Coucou ? Il y a encore du monde ? Je suis désolée, ça fait longtemps... Mais me revoilà avec cet ultime chapitre. J'espère que ça vous plaira. Je voudrais tous vous remercier, tous vous serrez fort dans mes bras même si on se connaît pas. Je vous ai peut-être jamais répondu mais sachez que j'ai lu chacune de vos reviews et que ça me faisait énormément plaisir mais je ne pouvais pas toujours répondre. Aujourd'hui je met un point final à cette petite histoire. J'espère qu'elle vous a un peu fait rêvasser.
Kiss kiss, je vous aimes fort.
This is the beginning - BOY
Épilogue...
PDV ?
Le réveil me tire douloureusement de mon sommeil et je l'éteins paresseusement en me retournant dans mon lit. Le matin, quel horrible chose. J'essaie de récupérer quelque minutes de sommeil avant que mon père vienne me sortir du lit.
-Debout Caleb ! Le soleil brille, les oiseaux chantent, quelle belle journée qui commence, dit-il (comprenez "crie-t-il) en ouvrant mon volet pour inondé ma chambre d'une lumière blanche qui m'aveugle.
-Naaan, pas la lumière...
J'essaie de retourner dans mes doux rêves mais ma couette m'est arraché soudainement. Maintenant je me les gèles. Merci papa.
-Mais pourquoi on doit se lever si tôt ? On est samedi !
-Parce qu'on va manger chez Teresa et que ce n'est pas la porte à côté.
Je soupire en plongeant ma tête dans mon oreiller, c'est vraiment injuste, on me demande jamais mon avis.
-Si tu veux, je te laisse réveiller Newt.
Je tourne la tête pour voir le sourie espiègle de mon père. Je me lève enfile un jogging qui traîne par là et file vers la chambre de mes parents. J'ouvre d'abord la porte tout doucement, la pièce est plongée dans le noir et j'entends le souffle régulier de papa. Je m'approche de son lit et au dernier moment je saute dessus en hurlant "DEBOUT". Mon père a allumé la lumière pour me voir, moi et papa en train de se battre dans le lit. Papa essaie de me faire des chatouilles et j'essaie de m'en défaire mais je n'y peut rien, il est plus fort.
-Ok, ok ! Stop. T'as gagné, m'écriai-je pour qu'il arrête.
-C'est tout ce que tu mérites pour m'avoir réveiller comme ça, dit-il en se laissant tomber sur son lit. Allez va te laver en premier.
J'obéis et sort de la chambre, laissant mes parents. Dans le miroir de la salle de bain, c'est l'image d'un garçon d'un mètre soixante-cinq environs aux cheveux bruns hirsutes et à la peau criblée de grains de beauté. Tout ce que j'ai de la femme qui m'a porté, c'est les yeux en amandes. Je dis la femme qui m'a porté et pas ma mère parce que ce n'est pas ça une mère. Bien sur, je suis très reconnaissant envers cette dame qui m'a gardé dans son ventre pendant neuf mois, tout ça pour le bonheur de mes parents. Mais ce n'est pas une maman, j'ai tendance à penser que ma maman c'est Newt parce qu'il est toujours inquiet pour moi et c'est ce que font les mamans. Thomas est mon père biologique et Newt mon père adoptif mais ça ne change rien au fait que c'est mon papa. Je souris à mon reflet même si je ressemble à mon père, j'ai tendance à avoir le même caractère et les même expression que papa. Je souris à mon reflet puis je rentre dans la douche.
On m'a déjà fait des remarques sur le fait que j'avais deux papas et que j'étais qu'un adopté et ça venait de jeunes comme de vieux. Cependant je me faisais un malin plaisir de dire que si je pouvais devenir comme mes parents ce serait génial et que je n'étais pas adopté puisque j'avais des liens biologiques avec un de mes parents. Et toc ! Dans vos gueules. Bien sur je me fais pas d'idées, je sais que l'année prochaine quand je rentrerais au lycée ce sera encore une autre paire de manches mais je n'ai pas peur, je sais me défendre. Surtout parce que je ne suis pas seul. J'ai des amis qui n'ont jamais rien dit sur ma "condition" et qui trouve même ça cool. En plus, je préfère avoir des parents qui s'aiment et qui sont gays que des parents hétéros qui se détestent.
