Salut Salut! voici ma nouvelle histoire! Bonne lecture.


La nuit était sombre. Une silhouette remontait le long de l'allée des Potter dans le petit village de Godric's Hollows.

L'être sortit un mince bout de bois de sa manche. Après un simple signe, la porte de la maison s'ouvrit en silence.

« Avada kedavra ! » S'écria la voix masculine, pointant l'objet sur un des occupants de la maison. La jeune femme aux yeux verts émeraude – 'tellement semblables à ceux de Hadrian' pensa l'homme encapuchonné – évita le sortilège mortel et répliqua avec un des siens.

« Lily, c'est lui ! Prends l'enfant et enfuis-toi ! »

« Jamais James, je ne vais pas te laisser mourir pour cet enfant ! Ce n'est pas le tien ni le mien. »

« Effectivement. Vous ne savez pas à qui est cet enfant, n'est-ce pas, Potter ? Saviez-vous que l'enfant dont vous vous occupez comme si elle était le vôtre est mon fils ? Dumbledore, cet imbécile a cru que ce serait une bonne idée de vous confier un enfant kidnappé – pensait-il – à des mangemorts. Eh bien c'est tout le contraire et vous allez mourir aujourd'hui. »

Les deux Potter s'étaient immobilisés à l'énoncé de ces paroles, simples. Si simples. Leurs cerveaux peinaient à faire la connexion...

L'enfant qu'ils avaient renommé Harry et qui avait des yeux si semblables à ceux de Lily était le fils du Seigneur des Ténèbres. Ce fut à cet instant qu'ils comprirent qu'ils allaient mourir. Voldemort avait l'air proprement furieux. Non, furieux était un mot trop faible. La rage froide, calme et calculatrice était pire que tout puisqu'elle ne faisait que rendre le seigneur des ténèbres encore plus dangereux.

Ils ne purent rien faire et tombèrent presque immédiatement sur le sol. Morts. Voldemort contempla leurs corps d'un air froid avant de se hâter vers la seule source de magie restante, celle de son fils.

Il arriva vite au berceau où un enfant, très réveillé le regardait de ses grands yeux émeraudes. Les si beaux yeux de son petit Hadrian. Son bébé. Son fils. Son héritier. Il le prit dans ses bras doucement alors que l'enfant se mettait à geindre en tendant les bras vers lui.

« Chut mon petit. Chut. Voilà. Papa est là. Il va te ramener à la maison. »

L'enfant se blottit dans ses bras, son pouce allant se perdre dans sa bouche et il s'endormit.

Lord Voldemort, le sorcier le plus noir de tous les temps regarda l'enfant qui retrouvait enfin sa place dans ses bras. Il avait tellement eu peur quand il s'était rendu compte que des membres de l'Ordre du Phoenix avaient kidnappé le seul être qu'il ait jamais aimé.

Il n'aimait rien, ni personne. Du moins, c'était ce qu'il pensait avant Hadrian. Il n'avait même pas aimé sa mère. C'était simplement une jeune femme aux beaux yeux verts qu'il avait apprécié et avec qui il avait été quelques fois. Quand elle avait avoué être enceinte, il avait pensé à l'obliger à avorter de l'enfant mais finalement l'idée d'avoir un héritier à son image était attirante.

Un petit garçon ou une petite fille auquel ou à laquelle il enseignerait tout ce qu'il savait. Toute la magie noire qu'il connaissait. Un enfant qui l'aiderait à rétablir l'équilibre du monde. Qui l'aiderait à ramener la magie noire au même niveau que la magie blanche et qui l'aiderait à séparer le monde moldu du sorcier. Qui permettrait que plus jamais, au grand jamais, des enfants de la magie ne soient maltraités aux mains de moldus comme lui-même l'avait été.

Puis les mois avaient passé et le ventre de la jeune femme s'était élargi et agrandi et le cœur de Voldemort avait suivi le mouvement jusqu'à être suffisamment grand pour ce petit être qui se développait.

Enfin, quand le bébé vint au monde fut le plus beau jour de la vie de Tom. Meilleur que le jour où il apprit qu'il était un sorcier. Bien meilleur que le jour où il quitta enfin l'orphelinat. Mille fois meilleur que le jour où il découvrit la chambre des secrets.

