Prologue
« Tu avais promis.
Clarke sourit.
- Ahh, je te manque vraiment alors, hein.
Elle glissa le ticket dans la machine et traversa les portes. Son meilleur ami soupira.
- Je n'ai jamais dit le contraire… Tout le monde me déteste ici.
Clarke leva les yeux au ciel.
-Ce n'est pas vrai. Et Emily alors ?
Elle pouvait presque le voir baisser les yeux vers ses chaussures et shooter dans un caillou pour cacher le rouge qui lui montait aux joues.
- Ok, tout le monde sauf elle…, admit-il dans un murmure qu'elle entendit à peine.
- Tu sais ce que mon père dit toujours, dit-elle en entrant dans un compartiment vide.
- « Parfois, tout ce qui importe c'est une personne », oui je sais, il n'arrête pas de le répéter.
Clarke rit, tout en enlevant son écharpe et son bonnet et en les jetant sur le siège à coté d'elle, vers la fenêtre.
- Eh bien, il a raison. Et je pense que tu as déjà trouvé la tienne, dit-elle en s'asseyant sur le siège à coté de ses affaires, posant ses pieds sur celui d'en face.
- Mmm… Mais j'ai quand même besoin de ma meilleure amie.
Elle soupira.
- Tu me manques aussi énormément, Wells. Mais je suis aussi coincée que toi. J'ai des examens pendant les quatre semaines qui viennent et après je rentre chez mes parents, comme tous les mois… Tu pourrais venir aussi, tu sais…
- Ouais, mais j'aurais alors à supporter ma vieille bique de belle-mère, non merci. Il y a une raison à ce que je choisisse une université à 665 kilomètres de chez moi.
Elle fit un geste sec de sa main libre.
- On est censés se voir quand, alors ?
- Je ne sais pas, répondit Wells avec une pauvre voix triste.
Elle soupira encore et se pinça l'arête du nez.
- Ecoute, je vais essayer… On trouvera une solution.
- D'accord.
Elle entendit le soulagement dans sa voix et sourit.
-Oh-oh…
-Quoi ? demanda-t-elle en se redressant et en ramenant ses pieds devant elle.
-Je crois que mon père m'appelle.
-Tu lui manques beaucoup…
-Ouais, bah il aurait jamais du épouser cette…cette… tu sais bien… Il faut que j'y aille, cela dit.
-Bien sûr… bonne chance.
-Merci. On s'appelle bientôt… Knobby.
-WELLS !
Elle l'entendit rire, puis tout devint silencieux.
Ce surnom stupide. Un jour, quand ils étaient au collège, ils devaient rechercher l'historique des surnoms pour un devoir d'histoire et Wells, dans un instant de folie, décida de chercher le sien… et Knobby ou Nobby apparut.
KNOBBY. Sérieusement ? D'où est-ce que ça sortait ?
En fait, elle le savait, quelque chose en rapport avec les clercs qui portaient des chapeaux haut de forme, et aussi parce qu'ils écrivaient beaucoup et qu'ils avaient des callosités sur les doigts, donc les nobby clercs…*
Cet idiot savait combien elle détestait ce « surnom », et bien sur il l'utilisait quasiment à chaque fois qu'ils se parlaient, rien que pour l'énerver et pour s'amuser.
Elle ramena son sac près d'elle, l'ouvrit et en sortit son ordinateur portable pour travailler sur un devoir donné en cours. Mais alors qu'elle venait d'ouvrir une page vierge sur Word, son téléphone vibra, signalant un nouveau message de sa colocataire.
« Tu peux venir sur fb ? »
Elle roula des yeux et ouvrit sa page facebook.
Quand est-ce que tu rentres ?
Pourquoi ? Qu'est-ce qu'il s'est passé ?
Riun !
Raven.
Même à l'écrit tu es sur la défensive.
Sans parler du fait que tu as fait une grosse faute...
Je crois que j'ai encore pété le grille-pain…
Clarke grogna.
J'arrive pas à le croire !
