-J'vais pas tarder, ciao.
Aomine raccrocha au nez de son petit-ami, tout en continuant à marcher à travers la foule. A peine quelques minutes plus tard, il se retrouva dans une ruelle sombre où seul un lampadaire clignotait de temps à autre, comme dans les films américains. Il avait l'habitude de passer par ce passage afin de raccourcir le chemin jusqu'à l'appartement de son amant, pratique pour une feignasse dans son genre, s'était-il dit une fois. Il savait également que ça pouvait être dangereux les passages de ce genre en pleine nuit, raison pour laquelle personne n'y passait, mais il ne se fit jamais aucun soucis étant donné qu'il se sentait capable de se défendre. Mais ce soir-là, il aurait dû plus se méfier..
Il continuait à marcher avec son air blasé sur le visage. Mais malgré l'obscurité et le bruit du vent soufflant fortement, il distingua un son et une silhouette approché de lui. Il écouta attentivement les bruits de pas s'approchant et qui s'arrêta pile devant lui, qui lui permet avec un peu de difficulté quand même à voir le visage de l'inconnu. Il fut, d'ailleurs, surpris.
-Haizaki ?! Qu'est-ce que tu fous là ? s'écria Aomine.
-T'es pas content de me voir Daiki ? demanda calmement Haizaki en se léchant les lèvres.
-Ta gueule, t'habites pas dans le coin, pourquoi t'es là ?
-J'fais ce que je veux, à ce que je sache, Daiki.
-Arrête de m'appeler comme s-, mais c'est quoi ça ? cria Aomine qui venait de ressentir une douleur à la cuisse.
-Pfff Shogo, c'était trop facile, j'y crois pas, clamait une voix derrière le basané, surement la personne qui lui avait fait on ne sait quoi à sa jambe.
-Oui, j'avoue, j'pensais que ça aurait été plus difficile et donc plus drôle mais ce n'est pas grave.
-Vous voulez quoi à la fin ? Cria le basané, énervé.
-Ton corps, répondit naturellement Haizaki. N'est-ce pas, Makoto ?
-Hanamiya ?
-Ahah, effectivement !
Le bleuté essaya de continuer sa route pour fuir les deux crétins psychopathes qui l'entourait mais son corps se figea et il tomba lourdement au sol et malgré ses essais il ne réussit pas à se relever.
-A toi l'honneur Shogo, on a une demi-heure avant que l'effet de la drogue ne s'estompe.
-Bien, c'est amplement suffisant, dit-il en se léchant les lèvres et en s'approchant d'Aomine, un regard énormément pervers brillant de ses yeux.
Le basané commençait vraiment à avoir peur, mais essaya de le cacher le mieux possible, se disant qu'ils voulaient peut-être juste le frapper et rien d'autre. Mais il retenu encore plus ses larmes quand Haizaki arracha violemment son t-shirt et son pantalon, faisant glisser également son caleçon le long de ses jambes. « Juste me frapper », mais quel con, se dit-il désespéramment dans sa tête tandis que son tortionnaire empoigna fermement ses fesses et le pénétra le plus brutalement possible, le faisant hurler de douleur.
Haizaki continua ainsi un bon moment, lui foutant des coups de reins plus brutales les unes des autres arrachant des hurlements au basané, qui, lui, pleurait le plus discrètement qu'il put. De plus, le joueur de Fukuda lui assénais des coups de poings un peu partout sur le corps et avant se retirer de lui, il prit la tête du basané et la frappa avec une violence inouïe au sol et la releva aussitôt pour introduire son pénis dans sa bouche.
-Avale tout et n'essaye même pas de me mordre ou je ne sais quoi, Daiki, lui ordonna Haizaki.
Il agrippa les courts cheveux d'Aomine lui faisant faire des va et vient, l'étouffant presque avec la substance blanchâtre coulant à flot dans sa gorge mais avec un présent d'arrière-goût métallique de sang, qui n'était autre que celui du bleuté. Ce dernier ne contenait même plus ses émotions, sa douleur entre autre et pleurait tout ce qu'il pouvait tandis qu'Haizaki et Hanamiya échangèrent leur place et qu'il se fit pénétrer, une seconde fois, encore plus violemment que la première fois.