Oui, le jour où Hadrian était né était vraiment le plus beau jour de sa vie.

Puis était venu le pire jour de son existence. Celui où le petit garçon, âgé d'un an et demi avait été kidnappé. L'identité des criminels avait été facile à retrouver, après tout ils avaient laissé des résidus magiques de partout, après avoir tué la mère de Hadrian ainsi que les elfes de maison qui l'assistaient dans sa tâche de veiller sur ''le jeune maître Harry, monsieur''. Il s'était vite rendu compte que les criminels étaient Albus Dumbledore et Peter Pettigrow. Le Seigneur Noir était alors parti en guerre. En moins d'une journée, il avait enlevé le sale rat et avait obtenu l'adresse de ceux qui avaient son fils. Le lendemain, il attaquait les Potter et put enfin récupérer son enfant. Tout allait bien.


Le manoir Serpentard était calme, très calme. Trop calme. Une petite ombre se déplaçait silencieusement. Elle ouvrit un porte dans un grincement sinistre. Aussitôt la petite silhouette s'immobilisa. Ce faisant, elle ne vit pas la silhouette immense derrière lui. Deux bras jaillirent et s'emparèrent de l'enfant qui poussa un grand cri suivi par un éclat de rire.

« Sev ! » S'exclama-t-il au milieu de deux éclats de rire.

« Oui, Monsieur Hadrian? »

« Pose-moi ! Tu m'as empêchée d'aller surprendre papa ! »

« Il est occupé. Tu pourras le voir à midi. »

Le petite garçon de neuf ans bouda immédiatement. Il voulait son père. Depuis quelques mois, son père était plus distant de lui, plus occupé par la guerre. Des mangemorts venaient lui tenir compagnie mais il s'ennuyait. Aucun ne pouvait lui apporter le confort de son père ni même sa conversation à part Severus, mais l'homme surnommé la chauve-souris des donjons par les étudiants de Poudlard n'était que peu présent, entre ses occupations de mangemorts, ses obligations en tant que professeur de potions à Poudlard et ses activités en tant ''qu'espion'' à la solde de Dumbledore.

Hadrian soupira. Il savait qu'il ne servait à rien de tenter d'attirer l'attention de son père, surtout de cette façon. Il ne l'écouterait pas.

« Sev, pourquoi papa est occupé comme ça ? »

« Parce que la guerre avec Dumbledore s'est aggravée. »

« Eh bah je déteste Dumbledore. »

L'homme ne put s'empêcher de pouffer, cependant il se promit de parler avec son lord de l'isolement que son fils ressentait.

« Allons faire une potion, Monsieur Hadrian. »

« Oui ! »

Et ils partirent.


Hadrian s'ennuyait. Non, c'était encore pire que de l'ennui. Il s'était fossilisé et dans quelques moments il allait voir débarquer des archéologues accompagnés de briseurs de sorts pour découvrir tous ses secrets. L'enfant soupira pour la centième fois en moins de cinq minutes. Il n'y avait rien à faire. Son père l'avait encore plantée là. Il avait promis, juré, qu'ils feraient quelque chose entre père et fils, comme quand il était plus jeune. À 10 ans, presque 11, cela fait presque deux ans qu'il ne lui accordait plus autant d'attention à cause de la guerre.

Soudain, il y eut un soupir. Tiens ? De l'écho ?

Le jeune garçon se retourna et tomba nez à nez avec un garçon qui avait son âge. Ses yeux verts émeraude rencontrèrent les yeux argent de son vis-à-vis. Ce dernier avait des cheveux blonds qu'il avait plaqué sur son crâne et avait un visage pointu et aristocratique. Il lui tendit la main.

« Draco Malfoy. »

« Hadrian Serpentard. » Répondit-il en s'emparant de l'appendice tendu.

« Dois-je en déduire que vous êtes le fils du Lord Sombre, Héritier Serpentard? »

« Vous déduisez bien, Héritier Malfoy. Maintenant, puis-je m'enquérir de la raison de votre présence ? »

« Mon père est en réunion avec le Lord et personne ne pouvait s'occuper de moi. » Répondit-il en levant les yeux au ciel.

