Twenty-five. « Donc voici le salon, qui fait vingt-cinq mètres carré. C'est une très belle pièce à vivre où l'on a de merveilleux souvenirs... Blaise, dis-leur » « Um, quoi ? » Allongé dans le canapé, le mari de Théo regardait un dessin animé. À son bras droit, leur fille semblait captivée par les personnages aux couleurs criardes. Tandis que sous son bras gauche, leur benjamin ronflait bruyamment, encore dans sa grenouillère aux motifs de dinosaures.

« On a aussi une superbe véranda qui donne sur le parc du côté de la cuisine. Je vous laisse regarder et je vous rejoins dans un instant. » Les visiteurs de l'appartment semblaient emballés. Cependant, Théodore aurait préféré que Blaise manifeste un peu plus d'enthousiasme. « Je déteste les déménagements. » « Moi aussi », pépia leur fille.

« Je sais que vous préférez rester ici. Mais là-bas, on aura une grande maison, avec un jardin. Ça sera plus près de votre école, de ton travail et de ma boutique. Que peut-on demander de plus ? Alors je vous demanderai d'avoir l'air un peu plus accueillant, d'accord ? » Blaise échangea un regard complice avec sa fille. « Mais on veut pouvoir regarder la télé tout le week-end sans interruption. » « Je... Quoi ? Non ! Ça ne fait pas partie du deal. » « Ça fait totalement partie du deal », confirma leur fille avec un gigantesque sourire.

« Mademoiselle Odette, surveillez vos manières ou sinon le Père-Noël ne passera pas cette année », menaça Théodore. « C'est pas beau le chantage... » proféra la fillette. « Pas vrai ? » Blaise approuva vivement. « Pas beau du tout, Théodore. » Le concerné leva les yeux au ciel. Impossible d'en tirer quoique ce soit quand ces deux-là s'alliaient pour lui faire vivre mille misères. Mais au fond, qu'est-ce qu'il les trouvait adorables.