Bonjour ! Ceci est une première fanfiction sur l'univers d'Aventures. Ce n'est qu'une première partie et j'ai souhaité m'attacher à un seul personnage pour l'instant, notre international et démoniaque Bob lorsqu'il était encore sur les bancs de l'académie (y aura peut être des guests si vous êtes sages).

Disclaimer : Je ne possède aucun de ces personnages qui sont la propriété de Mahyar, Bob, Fred, Seb et Krayn ^^

Enjoy !

La pièce était immensément noire. L'obscurité semblait être faite de carbone tellement elle était épaisse et empêtrait ses mouvements. Son souffle s'arrêtait à la commissure de ses lèvres et l'air peinait à pénétrer dans ses narines. Sa seule présence dans cet endroit le portait aux confins du malaise et amenait son estomac à l'orée de ses dents. L'horizon était désespérément vide de tout espoir.

Il tenta de frotter ses paumes l'une contre l'autre pour contrer un froid inexistant. Son épiderme paniquait au contact du vide, s'hérissait de tout son long tel un chat apeuré au contact de l'eau. Seul le fonctionnement sourd et silencieux de sa machinerie interne lui permettait de rester alerte dans cette pièce de cécité.

Soudain une ombre parmi les ténèbres passa au coin de l'œil. Il tourna la tête en vain puisque celle-ci se dissipa à nouveau à travers les lambeaux de vision dont il disposait. Immédiatement, elle réapparut de l'autre côté et disparut aussitôt qu'il tentait de l'observer. Puis son ricanement malsain ricocha sur ses tympans comme des mouches affolées qui bourdonnaient dans sa cervelle. Puis, l'ombre se décrocha de sa cachette et fondit telle une bête sauvage sur sa proie impuissante :

-BALTHAZAR OCTAVIUS BARNABE !

Le sus-nommé, appelé Bob dans la suite du récit pour des raisons pratiques évidentes, s'extirpa de ce cauchemar éveillé en un instant et bégaya d'une voix éraillée qui venait juste de quitter l'adolescence :

-NON MONSIEUR, LES GRINCEMENTS DE LITS SONT L'ŒUVRE DE MES VOISINS DE CHAMBRES !

L'homme fut lui-même surpris de cette réponse aussi spontanée et sursauta dans son épais fauteuil de velours rembourré. Ses yeux étaient aussi écarquillés que ceux d'une chouette tandis que son nez s'apparentait à un bec de faucon. Son plumage n'était guère plus fourni, le temps ayant fait son œuvre sur son crâne ne laissant plus qu'un léger duvet parsemé ses tempes et l'arrière de son crâne. Néanmoins, celui-ci lui accorda de conserver une barbe blanche fournie et douillette qui pendait sur son torse. Celle-ci était elle-même piquetée de mèches pourpres qui semblaient presque flamboyer lorsqu'il bougeait.

Le Professeur Fahnëk n'était pourtant point farouche. Ses cours n'étaient que théorie sur la Combustion de la Mana et sur l'histoire des grands Pyromages. Il rechignait néanmoins à lancer des exercices pratiques, au grand dam de ses élèves et les prohibait formellement de faire usage de leur connaissance en dehors du cours. Ses justifications de ces refus tournaient généralement autour d'élèves aux tendances incendiaires dont les parents nobles se seraient plaints d'amputations suite à quelques feux d'artifices ayant mal tournés.

Néanmoins, Bob restait un membre constant de l'audience de ses cours. Il avait rejoint l'Académie des Mages il y a de cela 4 ans désormais. Malgré les avertissements de ces prédécesseurs, il avait tenu à choisir ce cours comme son étude finale de formation. Il avait délaissé l'étude des Langues, la Magie Mentale ainsi que l'Histoire des Démons, Elementaires et Créatures non-humanoïdes dans lesquels il semblait exceller pourtant. Le Professeur Fahnëk ricana d'une voix grinçante qui faisait penser à une plume grattant un vieux parchemin :

-Et bien, qu'est-ce qu'un vieil homme peut objecter à de jeunes gens sur la voie de l'âge adulte qui découvre leur corps ? Mais ce n'était pas la question mon jeune ami, je souhaitai savoir quel est pour vous le premier stade d'une Combustion réussie ?