« Bah moi je devais avoir une journée avec mon père mais vu qu'il n'a pas pris la peine de prévenir ses sbires que la guerre attendrait un peu, je suis coincé ici à m'ennuyer comme un rat mort. D'ailleurs je suis sûre que je dois avoir des toiles d'araignée quelque part dans les cheveux... »

Bien que le blond n'apprécie pas qu'il ait traité son père de ''sbire'', il rit à la blague du jeune garçon. Celui-ci eut soudain une illumination.

« J'ai une idée Draco... tu permets que je t'appelle Draco, n'est-ce pas ? Si ils nous ont fait faux bond, pourquoi on ne ferai pas quelque chose tous les deux ? De toutes façons, ils seront trop occupés pour venir nous voir... »

Le Malfoy fut stupéfait par le débit mitraillette du brune mais une fois qu'il eut déchiffré les paroles, le sourire qu'il lança fut éblouissant.

« Ouvre la voie Hadrian. »

« Super ! » Fut la réponse excitée de l'enfant qui se saisit de la main du garçon avant de se mettre à courir dans les couloirs.


Les années continuèrent à défiler, se ressemblant toutes plus ou moins, la guerre semblant atteindre un état de stagnation, ce qui permit au Lord Noir d'être à nouveau plus présent auprès de son fils. À son grand désespoir, il semblait que le jeune homme resterait délicat avec de grands yeux vert émeraude. Au final, le Lord Serpentard dût se rendre à l'évidence, Hadrian, son fils était attiré par les hommes et serait courtisé par eux.

Le fait que son fils aime les hommes ne le dérangeait pas, non, dans le monde magique, on aimait qui on aimait. Non, ce qui le dérangeait était que de toute évidence, son fils serait le partenaire ''soumis'' de la relation et quelqu'un le toucherait. Un homme allait faire des choses à son bébé ! Un homme allait le toucher ! Rien qu'à ces pensées, il avait envie de lancer un crucio sur tous le abrutis qui dirigeaient le regard vers SON enfant. Il soupira et examina la dissertation sur l'arithamncie que venait de lui rendre son fils.


Hadrian était en train de traduire une feuille remplie de runes en fourchelangue quand un soupir de son père attira son attention. L'homme semblait plongé dans ses pensées. À 16 ans, presque 17, Hadrian savait qu'il allait être présenté à la société – bien qu'ici, ce soient surtout des mangemorts et des familles neutres – pour sa majorité, afin de trouver un prétendant qui lui ferait la Cour. Il savait que son père n'appréciait pas qu'il soit plutôt dirigé envers la soumission, non pas parce que cela le décevait mais parce qu'il n'aimait pas le fait qu'un homme le touche aussi intimement quand dans sa tête Hadrian était encore un adorable bébé aux yeux verts émeraude.

Le jeune homme avait peu grandi et les perspectives de croissance qu'il lui restaient n'étaient pas très hautes. En effet, de par sa puissance magique, Hadrian n'avait que peu de place laissée pour se développer autrement. C'était un phénomène assez peu répandu au sein de la communauté magique, mais c'était bien le problème de l'héritier Serpentard.

D'un autre côté, cela lui donnait un avantage certain, surtout lors de combats. Ce n'était pas parce qu'il était ''soumis'' qu'il était incompétent. Il était puissant et rapide en magie et avait appris des arts martiaux qui ne nécessitaient pas de la force physique.


Hadrian était dans sa chambre, en train de se préparer. Il avait 17 ans et le soir-même, une réception était organisée à l'occasion de ''l'anniversaire du jeune Lord''. Le jeune homme n'aimait pas ce nom. Il ne supportait pas qu'on ne le ramène qu'à sa condition de fils du Lord Noir.

« Hadrian. Es-tu prêt ? » Fit la voix de son père pendant que l'on frappait à la porte.

