A l'ombre de la haine (1)

Une nouvelle fic sur mon couple préféré :)

Les personnages ne m'appartiennent pas et je ne gagne pas d'argent en publiant cette fic.

Un grand merci à ma Beta Titi !

Une pensée aussi à Alan Rickman.

Bonne lecture :)

Chapitre 1 : Severus

Square Grimauld

Sirius Black me narguait de toute sa hauteur, comme je le hais, comme je déteste son assurance, son air narquois, sa supériorité. C'est lui le prisonnier en cavale et c'est pourtant moi que l'on traque, moi le pestiféré. C'est lui le chien noir mais c'est moi le chien obéissant, un chien de combat, un chien qu'on aime pas. Je le hais, comme je hais Albus, comme je hais Voldemort, je les hais tous...pour tout, pour ma vie qui n'est qu'une nuit froide, pour mes espoirs à jamais éteints, pour mon avenir qui n'est que solitude et souffrances. Que fais-je ici parmi eux? Ils ne sont ni ma famille ni mes amis. Quand au monde sorcier que m'importe, on se donne les gouvernements que l'on mérite...

Je me demande pourquoi je m'obstine à croire et à dire que c'est par amour pour Lily que je fait tout cela...Elle m'a laissé tombé comme les autres, pour un mot d'adolescent. Notre amitié d'une décennie ne pesait pas bien lourd. Juste une excuse romantique pour mieux masquer le côté pathétique de mon histoire? Mais je préfère voir la peur dans leurs yeux que le mépris...Je ne suis pas né beau et riche et alors? S'ils se voyaient de mes yeux...On dirait des pantins qui s'agitent dans la lumière poussiéreuse et livide de ce détestable endroit.

Molly nous saoule encore avec ses diatribes pour sauver les enfants...Je refuse de l'écouter davantage et m'enfonce dans mes pensées pour échapper de mon mieux à sa voix stridente. La marque des ténèbres est irritée, il ne va pas tarder à m'appeler. Pour parler de Potter, toujours Potter... Il faut protéger encore et toujours Potter...ou l'assassiner encore et toujours si l'on est de l'autre côté.

Quand je pense qu'il n'a même pas pu venir à bout d'un nourrisson, Voldemort est quand même un fiéfé guignol... Je m'enfonce encore plus dans mon monde, loin de cette agitation, les mots parviennent de très loin, avec Potter comme refrain, Potter, Potter, Potter comme une rage de dent lancinante, Potter, Potter, Potter. Je sais bien qu'il va mourir... Sacrifier ou assassiner, il est condamné...Pas un seul d'entre ne songe réellement à le sauver, si l'avenir du monde sorcier et la fin de Voldemort en dépend. Et c'est moi qui passe pour le monstre...

Je plonge encore plus en moi-même pour quitter ce monde. Je m'imagine au bord de l'océan, une maison toute simple, en haut d'une falaise et devant mes yeux l'infini. L'air est vivifiant, iodé et je peux enfin respirer...Le vent souffle et je pourrais m'envoler dans l'espace sans bornes, sans barrières, être enfin libre. J'entend les vagues contre les rochers...Mais dans le fond un bruit sourd se rapproche et déchire mon rêve.

Potter, Potter...Qu'on en finisse, qu'on me libère...Potter, Potter, taisez vous, si vous saviez ce que je ferais à votre Potter ...Lui arracher les yeux ? Non, je ne suis pas un barbare, lui donner des pustules, trop facile mais amusant, lui donner un filtre d'amour pour qu'il se pâme devant...Weasley, ses yeux de bœuf lui sortiraient des orbites, Mcgonagall, elle en mangerait son horrible chapeau d'indignation, Dumbledore, ça lui plairait au vieux vicieux, Rusard, qui s'en préoccupe...moi ? Je n'imagine que trop bien la situation, Albus en avalerait de travers ses horribles bonbons, Minerva en oublierait le quidditch, et Black!, Ah! J'aimerais tellement voir sa tronche, son filleul adoré se frottant tout contre moi, je l'aurais ma vengeance! Le seul problème dans ce scénario est que je n'ai pas envie d'être la cible des regards énamourés de l'adolescent le plus célèbre de l'école.

Ce serait tellement marrant et satisfaisant...pour une fois!

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Poudlard, deux jours après

Bureau du Directeur

Albus m'a convoqué, il n'a rien dit sur mes blessures, comme d'habitude. L'autre salaud m'a torturé copieusement, cela empire à chaque nouvelle convocation. Dumbledore s'en fout du moment que je fais le job, que je me la ferme et que je finis de me démolir avec des potions calmantes. J'ai l'air d'un cadavre ambulant. Tout le monde feint de trouver cela normal parce qu'au fond tout le monde s'en fout. Dans le monde sorcier la fin justifie les moyens.