C'est au moins la troisième fois !
C'est bon, calme-toi, je vais le réparer.
Comme d'habitude.
T'aimes même pas les toasts !
Comment t'as fait pour le casser, cette fois ?
Je ne sAISs paS !
Je l'ai juste poussé et
Et tout ce que je sais c'est que ça a dégénéré
Pourquoi tu le pousserais ? Ca n'a aucun sens
Je pense que ce truc me déteste, donc…
Peu importe
Clarke tapait sur son clavier quand un garçon entra dans le wagon in-extremis, juste quand les portes se fermaient, elle ne le remarqua donc pas jusqu'à ce qu'elle détecte un mouvement sur le siège en face du sien.
Quand je rentrerai, le grille-pain déménagera dans ma partie de la chambre.
Loin de tes mains maléfiques.
Quand elle leva les yeux de son écran son souffle s'arrêta.
En face d'elle était assis le garçon le plus magnifique qu'elle avait jamais vu. Le sujet parfait pour ses dessins.
Il était en train de chercher quelque chose dans son sac à dos mais il leva soudainement les yeux et croisa son regard.
Il sourit. Et Dieu, il avait aussi un sourire magnifique.
Elle cligna des yeux et lui adressa un sourire rapide en redirigeant ses yeux sur son écran.
OH PUTAIN
quOI ?
Un mec magnifique vient de s'asseoir en face de moi…
Et donc ?
Et donc…quoi ?
Qu'est-ce que tu fous à continuer à me parler ? Parle-LUI !
Elle roula des yeux en souriant et regarda furtivement le beau gosse.
Dommage…
QuOI encORE ?
Pourquoi tu continues à utiliser la touche Maj comme ça ?
Clarke.
Elle pouvait pratiquement voir son amie rouler des yeux.
Raven.
Arrête ça ! Dis-moi ce qu'il se passe !
Wow calme-toi, espèce de folle, il ne se passe rien ici.
Il est en train de lire…
Elle appuya sur la touche « entrée », jeta un autre regard à l'inconnu, et attendez… serait-ce des taches de rousseur ?
Peuh, il ne sait pas ce qu'il rate…
Tant pis pour lui..
Je sais bien que puisque je suis la fille la + chanceuse du monde j'ai le privilège de partager une CHAMBRE avec tOI.
Toujours en train de penser à sa découverte -ses mains réclamant un crayon afin qu'elle puisse le dessiner comme ça, avec son regard intense, complètement absorbé par l'histoire qu'il lisait-, elle dû relire le message deux fois, et quand elle le fit, elle rit… bruyamment.
Elle riait tellement que ses yeux se remplirent de larmes et elle fut forcée de les couvrir afin de ne plus voir l'écran, et tenta de respirer normalement.
Elle essaya au moins trois fois sans succès avant que son fou rire ne se calme.
Quand elle baissa ses mains et regarda face à elle, évitant soigneusement l'écran, elle remarqua quelque chose d'étrange. Le livre qu'il avait posé sur ses genoux était fermé.
Clarke leva les yeux, un sourire niais toujours sur ses lèvres, et remarqua que l'objet de son attention la regardait… avec un air amusé.
Elle sentit la chaleur lui monter au visage et détourna immédiatement les yeux pour se concentrer sur son ordinateur. Mauvaise idée. Le fou rire numéro quatre risquait de l'empêcher de respirer pour de bon. Elle fit donc la chose la plus raisonnable dans ces situations : Elle se leva et se précipita aux toilettes.
Quand elle eut repris le contrôle de son souffle, elle sortit son téléphone et appuya sur le numéro de Raven.
Celle-ci répondit à la première sonnerie.
-All-O
-Dès que je rentre, je te tue.
Malheureusement, elle n'arrivait pas à prendre sa voix la plus basse et la plus méchante, puisque sa gorge était encore secouée par son fou-rire.
-HA ! Je me demandais ce qu'il t'est arrivé quand tu ne répondais plus…
-C'était. Très. Embarrassant, dit-elle assise au-dessus d'une multitude de feuilles de papier toilette posées sur le couvercle, se cachant le visage de sa main libre.
