Masashi Kishimoto © (Pour la totalité des personnages)
UA / OOC / M / Présence de shonen-ai et yaoi plus tard dans l'histoire.
Asphodèle
[Je regrette le passé, je suis seul.]
Une jolie poupée de porcelaine. Une jolie poupée fragile et gracieuse. Une jolie poupée maudite. Aujourd'hui, je ne veux plus jouer avec toi.
Cette poupée était un cadeau envoyé du ciel, mais elle est bien plus que ça, et je la rendrais humaine car c'est ce qu'elle est à mes yeux.
La pluie tombait depuis déjà deux heures, et malheureusement pour Sasuke, elle n'avait pas l'air de vouloir cesser. Tout était gris, et une légère brume était tombée depuis le petit matin sur la ville. Plus rien n'avait de couleur, de saveur. Tout était amer et vide. Désespérément vide, tout comme l'esprit de Sasuke. Il était presque midi, et cela faisait déjà quarante minutes que Tsunade l'avait appelé. Puisqu'on était dimanche, cela ne pouvait être que pour Hamidori. Hamidori, c'était la société d'agent secret dont faisait partie Sasuke, le garçon de dix-sept ans qui semblait n'être en apparence qu'un garçon froid, jalousé pour ses notes excellentes et sa beauté frappante.
Depuis son plus jeune âge, il avait toujours été entouré de ces deux sentiments, l'admiration et la jalousie. Il semblait être parfait, avec sa peau si pâle, contrastant totalement avec ses cheveux noirs, lui arrivant sans ordre particulier sur les épaules, et encadrant son visage de deux mèches qui virevoltaient avec le vent. Il avait en plus de cela une carrure sculptée, svelte, sportive, un jeune homme tout à fait digne d'être mannequin. Aux premiers abords, Sasuke était l'homme parfait, la beauté et le talent incarné. Mais en regardant de plus près, on remarquait la moue hautaine qu'il avait en permanence peinte sur le visage, ses sourcils systématiquement froncés comme si le monde entier l'importunait, et ses yeux d'un noir profond, ce regard que personne n'arrivait à défier tant il était puissant… et pourtant si vide.
Il marchait depuis un peu moins de vingt minutes sous un grand parapluie noir, d'une démarche traînante. Se sentir aussi las à cet âge, c'était pour le moins étrange. Mais si les gens avaient su… Ils auraient peut-être compris l'attitude du brun. Ce masque, cette attitude dérangeante pour ne pas dire détestable, qui cachait simplement une peine énorme. Une rage cinglante aussi.
Le brun tourna au coin de l'avenue qu'il venait de parcourir, et s'arrêta devant un bâtiment immense, un de ces gratte-ciel presque tout en verre semblait-t-il, et qui résistait tout de même aux intempéries qui touchait la ville en cette fin d'automne. Il poussa la porte tournante et s'engouffra dans un hall immense, submergé par une chaleur rassurante et bienfaisante après avoir marché sous la pluie. Il aurait pu prendre le bus, bien sûr, mais il ne l'avait pas souhaité. Cette marche l'avait vidé, et c'était parfait. Cela éteignait momentanément son anxiété. Tout cela pour un mot. Un mot que lui avait prononcé la blonde à forte poitrine, sûrement en caressant l'une de ses deux longues couettes comme à son habitude. « Frère ». Elle avait précisé avant de raccrocher que cela concernait son frère.
Une fois dans l'ascenseur, Sasuke se concentra sur un point invisible devant lui pour s'éviter de frapper la cruche qui était entrée en même temps que lui, pendue à son téléphone rose saumon et qui semblait ne pouvoir s'exprimer qu'en piaillant. Le brun se pinça l'arrête du nez en surprenant l'une des inepties que la fille beuglait à côté de lui.
# Comme si ça intéressait quelqu'un de savoir qu'elle a acheté le nouveau vernis fuchsia hype. #
Maintenant, Sasuke était vraiment d'humeur morose. Et ce fut le visage morne et complètement abattu qu'il entra dans le bureau de Tsunade. La femme, assise derrière son bureau, fronça à son tour ses sourcils en voyant la mine du brun, et lui demanda d'un ton sec de venir s'asseoir face à elle.
- Et bien, Sasuke, je dérangeais ton après-midi ? fit-elle.
- Non… rappelez-moi la couverture de la société Hamidori ? lâcha le brun, énervé.
- Les cosmétiques, répondit la blonde, surprise par la question. Mais je ne pense pas que tu veuilles vraiment discuter de ça.
- Pas vraiment…
- Bien. Je suis contente que tu sois arrivé aussi vite.
# Est-ce-que je lui demande si c'est ironique ? Vaut mieux pas… #
- Tu sais que nous travaillons depuis quelques jours sur cette organisation que tu as repérée il y a quelques mois. Cet Orochimaru n'y a vu que du feu quant à ton intrusion. Bien sûr, je sais qu'il n'était pas sur place, mais son bras droit ce…
- Kabuto, l'aida Sasuke.