Bob se reprit, surpris d'être désarçonné par une question aussi simple. Sa main vint gratter une démangeaison imaginaire à travers sa robe d'apprenti, puis se dirigea vers son bouc mal taillé. Il se remettait à peine de son absence qu'il tentait d'arranger dans sa cervelle l'ordre chronologique du sort demandé. Il prit une profonde inspiration et souffla :

-La Combustion, comme la plupart des sorts, commence par une Incantation qui a pour but de préciser la forme que la Psychée devra revêtir par la suite.

Le vieux professeur l'invita à disserter sur la suite des évènements. Bob ne se priva pas d'étaler sa science et relata les diverses étapes, allant de la Concentration jusqu'à l'Explosion de la Psychée. A la fin de sa récitation, le professeur sembla néanmoins légèrement déçu mais ne souleva aucune erreur :

-Mon petit Balthazar, vos connaissances acquises ne doivent point se mettre en travers de votre attention à l'avenir. Je ne vois guère de camarades à vos côtés pour bavarder alors, à part si vous êtes adepte des dialogues schizophréniques, j'aimerai que votre principal interlocuteur reste ma personne, compris ?

Bob déglutit et acquiesça. L'expression « dialogue schizophrénique » prit une allure bien macabre dans son cas mais il se garda bien d'en faire part à son professeur. Le reste du cours fut bien morne néanmoins puisque Fahnëk se contenta d'énumérer les exploits de l'Empereur Furénor, premier Pyromage connu à ce jour et bien sûr, personnage dont Bob connaissait la vie du bout des doigts.

Ce n'était pas très compliqué, lors du premier anniversaire dont il arrivait à se souvenir encore, son père lui avait offert le journal personnel de l'Empereur en l'incitant à prendre exemple sur sa personne. Chaque jour, l'Empereur se complaisait à immoler un de ses domestiques, pris totalement au hasard dans la masse qui s'évertuait à satisfaire le moindre de ses désirs. Il s'emparait de leurs cendres funèbres et s'en faisaient des rails mortuaires tout au long de la journée. Il pensait que cela lui permettait d'insuffler l'âme de ses victimes et d'absorber leurs pouvoirs magiques. Cette pensée n'était pas si illogique que cela puisqu'il était connu pour avoir fait émerger un volcan au pied d'une cité rebelle, volcan qui était toujours en activité ce jour.

Néanmoins, cette méthode présentait le désavantage de provoquer de violentes quintes de toux. Son dernier domestique le retrouva un jour dans une flaque de sang, après qu'il ait toussé si violemment qu'il aurait craché ses poumons sur le sol. Il suspectait son père, avec qui l'Empereur jouait fréquemment aux cartes les soirs de pleine lune, lorsque le plan démonique se superposait au monde, d'avoir planifier cet assassinat après la mise au jour d'une de ses ruses pour gagner à chaque coup.

Bob ressortit du bureau du professeur les yeux tirés et les joues creusées. Les longues palabres ennuyeuses du professeur semblaient s'être incrustées dans les muscles de son visage. L'absence de pratique dans ce cours le poussait lentement mais sûrement vers une dépression sinistre.

Dans les luxueux corridors de l'Académie, il trainassa, sa besace de cuir à la main en tentant d'éclaircir le brouillard qui s'était posé autour de sa cervelle. Des tentures dorées se bousculaient sur les murs tandis que les plafonds arboraient des arabesques subtiles et somptueuses indiquant la route du visiteur. Les lianes qui y étaient gravées semblaient en effet se mouvoir lorsque le regard s'y posait et leurs feuilles pointaient vers la direction souhaitée. Le sol était tapissée d'une riche moquette d'un alliage de satin et velours, laissant les occupants du lieu se déplacer pieds nus sans guère de souci pour la plante des pieds. Enfin, aux endroits où la tapisserie étaient absentes, on pouvait apercevoir une pierre de type granit qui arboraient un bleu-gris fascinant. Les joints qui imbriquaient les briques les unes avec les autres scintillaient eux-mêmes de mille feux, prouvant le passage d'une énergie mystérieuse dans ces couloirs.