Dans le quartier voisin, plus précisément dans un appartement, un jeune homme commençait à sérieusement perdre son self-control.
-Non, mais y s'fout de moi ou c'est comment ! Ca fait une heure qu'il m'a téléphoné en disant qu'il ne tarderait pas, d'habitude quand il dit ça, au bout de dix minutes il est là mais là ça fait une heure et toujours aucune nouvelle, même pas un appel pour prévenir d'un quelconque retard, quel toupet ! Il va m'entendre lui ! Aomine Daiki ou pas !
Il continua ainsi durant un bon quart d'heure à se plaindre de son « abrutit de petit-ami » et décida de prendre l'air afin de se calmer et c'est ainsi qu'il se retrouva dehors à marcher tranquillement, mais cependant sans s'empêcher de reproduire le chemin qu'empruntait habituellement son amant.
Il passa à côté du parc, traversa les quelques résidences, emprunta des petits raccourcis, puis il arriva enfin dans la ruelle...
- Je ne comprends vraiment pas comment il peut passer par là, ça fout les boules ! se disait-il tout en examinant si il aurait la moindre trace du bleuté. Jusqu'à distinguer une silhouette, allongée mais recroquevillée, sur le coin.
-Y'a quelqu'un ? demanda-t-il en pensant que ce serait un pauvre clochard.
Il se rapprocha et ce qu'il vit le pétrifia.
En effet, il avait en face de lui son petit-ami, entièrement dénudé, recouvert de bleus, de suçons, de coupures, de sang, de sperme et les joues noircit prouvant qu'il aurait pleuré. Ses habits, déchirés, reposaient à ses côtés. Le jeune homme s'empressa d'examiner s'il respirait toujours, ce qui fut positif malgré que son pouls batte lentement, mais il battait quand même et cela le rassura ! Mais ce qu'il ne pouvait dissimuler c'était la haine et l'envie de meurtre envers la personne qui avait affligé la plus douloureuse honte à un homme, à son amant, qui émanait affreusement de lui.
Il rhabilla quand même du mieux qu'il put son petit-ami et le portant, il l'emmena chez lui.
- T'inquiètes Daiki celui qui t'as fait ça, le regretteras bientôt, juste dit moi son identité et je le tuerai ! Murmura –t-il au basané, bien qu'il ne puisse l'entendre.
Quelques heures plus tard, Aomine ouvrit difficilement les yeux en grognant, comme tous les matins. Mais quand il essaya de faire le moindre mouvement, son corps le lança affreusement et tous les évènements passés lui revinrent en tête d'un coup. De légers spasmes de panique surgirent, mais aussi, il haletait, sanglotait. Il ne put aussi s'empêcher de hurler de douleur quand il essaya quand même de se mettre debout, en vain. Il s'écroula lamentablement au sol et ses sanglots s'accentuèrent de plus en plus.
-Daiki !
Cette voix... alors il l'avait vu dans cet état ? La honte. Mais il ne put s'empêcher de regarder en direction de la provenance de la voix.
-Taiga, pleura le basané.
-Je suis là ne t'en fais pas, le releva Kagami pour le recoucher tout en le bordant.
Mais le bleuté ne cessait de pleurer.
-Taiga, j'ai tr..trop..ma..mal
-Qui t'as fait ça ?
-Je peux pa...pas le dire.
Le rouge vit la peur dans les yeux du basané, pour la première fois depuis qu'ils s'étaient rencontrés.
-Pourquoi ? Tenta-t-il de demander cependant.
-Ils ont jurés qu'... il..qu'il…re...reco commençerait si..sinon. Se justifia immédiatement le bleuté.
-Calme toi, ils ne te toucheront plus, le rassura Kagami.
Il le borda encore un petit moment avant qu'enfin Aomine cesse de pleurer et commence à émettre de légers ronflements.
Voilà ! C'est ma première fiction, et de plus aussi sur Kuroko no Basuke ! J'espère que ça vous plaira, je suis prête à toutes critiques !