Et de quoi me parle-t-il encore et toujours? De son précieux Potter, comment le protéger efficacement? Il s'est enfuit de chez les Dursleys, mettant sa vie en péril...Pétunia, je me souviens de la fille moche qui suintait la jalousie... Pauvre Potter, pauvre petite chose...J'ai du mal à calmer mes tremblements, je déteste les sensations de brûlures plus que tout...Il ne peut cesser de bavarder alors que je ne veux qu'une chose, retourner dans ma chambre et m'appliquer une crème à base de pavot... Je ne me rappelle plus la phrase qui a provoqué ma réponse, j'étais trop à l'ouest, je n'aurais pas du venir dans son bureau dans cet état là.

Il n'empêche que c'est sorti tout seul.

Il a quinze ans, il peut devenir mon époux, nous n'aurons plus besoin d'excuses pour qu'il soit perpétuellement sous mes yeux. Le seigneur des ténêbres pensera que j'ai habilement manœuvré.

Dumbledore est resté incrédule un instant, enfin bouche bée. Un seul instant malheureusement. Il y a réfléchit une minute, pas deux, et m'a demandé de le revoir le lendemain à ce propos.

Une fois rentrée dans mes appartements, je me suis drogué à fortes doses, quelque part je souhaitais ne plus me réveiller du tout et tout oublier par la même occasion. J'ai fait exprès de me tromper dans le nombre de gouttes, une de plus le sommeil dure plus longtemps, deux gouttes c'est le coma et trois le repos éternel.

Mais même la mort ne veut obstinément pas me faciliter la tache. Je suis sur que je vais mourir dans d'horribles souffrances pour bien compléter le tableau.

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Poudlard, un jour après

Bureau du Directeur

Quand Albus m'a fait appelé le soir je n'avais plus qu'un vague souvenir des évènements de la veille. Il aurait pû m'appeler pour autre chose comme les affaires de l'école, je suis après tout le directeur de la maison serpentard ! Quand il m'a dit qu'il trouvait l'idée du mariage pertinente j'ai dû me mordre la langue pour ne pas rire et pleurer à la fois. Je suis resté impassible l'esprit protégé. Ses blagues sont toujours de mauvais goût comme les friandises qu'il offre.

- Severus, j'ai étudié votre proposition et aussi surprenante qu'elle soit, surtout venant de votre part, elle me paraît très pertinente.

- un peu déplacée quand même.

- Vous êtes un professeur intègre, vous aimiez Lily. Je suis surpris de votre suggestion mais je sais que vous ne ferez pas de mal à Harry.

- Certains trouveront l'idée révoltante.

Personne ne sait à part lui les sentiments que je nourrissais pour Lily et encore il se méprend dans les grandes lignes. Le vieux sorcier éclate de rire et interromps mes réflexions.

Quand à la question de mon intégrité, j'ai juste trahi tous les camps et je leur ferais bien la peau si je le pouvais, si l'occasion s'en présente...

- Malgré toutes ces années vous parvenez toujours à me surprendre !

Je n'insiste pas. Cet homme est un fou pervers. Et puis c'est ma faute, je n'avais pas à compulser toutes le règlement de Poudlard y compris sur ces questions absurdes. Franchement, qui pouvait être intéressé par le mariage des élèves? Le dernier cas, il remontait à quand, mais ma mémoire infaillible m'empêche d'oublier ces détails inutiles...164 ans !

- Je vais examiner plus en détails la procédure pour être sur que vous pourrez rester tout les deux à l'école.

- Il faut l'accord des Dursley, il n'est pas majeur.

- Vous savez bien que ce n'est pas un problème. Ils seront trop heureux de se débarrasser d'Harry surtout si nous avons l'obligeance de les avertir du danger qui les guette en abritant leur cher neveu.

Je sais trés bien que ces déchets humains qu'on lui a donné pour famille n'ont même pas besoin de cela pour se débarasser de lui. Je ne comprends même pas qu'Albus le condamne à aller chez eux chaque été. J'essaie une autre approche.

- Il devra partager mes appartements, ma chambre...personne ne doit suspecter le stratagème...

- Je vous fais confiance, ne soyez pas brutal avec lui.

"Ne soyez pas brutal"...vieux fou, pervers, sans morale, "Ne soyez pas brutal" mais dans cette limite faîte à votre guise...C'est ma rémunération en nature ! Ce jour là j'aurais mieux fait de me couper la langue ou mieux encore de finir la fiole de potion calmante jusqu'à la dernière goutte d'éternité ! 9 gouttes ¾ et un aller simple !