- C'est ça. Cet idiot semble nous avoir renseigné plus qu'il ne le fallait. Nous avons intercepté un courrier que s'échangeaient des subalternes de leur petit réseau. Et tu seras surpris de voir la signature de cette lettre.
La blonde ouvrit un des tiroirs de son bureau avant d'en sortir une enveloppe beige. Elle en sortit une feuille qu'elle déplia lentement, et regarda d'un air sérieux Sasuke, avant de tourner la lettre dans sa direction. Sasuke baissa les yeux jusqu'à la signature. Il scruta le tampon qui avait été utilisé. Ses yeux s'écarquillèrent, et il retint un hoquet. Puis, il regarda Tsunade d'un air incrédule. Ses poings s'étaient resserrés brusquement pour empêcher ses tremblements. La blonde sourit intérieurement. Ce n'était peut-être pas pour une bonne raison, mais cela la rassurait de voir une expression dans les yeux du brun, comme s'il vivait enfin. Cette expression, c'était l'inquiétude. Il devait prier intérieurement pour que ce soit la bonne piste.
- Bon, je pense que tu as reconnu le dessin. Ce serpent, c'est exactement celui de la bague que tu possèdes, je me trompe ?
- Non…
- Demain soir, tu y vas. Il me semble que Kabuto devait te montrer l'un des spécimens qu'il possède, ou quelque chose dans ce genre. Cette personne, Sasuke, semble savoir beaucoup de chose sur Orochimaru. Il saura où il se trouve. Nous avons été informés qu'il avait beaucoup parlé, sans raison, à la personne que va te montrer Kabuto. C'est un témoin en or. Kabuto ne nous apportera rien. Il semble trop attaché à son maître. Tu devras te débrouiller pour récupérer le témoin sous le nez de Kabuto et t'enfuir fissa. D'autres agents nettoieront ce repère après ton passage.
- Bien.
- Encore une chose. Cet enfant qui était aussi dans le repère d'Orochimaru. Le petit roux qui a ton âge. Tu t'en souviens ?
- Oui.
- On connaît maintenant son identité. Il est le frère de Mademoiselle Sabaku. Elle est élève dans ta classe, d'après mes renseignements.
- Temari ? questionna Sasuke, interloqué.
- C'est son prénom, oui. Le monde est petit. Gaara intégrera ta classe, et je te charge avant cela de le remettre entre les mains de sa sœur. La famille n'est pas encore au courant.
- Bien. Je pense que ça lui fera beaucoup de bien. Je sais qu'elle croyait son frère mort suite à sa disparition il y a deux ans lors de leurs vacances.
- Pour en revenir à demain, Sasuke… sois prudent.
- Hn.
- Je ne dis pas ça seulement en tant que marraine, mais aussi parce que tu es l'un de nos meilleurs agents. Alors assure !
Sasuke se leva silencieusement après avoir adressé un dernier signe de tête à Tsunade. Il sortit et s'adossa au mur à côté de la porte. Il sentait qu'il était proche. Proche de trouver la bonne piste. Celle qui le mènerait à son frère. Celle qui lui permettrait d'enfin faire la lumière sur le meurtre de ses parents, alors qu'il n'avait que six ans. Son frère avait seize ans à cette époque, et avait disparu la nuit qui précéda la découverte qu'avait fait Sasuke en se réveillant. Dans le salon, il avait trouvé ses parents, baignant dans leur sang, une expression d'épouvante figée sur leur visage.
Au sol, recouvert du liquide carmin, une bague. Une bague arborant une tête de serpent aux yeux verts. Un indice unique. La seule preuve qui pouvait l'aider à éclairer la situation. Le petit Sasuke avait gardé la bague, et l'avait cachée aux autorités qui avaient classé l'affaire comme l'assassinat de ses parents commit par son grand frère qui avait fuit après avoir agit.
Dans le bureau, Tsunade séchait quelques larmes sur ses joues. Elle ne pouvait s'empêcher d'avoir peur pour le brun. Elle n'en était que la marraine, mais, avec le temps, il était devenu comme un fils pour elle. Un fils brisé, hanté par le passé, et à qui elle avait donné tout son amour. Mais jamais, jamais il n'avait tiré de trait sur le meurtre de ses parents. Alors, à son entrée au lycée, l'année précédente, elle l'avait engagé dans la société secrète qu'elle menait, Hamidori, pour l'aider à trouver la vérité. Souvent, elle s'en voulait. Mais au fond d'elle, elle savait que jamais Sasuke n'aurait abandonné l'idée d'enquêter sur cette sordide histoire.
La blonde était presque certaine que Sasuke faisait cela car il était persuadé au fond de lui que son frère était innocent. Après tout, le poignard qui avait servit à tuer les parents de Sasuke ne comportait aucune empreinte. Les policiers en avaient conclut qu'Itachi, le frère aîné, avait mis des gants. Mais pourquoi un enfant de seize ans aurait tué aussi méticuleusement ses parents alors que jamais cette famille n'avait été victime de tensions internes. Autant de mystères qui rappelaient à Tsunade qu'elle ferait toujours en sorte d'être derrière Sasuke dans sa recherche de la vérité. Il méritait au moins le droit de savoir qui avait volé son enfance, ses parents, son frère.
