Bien le bonjour tout le monde. C'est ma première fanfic sur ce site et j'ai choisi de l'écrire sur un des jeux de la fameuse licence d'Ubisoft "Assassin's Creed", plus précisément dans l'univers d'"Assassin's Creed III". J'ai choisi la période qui se déroule dans l'histoire alternative présent dans le DLC "La tyranie du roi Washington"; histoire où Ratonhnhaké:ton n'est jamais devenu assassin, sa mère est toujours en vie et son père disparu. Mais surtout ce qui m'a inspiré c'était ce petit doujin de buddhathebob sur Deviant Art qui m'a touché (lien : art/AC3-Father-450224769) et qui m'a inspiré pour cette histoire ^^, J'espère de tout coeur que vous apprécierez sa lecture et que vous me le commentiez.

Tous les personnages présents dans cette histoire appartiennent à la propriété d'Ubisoft. Il y aura peut-être présence de OC qui m'appartiendront.

Cela faisait déjà une bonne heure que je marchais dans la Frontière enneigée accompagné d'un guerrier mohawk. Le vent d'hiver soufflait et sa puissance augmentait par intermittance m'obligeant à tenir mon chapeau tricorne d'une main ferme et diminuait tout de suite qu'elle était venue. Le guerrier me guidait vers un arbre qui, il semblerait, était "magique", arbre qui permettrait, peut-être, de me donner la force nécessaire pour vaincre le tyran.

"On est arrivé" annonça le guerrier "Voilà le grand saule."

On se rapprocha. L'arbre était un grand saule à feuilles rouges, seul arbre à avoir un tel feuillage en cet hiver. Il était au sommet d'une montagne au Sud et était isolé dans cet étendue de glace et de neige bordé par quelque rochers. Il dégageait une force que je ressentais à travers mes bottes, ce n'était, du moins, qu'une impression. Il était impressionnant.

"Si tu veux vraiment obtenir le pouvoir des esprits, grimpe dans le saule, récupére un jeune rameau dans la cîme, fais-en une tisane et bois. Mais réfléchis bien avant. Tu peux y renoncer mais dès que tu en buveras, ton esprit, ton âme changeront." annonça le mohawk en préparant un petit feu.
"J'en suis conscient et j'ai fait mon choix. Je le ferai pour éliminer ce faux roi et sauver tout le pays de son joug." répondis-je sans hésitation en étudiant l'arbre.
"Je n'en doute pas Haytham. Mais sache que beaucoup d'entre nous sont morts de leur folie après avoir bu la tisane. Le voyage est très risqué, les esprits de la forêts décideront de ton sort."

Le guerrier se leva et ajouta:

"Avec insistance, tu as convaincu la matriarche de nous laisser te guider jusqu'ici mais, à mon avis, tu ne devrais pas boire cette tisane."
"Ha... Et pourquoi cela ?" demandais je en fonçant les sourcils.
"Tu es un homme violent, tu tues sans pitié et sans remord. Cette force que tu obtiendras pourrait te corrompre et te détruire." répondait-il d'une voix neutre et ferme.

"Comme je l'ai déjà dit auparavant, j'ai déjà fait mon choix. Je le fais pour sauver votre peuple, pour sauver tout le pays. La souffrance que je vivrai n'est rien comparé à celle de tous ces hommes et femmes." répliquais je en haussant le ton.
"C'est ton choix. Je n'ai fait que mon devoir. À toi de choisir ce que tu voudras faire du futur, Haytham." continuant de répondre calmement.

Je me calmais et soupirais.

"Je te remercie de ton aide, guerrier. Tu peux rentrer au village. Je saurais me débrouiller maintenant."
"Bien, bonne chance à toi alors si tel est ton choix." Dit-il en rejoignant la forêt.
"Merci bien et dis à Ziio que je vais bien." ajoutais je avec une pointe d'inquiétude dans ma voix.

Le guerrier mohawk hocha la tête et disparut à travers les arbres. Je me retournait vers l'arbre et commença à l'escalader branches par branches. Arrivé vers ces dernières, je me levai sur l'une d'entre elles et repérai un jeune rameau vierge que je coupais du tronc de ma lame secrète. Je fis un saut de la foi dans un tas de feuille morte à proximité et commençai la préparation de ma tisane avec un pot que Ziio m'avait donné. Je fis bouillir la jeune pousse avec l'eau du lac et versait le liquide dans un bol. La tisane fumait et une odeur chaude et irrésistible m'emparait. Je regardais le récipient refroidir et doutais encore de mon choix. Le pays était sous tyranie, le peuple était réduit en esclavage, tant de mort s'accumulait sur ces terres. Je revoyais le visage de Ziio si inquiète mais rassurée de voir notre fils, notre bébé encore en vie.

"Pour Ziio, pour notre enfant."

Je bus le contenu d'une traite.

J'espère que vous avez aimé ce premier chapitre. Si la suite vous intéresse, j'essaierai d'être plus régulière dans les publications malgré mes études. ^^ Le prochain apparaîtra, quand j'aurai terminé son écriture. Ciao. ^0^