-Oh, allez, qu'est-ce qu'il s'est passé ?
-..Oh mon dieu… j'ai commencé à rigoler tellement fort…Quand j'ai regardé vers lui, il me fixait avec un petit sourire trop mignon et son livre était fermé…
-Attends. T'es ou là ?
Clarke fit une grimace, anticipant la suite.
-Assise sur le couvercle des toilettes du train.. ?
-CLARKE !
Elle dut éloigner le téléphone de son oreille tellement le cri venant de son amie était aigu, elle le garda ainsi pendant un moment même si elle savait que Raven continuait à déblatérer de l'autre coté, certainement à propos de son habitude de se cacher aux toilettes dès que quelque chose d'extraordinaire ne lui convenait PAS.
Quand elle n'entendit plus de bruits énervés venant de son téléphone, elle le ramena prudemment à son oreille.
-Raven ?
-Tu n'as pas entendu un seul mot de ce que je disais, hein ?
Clarke soupira.
-Ray-
-Non, c'est bon, on pourra en parler une autre fois. MAINTENANT tu retournes là-bas et tu te présentes au mec mignon, pour passer un moment agréable avec cet inconnu, ok ?
-Mais-
-Mauvaise réponse. Il n'y a pas de mais, le mec a fermé son putain de livre. Il voulait te parler. Donc maintenant tu y vas et tu lui parles. C'est tout.
La ligne se coupa.
Clarke resta avec le téléphone collé à son oreille essayant de comprendre ce qu'il s'était passé.
Est-ce qu'elle vient juste de me raccrocher au nez ?
Elle se leva et s'observa dans le petit miroir au-dessus du minuscule évier. Ce stupide sourire était toujours là.
C'était tellement typique de Raven de faire ça qu'elle secoua la tête, stupéfaite de voir que son amie pouvait encore la surprendre de cette étrange façon alors qu'elles se connaissaient depuis 5 ans.
Quand elle revint à son siège, il s'arrêta à nouveau de lire et leva les yeux vers elle. Elle devait toujours avoir son sourire béat sur les lèvres parce que dès qu'il croisa son regard, il lui sourit en retour. Comme elle sentait déjà la chaleur monter depuis son cou, elle déplaça son ordinateur sur le siège à coté d'elle et se laissa tomber assez lourdement sur le sien. Elle mordit sa lèvre inférieure et lui rendit son regard.
-Je m'appelle Clarke, dit-elle en lui tendant la main.
Il maintint ses yeux dans les siens encore un moment avant de se rapprocher pour la lui prendre. Elle ne put s'empêcher de remarquer que sa main avait l'air minuscule dans la sienne.
-Ravi de faire ta connaissance, Clarke.
Il la serra doucement avant de lui lâcher la main et de se rasseoir correctement dans son siège.
-Je m'appelle Bellamy.
Son sourire malicieux ne quitta pas son beau visage.
Ils continuaient à se sourire comme des idiots jusqu'à ce que Clarke en prenne soudainement conscience elle écuma son cerveau pour trouver un sujet de discussion.
-J'adore tes tâches de rousseur, lâcha-t-elle.
Quand elle réalisa ce qu'elle venait de dire, elle ouvrit la bouche pour dire quelque chose, n'importe quoi, mais la referma, les yeux grands ouverts, et le regarda impuissante quand il leva d'abord un sourcil surpris, puis éclata de rire si fort que le son se répercuta dans tout le compartiment, qui d'ailleurs, alors qu'elle regardait rapidement autour d'elle, n'était occupé que par eux.
- Il y a une explication à ça… tenta-t-elle de se rattraper maladroitement quand son rire se calma légèrement.
- Oh s'il te plait, dis-moi.
Merde, pourquoi avait-elle eu besoin de dire ça ? Elle n'en avait aucune… enfin, à part la vérité… Elle allait vraiment tuer Raven. Tout ça était de sa faute.