Sasuke rejoignit son appartement dans l'internat du lycée auquel il allait. Sa solitude presque légendaire l'avait poussé à quitter la maison qu'il partageait depuis son enfance avec Tsunade et Jiraiya, un homme épuisant et qui ne manquait jamais l'occasion de faire une blague douteuse à quiconque se trouvait à portée d'oreille. Il n'avait jamais compris pourquoi la blonde avait épousé quelqu'un aux antipodes de sa personnalité. Quoi qu'en y réfléchissant bien, la sérieuse Tsunade pouvait vraiment ressembler à l'homme aux cheveux immaculés lorsqu'elle avait trop bu, ce qui arrivait désespérément trop souvent.
Il inséra sa clé dans la serrure de la porte, entra, et sans plus de ménagement s'affala sur son petit lit avant de prendre sur sa table de nuit un livre qu'il avait commencé à peine quelques jours auparavant. Il trouvait l'histoire de ce roman plutôt intéressante, psychédélique, et ne comprenait toujours pas pourquoi l'auteur avait nommé chacun de ses personnages principaux d'un nom de fleur. Il ne devait pas encore avoir assez avancé dans l'histoire pour le comprendre.
Lire lui faisait un bien fou. En fait, n'importe quelle activité assez prenante était la bienvenue. Il avait l'impression de flotter parmi les nuages, comme s'il ne pouvait pas vraiment se concentrer sur quelque chose. Un sentiment d'appréhension avait pris possession de son cerveau, et des images de sa toute jeune enfance lui revenaient en tête par bribes, malgré tous ses efforts pour les repousser dans un coin perdu de sa mémoire. Il se refusait à penser à cette époque, car cela lui semblait impossible. Pas tant qu'une pièce manquait au puzzle de toute cette période.
Au bout d'un moment, trop agité pour poursuivre sa lecture, le brun se mit en position assise, les jambes en tailleur. Rabattant le bras gauche sur sa cuisse, il regarda d'un air distrait sa montre. Il était à peine une heure de l'après-midi. Il devait récupérer ledit Gaara pour le ramener chez lui dans deux heures exactement. Il imaginait déjà la tête ahurie de Temari. Elle était au courant pour son activité au sein de l'Hamidori, puisque son petit copain, Shikamaru, en faisait également partie. Mais elle ne devait pas s'attendre à ce que ce soit ce type d'organisation secrète en principe qui lui ramène son petit frère après deux ans, et sans même le faire exprès de surcroît. Ils étaient tombés sur le roux de façon inattendue, le garçon venant de se faire jeter dehors, à moitié inconscient et échoué dans les poubelles d'une ruelle lugubre. C'était Kakashi, un autre membre d'Hamidori venu assurer les arrières de Sasuke dans les premiers pas de son infiltration, qui l'avait trouvé là. Ne pouvant se résoudre à laisser un gamin pourrir parmi les ordures glaciales et puantes, il l'avait ramené. L'homme à l'air désintéressé et aux cheveux gris était alors loin de se douter que celui qu'il avait repêché appartenait initialement à cette même ville.
Attendant l'heure où il devrait repartir, Sasuke se dirigea vers sa kitchenette. Après tout, il n'avait même pas encore déjeuné. Alors, sans grand enthousiasme, il sortit des œufs qu'il versa directement dans une poêle chaude. Une omelette. Voilà à peu près tout ce que savait cuisiner Sasuke. Sa marraine s'était montrée dépitée à l'entente de cette nouvelle, imaginant ô combien pouvait être enthousiasmant un régime pareil. Elle avait même longuement argumenté sur le fait qu'il était dans son intérêt de revenir à la maison. Mais Sasuke était comme ça depuis qu'il travaillait à l'Hamidori. Bien plus solitaire, très peu réactif et toujours dans un autre monde semblait-il pour ses amis qui s'inquiétait sévèrement pour le brun. Seul ceux de ses amis qui travaillaient également à l'Hamidori en connaissait la raison, et tentaient de calmer le jeu en changeant de sujet de discussion dès que celui-ci apparaissait, on en rassurant vaguement les autres, prétendant une crise d'adolescence.
