teresa. Cette fille doit avoir des antécédents de tueuse en série, et je suis sûr que Machine le sait. Les gosses sentent ces choses là.

_ Tu m'étonnes, Minho, remarqua Newt.

_ Ah ouais ? Pourquoi ?

_ Je savais pas que tu connaissais le sens d'antécédent.

_ Et moi je ne savais pas que tu avais un faible pour Thomas, riposta Minho.

_ Ouais, bah t'étais bien le seul, soupira Newt pour lui-même.


_ J'en ai marre ! explosa Teresa. Ras-le-bol ! J'ai les bras en compote ! Quelqu'un va prendre la petite, maintenant !

Immédiatement, tous les Blocards s'écartèrent d'un mètre autour d'elle.

_ Enfin, c'est pas un monstre ! s'exaspéra-t-elle. Allez, un volontaire, n'importe qui !

_ Mais ça bave… protesta Fry.

_ Et ça crie, ajouta Winston.

_ Et c'est minuscule, on pourrait le casser, continua Gally.

_ En plus, c'est le boulot des filles de s'occuper de ce genre de trucs, finit Chuck.

Les yeux bleus de Teresa étincelèrent de colère :

_ Pardon ?

_ Il a pas tort… admit Alby.

_ Gally, lâcha-t-elle d'une voix sèche. Ici. Tout de suite.

_ Quoi ?! s'exclama le blond, terrorisé. Non, tu peux donner ça à n'importe qui, mais pas à moi ! C'est pas moi qui fait les remarques sexistes ici !

_ J'ai dit ici, répéta-t-elle.

En traînant les pieds, le Bâtisseur obéit et s'approcha de l'adolescente.

_ Je vais la casser, grimaça-t-il.

_ Mais non. Allez, tends les bras.

Fascinés, tous les Blocards observèrent la jolie jeune femme se transformer en dictatrice, et Gally exécuter lamentablement tous ses ordres. Même Machine avait cessé de pleurer, observant la scène avec de grands yeux humides tout en mordillant une mèche de cheveux de Teresa.

_ Allez, chérie, tu lâches les cheveux de Teresa, et tu vas dans les bras de Gally.

Comprenant ce qui allait se passer quand l'adolescente tenta de la détacher d'elle, la petite fille se mit à pleurer à gros sanglots, ses cris stridents encore plus forts qu'avant, s'accrochant à la brune comme une moule à son rocher ou Minho à ses fantasmes.

_ T'as vu, elle veut pas plus de moi que moi d'elle ! s'exclama Gally en se reculant.

Teresa l'attrapa par le bras, et fit glisser la petite fille entre ses larges mains.

_ Ne la lâche pas, ordonna-t-elle doucement. Tout va bien… Si tu la lâches, ajouta-t-elle après un silence, je perds la moitié de mes cheveux, et elle sera gravement blessée. Pas de pression, hein.

_ Pas de pression, répéta Gally pour lui-même.

_ Une main ou un bras sous sa tête, pour ne pas qu'elle tombe, conseilla Teresa, tout en appuyant doucement sur le poignet de la petite fille avant de lui faire lâcher ses cheveux.

Quand elle fut enfin libérée, elle contempla la scène d'un air satisfait. Certes, la petite pleurait encore à chaudes larmes dans les bras maladroits de Gally, mais au moins ce n'était plus dans les siens.

_ Essaie de la bercer. Tout doucement hein, le but ce n'est pas de la projeter de l'autre côté du mur. Tu peux marcher, aussi, ça calme les jeunes enfants, la plupart du temps.

Sur ces mots, elle laissa Gally s'occuper de la petite, et se tourna vers les autres.

_ On va pouvoir dormir, maintenant ? demanda Fry.

_ Quand elle se calmera, soupira Winston.

_ Stop. Fry, elle va bientôt avoir faim, si ce n'est pas déjà le cas. Qu'est-ce que tu peux lui donner ?

_ Bah… De la viande ?

Elle était vraiment entourée d'incapables ! songea-t-elle en croisant les bras sur sa poitrine.