« Je viens de finir, père. Tu peux rentrer, si tu veux. »

La porte s'ouvrit, laissant place au Dark Lord tels que ne le connaissaient que ses plus proches mangemorts et sa famille : sous une apparence humaine, celle, certes un peu plus vieille de Tom Riddle, la seule chose rappelant sa peau de ''face de serpent'' étant ses yeux rouges. Il était habillé aux couleurs de la Famille Serpentard : une majorité de vert forêt et un peu d'argenté avec quelques touches de noir par-ci par-là. Hadrian en tant que son héritier, portait, lui, une robe de sorcier argent avec seulement quelques notes de vert émeraude, de la couleur exacte de ses yeux, soulignant leur dimension irréelle.

Les cheveux noir profond du jeune homme étaient rassemblés en une natte guerrière avec un ruban vert de la même nuance que celle de ses vêtement et de ses yeux. Le tout allié avec son apparence gracile et sa petite taille donnaient une apparence de douceur et de fragilité que démentait l'aura de puissance autour de lui ainsi que les mains gantées de noir qui exsudaient une magie grise.

Les utilisateurs de magie grise étaient les plus puissants et les plus recherchés. Le Lord Noir, lui-même, en dépit de son nom était de nature grise plutôt que de nature sombre. En effet, une magie de nature grise indiquait des facilités à employer autant la magie blanche que les arts sombres. La plupart des sorciers étaient d'ailleurs d'obédience, soit de la première, soit de la seconde. Hadrian pour sa part ne s'en inquiétait pas. Il aimait la magie sous toutes ses formes.

Le jeune homme ne reprit pied dans la réalité que lorsque son père lui tendit le bras. L'héritier Serpentard retint à peine un froncement de sourcil. Il n'aimait pas être traité comme une fille de la bonne société et bien qu'il ait plus de droits qu'elle et plus de poids, tant qu'il n'était pas marié, la société le considérait encore sous la protection de son père ou de son gardien. Il devait donc le laisser se comporter comme tel.

Quoi qu'il en soit, il se saisit de l'appendice proposé avec la grâce qui lui était coutumière et se laissa guider hors de sa chambre et en direction de la salle de réception où s'étaient déjà réunis les invité.

Hadrian prit une grande inspiration, c'était le l'instant de vérité.

L'assemblée s'immobilisa et se tut. Le Dark Lord venait d'entrer avec à son bras un beau jeune homme. Presque personne n'avait encore vu le fils du Lord Serpentard. Les rares personnes à l'avoir vu étaient Lucius Malfoy, Severus Snape et Draco Malfoy, respectivement bras droit, bras gauche du lord et fils du premier cité.

Tandis que les deux avançaient dans la salle, les premiers à aller à leur rencontre furent Lucius que Hadrian salua poliment, Severus, que le jeune homme étreignit fort, comme un neveux étreindrait son oncle et Draco qu'il salua comme un frère. À ce moment, les discussions reprirent et les personnes assemblées recommencèrent à discuter.

« Draco, vieux frère, comment vas-tu ? »

« Ça va, Harry, merci de t'en inquiéter. Alors, ça y est, tu fais ton entrée dans la cour des grands ? » demanda l'héritier Malfoy avec une lueur joueuse dans les yeux.

« C'est bon, arrête de faire la roue, espèce de paon... Et oui, je fais mon entrée dans la cour des grands, et à Poudlard par la même occasion. »

Cette phrase du sorcier fit s'immobiliser le blond pendant quelques instants avant qu'un grand sourire ne vienne éclairer son visage.

« Alors tu... »

« Oui, Père a estimé qu'il était temps d'en finir avec Dumbledore et que je serais plus enclin à trouver un homme si je côtoyais la plupart d'entre eux à Poudlard. »

« C'est génial ! »

Le blond avait un sourire jusqu'aux oreilles avant qu'il ne se reprenne et n'affiche qu'une mine impassible sur son visage.

Harry se contenta d'un petit sourire en coin, reprit le bras de son père qu'il avait lâché et se laissa guider jusqu'au dais qui avait été érigé plus tôt dans la journée.