Sasuke fut presque soulagé lorsqu'il regarda pour la seconde fois sa montre. Il était temps d'aller chercher Gaara. Dehors, la pluie redoublait d'intensité, et Sasuke choisit cette fois-ci de prendre le bus jusqu'à un bâtiment annexe de l'Hamidori qui se trouvait un peu plus loin que l'entreprise de cosmétiques. Le trajet fut évidemment beaucoup plus rapide, mais ce n'était pas plus mal. S'il pouvait faire attendre sa marraine, il se voyait beaucoup moins rallonger le moment qui séparait deux frères et sœurs de leur retrouvaille. Empruntant le chemin que lui avait indiqué Tsunade plus tôt, il se rendit dans une aile remplie d'espèces d'appartements, de salles d'infirmerie et de labos en tout genre. Parfois, lui-même se demandait ce qu'il s'y faisait vraiment. Mais au final, peu importait les occupations diverses et variées de l'Hamidori tant que cela lui permettait de retrouver son frère, seul détenteur d'une vérité sûrement bien plus douloureuse qu'il ne pouvait l'imaginer.
Arrivé devant la porte indiquant le même numéro que sur sa feuille, le brun leva le bras, et le laissa ainsi quelques secondes avant de finalement frapper. Une voix bourrue lui répondit et lui demanda d'entrer. Il s'exécuta et ouvrit la porte donnant sur une petite chambre où, sur le lit, était assis le garçon roux. Sasuke ne comprenait pas pourquoi il maquillait ses yeux de noir pour faire ressortir la couleur cyan de ses iris. Cela impressionnait, certes, mais pas vraiment dans le bon sens du terme. Mais après tout, il connaissait bien le fait d'avoir une physique ravageur et terrifiant à la fois – et la modestie en cadeau bonus. Les cheveux pourpres de Gaara avaient été coupés depuis la dernière fois qu'il l'avait vu, après deux ans sans avoir été touchés. A part ça, il était habillé de vêtements simples. Cependant, on sentait dans sa carrure qu'il était bien plus fin que ce qu'il avait du être auparavant. Ses muscles qu'il avait dû entraîner avaient fondu, et il semblait maintenant beaucoup plus jeune que son âge réel.
- Bonjour, salua Sasuke.
- Bonjour, lui répondit Gaara.
# Super, enfin quelqu'un qui me comprend parfaitement. Bon, et bien puisque les paroles inutiles ne sont pas nécessaire, autant ne pas traîner. #
- Je vais te ramener chez Temari, viens.
- Tu connais ma sœur ?
Le garçon aux yeux perçant s'était levé pour suivre Sasuke dans le couloir. Ils avaient cette même attitude décontractée, les mains dans les poches, et ce même regard las. On aurait pu croire de loin qu'ils étaient frères, ou amis de longue date, pour avoir un comportement aussi similaire.
- Elle est dans ma classe.
- Oh.
- Tu ne lui ressemble pas.
- Je sais. On nous l'a souvent dit, et pourtant, on a bien les mêmes parents.
- Ah.
- Tu travailles pour quoi ?
- Hamidori.
- Elle est au courant ?
- Qui ?
- Tem'.
- Oui, son petit copain est comme moi.
- Elle a un copain ?
- Shikamaru.
- Ah.
- Il sera content de ton retour lui aussi.
- Pourquoi ?
- Elle ne parle que de toi quand elle boit en soirée.
- Oh. Il est bien ?
- Shikamaru ? Oui. Il a une moyenne générale parfaite, comme moi.
- Euh…
Les deux garçons continuèrent ainsi leur discussion avare en mots en attendant à l'arrêt de bus. Sasuke n'avait pas prévu de parler autant, mais bizarrement, il se sentait bien. Le roux semblait partager le même univers que lui simple, souvent silencieux, un peu maussade en somme. D'un autre côté, le roux venait de passer deux ans à… à quoi donc ?
- Pourquoi t'as-t-on enlevé ?
- Test de médicaments. De faux médicaments.
- Ils tiennent un marché ?
- J'en sais rien. Je me souviens que des piqûres.
- J'ai horreur de ça.
- Moi aussi.
- Hn.
Lorsque Sasuke fut finalement devant le portail de l'imposante maison des Sabaku – le nom de famille de Temari et Gaara – le roux dévisagea l'endroit, comme s'il avait du mal à le reconnaître. Il n'était « parti » que deux ans, mais à vivre dans un trou noir, humide, en servant de cobaye pour on ne savait quelles substances louches, on avait toutes les chances de revenir quelque peu perturbé. Sasuke, devant le manque d'initiative du roux, ouvrit la grille et marcha jusqu'à la double-porte d'entrée de son pas traînant, avant de sonner un bon coup. Gaara s'était adossé au mur à côté de la porte.
# C'est sa façon de faire une entrée surprise ?#
D'abord, rien ne se passa. Puis Sasuke entendit des voix. Et enfin, un bruit semblable à un éléphant en train de charger se fit de plus en plus clair à ses oreilles. Visiblement, quelqu'un descendait d'une manière plus-gracieuse-tu-meurs les escaliers. Une seconde de flottement passa avant que la porte ne s'ouvre brusquement. Ce fut alors une Temari, les cheveux lâchés et passablement ébouriffés, vêtue d'une longue chemise pour homme et d'un soutif à dentelle qu'on voyait très bien, la blonde n'ayant pas pris le temps de boutonner son vêtement jusqu'en haut, laissant une vue plus que plaisante pour n'importe quel homme ayant les yeux bien en face des trous, ce qui n'était pas le cas de Sasuke qui fixa plutôt la tête essoufflé et le sourire mi-gêné mi-amusé de la blonde. Elle s'affala sur le seuil de la porte, reprenant son souffle, avant de parler.