_ Tu veux donner de la viande déjà immangeable pour des dents d'adultes à une gamine qui n'en a même pas ? T'as pas… Je sais pas, du lait, ou de la purée…

_ Bien sûr que non ! Il faut des trucs consistants pour les Blocards !

_ Fry, intervint Alby. Teresa va te donner un menu que tu feras pour la gamine, tous les jours. Newt sera déchargé de ses fonctions pour s'occuper avec elle de la petite. Gally, tu…

Il se tourna vers le blond, qui était assis par terre, sans lui prêter la moindre attention. Avec un sourire extatique, il serrait la petite fille contre lui. Petite qui avait enfin cessé de pleurer, pour bruyamment gazouiller en touchant le visage du Bâtisseur.

_ Impressionnant, commenta doucement Teresa en s'asseyant à côté de lui. Tu vois que tu ne lui as pas fait de mal.

_ Elle est adorable, chuchota Gally.

Fourrant sa main dans sa bouche, la petite fille se mit à bailler silencieusement.

_ Elle ne risque pas de s'étouffer, comme ça ? s'inquiéta le maton.

_ Non, ne t'inquiète pas, assura la brune. Elle est juste fatiguée. Elle va vite s'endormir, et après peut-être qu'on pourra la poser.

_ Elle va pas attraper froid ?

_ Il ne fait pas froid, fit remarquer l'adolescente.

_ Et si elle tombait par terre ?

_ Elle risque pas de tomber par terre si tu la poses par terre, tu sais ?

_ Et si elle faisait caca ?

_ C'est le principe des couches : laisser le bébé faire caca quand il en a envie pour le changer après. Bon, là c'est une couche créée par Newt avec un drap et un pull de Minho, mais c'est le même principe.

_ Et si elle avait faim ?

_ Gally, arrête de t'inquiéter… Si elle a faim, ne t'inquiète pas, elle aura une manière très claire de nous le signaler, soupira Teresa.

La petite fille tenta de mettre sa deuxième main dans sa bouche en plus de la première, et se retrouva confrontée à un cruel problème de place. Finalement, en désespoir de cause, elle glissa ses doigts entre les lèvres de Gally, qui n'osa plus prononcer un mot de peur de lui briser tous les doigts.

Enfin satisfaite, elle gazouilla pour signaler son approbation, battit des pieds en riant un peu malgré sa main dans sa bouche, et ferma les yeux.

_ Maintenant, elle va s'endormir, murmura Teresa à l'intention du blond qui n'osait plus bouger d'un cil. Tu pourras la poser par terre, et on pourra tous aller dormir.

Déjà à moitié endormie, la petite retira sa main des lèvres de Gally pour la poser sur sa poitrine en se recroquevillant sur elle-même.

_ Alors ? Verdict ? chuchota l'adolescente.

_ Elle est adorable…


_ Truc braillard et insupportable ?

_ Minho, on ne cherche pas des adjectifs, on cherche un prénom !

_ Machine ! proposa Thomas.

_ La ferme, soupira Teresa.

_ On en connaît pas, des noms de filles, se défendit le Coureur.

_ Aucun ?

_ Sincèrement ? Je sais pas pourquoi, mais le seul qui me vient c'est Rachel, avoua Thomas. C'est peut-être une ex !

_ Ça m'étonnerait, ricana Teresa. C'est aussi le seul prénom féminin que je connaisse, alors à moins qu'avant le Labyrinthe on ait fait un plan à trois…

Thomas haussa un sourcil charmeur, et Teresa leva les yeux au ciel :

_ Non, Thomas, certainement pas.

_ Truc ! lança Minho sans se soucier de la conversation précédente.

_ Non ! s'exclamèrent Newt, Teresa et Gally en chœur.

_ Gertrude ?

_ C'est un prénom féminin, ça ? s'enquit Thomas.

_ Ouais, je crois.

_ C'est marrant, ça m'évoque vachement une grand-mère.

_ Ouais, moi aussi, admit l'asiatique. Mais ça n'empêche pas.

_ Gertrude c'est bien, acquiesça Thomas. Allez, on garde ça. Hein, petite Gertrude ?