-Je dessine.
Elle exhala, contrariée par le fait qu'elle arrivait à peine à formuler une phrase entière devant ce simple individu, si surprenant et incroyablement magnifique, elle n'était pas ce genre de fille. Elle remit sa mâchoire en place et le regarda droit dans les yeux :
-…Et euh, t'es mignon.
Il recommença à la regarder pendant un instant puis se rapprocha d'elle, lui offrant une meilleure vue sur ses adorables taches de rousseur. Il remarqua manifestement son regard, parce que quand elle leva les yeux vers les siens il souriait à nouveau.
-Merci, mais je pense que tu es bien plus mignonne que moi.
-Oh ? dit-elle abasourdie. Hum, je veux dire, je peux te dessiner alors?
Elle fronça les sourcils :
-Oh mon dieu, je dois sûrement passer pour une folle.
Oh-oh c'est en train de devenir bizaaaarre
Elle put l'entendre. La voix de Raven dans sa tête. Maudite soit-elle ! Elle allait vraiment dé-
-Eh bien, je suis toujours persuadé que tu es la folle la plus mignonne que j'ai jamais rencontrée, donc… d'accord.
Elle releva immédiatement la tête à ces propos.
-Quoi ?
Il gloussa un peu bizarrement, et mon dieu comme elle souhaita, à ce moment précis, pouvoir dessiner ce merveilleux son aussi.
-J'ai dit d'accord…tu peux me dessiner, si tu y tiens vraiment.
Elle ne tenta même pas de prétendre une hésitation polie. Elle plongea vers son sac pour chercher son carnet à croquis et sa trousse et s'installa dans son siège avec une cheville posée sur un genou, avec une nouvelle feuille blanche prête à être noircie des détails de l'étranger. Quand elle le regarda à nouveau, il semblait…anxieux, et elle se figea.
Oh mon dieu. Désormais il est persuadé que je suis folle.
-…Comment-
Il s'éclaircit maladroitement la gorge :
-Qu'est-ce que je suis censé faire ?
-Oh… tu peux lire, si tu veux… En fait, maintenant que j'y pense…Je préférerais...
Il acquiesça et ouvrit le livre.
Après qu'un peu de temps ait passé, que Clarke ait mis le contour de ses traits sur la feuille, elle remarqua que quelque chose n'allait pas.
-Si tu ne veux pas que je… tu n'as pas à te sentir obligé..dit-elle doucement en posant son crayon.
Il releva la tête, surpris, et elle lui fit un petit sourire.
-Tu es tendu, et ça se ressent sur le dessin… et d'ailleurs je ne crois pas avoir entendu le son des pages qui se tournent…
-Oh.. Je suis désolé, la vérité c'est que..Je n'ai jamais fait quelque chose comme ça avant..
-Oh, tu veux dire qu'une folle et flippante inconnue rencontrée dans le train te demande de poser pour qu'elle puisse vous dessiner, toi et tes sublimes taches de rousseur ? demanda-t-elle en inclinant un peu la tête.
-Tu sais, pour quelqu'un qui devient gêné très facilement tu ne filtres vraiment pas ce que tu dis quand il s'agit de faire l'éloge de mes tâches de rousseur.
Elle fit une grimace et commença à ranger ses affaires de dessin.
-Je sais que ça parait impossible à croire là tout de suite, mais je te jure que je ne suis pas aussi bizarre d'habitude… Du moins, je pense…
Il rit, sa rigidité disparaissant peu à peu, et cela fit faire un étrange saut-périlleux à son estomac.
Elle allait sans aucun doute continuer à le dessiner dès qu'elle serait arrivée sur le campus, elle avait une bonne mémoire des détails, et de toute façon elle doutait qu'elle l'oublierait un jour, mais bien sûr elle ne lui dirait pas ça. Elle avait déjà fait le plein de folie aujourd'hui.
Ça serait son petit secret.
-Qu'est-ce que tu lis ? demanda-t-elle en désignant le livre toujours posé sur ses genoux.