- Sasukeeee, qu'est-ce-que tu fais ici ? J'te préviens que si tu me demande d'organiser une fête, j'vais trouver ça tellement louche que je risque d'ouvrir une bouteille de champagne rien que pour cet évènement !
- Hn.
- Oh, t'es pas drôle ! J'espérais moi ! Alors, sinon, la version officielle c'est quoi ?
Le brun lui adressa un regard plus que sérieux qui attisa la curiosité de la blonde.
- T'es pratiquement à poil, lâcha-t-il.
# Pauvre frère. Ca, c'est des retrouvailles. #
Puis, sans plus attendre, il recula d'un pas, agrippa la manche de Gaara et le tira pour le planter en face de la blonde. Celle-ci sursauta. Normal, elle devait penser voir un mort. Elle recula elle aussi d'un pas. Puis d'un autre, approchant sa main de sa bouche dans une moue choquée. Et enfin, ses lèvres tremblèrent. Elle se jeta sur son frère, pleurant, ou plutôt beuglant de tristesse, enfonçant la tête du roux encore trop jeune pour mourir de cette façon en plein dans sa poitrine.
- Beuaaaaaah, Gaaaaaaa' pourquoiiiiiiiiiiiiiiiiii….
- Temari, t'es pratiquement à poil, réitéra le brun, essayant de faire comprendre à la blonde qu'on accueillait pas un frère fraîchement rescapé d'un endroit immonde à coup de soutien-gorge et de cris bons à alerter tout le quartier.
- Qu'est-ce-que c'est que ce bruit, tu reviens Tem' ? fit la voix blasée de Shikamaru.
- Shkaaaaaaaa' s'mon frèèèèèèère ! hurla la blonde.
Le dit « Sh'ka' » ouvrit grand les yeux, dévisageant la scène qui se jouait devant lui.
- Mais, Tem', t'es pratiquement à poil là !
- Merci, soupira Sasuke, content qu'au moins une autre personne ait les idées en place.
- Beuh, s'pas grave… couina-t-elle.
- Un peu quand même ! J'veux pas que ma nana s'exhibe sur le devant de sa maison.
- Oh… fit la blonde avec une moue d'excuse.
- Je vais vous laisser, annonça Sasuke dont les oreilles n'entendrait probablement plus jamais de la même façon les sons environnant.
- Nan, pars pas ! Reste avec Gaa', il faut que je m'habille. Je redescends tout de suite !
- A dans trois heures, railla Shikamaru en suivant la blonde, adressant un pauvre signe de main à Sasuke et Gaara qui était resté tout à fait impassible depuis l'attaque pour le moins surprenante de sa sœur.
Le brun conduit le garçon jusqu'au salon. Ils s'assirent et de dirent pas un mot avant que Shikamaru ne descende s'intéresser au cas de Gaara. Lui non plus n'avait absolument pas été au courant de sa découverte. Il échangea quelques mots avec Sasuke, puis la blonde arriva, s'asseyant à côté de Gaara qu'elle enserra, un rire nerveux pendu aux lèvres. Il fallait dire que la situation était effectivement assez étrange. Ce fut ainsi que Sasuke se retrouva à passer la soirée chez les Sabaku et Shikamaru qui était resté pour fêter l'occasion. La soirée fut en fait plutôt calme, Temari s'assurant toutes les deux secondes que tout allait bien pour son frère. Vu comme ça, Sasuke aurait plus dit qu'elle était sa mère que sa sœur, à couver un frère de seulement un an de moins qu'eux.
- Mais alors, si tu es plus jeune que Tem', comment se fait-il que tu te retrouves dans notre classe ? demanda Shikamaru.
- Je ne voulais pas qu'il soit séparé de moi ! s'exclama Temari. Du coup, comme il travaillait assez bien, on l'a fait monter de classe.
- Ouais, la sœur hyper étouffante quoi, lança Shikamaru avec un sourire narquois.
- Répèèèèète ? murmura entre ses dents la blonde.
- Voilà, c'est ça, affirma Gaara, toujours aussi impassible.
- Heeiiin ? Mais c'est ma fête ce soir ! lança la pauvre martyre, partie pour bouder.
.
.
Le lendemain, la blonde fut encore plus intenable, présentant son petit frère à tout le monde, ou plus particulièrement aux gens qu'il n'avait pas eu l'occasion de connaître.
- Voici Neji, et sa sœur Hinata ! Ils sont arrivés l'année dernière.
- 'Lut.
- Bonjour Gaara. Je suis contente pour toi. Bon retour, dit poliment la brune.
