Réponses aux reviews:
Infini3D
"Je viens de tous lire et franchement pas mal du tour, j'aime ce sevrus rogue qui s'inquiète :)"
Merci pour ta review! J'ai voulu faire un Severus Rogue qui s'inquiète tout en le faisant cynique x) Bisous à toi
…Bièraubeurre…
Je somnole. Je n'arrive pas à dormir.
Je me suis installée sur le canapé très confortable, tel du coton, du Professeur Rogue. Je suis à la limite de l'endormissement quand j'entends la porte grincer et des bruits de pas, d'une lenteur excessive.
J'ouvre légèrement les yeux et remarque cette stature noire et vive au milieu de la pièce. Le Professeur Rogue s'approche de moi et me porte doucement contre lui jusqu'à me déposer sur son lit, a priori.
Il passe une mèche de mes cheveux derrière mon oreille et souffle d'une voix de velours :
-Pourquoi m'avoir caché la vérité, Miss ?
Je ne réponds pas et fait mine de dormir.
-Je sais que vous ne dormez pas, ajoute-t-il en se collant étrangement contre moi, dans mon dos.
-Je me souviens de tout. Je n'ai rien voulu dire, sachant pertinemment que vous alliez vous venger de manière personnelle. Et… Par honte, par peur de jugement… Et en plus, venant de vous, Professeur, je n'ai pas osé me mettre dans un état plus déplorable que je ne l'étais déjà.
-Vous avez imposé de fausses idées à mes pensées, Miss.
-Oui, je soupire, sentant le corps du Professeur collé au mien.
-C'est remarquable, dit-il froidement.
de sorte que le $ O $
Elle est triste, je le sens. Je me suis collé à elle, de la manière la plus inattendue, pour la rassurer. Pour lui montrer que je m'occupe d'elle.
Elle tremble de tout son corps, je passe mes bras autour d'elle et pose ma tête dans ses cheveux au doux parfum de savon.
-Quelle horreur… Cette sensation que l'on peut éprouver quand on se fait violer, qu'on voit la scène, et qu'on ne peut rien faire à cela. Totalement impuissant. Incapable de faire quoi que ce soit. Qu'on la subit.
Mon esprit s'illumine brutalement. Je ne desserre pas mon étreinte d'elle et comprends de manière honteuse et colérique, que Hermione s'est fait violer par ses deux hommes répugnants que j'aurais pu tuer i peine une demi-heure.
Je les tuerai. Je vous le promets, Miss.
Je me retourne, les larmes aux yeux, contre mon Professeur. Je suis blottie dans ses bras, telle une enfant.
Mes mains se perdent dans notre étreinte et je suis gênée quand je peux sentir cette bosse formée dans son bas-ventre.
Je relève la tête et remarque un regard sévère mais presque doux. Il saisit mon visage entre ses mains et regarde mes lèvres avec attention. A ce moment j'ai besoin de protection. D'un homme.
-Pourquoi avoir voulu me faire croire que j'avais simplement bu ?
-Depuis que je vous ai vu en sous-vêtements… Dans ce couloir… J'ai des émotions nouvelles que je ne sais maîtriser, Miss…
-Je vois… je souffle doucement, le fixant ainsi depuis que je suis tournée vers lui.
Ces mains lissent et douces se faufilent dans mes cheveux et son visage se rapproche lentement du mien, tel qu'on pourrait avoir l'impression qu'il n'avance jamais. Son regard est tendre, fatigué, aucun sourire sur ses lèvres, juste l'appréhension.
Ses lèvres se posent simplement sur les miennes, pour commencer. Puis sa langue aussi douce que du verre se mêle à la mienne en un souffle brûlant.
-Miss, je…
-N'arrêtez pas ! Je lance en me plantant sur ses lèvres à nouveau.
Il me repousse assez durement.
Surprise, stupéfaite et déçue, je saute du lit et abandonne la chambre en vitesse, traversant le salon, la réserve, la salle de classe, jusqu'à la porte. Il est derrière moi et me poursuit.
-Miss… lance-t-il.
-Lâchez-moi ! Je rétorque, plus qu'énervée, m'en prenant à la porte en bois du cachot qui ne veut toujours pas s'ouvrir. Et ouvrez cette porte, Professeur ! Je rajoute en me retournant violemment vers lui, à quelques centimètres de moi.
Il me regarde simplement, satisfait.
Je me lance sur lui, poings levés mais il me saisit par les avant-bras et me colle à la porte.
-DU CALME, MISS ! prévient le Professeur Rogue.
-Quoi ? Vous allez me séquestrer ici encore longtemps ?!
-Vous n'êtes pas en état de sortir !
-Je veux sortir ! Je cris en me débattant. Vous me rendez folle avec votre regard noir et votre impassibilité ! Soyez expressif !
-Vous voulez de l'expression, Miss Granger ?
Il ne me laisse pas répondre qu'il se colle contre mon corps, bras toujours sous son emprise et m'embrasse avec fougue.
-C'est assez pour vous, Miss ? s'assure-t-il, front collé au mien, haletant.
Je plonge à mon tour sur lui mais il me repousse aussitôt.
-C'est moi qui décide, ici, vous êtes sur mon terrain, Miss Granger, souffle-t-il doucement.
Il me porte dans ses bras et me lance sur le lit avec une telle fougue en se rabattant sur moi que j'en ai des frissons.
Il redevient soudain empli de douceur et caresse mes cheveux.
-Miss, comprenez que je ne peux abuser de vous après ce qui vous est arrivé. De plus, je suis…
-Vous êtes mon Professeur, je sais. Pas besoin de me le faire remarquer. Je le sais… j'admets.
