Bon, vous avez été tellement nombreux à me demander soit un tome 2, soit un épilogue montrant ce qu'il se passait dans le futur, que l'inspiration m'est venue… Ce ne sera pas un tome 2, juste un épilogue, mais ça répondra sans doute encore à quelques questions sur les modifications possibles. J'espère que cela vous plaira ^^

Désolée pour zorquide, je ne me sens vraiment pas d'écrire une fin alternative où ils échouent. Je suis une éternelle optimiste, et j'aime trop les fins heureuses^^

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Epilogue : Vues sur le futur

Le 31 décembre de l'année 1927, le temps était gris et pluvieux lorsqu'une femme misérable s'effondra sur les marches d'un petit orphelinat. Mérope Gaunt avait fait de nombreuses erreurs dans sa vie, et la plus récente allait être la dernière.

Tombée amoureuse d'un moldu voisin de sa demeure, elle l'avait ensorcelé grâce à un filtre d'amour pour se rapprocher de lui. Mais cela n'avait fait qu'entrainer sa répudiation. Son père et ses frères n'avaient pas toléré son penchant pour l'homme, ils l'avaient mise à la porte. Leur rejet ne lui avait pas fait si mal que ça, ils étaient tellement consanguins et dégénérés que son enfance n'avait pas été heureuse parmi eux.

Par contre, elle avait vécu des mois merveilleux aux côtés de son amour, tant et si bien qu'elle avait cru avoir réellement gagné son cœur. Mais rien ne pouvait être moins vrai. A peine la potion arrêtée, que son mari la mettait lui aussi à la porte.

Elle aurait du le savoir, les moldus craignaient ce qui étaient différent, même si cette différence était issue de leur propre chair. Le fait qu'elle porte son enfant ne l'attendrissait pas le moins du monde, pire, elle n'avait vu que dégout dans son regard. Ce n'est pas pour rien que les enfants nés de moldus étaient intégrés le plus rapidement possible au monde magique.

Sans famille, sans ressources, elle n'avait eu d'autres choix que de vendre ses dernières possessions, et désormais prête à accoucher, elle se trouvait sans force, à la rue. Elle avait réussi à trouver cet orphelinat, et ne pouvait que prier que son enfant survive. Elle savait déjà que ce ne serait pas son cas. Sa magie était trop faible, elle ne pourrait sauver qu'une vie. Elle espérait seulement qu'il ou elle se retrouverait dans une bonne famille.

Enfin, elle sentit des mains attentionnées la porter au chaud. Elle sentait qu'on prenaient soin d'elle, mais les contractions étaient déjà trop rapprochées et trop violente pour qu'elle soit réellement consciente de son environnement. Elle ne pouvait se concentrer que sur une seule chose, la dernière chose qu'elle ferait.

Enfin, après de longues et difficiles heures, elle entendit ce cri synonyme de vie. Elle eut juste le temps d'entendre qu'elle venait d'avoir un fils, et de lui donner son nom, avant de sentir son cœur ralentir. Elle avait tenu aussi longtemps qu'elle avait pu.

Tom Marvolo Riddle venait de voir le jour.

A cet instant, son nom apparu sur un antique grimoire au sein d'un vénérable château. Alors que d'autres noms étaient écrits en noir au dessus de lui, le sien vira immédiatement au rouge.

Sur son perchoir, un phénix releva doucement la tête, posant son regard de braise sur le grimoire en question. Il s'ébroua doucement avant de lancer une douce trille, amenant l'attention d'un humain sur lui.

"Tiens? Oh, un orphelin." Souffla le vieil homme, directeur actuel de l'école de sorcellerie Hogwarts.

Les noms en noirs étaient en effet tous ceux des enfants naissant dans des familles sorcières, les enfants naissant dans un environnement moldu apparaissaient en bleu, et ceux là étaient étroitement surveillés. Leurs parents étaient immédiatement mis au secret. Si la surveillance s'avérait normale, ils gardaient le privilège d'élever l'enfant, au moins jusqu'à ses sept ans. Un elfe de maison se liait à celui-ci pour éviter tout incident, en tant que protecteur. S'il y avait le moindre problème, l'enfant était placé immédiatement dans une famille magique.

Mais la magie était également capable de détecter les liens de l'enfant, et de déterminer s'il se retrouvait seul, sans attaches familiales. Ces noms là apparaissaient en rouge, et ils étaient alors rapidement pris en charge. Les enfants magiques étaient précieux, quelle que soit leur naissance.