Tous les deux étaient très semblables. On n'avait aucune peine à voir leur lien de parenté. Leurs yeux étaient gris pâles, presque blanc nacré de loin, et ils avaient également les même cheveux longs et noir, impeccables et soyeux, que beaucoup de monde leur enviaient. De plus, ils avaient l'air tous les deux aussi réservés l'un que l'autre, même si cela tenait plus du côté taciturne chez Neji et de la timidité chez Hinata.
Ils étaient tous les deux les héritiers d'une famille ancestrale, un peu comme les descendant d'une vieille bourgeoisie dont l'arbre généalogique remontait si loin qu'il n'aurait pas tenu en peinture sur un mur d'église. Rien qu'à leur tenue correcte, on voyait qu'ils avaient eu une éducation plutôt stricte. Gaara semblait d'ailleurs fasciné par cette aura délicate et harmonieuse qui se dégageait des deux adolescents. Hinata, elle, n'échangea qu'un furtif regard avec le roux avant de rougir. Celui-ci ne s'avoua pas avant un moment que les papillons venus se loger dans son ventre à cet instant-là signifiaient quelque chose de bien plus profond que de la gêne.
Gaara fit aussi la connaissance de Sai, encore un garçon peu bavard tout comme lui, et qui restait la plupart du temps complètement figé, un fin sourire étirant ses lèvres. Cela l'énervait un peu, mais il n'en tint pas rigueur plus longtemps quand il vit le brun stoïque devenir un peu plus vivant lorsqu'Ino, la tornade blonde platine du lycée se jeta amoureusement sur lui pour lui voler un baiser langoureux. Il retrouva ensuite Kiba et Sakura avec qui il échangea quelques mots comme au bon vieux temps. Il était particulièrement reconnaissant à Sakura et Ino qu'il savait attentionnées et toujours là quand il le fallait. Il n'avait même pas besoin de chercher confirmation auprès de sa sœur pour savoir que toutes deux avaient été très présentes juste après son enlèvement brutal.
Sasuke, las de toute cette agitation, et inlassablement concerné par ce qu'il se passerait le soir même, décida de rejoindre leur salle de cours le premier. Ils avaient alors cours d'histoire et géographie par le professeur le moins motivés que l'ont puisse voir sur terre, Kakashi. Il était le stéréotype même du professeur qui, après avoir donné quelques consignes et autres pages de livres à lire, vous laissait prendre en charge votre propre leçon. Et ce, afin de lire un livre pour pervers voulant apprendre les technique de drague les plus bidon jamais inventées. Le pire dans cette histoire était sûrement que le dit bouquin-bidon était écrit par son parrain même. Rien que ça. Mais, à vrai dire, Sasuke s'en fichait pas mal. Apprendre à l'aide des livres revenait à la même chose. C'était même mieux que d'oser imaginer un cours entièrement dicté par la voix trop cool pour être celle d'un professeur de l'homme aux cheveux argentés.
Ses amis entrèrent quelques secondes plus tard dans la classe, prenant place du côté de la porte, leur coin stratégique. Ils avaient tous pris cette habitude depuis leur plus jeune âge, en partie à cause de la folie qui des enfants à l'heure de la pause. Les premiers sortis étaient forcément les plus proches de la porte.
Tout comme il l'avait prédit, le cours fut celui de d'habitude. La tête posée sur sa main droite soutenue par son avant bras fermement campé sur la table en bois, Sasuke réfléchissait à la meilleure manière de construire la légende d'un croquis plutôt compliqué. Ses affaires s'étalaient sur sa table comme à son habitude, puisqu'il se mettait systématiquement seul. Parfois, il lui arrivait d'accueillir un Shikamaru stressé à l'idée que Temari ne se charge de couper court à sa vie lorsqu'il la plantait à un rendez-vous pour s'être endormis, comme toujours.
Après quelques coups d'œil dans son livre pour s'aider, Sasuke finit rapidement ce que le professeur avait donné à faire, et rendit sa copie vingt minutes avant la sonnerie. Autorisé à sortir, il ne se fit pas prier, rangea silencieusement ses affaires sous quelques regards choqués – l'intelligence peut surprendre à tout moment – avant de se rendre dans le petit parc de son lycée. Il savait pertinemment qu'après lui défileraient Neji, Shikamaru et Tenten qui étaient tous trois de très bons élèves, tout comme lui. L'hamidori était comme ça, sélective. Et cela impliquait que tous ses agents avaient soient un métier pas trop prenant mais haut placé, histoire que l'on ne pose pas de question, soit des résultats irréprochables qui pouvaient excuser quelques absences comme dans son cas et celui de ses camarades. Les études avaient toujours été une seconde nature chez Sasuke. Et pour cause, il semblait que c'était quelque chose qui se transmettaient dans les gènes de sa famille, toujours connue pour avoir été au sommet. Si ses parents n'étaient plus, il savait que certains de ses oncles et tantes n'occupaient que des postes de PDG d'entreprises, ou de haut-gradés dans l'armée pour certain. D'ailleurs, si sa marraine ne l'avait pas recueillit après la mort de ses parents, on l'aurait sûrement envoyé directement dans un établissement prestigieux, réservé à l'élite, avec une discipline militaire tout ce qu'il y avait de plus pourris-moi-l'adolescence.