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Chaque jour je scrutais le directeur mais le vieux sait cacher ses réflexions. Pas un signe ! L'autre m'a laissé tranquille, j'ai donc eu quelques jours de répit. Je ne pouvais m'empêcher de le regarder quand il mangeait avec ses amis ou même en cours. Il ne pouvait se douter de ce qui se tramait sur sa tête. C'est un peu l'histoire de sa vie et je doit dire que curieusement je suis celui qui se tient à l'autre bout du fil.

Il me hait, il se méfie de moi. Je viens de lui donner une raison supplémentaire. J'aimerais croire que cela ne me fait rien mais ce n'est pas vrai. Nos destinées vont se liées plus étroitement encore, pour le meilleur et surtout pour le pire.

Je ne sais pas si nous en réchapperons, probablement pas. Le destin rieur me donne comme ultime compagnon de route un petit griffondor, image vivante de l'homme que j'ai le plus détesté sur terre et qui m'a fait mal.

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Il lui a fallu moins de quinze jours pour prendre sa décision. Vieux égoïste c'est comme cela que tu nous sacrifie, sans te soucier des conséquences autres que de sauver Potter pour mieux le sacrifier le moment venu. Quand à moi, je ne suis après tout qu'un mort en sursis. Au fond, même si je baise son petit protégé il pense que c'est une petite compassion pour service rendu à la cause. Franchement comment peut-il même imaginer mettre un gamin de quinze ans dans mon lit. Difficile d'oublier que j'ai l'âge de son père !

La machine infernale s'est mis en marche. Et moi j'ai sombré davantage. Cela fait longtemps que j'ai franchi la ligne rouge en prenant des tas de potions. Je ne suis plus qu'une épave. Au fond Potter n'a pas à s'en faire, il sera veuf assez vite.

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Square Grimauld

Seize jours plus tard

Dumbledore l'a annoncé lors de la réunion de l'ordre. Les têtes qu'ils ont fait, cela dépassait tous mes fantasmes les plus fous. Black s'est littéralement roulé par terre. Molly arrachait ses cheveux roux, les hommes Weasley étaient statufiés d'horreur. Potter lui me fixait incrédule. On peut dire qu'il était au delà de la peur et de l'horreur. Je dois reconnaitre que lui seul a gardé un semblant de dignité. Je reste extérieur à cette scène de chaos, Je vois Dumbledore s'agiter en tous sens pour éviter les objets que les autres lui lancent à la tête, je crois même que Black a essayé de le mordre. Arthur la mèche défaite s'interpose du mieux qu'il peut c'est à dire peu efficacement. Molly tourne littéralement sur elle-même...Weasley aussi rouge qu'une tomate git à demi insconscient pendant que Granger le soutient.

Puis je croise son regard sur moi, calme, interrogatif. Je suis tellement sous l'emprise des dernières potions que je ne peux faire aucun mouvement du visage. Ce n'est pas bien grave, je n'ai rien à lui dire, je suis totalement vide. La stupeur de cette folie dont je suis pourtant l'instigateur me rend stupide.

Je veux partir, rentrer à l'école, dans mes appartements. Mais je sais que j'ai rarement ce que je veux.

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Square Grimauld

Une période de temps indéterminée plus tard

Le Square Grimaud gardera toujours les traces des échanges musclés entre moi et Black. Pas que cette baraque puisse être plus moche mais elle est utile. Ce con a essayé de me tuer mais ses années à Azkaban l'ont diminué alors que moi j'ai continué de voir mon pouvoir magique croître. Pour une raison inconnue, il ne s'est pas stabilisé à l'âge adulte, il continue à se développer, plus lentement certes mais indéniablement. Le chien est coriace, je ne compte plus le nombre de fois où je l'ai envoyé contre un mur mais il se relève, animé par la rage. J'arrive finalement à l'immobiliser et à le rendre muet tant il hurle. La sueur dégouline de mon front et dans mon dos, mes vêtements collent à peau.

Je m'en sors avec quelques égratinures et dès que Dumbledore le permet, je transplane dans l'école, dans ma chambre loin des autres. Je n'ai pas échangé un mot avec Potter.