Un autre cas de figure existait, sécurité supplémentaire, aussi bien pour les nés moldus que pour les autres. Si l'environnement devenait dangereux, ou réellement non propice pour l'enfant, son nom devenait gris. Il était alors du devoir des sorciers d'agir.

"Va mon grand, tu sais ce que tu as à faire." Lâcha le sorcier.

L'oiseau magique n'attendait pas son approbation, il savait en effet ce qu'il avait à faire. Fumseck était lié au grimoire, et à chacun des enfants y figurant. Grâce à cela, il était capable de les trouver, où qu'ils se trouvent. Un autre grimoire, plus récent se trouvait aux côtés de l'ancien. Dans celui-ci se trouvaient des noms de famille, des familles prêtent à accueillirent et adopter des enfants qui n'étaient pas de leur sang. C'étaient des familles qui les élèveraient, leur donneraient tout ce dont ils auraient besoin, et les intégreraient parfaitement au monde magique.

C'était dans l'intérêt de tout le monde, et depuis des siècles, personne n'y avait trouvé à redire. Les nés de moldu apportaient un sang neuf à leur communauté, et permettaient aux vieilles familles de ne pas tomber dans l'oublie ou la consanguinité. Pour cela, ils étaient respectés, et représentaient des bons partis. Seules certaines familles faisaient exceptions, et elles auraient bientôt disparu.

Fumseck réapparut donc quelques minutes plus tard dans une pièce aux lumières tamisées. Cinq berceaux s'y trouvaient, mais le volatile n'hésita pas un instant avant de se poser sur le rebord de l'un d'eux. Il observa un instant le bambin endormi, avant de se poser délicatement sur son ventre, et de l'emporter dans un torrent de flammes.

En quelques instants, il était réapparu sur le parvis d'un ancien manoir d'écosse. La famille McGonagall possédait déjà deux fils en âge d'aller à Poudlard, et une petite fille de un an et demi. Ils étaient tout à fait prêts à accueillir un nouveau venu dans leur famille. Ils ne manquaient ni de richesses, ni d'amour à donner. Leurs ainés étaient proches en âge et avaient pu compter l'un sur l'autre. Ils espéraient qu'il en serait de même entre leur fille et ce petit Tom.

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Le 9 janvier 1960, Severus Snape naissait dans un petit hôpital moldu. A peine quelques mois plus tard, son nom virait au gris sur le grimoire de Hogwarts. Quelques jours plus tard, des sorciers du service magique de l'enfance frappaient à la porte des Snape, et manquaient se faire éborgner par une bouteille de bière vide.

Eilen Snape était une Prince, et en tant que telle, sa famille fut prévenue. S'ils lui en avait voulu de s'être accoquiné avec un moldu, ils étaient prêts à prendre à nouveau soin d'elle et de son fils si elle quittait cet ivrogne. Les Prince n'avaient pas d'autres descendants, il était totalement dans leur intérêt de récupérer leur petit fils. Soit leur fille revenait aussi, soit ils la reniaient définitivement. Dans tous les cas, Severus Snape disparaitrait au profit de Severus Prince.

La mort dans l'âme, comme si cet ultimatum lui avait enfin ouvert les yeux, la mère choisi finalement son fils, la chair de sa chair. Elle admettait sa défaite.

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Lily Evans, contrairement à de nombreux autres enfants, était nées dans une famille de moldus aimants, et fiers d'avoir une sorcière parmi eux. Elle vécut des premières années heureuses, avec ses parents et sa sœur. Lorsqu'elle eut ses sept ans, les sorciers réclamèrent qu'elle apprenne les coutumes de leur monde, et encore une fois, ses parents qui tenaient à son bonheur plus qu'à tout autre chose furent d'accord. Si elle était comme eux, et destinées à vivre ensuite dans leur monde, il lui fallait les armes pour. Ils souhaitaient maintenir un lien avec elle, mais pas devenir un poids.

Tant qu'ils ne lui interdisaient pas de la voir et de la choyer quand ils en auraient l'occasion, ils étaient d'accord. C'est ainsi que Lily fit la connaissance de Severus. La famille Prince fut chargée de l'introduire à leur monde, à ses coutumes, à sa magie. Severus et elle devinrent rapidement amis, puis comme frère et sœur, même si les parents de ce derniers auraient aimé une relation moins fraternelle. La jeune fille était brillante, mais les sentiments ne se commandaient pas.