L'Académie des Mages était un prestigieux lieu d'apprentissage dans le Cratère. Les nobles se bousculaient à son portillon, montrant fièrement leur nouveau-né qui disposait d'aptitudes féériques selon leurs dires leur donnant l'habileté de faire bouillir de l'eau à distance ou faire fuir tout animal domestique du logis. Bien souvent, ces nourrissons n'étaient capables que de pleurer à la première vue d'un érudit et à venir saloper les tentures de leur incontinence natale.

Mais la Magie était selon la rumeur source de prestige, preuve d'un sang pur et sacré alors, le moindre signe un tant soit peu magique était signe d'un potentiel fabuleux. Les mères étaient souvent plus enclines à laisser leurs mômes en études, craignant de les voir partir à la guerre précocement ou être enrôlés dans on ne sait quelques cultes. Les pères rechignaient souvent à l'idée de voir leurs progénitures entourées d'autant de bouquins et de vieilles pierres sans guère d'entraînement aux armes ou tout simplement physique. Mais la vision d'un fils érudit, atteignant des cours et des niveaux sociaux bien supérieurs aux leurs remportaient la manche en fin de compte.

Pour Bob, l'accession fut plus qu'aisée. Bien que d'origine plébéienne, son père s'était acharné du temps où il était présent à fournir à sa mère et lui un cadre de vie riche, citadin voir même bourgeois. Sa mère s'était bien gardée de mentionner ses origines semi-démones aux Mages bien sûr mais son potentiel fut aisément remarqué par les érudits qui le prirent sous leurs ailes. Cela ferait une bouche de moins à nourrir et au vu des capacités du jeune Bob, l'Académie s'était même proposée de fournir une pension et une bourse pour sa mère et dédommager l'absence d'un fils à la maison. Tout le monde était content, Bob pourrait enfin s'exercer à la magie sans que sa mère vienne le rouspéter et sa mère se débarrassait d'une catastrophe ambulante de son ménage. Elle espérait secrètement que la proximité avec de tels sages finisse par effacer les tendances pyromanes de son fils et assagisse son comportement hérité de son père.

Pour cela, le cadre studieux eu rapidement raison du tempérament de Bob. Il comprit rapidement que faire une démonstration un peu trop vive de ses pouvoirs pourrait rapidement mettre la puce à l'oreille de ses instructeurs. Un demi-démon à l'Académie, ce n'était pas une première. Il avait eu vent de certains de ses prédécesseurs qui au fur et à mesure de leur apprentissage s'étaient laissés griser par leur propre potentiel. Un avait voulu invoquer un démon en plein cours sur les Sceaux, Glyphes et Runes magiques. Il fut décapité sec par un des gardes de l'Académie sans plus de discours.

En parlant des gardes de l'Académie, Bob vit deux armures patrouiller devant lui et venant à sa rencontre. Le crissement froid de leurs jointures sonnait telle une guillotine sur ses rails. Leurs mouvements étaient inhumains de par leur raideur. Certains diraient mécaniques. Ils dépassèrent Bob sans s'en inquiéter, le dépassant de deux têtes aisément, leurs hallebardes au poing. Bob frissonna et ne s'attarda point. Ces machines avaient été conçus par des ingénieurs nains et elles avaient été enchantées par les Mages pour traquer toute source de magie démoniaque et de mettre un terme à leur vie. Ils ne pouvaient cependant se déplacer uniquement dans les couloirs de l'Académie, leurs existences étant alimentées par la Psyché qui suintait des murs.