« Mes chers amis, je tenais à vous remercier d'être venus si nombreux pour les 17 ans d'Hadrian, mon fils. C'est lui qui reprendra le flambeau après moi et il m'assistera dans tout ce qui concerne notre cause après cette année scolaire, puisque nous avons décidé de l'envoyer à Poudlard. Sur ce, passez une bonne soirée. »

Des applaudissements retentirent et les deux Serpentard redescendirent de la scène. Hadrian se ressaisit du bras de son père et se laissa mener au sein des invités. Il commencèrent à saluer des invités et à converser avec eux. Les premiers croisés furent les Lestrange. Rodolphus et Bellatrix étaient mariés, mais Rabastan était encore célibataire. Les deux hommes firent une courbette à Voldemort avant d'effleurer de leurs lèvres la main que leur tendait Harry, tandis que Bellatrix se saisit de l'appendice qui lui fut ensuite tendu dans une poignée de main tellement brève qu'elle frisait l'impolitesse. Le Dark Lord fronça les sourcils, il n'appréciait pas le manque de respect que la mangemorte montrait à son fils mais laissa couler quand son enfant serra brièvement son bras.

Il laisserait passer pour l'instant.

De son côté, Rodolphus envoya un coup de coude d'avertissement à sa femme, cette dernière n'y prêtant pas attention. Il soupira. Il savait désormais que Rabastan n'aurais aucune chance avec Hadrian Serpentard. Après tout, qui avait envie de, une, faire partie de la même famille que Bellatrix Lestrange et de deux, envie de se retrouver avec une harpie pour belle sœur ? Il ne blâmait sûrement pas l'héritier. De plus, le fait que Rabastan soit suffisamment âgé pour être son père avait de quoi rebuter et cela, Rodolphus le comprenait très bien.

Hadrian fit un doux sourire promettant mort et tortures à Bellatrix si jamais elle s'avisait de recommencer à lui manquer de respect. Il entreprit aussitôt de se lancer dans une courte discussion avec l'aîné et le cadet des mâles Lestrange, ponctuée de quelques courtes interventions de son père. Bellatrix n'essaya même pas de participer et l'héritier Serpentard se retrouva à froncer de plus en plus les sourcils. Finalement, il finit la discussion et entraîna le Lord Noir plus loin dans la foule.

« Que nous soyons bien au clair, même si Rabastan Lestrange n'avait pas eu le double de mon âge, je t'aurais quand même dit que au bout de deux jours de cohabitation avec Bellatrix, je l'aurais tuée. »

« Je suis d'accord avec toi, Hadrian. Si jamais elle refait quelque chose comme ça, fidèle mangemorte ou non, je la tue. »

Le jeune homme sourit à son père, resserra son bras en un bref câlin avant de se recomposer une mine impassible et de continuer à le suivre dans ses déambulations.


Les noms défilaient et se suivaient. Barty Croupton, Regulus Black, Yaxley, Mulciber, Rookwood, Rosier, Selwyn, Traves, Jugson...

Chacun ou chacune soit se présentaient, soit avaient quelqu'un à présenter et franchement, Hadrian commençait à en avoir marre. Les Zabini, mère et fils étaient agréables, bien que neutres mais le regard que Gabriella Zabini portait sur son père ne plut pas du tout à Hadrian qui s'empressa d'éloigner le Lord de la Veuve Noire.

Ils arrivèrent aux familles Crabbe et Goyle. Ceux-là, Hadrian dut se retenir de rire. Les pères autant que les fils étaient profondément stupides. Rien que le fait qu'ils fassent de lourdes allusions à un éventuel contrat de courtage montrait à quel point ils ne savaient pas où était leur place. Voldemort dut, plusieurs fois prendre une grande inspiration et se retenir de leur envoyer des sorts pour les faire taire. Dès qu'il le purent, fils et le père s'esquivèrent, manquant d'exploser de rire autant l'un que l'autre.

Ils repartirent. Au bout d'un moment qui parut interminable à Hadrian, qui devait supporter les vantards, les pervers et les débiles, ils arrivèrent à deux hommes bruns, l'un étant clairement le père de l'autre, on le voyait à son âge.

« Mon cher Theodred. Comment vas-tu ? » Questionna Voldemort, franchement heureux de voir un de ses plus anciens mangemorts encore en vie.