Même en grandissant, ni l'un ni l'autre ne voulu risquer leur amitié dans une autre de relation.

Severus Prince finit à Slytherin, faisant la fierté de sa famille, et la rouquine se retrouva fièrement à Heartwolf.

Lyli Evans finit par se rapprocher de James Potter, un Griffindor qu'elle avait au début haï pour la rivalité puérile qu'il entretenait avec celui qu'elle considérait comme un frère. Mais un jour, les garçons finissent finalement par murir, c'est dans l'ordre des choses, et leur relation avait alors évolué. Le fait que Severus se soit entiché de la sœur de l'héritier Potter n'était pas tout à fait étranger à l'affaire. James avait toujours cru que élevés ensembles, ils étaient plus proches qu'ils ne le répétaient. Il lui avait fallu voir de ses yeux le ténébreux embrasser sa jeune sœur pour réaliser qu'il n'y avait strictement rien d'amoureux entre Lily et lui, et que ça ne serait jamais le cas.

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Plusieurs années plus tard, Harry Potter entrait à son tour à Hogwarts. Sa famille avait également élevé la jeune Hermione Granger à partir de ses sept ans. La jeune fille rappelait sa jeunesse à Lily. Comme elle, elle avait été aimé par ses parents, et sa magie avait fait leur fierté. Ils ne l'avait laissé partir qu'à contrecœur, mais comme les parents de la rouquine en leur temps, ils avaient admis que pour vivre dans son monde, leur fille devait en connaitre tous les us et coutumes.

Les deux enfants avaient fini ensembles à Heartwolf, le choixpeau ayant délibéré de longues minutes avant de faire son choix. Ils étaient tous les deux des chapeauflous, mais rien ne comptait plus pour les deux que de rester ensemble. Contrairement à Lily et Severus en leur temps, eux avaient tout de suite développé plus qu'un simple amour fraternel. Jamais ils n'avaient regardé quelqu'un d'autre, comme si depuis le tout début, ils étaient destinés à être ensembles. Le fait qu'ils portent les mêmes prénoms que les fondateurs de leur maison en avait au début fait rire plus d'un, mais finalement, les rires s'étaient tus. Leur prénoms semblaient déterminer leur destiné, et rien n'avait réussi à les séparer.

Sous la direction d'Albus Dumbledore, le vainqueur de Grindelwald, Hogwarts se portait bien. Ses professeurs étaient les meilleurs de leur catégorie.

Minerva McGonagall enseignait la métamorphose, en étant directrice de Griffindor. Son frère adoptif Tom Riddle enseignait les potions, et la magie fourchelangue en option. Il était directeur de la maison Slytherin, et Severus Prince était son assistant depuis quelques années en potion, se chargeant désormais des classes les plus jeunes pour avoir tout de même du temps pour ses recherches. Nul doute qu'il finirait par prendre la place de directeur de maison quand le temps viendrait.

Filius Flitwick enseignait les sortilège et tenait la maison Ravenclaw, quand Pomona Chourave s'occupait de la botanique et de la maison Hufflepuff.

La maison Heartwolf venait depuis un an de changer de directeur de maison, ayant maintenant Remus Lupin à sa tête, professeur de défense contre la magie noire.

Hagrid, demi géant, s'occupait des soins aux créatures magiques. Le centaure Firenze avait en charge l'astronomie et la divination pour ceux qui s'y intéressaient. Le professeur Babbling s'occupait des runes, et le vampire Sanguini de la magie noire optionnelle.

Le combat était une matière optionnelle, enseignée par un maitre d'arme elfique.

Hogwarts avait su maintenir sa ligne de conduite à travers les siècles, préservant le monde magique des moldus, mais ne rejetant pas les enfants en étant issus. Il y avait bien eu quelques mages noirs tentant de faire sortir leur monde de l'ombre pour gouverner les deux, sorciers et moldus, mais ils avaient été vaincus. Le dernier en date croupissait à Nurmengard, défait par Albus Dumbledore. D'autres viendraient surement, mais en respectant les souhaits des fondateurs, et en continuant à en instruire les enfants à Hogwarts et dans les autres écoles de sorcelleries qui avaient vu le jour après elle, ils ne pourraient qu'être vaincus à leur tour.

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FIn

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Et voilà, cette fois c'est vraiment la fin^^ Je sais qu'il reste encore surement des questions en suspend, mais je les laisse à votre imagination. J'espère que ce bonus vous a plu. A la prochaine pour une nouvelle aventure.