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Poudlard

Bureau du directeur

Deux jours plus tard

On s'est marié officiellement deux jours plus tard. Une cérémonie qui avait tout d'un enterrement, sauf pour les fleurs car il n'y en avait pas. Le représentant du ministère, raide dans son costume noir, se tenait pincé au côté de Dumbledore, l'air renfrogné de l'administratif frustré. Dumbledore avait beau feindre la jovialité, elle n'atteignait pas ses yeux. Minerva, Pomona et Flicwick étaient installés en face et se taisaient. Pour des raisons évidentes ni les Dursley ni Black ne pouvaient être présents. Molly et Arthur ont servi de témoins pour Harry. Dumbledore et Sinistra ont été les miens. Il a été permis à Weasley et Granger d'assister à la cérémonie. Ils se tiennent à côté de Potter l'air grave. Mademoiselle je sais tout a bien essayé de faire capoter la manoeuvre mais une heure d'entretien avec Dumbledore ont suffit à la faire taire à jamais.

J'avais jamais imaginé mon mariage, d'une part car la perspective de convoler en justes noces me paraissait peu probable et d'autre part je ne suis pas un grand sentimental. Mon costume habituel a fait l'affaire. Potter portait un pantalon noir, une chemise blanche sous un pull gris. Il est si jeune. Potter n'est jamais trés expressif, mais là j'ai même imaginé qu'il avait pris une potion. Au moment de l'échange des consentements, quand nos regards se sont croisés, j'ai découvert que le vert pouvait devenir noir. Il est demeuré calme. Comment peut-il rester impassible alors qu'avec toute mon expérience je peux à peine me maitriser ? J'aimerais crier à leurs visages qu'ils sont fous, que nous sommes tous fous pour agir ainsi. Tous ensemble nous sommes tellement plus forts que Voldemort et ses sbires! Pourquoi être le jouet d'une prophétie ! Si tout est joué d'avance à quoi nous sert le pouvoir? Je voudrais hurler ma haine et enfin me libérer de mes chaines. Pourtant je reste là et je répète docilement les paroles de l'officier du ministère.

Les mots que nous annonons n'ont pas de sens, s'aimer ? S'aimer jusqu'à la fin des temps? Jusqu'à ce que la mort nous sépare? S'aimer malgré les épreuves? Certes nous allons traverser des épreuves encore et encore mais quel lien nous unit? Comment pourrait-il m'aimer? Que valent ces mots, cette farce ? Que valent ces promesses? Des mensonges, des mots vident de sens...L'amour je ne l'ai jamais rencontré et vu les circonstances je ne crois pas le connaitre jamais. Et lui, il se tient impassible devant l'abîme, si jeune encore, que sait-il de l'amour, ces mots ne sont-ils pas plus cruels pour lui, a-t-il seulement encore un peu d'espoir? Est-il possible de promettre à quelqu'un de l'aimer jusqu'à la fin des temps? Une âme sœur, cela me paraît si irréaliste, mon âme sœur, si elle existe, à quoi ressemble-t-elle ? Pourquoi ne l'ais-je pas rencontré? Pourtant l'idée que quelqu'un quelque part m'attende, me comprenne...

Mais les mots sont vides de sens et nous sommes là unis aux yeux du monde et pourtant plus que jamais étranger l'un à l'autre.

On pourrait imaginer qu'il faut des autorisations, des tonnes de papiers pour mettre légalement dans son lit un ado, mais pas dans le monde sorcier et Harry est orphelin, un peu par ma faute il est vrai, mais cela n'a pas géné grand monde.

Il n'y a pas eu de fête évidemment

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Poudlard

Chambre de Severus Snape

Deux heures plus tard

Nous sommes dans ma chambre à Poudlard. Harry Potter, je devrais dire Harry Potter Snape est sur mon lit. Il est assis et fixe un point sur le mur.

- Monsieur Potter...Snape

Il me regarde enfin, droit dans les yeux. Il ne tremble pas.

- Vous m'écœurez.

J'aurais dû lui dire de se la fermer, de ne pas prendre ce ton avec moi, j'aurai pu lui envoyer un sort pour lui faire mal, mais j'ai quitté la pièce comme un lâche. Car devant moi se trouvait le fruit de toutes mes rancœurs, de mes erreurs, voilà où elles m'ont conduit. Je réalise qu'après toutes ses années et alors que je suis sans doute un des sorciers les plus puissants, je n'arrive pas à assumer mes actes devant le regard réprobateur d'un ado. Je n'ai rien à répondre, il a raison, je suis écœurant. Ma faculté à détruire ma vie, toute chance de bonheur ou simplement de tranquilité est sans limite. Je tisse avec constance mon malheur et je veille toujours à ce qu'un Potter y participe. Etrange paradoxe, je clame et fort que je déteste tout les Potter et pourtant toute ma vie tourne autour d'eux et comme si cela ne suffisait pas j'en ai fait mon mari, liant ainsi plus étroitement encore notre destinée.

Je me suis installé dans le bureau, bu des potions et je me suis endormi. Jusque dans ces sommeils artificiels je veille à tuer les rêves.