« Je vais bien, Marvolo, je te remercie. »

Hadrian s'immobilisa une fraction de seconde, suffisamment longtemps pour que cela n'échappe pas à son père mais assez peu pour que le reste du commun des mortels ne s'en rende pas compte.

« Hadrian, je te présente Theodred Nott, un de mes plus fidèles mangemorts. »

« Enchanté, Lord Nott. Répondit le jeune homme en tendant une main à l'homme. Ce dernier s'en empara, en effleura délicatement le dos avec ses lèvres avant de présenter le jeune homme à ses côtés comme étant « Mon fils, Théodore. Il a eu 17 ans le 25 février. »

Le jeune Serpentard tendit sa main au jeune homme en le dévisageant. Le Nott était grand, clairement plus grand que le mètre soixante-dix d'Hadrian, et le jeune homme l'estimait à un mètre quatre-vingt cinq. Ses cheveux noirs étaient légèrement ébouriffés. Ses yeux noisettes répondirent tranquillement à la lueur calculatrice dans les émeraudes de Hadrian et le sourire qu'il envoya à l'héritier de Serpentard était très beau. Dans l'ensemble, les traits de son visage, sans être d'une beauté à toute épreuve étaient distingués et il n'avait pas cet espèce d'orgueil qui faisait que tous les sangs-purs pensaient qu'ils étaient ce qui était arrivé de mieux à la planète Terre depuis un petit bout de temps, et ça, franchement, Hadrian l'appréciait.

« Héritier Serpentard, comment allez-vous ? » Fit une voix chaude et sensuelle, émanant de Théodore.

« Excellemment bien, Héritier Nott, je vous remercie de vous en préoccuper. »

« J'avoue être curieux, vous avez l'intention de vous rendre à Poudlard ? »

« Certes. »

« Et vous ne cacherez pas votre identité ? »

Hadrian rit légèrement au ton quelque peu incrédule de l'homme.

« Oh non. Je n'en ai pas l'intention. Je suis Hadrian SERPENTARD. En tant qu'Héritier d'un des fondateurs, j'ai le droit que personne peut me retirer d'aller à Poudlard, de même que personne ne peut m'expulser de Poudlard. Le château lui-même ne l'autorisera pas. Je n'ai de plus pas l'intention de dissimuler mon identité. Je suis le fils du Lord Noir et j'en suis fier. De plus, le fait que je me mette sous un contrat de courtage fait que littéralement, par ma magie, je ne peux PAS être seul avec quelqu'un que mon père n'a pas approuvé, sans sa présence. Si jamais quelqu'un me kidnappe, mon père sera automatiquement téléporté à moi, quelques soient les barrières placées autour de l'endroit où je suis. »

« Je n'étais pas au courant de ces propriétés des contrats de courtage. Vous en connaissez plus sur les propriétés magiques des contrats ? »

Hadrian eut un grand sourire et se lança aussitôt dans une discussion animée avec le jeune homme sur les propriétés des contrats.

Les traits de Voldemort s'adoucirent un peu. Son fils avait enfin trouvé quelqu'un qui lui plaisait et qui surtout ne le traitait pass comme une fragile créature dénuée d'intelligence comme la plupart des personnes l'avaient fait jusque là. En effet, même les mieux intentionnés d'entre eux avaient traité Hadrian comme s'il était trop stupide pour comprendre de la théorie magique avancée bien que le jeune homme soit le fils de Lord Voldemort et soit très puissant.

Le jeune Nott pour sa part lui parlait comme à un égal et s'était lancé dans une grande discussion sur des sujets qu'aucun n'aurait osé aborder avec le fils du Dark Lord. Cela lui plaisait. Il jeta un regard approbateur à son mangemort avec un petit mouvement de tête tandis que les traits de l'autre homme s'éclairèrent de plaisir.

Finalement, Voldemort mit fin à la discussion et s'éloigna avec à son bras un Hadrian transformé qui rayonnait.