Néanmoins, le jeune apprenti avait appris à utiliser seulement la psyché émanant de sa partie humaine. Celle-ci était bien suffisante pour effectuer les divers sortilèges mineurs demandés lors des cours. Ce ne serait que mentir que sa partie démoniaque le démangeait de laisser exploser ses pouvoirs, surtout en pleine figure du Professeur Fahnëk mais Bob était parfaitement conscient des conséquences que cela aurait sur sa personne, mais aussi sur sa mère. Les Eglises s'empresseraient de dépêcher leurs Inquisiteurs sur place si les Gardes ne lui avaient pas tranché le jarret d'ici là. Mais le manque d'exercice commençait à se faire sentir sérieusement, il sentait des fois des étincelles se glisser sous ses ongles, prêtes à jaillir inopinément et à dévore la Psyché autour de lui.

Il passa alors devant le cours des Aquamages, plein à craquer, et il constata avec envie leurs exercices par la fenêtre embuée. Certains s'amusaient à créer d'habiles typhons entre leurs doigts, certains cristallisaient des bulles en légers flocons tandis qu'enfin d'autres la transformaient en épaisse brume qui s'écharpaient autour de leurs membres.

Il tenta de traverser rapidement pour mettre fin à ce supplice quand une voix charmeuse le héla :

-Et bien, ne serait-ce là point l'unique apprenti Pyromage de l'Académie qui daignerait sortir de l'antre de la Chouette ?

Le jeune apprenti s'arrêta net et tourna des talons comme sur des rails. Sur le pas de la porte se tenait Adelyn, sa camarade qui appréciait plus que tous de le charrier. Ses mèches rousses retombaient doucement sur ses joues rebondies et blanches, s'écoulant tels des torrents de lave sur ses épaules cernées par sa robe d'apprentie bleue azur. Selon les codes vestimentaires des Mages, apparemment décidés par quelques érudits libidineux, celui-ci arborait à la différence de celui des hommes un col plongeant qui ne manquait pas de mettre en valeur la devanture de la donzelle.

Son sourire se fit malicieux et innocent, pensant que le regard vide de Bob était dû à sa remarque aussi subtile qu'un dragon et aussi tranchante qu'une lame émoussée et non aux instincts mâles du jeune homme hypnotisé par ses attributs mammaires. Ce dernier secoua de la tête pour mettre de nouveau ses idées en place :

-J'é…j'étais sur le point de décéder d'ennui là-bas. Je vais finir par glisser des aiguilles dans mes manches pour me tenir éveillé, se plaignit-il.

Adelyn le rejoignit, occultant son fameux décolleté à l'aide d'épais ouvrages en cuir relié et le consola aussi maladroitement qu'elle le put :

-Estime-toi heureux, si tu savais à quel point Professeure Arlèc nous demande de nous exercer à la Magie de l'Eau, on doit constamment trouver de nouvelles applications et de nouvelles formes à pratiquer.

La tête de Bob se fit de plus en plus pesante. La bonne volonté d'Adelyn le désarmait. Elle souhaitait faire de son mieux mais finissait toujours par remuer le couteau dans la plaie voir à saler la lame au cours du processus. Ses prétendants finissaient généralement par lui interdire toute proximité avec leur personne, tellement ses maladresses devenaient gênantes à la longue.

Elle était sortie un jour avec un Apprenti de la Magie Mentale. Le jour de son examen final, alors qu'il devait faire la démonstration d'un simple sort de projection mentale, Adelyn avait voulu se lever de la foule pour l'encourager. Elle avait alors marché sur un pan de sa robe et était tombée à la renverse sur les rangs de devants. Son ex-petit ami avait alors eu la mauvaise idée de regarder en la direction de sa dulcinée durant son incantation qui se trouvait les quatre fers en l'air. Voyant une partie de son corps qui était jusqu'alors inconnue pour lui, il commença à bredouiller de gêne la fin de son incantation. Cela ne manqua pas, il perdit le contrôle de son sort qui imprima dans la tête du jury une image bien plus érotique que ce qui était demandé. Les membres de ce dernier dépassant aisément les trois quarts de siècles, la moitié d'entre eux avait dû être évacuée à cause de saignements de nez intempestifs et d'embolies cardiaques. Ils finirent par conclure que le pauvre bougre n'était guère concentré et ne méritait point d'accéder au rang de Mage de l'Académie.