Il était maintenant assis dans l'herbe bien verte, adossé à un arbre, un livre en main. Ses genoux étaient repliés, comme toujours. C'était une pause qu'il avait souvent eu gamin, puisqu'à l'époque il s'amusait déjà à semer son frère pour lire au fond de son jardin un livre emprunté au hasard dans la bibliothèque familiale. Il aurait presque sourit, aujourd'hui, lycéen, en repensant à son rêve d'enfance d'alors de devenir écrivain. Mais sans plus s'attarder sur ces souvenirs intempestifs, il reprit sa lecture avec tout le sérieux dont il était évidement capable.
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La journée passa lentement. Très, très lentement. Mais quand la nuit commença à tomber, Sasuke, qui avait au préalable fait un tour dans son appartement pour se changer et manger un peu, se rendit dans le repère de l'organisation qu'il avait infiltré trois mois auparavant. Il lui avait fallut autant de temps pour trouver des preuves tangibles, quelque chose qui relie celui qui dirigeait cette société secrète avec son frère. Il n'aurait jamais pu se douter aux premiers abords que son frère connaitrait un escroc expérimentant et vendant drogues et autres médicaments, ou plutôt substances illicites ou toxiques. D'ailleurs, Gaara avait de la chance de s'en être sortie vivant. Injecter ce genre de produit pouvait causer la mort aussitôt. Il avait eu de la chance. Enfin, de la chance… Avoir été un cobaye dans un lieu lugubre pendant autant de temps ne relevait pas de la chance, non.
Sasuke était maintenant auprès de Kabuto, qui l'avait attendu. Il avait pour ainsi dire la même couverture qu'en travaillant pour l'Hamidori. Un lycéen tout ce qu'il y a de plus banal – mis à part les notes trop excellentes pour être un étudiant quelconque non plus – qui s'occupait en se promenant entre divers lieux de trafics en tout genre. Les infiltrations, c'était sa spécialité. Pas seulement la sienne. Shikamaru, Tenten et Neji se débrouillant divinement bien également. Mais il avait quelque chose en plus qui attirait à lui sans difficultés tous les tordus planqués dans ces lieux souterrains, tels des papillons courant à leur perte en voletant jusqu'à une ampoule.
- Tu vas voir une beauté ! Haha, une beauté oui, belle façon de l'exprimer, lança Kabuto, réellement excité à l'idée de montrer sa « chose », ce fameux « spécimen » dont il lui avait parlé.
- Hn.
Les yeux de l'homme aux cheveux gris et arborant des lunettes rondes dont les reflets donnaient un côté surnaturels à son regard s'écarquillèrent tandis qu'un sourire malsain se dessina sur sa bouche. Il était effrayant. Et totalement fou. Il avait l'allure parfaite du docteur sociopathe qui vous scalpait de partout sans raison avant de vous momifier avec du sparadrap. Totalement inquiétant.
Dans de dédale de couloirs sombres et dont les murs marrons était engravés de formes géométriques antiques ne semblait pas avoir de fin. Mais par chance, Sasuke avait un bon sens de l'orientation. Cela ne lui poserait pas de problème pour ressortir. Et puis, en trois mois, il avait eu le temps de répertorier dans sa mémoire mais aussi sur papiers une sorte de carte de l'emplacement, ainsi que toutes les pièces importantes. Il avait beau être dans une partie qu'il ne connaissait pas, il saurait aisément s'en sortir au plus vite. De plus, Kakashi le couvrait. Il travaillait beaucoup avec lui et ses camarades, car ils étaient déployés surtout autour de la ville pour des raisons pratiques, contrairement à d'autres agents. Cela était surtout dû à leur emploi et scolarité.
- Nous y sommes, déclara Kabuto en s'arrêtant devant une porte en métal.
Sous ses pieds, Sasuke sentit un courant d'air venir de la salle en passant en- dessous de la porte métallique de prison. Kabuto sortit un trousseau de clés de ses poches, bien que l'endroit fonctionne plutôt avec des ouvertures automatiques, et en inséra une dans la serrure. La clé grinça lorsqu'il ouvrit la porte, et celle-ci émit un bruit encore plus strident et sinistre en s'écartant pour laisser la voie libre aux deux hommes.
- Viens, entre.
Sasuke suivit Kabuto. D'abord, il ne distingua que l'obscurité profonde. Puis, se démarquant de ce noir, un rai de lumière jaillissait du plafond, droit vers une sorte de stèle. Pourtant, il faisait nuit, et ils étaient bien trop profonds sous terre pour que la lumière vienne de l'extérieur. Elle arrivait tout de même comme les rayons du soleil perçant les nuages par temps couvert, comme pour désigner l'endroit qu'elle éclairait très précisément. Le brun trouva le dispositif étrange, se demandant pourquoi on avait voulu donner cet effet à une lampe. Mais il ne s'occupa pas bien longtemps du niveau de luminosité dans la salle.