« Veux-tu qu'on lance le début du bal ? »

« Oui, je veux bien. »

Sur le signe du père d'Hadrian, l'orchestre se mit à jouer. Aussitôt, le Dark Lord entraîna son fils sur la piste de danse. Ils dansèrent seuls pour le tout premier morceau avant d'être rejoints par d'autres pour la suite des morceaux.

À la fin du deuxième, les deux Serpentard sortirent de la piste de danse.

« Avec qui veux-tu danser, maintenant, Hadrian ? »

« J'aimerais bien que vous me laissiez danser avec l'Héritier Nott, père. »

L'homme hocha la tête, guida son fils jusqu'à l'endroit où les deux Nott étaient en train de discuter avec les Malfoy.

« Héritier Nott, me ferez-vous l'honneur d'emmener mon fils danser ? » Demanda Voldemort.

« Volontiers, Lord Serpentard. Héritier Serpentard, si vous permettez... »

Sur ce, le brun aux yeux marrons tendit son bras avec une demie-courbette devant le jeune aux yeux émeraudes.

Celui-ci sourit et se saisit du bras offert.


Quand la fin du bal arriva, le Serpentard et le Nott avaient dansé six fois ensemble : deux fois pendant trois chansons. Hadrian avait ainsi démontré son intérêt envers Théodore. Si le jeune homme, ou son père lui envoyait une proposition de contrat de courtage, l'offre serait acceptée.

Draco s'était mis à avoir un comportement de grand frère protecteur tout comme Lucius et Severus jouaient les rôles d'oncles surprotecteurs, ce qui faisait pas mal rire Hadrian. Le jeune homme appréciait tout de même le comportement et l'avait fait savoir à ses trois figures familiales.

Mais celui ayant le comportement le plus surprotecteur de tous était tout de même Voldemort, ce qui faisait rire Hadrian devant le comportement du Dark Lord.

« Maître Hadrian, votre père vous fait appeler. » Pépia un elfe de maison qui 'poppa' dans sa chambre.

« Bien. Dis-lui que j'arrive, Mipsy. Merci. »

Une fois que l'elfe eut disparu de nouveau, l'héritier Serpentard se dirigea vers le bureau de son père où ce dernier ne manquerait pas d'être.

Effectivement, il était là, assis à son bureau, un tas de lettres posées à côté de lui, toutes ouvertes et un tas de feuilles posées au centre.

« Hadrian, mon fils, voici tous les contrats de courtage que j'ai reçu. Nous les passerons tous en revue. »

Le brun soupira mais acquiesça.


Deux heures et cinquante contrats plus trad, ils tombèrent sur l'offre de la famille Nott.

« Alors, ce contrat propose une procédure de courtage avec une grande protection du courtisé. Pas de contact en dehors des touchers initiés par le courtisé et ceux qui peuvent arriver accidentellement. Pas de rendez-vous seuls à moins que ce ne soit le courtisé qui les demande te pas d'entrée dans un lieu sans chaperon. Ensuite, ce contrat ne peut être dissolu que par la mort d'une des parties, le refus de continuer du courtisé, la dissolution par les parents du courtisé ou la formation de fiançailles. Ce contrat émane de la famille Nott. »

Hadrian réfléchit. Un contrat de courtage ne pouvait être initié que si jamais les deux parties étaient intéressées l'une par l'autre et aucun moyen de coercition ne pouvait être mis en place.

Le jeune homme sourit.

« J'accepte le contrat. »

Les deux Serpentard le signèrent. Le contrat brilla, se dupliqua et tandis qu'une partie alla directement dans leur coffre à Gringotts, une deuxième partie retourna au manoir Nott.

Hadrian sourit, cela lui plaisait. Désormais, il allait aller à Poudlard et allait être courtisé. Tout allait être terriblement amusant et excitant.


voilà voilà. Le tout premier chapitre de ma nouvelle histoire. J'espère qu'elle vous plaira et que vus aurez autant de plaisir à la lire que moi j'ai eu à l'écrire. Comme vous l'aurez deviné, c'est un pairing assez peu vu et je vais m'amuser.

Je publierai sous peu le chapitre d'Une Nouvelle Famille, promis juré!

Bisous bisous et à bientôt! ^^