Bon, je sais que j'ai un peu de retard, voire même beaucoup en fait! Mais j'était dans une maison sans internet et je ne pouvais donc pas poster...

un grand merci pour vos commentaire qui m'ont fait super plaisir! pour répondre à ce que vous avez dit: Harry est effectivement dans le caca, par contre la mort c'est peut être un peu radical comme solution... Pour mes gros blocs d'écriture, moi aussi je les trouve moche mais vous remarquerez que je m'améliore au fil des chapitres! Bref, voici le sixième:


Il se réveilla en sursaut au son de la porte qui claqua, toute la nuit, il avait repensé à sa conversation avec le Lord, la tournant et la retournant dans sa tête, il n'avait donc pas très bien dormi, trop occupé à se lamenter.

Il leva lentement la tête et vit Voldemort qui se tenait fièrement devant lui, habillé d'une robe noire qui semblait taillé dans le meilleur tissue, à coté, se dit-il, il devait faire bien pâle figure avec ses plumes et ses poils sale et son aire misérable.

Le Seigneur Sombre s'approcha à pas lent et vint se poster à quelque centimètre de lui. Harry, intrigué lui lança un regard interrogateur auquel il ne reçut comme réponse qu'un simple sourire narquois annonciateur de choses sans aucun doute mauvaises pour lui et très amusante pour son tortionnaire.

Le Lord lui fit un signe de la main, l'incitant à se lever puis, voyant que l'animal n'avait aucune réaction et continuait à le fixer de son regard bovin, il sortit sa baguette d'un ample mouvement et envoya une petite décharge de magie dans le poitrail de Harry qui sursauta vivement et se dressa sur ses pattes.

Ensuite, sans plus lui jeter un regard, Voldemort rangea sa baguette et sorti de la pièce en laissant la porte ouverte derrière lui. Comprenant qu'il lui était implicitement demandé de suivre le Lord et n'ayant aucunement envie de se faire torturer durant des jours, le Peryton se mit en mouvement et rejoignit la porte.

Quand il la passa enfin il ne put s'empêcher de lui lancer un regard moqueur et victorieux en repensant à ses premier jours dans cette pièce, où elle le narguait du haut de sa toute puissance puis, se rendant compte de se qu'il faisait il secoua la tête et continua sa marche jusqu'à se retrouver quelque pas derrière le Seigneur Noir toujours silencieux.

Ils traversèrent ainsi de nombreux couloirs et, à la grande peine de Harry gravirent de nombreux escaliers. Peu à peu les couloirs sombre et sans fenêtres laissèrent peu à peu place à de grande allées lumineuse, les dalles noires et crasseuse à du marbre noire scintillant de propreté et les portes qui s'alignaient tristement à de grand miroirs et de somptueux vitraux, en bref ils remontaient des cachots vers la lumière du jour.

Tout au long du trajet, Harry pensif avait essayé de trouver un moyen de se défaire du serment qu'il avait fait, il faudrait en premier que Seshat s'enfuit puis il pourrait essayer de faire quelque chose pour lui même. Bien que très prisonnier de se sort il lui restait une petite marge de manœuvre auquel il s'accrochait de toute ses force tel un avare à ses dernières mornilles.

Enfin, ils s'arrêtèrent en face d'une porte en bois sombre, orné de parure toute plus belle les unes que les autres. Les dessin taillé dans le bois représentaient des serpents dont chaque écaille, chaque dent, chaque œil, chaque émotion, étaient finement gravé le tout semblait extrêmement réelle et, Harry ne fut donc pas plus étonner que cela quand ils se mirent à se mouvoir sous les doigts du Seigneur des Ténèbres.

La porte s'ouvrit sur une grande pièce au mur noire et argent tapissé de grande tenture vert forêt, une fenêtre donnait vue sur un somptueux parc, pas de doute il se trouvait bien chez un serpentard pensa immédiatement l'animal. La pièce était vide à l'exception d'un coffre blanc nacré et d'une armoire bourré à craquer de livre sombre de toute taille. Le Lord lui fit signe d'entrer, puis la porte se referma.

Harry lui envoya de nouveau un regard interrogateur mais encore une fois n'obtint pas de réponse, énervé qu'on l'ignore ainsi, il se cabra en brament son mécontentement, ses pattes claquant sur le sol. Voldemort lui jeta alors un regard torve et lui dit simplement:

-Je ne parle pas à qui ne peut me répondre Arion.

Et il continua ce qu'il était en train de faire sans plus se préoccuper des états d'âmes de ce qu'il considérait sans aucun doute comme son nouvel animal de compagnie. Celui ci, dont la colère augmentait au fil des secondes s'ébroua et se mit à faire nerveusement les cent pas dans la pièce tout en gardant le Serpent au coin de son œil afin de parer à toute idées malvenues qu'il pourrait avoir.