Je reprends aussitôt :
-Je ne veux pas rester emprisonnée ou faire un blocage à cause d'eux. Ils ne me laisseront pas gâcher les moments les plus précieux de ma vie !
-Je comprends, Miss, mais je crois que vous n'êtes pas consciente de la chose, conclut le Professeur Rogue.
-Pourquoi me convaincre de ce qui m'est arrivé alors que je peux relativiser et vivre normalement ?
-Vous relativisez une telle chose, Miss ! dit-il en se levant, à présent debout devant moi.
-Mais rien de ce qui ne s'est passé n'est grave ! Vous l'avez vu, non ?!
-Calmez-vous, Miss : oui, je l'ai vu mais vous avez su parfaitement me cacher votre sortilège à Monsieur Weasley pour vous oublier !
-Ça pose problème ? Je demande avec des insinuations plus grosses que moi.
Après une minute à se taire et à se regarder, le Professeur Rogue reprend calmement :
-Vous savez pourquoi on se dispute, Miss ?
Car on a tous les deux envie de l'autre sans se l'avouer et car vous faites un stupide blocage alors que je ne me suis pas fait violer. On a juste essayé alors que j'étais saoule.
-Vous ne vous êtes pas fait… demande le Professeur, bondissant.
Bon Dieu, il a entendu ce que je viens de penser ?!
-Mais… Vous l'avez vu, ils ont essayé, mais Mimi Geignarde est apparue.
-Vous ne m'avez pas caché cette scène ?
-Non ! Je proteste en me levant à mon tour devant lui.
-Vous aurez pu me le dire clairement, Miss !
-Mais je vous l'ai dit ! Et vous étiez censé l'avoir vu, c'est vous qui vous faites des films d'inquiétudes et de…
-ASSEZ ! hurle-t-il en plantant une autre fois ses lèvres sur les miennes pour me faire taire. Oui, je me suis inquiété pour vous ! Pourquoi avoir prononcé cette phrase stupide relatant l'impuissance de quelqu'un quand il se fait violer ? Alors, oui, forcément, je me suis inquiété !
-Cette phrase stupide, comme vous dites, c'est parce que j'ai bien cru que j'allais y passer, et vous entendez quoi par forcément ? Ça veut dire que… Donc admettons que…
Le Professeur plante à nouveau ses lèvres sur les miennes avant de me faire tomber sur le lit.
-J'ai envie de vous, prononce-t-il.
-J'avais cru comprendre…
Il me lance un regard des plus sombres.
-J'ai besoin de vous, Professeur… dis-je pleine de nostalgie. J'ai besoin de vos bras.
Il me prend dans ses bras en une fraction de secondes.
-Pardonnez-moi, Miss. J'avais déjà en vue de les tuer dès demain.
Je me retourne en face de lui et pose un doigt sur sa bouche.
-Chut, je souffle.
Puis il m'embrasse tandis que je lui déboutonne son chemisier, lui, s'attaque au mien. Nous voilà corps contre corps, collés et emplis de désir.
La nuit poursuit son cours dans la tendresse et l'amour nécessaire, entre les mains de Rogue. Une tendresse que je n'avais encore jamais connue jusqu'ici, dans ma vie. Severus dépose de nombreux baisers sur mon ventre, glisse ses mains de par et d'autres de mon dos. On dirait qu'il découvre. Remarque : je ne manque pas de découvrir non plus ! On ne croirait pas, mais sous la cape, c'est… Magique. Juste un homme, en fait. Je profite de ce moment et glisse mes mains de bas en haut de son torse brulant. Il s'est inquiété pour moi. Severus Rogue, Maître des Cachots. Il me retourne et je me retrouve à califourchon sur lui. Il dégrafe mon soutien-gorge.
-Miss… souffle-t-il.
Je m'appuie contre lui pour l'embrasser et nous continuons dans ce sens pendant un long moment.
Certains pleurent encore d'avoir été tirés de leur sommeil de manière violente, de semblables ne comprennent pas ce qui leur est arrivé tant ils ne se souviennent plus de rien, un autre restera stupéfixé pendant un bon bout de temps, tandis que certains se font tendrement l'amour dans les appartements du très célèbre, noir, sombre, tendre et ingénieux maître des cachots.
LA FIN
Alors honnêtement je me suis bien amusée :) j'espère que ça vous a plu et n'hésitez pas à me faire part de votre ressenti! Ce que vous savez le plus aimé, ce que vous avez moins aimé...
Si vous avez des problèmes de compréhension de l'histoire comme on me l'a déjà signalé en review, je vous invite à lire ceci en attendant que je modifie quelques détails afin que ce soit plus clair:
Hermione et Ron sont les seules victimes de Drago. Celui-ci avait en vue de violer Hermione en passant par Ron. Notre très cher Ron (et nous aimons tellement le martyriser...) a été victime d'un sort de Drago pour participer à ce viol collectif. Il n'était donc pas conscient de ce qu'il a fait. Ron, pendant le contrôle de Drago, a lancé le sortilège Bieraubora à Hermione pour la saouler et mieux en profiter. Mais Mimi Geignarde interrompt la scène du viol. Hermione s'enfuit dans un couloir et tombe à nouveau sur Ron. Elle lui lance le sortilège Oubliettes car elle en a assez d'être harcelée par ce dernier.
J'espère que c'est plus clair :) Merci à ceux qui m'ont signalé que je n'étais pas assez claire dans ma rédaction :)
Gros bisous
Stefenkie