La maison de tante Tess est vraiment super. C'est tellement éloigné de la ville que ça fait énormément de bien de venir ici. Mihno vient nous ouvrir en souriant. J'aime beaucoup mon oncle, il est très drôle et il m'apprend plein de tour. On entre dans le salon ou Teresa nous attends avec son ventre rebondi, elle est enceinte de sept mois maintenant mais elle sourit toujours autant.
-Alors vous allez enfin nous dire si c'est une fille ou un garçon ?
-Nope mon petit Tom, c'est mon secret à moi même Mihno ne le sait pas.
On se retourne vers ce dernier.
-Elle ne veut rien me dire, elle est pas croyable.
Elle rit et nous propose de nous asseoir.
-Alice ! Descends s'il-te-plaît.
On entends des pas dans les escaliers et ma cousine apparaît. Elle est de trois ans mon aînée, elle passe son bac cette année. Franchement je pense que personne ne pourrait deviner que nous sommes de la même famille : elle, typée asiatique et moi, banal de chez banal. Alice est une fille joyeuse, elle sourit en permanence et elle est très amicale. Elle aime tout le monde et tout le monde l'aime, c'est plutôt incroyable. Elle et moi, malgré nos naissances loin d'être habituelles, on est plutôt insouciant et heureux de nos vies. Elle est arrivée très tôt dans la vie de Teresa et Mihno mais tout c'est bien passée. Papa m'a dit que c'était dur au début mais que leurs parents les aidaient, ils ont tout fait pour que leur fille ait le meilleur. Et aujourd'hui, ils ont réussi. Dans leurs carrières, dans leurs projets, dans leurs vie de famille. Bien sur tout n'est pas rose et on a vite appris qu'Alice était hémophile ce qui signifie que la moindre blessure peut lui coûter la vie. C'est assez triste parce qu'elle adore les sports de combats mais ça lui est interdit.
Mes parents m'ont raconté beaucoup de chose à propos de ma naissance. Ils m'ont racontés tout du moment où ils ont fait appelle à une mère porteuse au moment où ils m'ont eu dans les bras pour la première fois. Ils ont très peur pendant neuf mois, Barbara (celle qui m'a porté) leur assurait presque toutes les semaines que tout allait bien. Finalement je suis venu un peu prématurément, deux semaines en avance, rien de bien méchant mais pour un angoissé pour papa, c'était la fin du monde. Barbara a mit douze heures pour accoucher et même si mes parents savaient que c'était long, ils ne pouvaient s'empêcher de poser de question. Enfin, on les a autorisés à venir me voir. Apparemment, j'étais dans les bras de Barbara et elle souriait grandement. Papa a presque accouru pour me voir alors que mon père a eu un moment de choc.
-Prenez-le.
Barbara m'avait glissé dans les bras de papa et il avait un peu pleurer parce qu'il n'y croyait, parce qu'il pensait qu'il ne pourrait jamais avoir d'enfant et finalement, il m'a eut. Mon père était tellement émerveillé et inquiet à la fois qu'il avait peur de me prendre. C'est Barbara, elle-même, qui l'a forcé à me prendre. Et il souriait comme un dingue. Ils ont voulu me laisser avec Barbara un peu mais elle a refusé en disant que c'était leur enfant et qu'elle ne voulait pas s'immiscer dans notre famille. C'est bizarre mais je suis impressionné par cette femme, elle a fait un choix très important qu'elle pourrait regretter à présent.
Ma famille est belle, je dois l'admettre je ne la changerais pour rien au monde. Bien sur on s'est déjà engueulé mais c'est normal, c'est pareil partout dans ce cas. Je me mets à sourire doucement en pensant que j'ai vraiment de la chance d'avoir une famille pareille. Ma cousine à ma droite me regarde drôlement.
-Pourquoi tu souris comme ça ? me glisse-t-elle avec un sourire en coin.
Je regarde vers mes parents. Mon père a posé son menton sur l'épaule de papa et passer ses mains autour de sa taille pour regarder les échographies de Teresa. C'est pas croyable d'être sensible à tant d'amour. Je me retourne vers Alice qui pose sur moi un regard bleu interrogatif.
-Pour rien, souris-je.
Fin
Merci pour tout.
A la prochaine, j'espère !