Pour l'instant, il semblait chercher quelque chose dans le coffre blanc d'où s'échappait des volutes de fumés noires et grises, au bout de quelque minute, un sourire satisfait grandit sur son visage laissant apparaître ses dents jaunie. L'image était à la fois étrange, dérangeante et effrayante, si déjà sans sourire Voldemort faisait peur de part sa peau verte et son absence total de nez, lorsqu'il était content il était horrifiant à en avoir des sueur froide et repoussant à en vomir.

Il ferma le coffre et se retourna, sourire toujours en place, dans sa main se trouvait une petite fiole d'un étrange liquide bleu nuit ainsi qu'un bracelet épais en cuir noire orné de serpents d'argents. Quand ses yeux accrochèrent ceux de Harry, son sourire s'agrandit encore, dans ses yeux flamboyait une lueur de joie malsaine.

Il s'avança lentement vers l'animal qui se mit à reculer au même rythme vers la porte, malheureusement fermée. Arriva ce qu'il devait arriver: il buta contre la porte et le Lord put le rejoindre sans plus de soucis. Il déboucha alors la fiole et la tendit devant la bouche du Peryton:

-Bois. Ordonna t-il.

Sa voix bien que calme contenait un soupçon de menace qui fit frissonner Harry, il était pourtant impensable pour lui de boire quelque chose qu'il ne connaissait pas et qui pouvait possiblement être tout et n'importe quoi! Surtout sachant qu'il avait en face de lui un Seigneur des Ténèbres pas franchement connue pour sa sympathie à toute épreuve, mais plutôt pour ses innombrable meurtres et tortures!

Donc non, il était hors de question qu'il boive. Maintenant restait à le faire comprendre au-dit Seigneur des Ténèbres si possible sans l'énerver et en restant en vie, ce qui était un défi plutôt irréalisable, mais bon comme disait le proverbe: qui ne tente rien n'a rien!

Il écarta donc sa tête du liquide inconnu et se mit à réfléchir à vive allure; le Lord ne voulait pas parler si on ne pouvait lui répondre, soit, mais lui justement possédait un moyen de parler, il fallait donc qu'il sorte son ombre humaine! Oui, mais la dernière fois qu'il l'avait fait c'était dans la panique, et l'opération lui avait semblé naturelle, alors que là il était bien incapable de recommencer! Il essaya de se concentrer, de retrouver les sensation qu'il avait ressentit la dernière fois, de pousser sur son esprit, mais rien n'y fit, rien ne se passa.

Et pire encore, du fait de sa réflexion, il ne vit que beaucoup trop tard la main du Lord s'approcher de sa bouche, il ne vit que beaucoup trop tard le rayon de magie qui lui fonçait dessus, il ne comprit que beaucoup trop tard ce que le Lord manigançait, en revanche, il sentit tout à fait bien le liquide lui couler dans la gorge sans qu'il ne puisse rien y faire.

Quand Voldemort le libéra de son entrave, il fit un grand bond sur le coté avant de courir au plus loin de celui ci, il était effrayé, ses membre ne lui répondaient plus comme ils le devaient, il commençait à paniquer quand sa tête fut prise de vertige et il tomba, évanouit.

Le Seigneur des Ténèbres souriait toujours de toutes ses dents.

xx

Severus tomba sur son lit, mort de fatigue, il ne pouvait même plus bouger un muscle sans que cela ne soit une torture affreuse tant il avait de courbature, sa tête n'était plus très claire et ses yeux se fermait tout seul si bien qu'il c'était endormie sur l'une de ses potion et avait failli faire exploser son laboratoire. Avec les potions que lui avait demandé le Lord, son travail de professeur et Albus qui ne le lâchait pas avec son Potter, il n'en pouvait plus.

Il pensait avoir trouvé un ingrédient qui, associé avec ses précédent résultat aurait donné ce qu'il cherchait, à savoir rendre son apparence à son Maître. Mais tout ne c'était pas passé comme prévue et l'expérience était encore une fois un échec.

Il avait réussi à concocter une série de potion qui pourrait remettre l'étrange animal du Seigneur en état, mais alors qu'il allait les apporter au Lord, elles avait disparue, et depuis il n'arrivait plus à mettre la main dessus, bref il était bon pour les refaire.

Il avait tout donné, allant même jusqu'à prendre des risques importants afin de savoir si Potter était chez le Lord, et il en avait conclus que le fichu gamin n'y était pas. Pourtant Albus avait lancé des dizaine de sorts et envoyé des gens aux quatre coins du monde pour le retrouver, en vain, Potter était introuvable. Il avait sans doute fugué pour faire parler de lui, et devait bien rire d'eux de là où il était! Quoi qu'il avait un peu changé son avis sur le fils de Lily quand en allant interroger ses tuteurs, il avait apprit ses conditions de vie.

Le jour de sa visite au Dursley, il y était allé fort mécontent en râlant contre Dumbledore qui lui imposait cela. Il avait sonné à la porte et c'était retrouvez nez à nez avec une montagne de graisse qui l'avait fait frissonner de dégoût, il avait tout de même réprimé ce sentiment et avait demandé des renseignement sur son élève. Le visage de Dursley semblât alors s'illuminer de compréhension, puis il lui avait lancé un regard méprisant et fermée la porte au nez.