_ Laisse la dormir, Tommy, ordonna Newt en éloignant le brun de la petite Gertrude.

_ On peut pas donner le nom de la grand-mère de Minho à une petite fille ! intervint Gally.

_ Je suis assez d'accord, admit Teresa. On doit pouvoir trouver mieux.

_ Min', ton fantasme roux, tu l'appelles comment, d'habitude ?

_ Il n'est pas question qu'on appelle cette petite comme le fantasme de Minho ! les interrompit Newt.

_ Chaton ! répondit le Coureur avec un large sourire. Chaton, ou quelques fois, So…

_ On s'en fout. Pas question que cette petite fille s'appelle Chaton ou quelque nom que ce soit, dit le Second d'un ton impératif.

Avec un sourire qui lui faisait trois fois le tour du visage, Minho demanda :

_ Et toi, Newt, ton fantasme il s'appelle comment ?

Gally et Teresa ne purent s'empêcher de rire alors que l'intéressé devenait écarlate et fusillait son ami du regard :

_ Je t'emmerde, Minho !

Sans préavis s'ensuivit une claque derrière la tête.

_ Teresa ! s'exclama Newt en se frottant le crâne.

_ Vulgarité, Newt, répondirent Gally et Teresa en chœur.

_ Hé ! intervint Thomas. Tu m'en as jamais parlé, à moi, de tes fantasmes !

Newt devint livide, et n'eut pas le temps de répliquer que, d'un air angélique qui ne trompait que Gally, Teresa demandait :

_ Parce que ça t'intéresse, Tom ?

Ce fut au tour des joues de Thomas de rougir, et il bafouilla :

_ Euh, bah… Enfin, j'entends ceux de Minho à longueur de journée, alors ça me ferait du bien d'entendre autre chose.

_ Et tu veux que je te raconte ceux de Newt ? interrogea Teresa d'une voix douce, sensuelle en se rapprochant de Thomas.

Newt regarda Teresa avec stupéfaction : ok, alors avant elle pensait que Thomas sortait avec lui, et maintenant elle savait qu'il fantasmait sur lui ?! Mais c'était quoi cette fille ? Ce n'était pas si évident que ça quand même ?! Et… Elle allait pas le dire à Thomas, quand même…

_ On devait parler du prénom ! intervint Gally, qui avait bien vu le désarroi de Newt. Teresa, le prénom.

_ Oui bien sûr, répondit l'adolescente, quittant sa voix sensuelle pour un sourire jovial. Alors, à part Rachel, quelqu'un a une idée ?

Minho voulut parler, mais elle fronça les sourcils et ajouta avant qu'il ne puisse prononcer un mot :

_ Une idée potable !

_ Bébé, dit quand même l'asiatique.

_ C'est bien, Minho. Ça fait deux jours qu'on te répète ce que c'est, il était temps que tu l'intègres !

_ Non, je veux dire, en prénom ! insista le Coureur. Bébé !

_ C'est bien ce que je craignais… soupira la brune. Non, Minho, Bébé c'est pas un prénom ! Tout nom commun ou adjectif n'est définitivement pas un prénom, compris ?

_ Madeleine.

Tous les regards se tournèrent vers Thomas, qui était assis tout près de la petite fille endormie, et s'amusait apparemment à… enfoncer son doigt dans la joue de la gamine.

_ Quoi ?

_ Elle pleure tout le temps. Donc Madeleine. C'est un prénom, et en plus c'est un gâteau.

_ Thomas, ne la réveille pas ! lança Newt, un instant trop tard.

Le bébé ouvrit les yeux, et agitant frénétiquement les bras et les jambes, se mit à pleurer.

_ CQFD, conclut Thomas. Salut, Madeleine !


Il ne faut, bien sûr, pas voir le moindre rapport entre Machine et Madeleine (aka Lady Lacey Lucky) xD En fait... Si, pour être honnête, il faut voir un rapport. Un vrai bon gros rapport : Machine est aussi chiante que Madeleine xD

Bref, je vous laisse là dessus : laissez une review !