Son pied venait de buter contre quelque chose. Il entendit un petit rire sortant dans la gorge de Kabuto. Il jeta un coup d'œil à l'homme qui lui désigna le sol de son menton. Baissant la tête, le brun du retenir un hoquet de stupéfaction. Partout autour de lui, un amas de cadavres était éparpillé à travers la salle spacieuse. Mais en y regardant bien, il vit des membres de plastiques et de caoutchouc.
- Des pantins ? murmura-t-il, surpris.
- Non, des poupées ! De jolies poupées ! Hahaha !
Le brun dû se retenir pour ne pas frapper Kabuto qui commençait à lui taper sur le système avec ses remarques de fou furieux. Il n'était bon que pour l'asile dans son cas. Chassant sa soudaine pulsion meurtrière, il se concentra sur les corps. C'est alors qu'il remarqua quelque chose. Ces « poupées » semblaient venir de séries différentes, devenant de plus en plus réelle au fur et à mesure qu'il avançait. Les premières étaient faites en bois. Puis, celles en plastique ressemblaient à des sortes de poupées pour enfants à taille humaine, ou à des mannequins pour des tests de crash automobiles. Les plus « réelles » étaient celle dont la peau caoutchouteuse se rapprochait de la peau humaine. Celles-ci avaient une tête en porcelaine, comme les poupées traditionnelle, les yeux grands ouverts. Le brun eut un frisson en voyant ce genre de regard. C'était pour le moins assez… terrifiant, carrément glauque même. Mais cela ne l'avançait pas plus. Il venait voir un « spécimen » et se retrouvait à fouler du pied une marée de poupées étranges.
Kabuto sembla lire dans ses pensées puisqu'il s'approcha pour lui souffler dans l'oreille.
- Regarde comme certaines sont abîmées. Il a vraiment dû s'acharner sur elles.
En effet, il semblait qu'une bataille féroce avait eu lieu dans la pièce. Certaines poupées-mannequins étaient démembrées, et des marques de griffes couvraient le corps de certaines. C'est alors qu'un détail frappa Sasuke. Les matières avaient beau être différentes, ces reproductions par dizaines arboraient le même visage. Un jeune homme, parfois enfant, blond. Ses yeux grands ouverts comme un cadavre étaient d'un bleu océan profond. L'aspect n'aurait pas été aussi louche qu'il aurait pu trouver ce genre de physique tout à fait attirant. Ils étaient tous vêtue d'une camisole orange parcourue sur les côtés dans la longueur par des bandes noires.
Sasuke se perdit dans ses observations, son regard étant naturellement attiré vers la stèle éclairée au centre de la salle. Il s'approcha, évitant machinalement les « corps » sous lui pour se rapprocher de l'endroit. Et plus il était proche, plus les mannequins étaient dans un sale état. Il arriva rapidement, suivit par Kabuto, au milieu de la salle. Le plus étonnant fut alors de remarquer une poupée, sur la stèle, qui n'était, elle, absolument pas couverte d'une quelconque égratignure. D'ailleurs, ses yeux étaient fermés. Du moins, l'éclairage aveuglant qui arrivait sur son visage lui laissait penser ça. Et c'était un modèle bien mieux réussit que les autres. Bien mieux…
- Réussit ?
Le brun écarquilla les yeux. La poitrine se soulevait. Un souffle. Il n'était pas face à une vulgaire poupée démembrée. Non. Là, au milieu de cette pièce trônait un vrai garçon, l'air frêle, presque famélique tant sa peau était pâle, presque translucide, l'effet étant renforcé par la lumière vive. Maintenant que le silence régnait, il pouvait entendre une respiration irrégulière, anarchique, et remarqua quelques tressautements nerveux au niveau des pieds ou des mains. Sur cette stèle, un garçon reposait, inconscient, au milieu de tous ces morbides cadavres inanimés.
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Pour me faire pardonner d'avoir posté en retard le dernier chapitre du Renard et de l'Assassin, me voilà avec ma seconde histoire : Odd Doll. C'est aussi une version très légèrement modifiée, principalement les fautes corrigées, et un peu parfois au niveau du style pour éviter les répétitions.
Avec ce premier chapitre, on peut penser que l'histoire est assez similaire à celle de ma première fanfic, mais le registre, lui, est différent. C'est un monde bien plus lugubre et inquiétant que je voulais créer avec Odd Doll. Je voulais aussi essayer de créer une histoire où les pièces arrivent petit à petit, indice après indice, sans jamais qu'on puisse savoir le mot de la fin sans lire... la fin !
Désolée, ce site déteste toujours mes images, alors pas de couverture en rapport avec le thème. Juste une fois encore ces petits marshmallows trop mignons :P (Comme ça va bien avec le genre de cette histoire ! hehehe)
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A plus, et merci d'avoir lu ! :D