N'ayant jamais été un homme très patient, Severus avait décidé de prendre ses renseignement tout seul puisqu'on se refusait à les lui donner, il avait donc ouvert la porte d'un alohomora bien placé et était rentré dans la maison sous les cris aiguë de Pétunia et les hurlement de goret de son mari. Il avait marché jusqu'à celui ci, l'avait regardé yeux dans les yeux et, très lentement, savourant le mot qui glissait sur sa langue il dit:

-legilimens

Immédiatement il se retrouva dans la tête de Vernon Dursley qu'il commença à fouiller méticuleusement, il découvrit les années de brimade et de corvée de Potter mais passa dessus sans s'y attarder, il aurait tout le temps de se remettre en question plus tard, maintenant il ne souhaitait que des réponses. Il remonta donc les souvenir de l'oncle jusqu'à arriver à la dernière fois ou il avait vue son neveu:

c'était une soiré somme toute assez banal et qui aurait put se dérouler comme toute les autres soirée s'il n'y avait pas eu cette événement, alors que Potter débarrassait la table d'un repas qu'il n'avait pas touché, son cousin lui fit un croche pied et il ne put se rattraper. En tombant, il fit tomber les assiettes qui se cassèrent éclats sur le sol, l'un de ces éclat vola dans la jambe du cousin qui hurla et se mit à saigner.

Aussitôt, le gros oncle se leva, prit Potter par le bras et le traîna plus loin sans prendre garde au débris d'assiette qui déchirait ses vêtements et l'égratignait de toute part. Durant de longue minutes il vociféra sur Potter qui, sachant que sa punition serait fort désagréable se recroquevilla sur le sol.

Énervé par le manque de réaction de son neveu, ou tout simplement grandit du sentiment de supériorité que lui procurait leur position respective, Dursley se mit à frapper de toute ses force le garçon à ses pied. Cela aussi dura de longue minutes, peut être une vingtaine qui semblait pourtant s'éterniser à telle point qu'on eu crut que ces minutes était des heures.

Au bout de ces minutes, Potter, rassemblant son courage se redressa, debout face à la tempête furieuse qu'était son oncle, telle le brave griffondor qu'il était. Il se tenait, là, seul face à l'adversité, semblant rayonner de pouvoir et de gloire, ses yeux dans lesquelles brillait une flamme courageuse démontrant sa force intérieur, il imposait le respect.

Cela ne fit qu'énervé encore plus son oncle, qui défaisant sa ceinture s'approcha de lui et voulut le plaquer au sol, Potter fut plus rapide et réussi à esquiver le coup, Dursley emporté dans son élan tomba en avant, tête la première dans la cheminée. Le garçon voyant sa chance voulut la saisir et s'enfuir de cette maison si peu accueillante mais cela était sans compter sur son cousin qui lui tomba dessus à l'improviste et le poussa dans le placard sous l'escalier, la tante verrouillant ensuite la porte avant de se précipiter auprès de son mari pour le réveiller.

Quand celui ci se releva, sa face était mi-rouge mi-violette, ses traits déformé par la rage et sa moustache tremblante sous les cris qui sortait de sa bouche. Il se saisit d'un couteau de cuisine et de sa ceinture et s'approcha du placard, il l'ouvrit en grand, plongea la main dedans, la ressortit en tirant Potter par les cheveux,la referma d'un coup de pied et plaqua Potter contre le mur, lui menottant les main de sa ceinture.

Il fit alors jouer le couteau dans ses main, se délectant de la peur de son neveu, et en un mouvement vif démontrant des années de découpage de bifteck, il lui planta le couteau dans le bras, puis le retira, puis le replanta ailleurs, et ainsi de suite sous les hurlement de souffrance de Potter qui cherchait en vain à se défendre malgré son état, donnant des coup de pied à son oncle dès que l'occasion se présentait.

Enfin Dursley en eu assez et laissa tomber son neveu tremblotant au sol, lui tournant le dos et sortant de la pièce sans plus lui jeter un regard.

C'était sur cela que c'était arrêter la vision, ensuite plus trace du gamin.

Après cette journée, il n'avait cessé de repenser à ce qu'il avait vue, les images tournaient dans sa tête et ne voulaient plus le lâcher, voire le fils de Lily être traité ainsi lui avait fait un peu oublier qu'il s'agissait aussi du fils de James Potter, et lui avait fait de la peine. Malgré tout quand il repensait au comportement insolent qu'avait le gamin avec lui, il recommençait à le détester. Bref, il ne savait plus trop comment agir lorsqu'on lui en parlait.

Et pour lui en parler, on lui en parlait, et même beaucoup, beaucoup trop à vrai dire: entre Albus qui le recherchait activement et qui ne cessait de se lamenter et le Seigneur des Ténèbres qui en était obséder, il n'entendait plus parler que de lui à longueur de journée, à son grand déplaisir d'ailleurs puisque chaque fois cela le replongeait dans son dilemme.