Mais Adelyn était une amie loyale et sincère. Elle dégageait cette sorte de franchise qui lui ouvrait l'attention de tous ses interlocuteurs et appelaient à la sympathie. Malgré son innocence, elle était attirée par la gentillesse des gens et voulait émerveiller constamment le monde qui l'entourait plutôt que d'être émerveillé par lui. Elle avait tenté un jour de faire neiger en plein été, malgré les protestations de son ami qui ne souhaitait pas voir cette belle journée ensoleillée gâchée.

Malheureusement pour Bob, Adelyn était aussi particulièrement douée dans son domaine et l'eau semblait être une seconde nature pour elle. Lorsqu'elle faisait appel aux arcanes aquatiques, des gouttelettes se déployaient autour de ses membres tandis qu'une rosée scintillait d'un éclat doux et apaisant sur sa peau. La neige était tombée drue ce jour-là, recouvrant une bonne partie de l'académie d'un manteau glacial et valant à Bob une bronchite carabinée qui le cloua au lit pendant le reste des vacances.

Celle-ci enfonça le clou néanmoins du malheur académique de Bob :

-Mais comment tu vas faire devant les examinateurs ? Je veux dire, ils vont te demander de déployer une magie supérieure pour justifier ton accession au statut de Mage ! Tous tes prédécesseurs ont échoué et l'Académie n'a pas connu de nouveaux Pyromages depuis au moins 10 promotions.

Elle n'avait point tort. Les derniers prétendants à ce statut se sont littéralement vautrés à chaque fois à l'examen, pensant qu'ils ne leur suffiraient que de la théorie pour générer des flammes magiques suffisantes. Certains n'ont réussi qu'à faire sortir de la fumée du bout de leurs doigts. D'autres ont pris feu spontanément. Et enfin, les derniers ont eu de la chance de ne rien produire du tout et d'éviter soit la honte publique, soit de sévices graves. Mais aucun n'évita les appréciations cinglantes du Professeur Fahnëk qui ne se privait pas pour déblatérer sur la génération d'incapables qui parasitaient les bancs de l'académie.

Les autres Professeurs ne s'en inquiétaient guère. La présence du Professeur Fahnëk poussait le département de la Pyromagie au bord du gouffre et leur permettait d'aller quémander des crédits supplémentaires auprès de l'Archimage Dumastrel pour accueillir le flot d'étudiant qui reniait cette discipline autrefois si appréciée. Ils se gardaient bien alors de reporter les pratiques pédagogiques inefficaces de leurs confrères. Il ne manquerait plus qu'un nouveau Professeur vienne leur faire concurrence et siphonne leurs précieux crédits qui au vu de la vétusté du matériel utilisé, ne servait clairement pas qu'à assurer la réussite de leurs disciples.

Mais Bob était sûr de lui. Qu'importe qu'il ne puisse pas mettre en pratique les enseignements de son maître. Il en avait eu un bien meilleur avant l'Académie. Le meilleur maître qu'un Pyromage pouvait disposer : son père Enoch, prince Démon. Bon, s'il avait suivi ses enseignements à la lettre, il aurait déjà immolé l'intégralité de ses camarades, réduit en cendres le jury et arracher les âmes des professeurs pour les plonger dans un puit infernal. Il était néanmoins sûr que lors de l'examen final qui l'attendait dans quelques jours, le jury n'y verrait que du feu.

Bob sourit et esquissa une petite quinte de rire. Adelyn crut voir un instant ses pupilles se dilater et tourner au pourpre sanguinaire mais elle mit cela sur le compte d'une conjonctivite passagère et continua gaiement son chemin en sa compagnie.