Il le prit et lui tendit :
-La voleuse de livre.
-Oh, j'ai vu le film… Superbe mais.. Tellement triste.
-Hum, pas de spoilers s'il te plait.
Ses yeux s'écarquillèrent et elle leva les mains.
-Je n'y penserais même pas..Je déteste les gens qui spoilent.
-Ouais, ne m'en parle pas, ma sœur est exactement comme ça ! Elle le fait tout le temps juste pour m'énerver.., dit-il en roulant des yeux.
Clarke hocha la tête.
-Je comprends ! Ma coloc est pareille, des fois elle va chercher le truc sur Internet juste pour pouvoir me le dire après…
Ils se fixèrent avec de grands yeux pendant un moment puis se mirent à rire.
-On est entourés de gens énervants.
-Mmm…oui mais en fin de compte on ne peut pas s'empêcher de les aimer quand même, dit-il avec un petit sourire.
-Je suppose que tu as raison, Raven est une de mes meilleures amies.
Il leva la tête et la regarda. Elle mourrait d'envie de savoir ce qu'il pensait, mais elle n'allait certainement pas lui demander. Elle jeta un œil sur le siège à coté de lui et cligna des paupières.
-Tu joues ? demanda-t-elle en désignant l'étui de guitare qu'elle venait de remarquer.
-Euh..oui, en fait je..
Mesdames et Messieurs, nous vous informons que vous venez juste d'arriver à Cambridge.
Ses yeux s'agrandirent.
-Merde ! C'est mon arrêt, c'est mon arrêt ! Comment c'est possible qu'on soit déjà arrivés !?
Elle se leva comme un ressort et rassembla frénétiquement son ordinateur, ses écouteurs, son manteau, son écharpe et son bonnet qu'elle avait éparpillés sur le siège en arrivant dans le train.
Les portes s'ouvrirent. Elle les observa puis son regard revint sur Bellamy :
-Il faut que j'y aille…
Il se leva et lui tendit la main, qu'elle serra.
-Ravi de t'avoir rencontrée, Clarke.
Elle sourit :
-Moi aussi… Bon, il faut vraiment que j'y aille..
Elle se précipita hors du wagon et agita la main, mais se figea quand elle le vit s'approcher des portes.
Allait-il… ?
-Je suis désolée pour le dessin !
Les portes se refermèrent. Elle sourit, haussa les épaules et leva ses mains en l'air pour qu'il puisse bien voir ses gestes.
Quand le train partit, elle fronça les sourcils quand elle réalisa quelque chose. Leur compartiment était resté vide tout le temps qu'ils étaient là. Cela voulait dire qu'il n'y avait qu'eux deux, et il avait délibérément choisi de s'asseoir sur le siège en face du sien…
Et elle ne savait même pas à quel arrêt il descendait, ni son nom de famille d'ailleurs… Pas de harcèlement sur Facebook, donc…
Avec une étrange douleur dans la poitrine, elle se détourna et commença à marcher vers ce qu'elle considérait désormais comme sa deuxième maison.
N/A
*En anglais, les doigts se disent aussi « nobs », les clercs ayant des callosités sur les doigts, cela donne les nobby clercs. Le surnom «knobby » est aussi le surnom couramment utilisé pour le prénom Clarke.
Coucou ! Merci d'avoir lu le premier chapitre de cette histoire qui déchire ! (Je dis ça parce que ce n'est pas moi qui l'ai écrite haha) Je ne suis que la traductrice!
D'ailleurs si vous voyez des expressions qui ne vous paraissent pas françaises vous pouvez me les signaler j'essaierai de les arranger :) Le texte original est en anglais, l'auteure, ElStark m'a gentiment fait confiance pour traduire son histoire. Je vais essayer de poster les chapitres rapidement, mais comme vous avez pu le voir ils sont longs et je fais plein d'autres choses en même temps donc ça pourra prendre assez longtemps... Désolée par avance!
Continuez à lire et n'hésitez pas à me donner votre avis :)