Avant propos

Cette histoire n'était pas destinée aux personnages de JK Rowling à l'origine, mais à deux garçons de ma classe qui vont terriblement bien ensemble. Si fantasmer sur des gens en secret peut m'inspirer ce genre d'histoire, apportez-moi les plus belles gueules de ce monde ;)

Bonne lecture ! (Le rated M n'est pas là pour rien, avis aux amateurs)

Dislcaimer

Les personnages d'Harry Potter appartiennent à JK Rowling. Ceci n'est qu'un chaste récit ^^'

Sourire en coin

La chaleur de l'après-midi était retombée pour laisser place à la brise du soir. Les murs blanc du lycée reflétaient les rayons du soleil couchant et prenaient cette couleur d'or-orangée propre aux soirs d'été. A cette heure tardive et vidé de ses usagers, le bâtiment paraissait hors du temps. Un bruit de talons qui claquent déchira le calme du lycée endormi. C'était Ron Weasley qui, sortant d'une salle de classe, assistait seul à ce spectacle hors du commun. Etudiant en lettre au lycée, il avait été convoqué après une altercation avec son professeur. Son sourire narquois témoignait de sa satisfaction. Il avait eu le dernier mot. Il était de ceux qui ne se laissaient pas faire, ceux qui, la langue bien pendue, disent tout haut ce que tous pensent tout bas. Parfois, ses amis s'amusaient à comparer son tempérament explosif à la couleur de ses cheveux. Les rayons lumineux caressèrent sa peau à son contact. Ses cheveux roux, au soleil, passaient d'orange à brasier. Les larges couloirs résonnants oppressaient le jeune homme qui marchait tête baissée. Il évitait de regarder les tableaux qui tapissaient les murs, les antiques personnages semblaient le regarder, le défier. Ron aimait les défis.

Il avait bien fait plier son professeur, qu'est-ce qu'une vieille toile pourrait bien lui faire ? Bientôt, l'oppression laissa place à l'excitation. Il se sentait prince de ce lieu habituellement bondé et qui semblait maintenant lui appartenir. Le rôle de roi du lycée lui allait très bien et, marchant droit, la tête haute, il souriait et semblait saluer les figures du passé peintes sur les toiles. Il se rêvait Comte ou Duc, se pavanant dans la haute société. Il fut instantanément tiré de ses songes. On venait de l'appeler d'une voix qu'il connaissait bien. Tournant vivement la tête, il faisait face à un grand brun adossé au mur des toilettes, Harry Potter se tenait là, cigarette à la main et sourire en coin. Sans même s'en rendre compte, Ron avait quitté le corridor depuis un moment.

- Qu'est-ce que tu fous là ? Entama le roux, qui ne cachait pas son étonnement.

- Faut savoir profiter des bonnes choses tu sais. T'as déjà vu des toilettes si calmes ? Enchaina Harry, fier de sa répartie. C'est le moment parfait pour s'en rouler une !

Le roux sourit et s'avança en direction de son ami. Ce genre d'attitude, c'était du Harry tout craché. Il prit la cigarette des mains du grand brun et la porta à sa bouche. Il sentit la fumé pénétrer ses poumons et fronça les sourcils. S'il fumait de temps en temps avec son ami, il n'était pas un grand amateur de tabac. En un long souffle dirigé vers le visage de Harry, il recrachait la fumée qu'il avait inhalée, avec un regard de défi.

- Petit joueur ! Lança le grand brun avant de prendre la cigarette et, tout en fixant Ron, inspira une grande bouffé de fumée qu'il avala, les yeux rougis par le tabac.

La cigarette se consumait à mesure que les deux jeunes hommes se regardaient. Ron, perdu dans ses pensées, ne savait que dire. Tandis que Harry ne se posait pas la question et parcourait des yeux les courbes harmonieuses du visage de son ami. Le filtre de la cigarette se confondait avec la barbe blonde vénitienne de Ron et la braise avec ses cheveux, incandescents.

La cigarette n'était plus qu'un mégot et s'éteignit dans un crépitement qui laissait place à un silence oppressant. Harry prit alors son courage et le visage de Ron à deux mains, avant d'y déposer un profond baiser. Le jeune roux, surprit, recula d'un pas mais ne se soustrayait pas à l'étreinte du grand brun. Son cœur battait la chamade et, au bout de quelques secondes, il se résolut à entrouvrir les lèvres.

La cigarette tomba de ses mains et roulait maintenant sur le sol humide des toilettes qui finissait de l'éteindre, contrairement au baiser qui n'en finissait pas. D'un coup de pied, Ron ferma violemment la porte avant de s'y faire plaquer par Harry qui lui saisit les mains, l'empêchant de bouger. Leurs corps se touchèrent alors, dans un terrible élan sensuel. Leurs hanches s'entrechoquèrent. Deux corps, deux entités animées par une féroce volonté de dominer l'autre. Une lueur venait de naître dans les yeux de Ron. Il venait de comprendre. Comprendre pourquoi depuis toutes ces années, il regardait son ami d'un regard anxieux, pourquoi il se préoccupait tant de leur amitié. Il avait peur de le perde, peur ne pas être à la hauteur. Il venait de comprendre qu'il l'aimait. Loin d'un amour de jeunesse, il l'aimait passionnément.

La température était montée d'un cran. Les mains d'Harry parcouraient à présent le corps de Ron, détaillant chaque parcelle de peau, chaque courbe à travers le tissu. La pression infligée par Harry s'accentuait, empêchant le roux de bouger, obligé de subir sa délicieuse sentence. Il senti alors la brulure glacée des mains du brun qui caressaient son torse, ignorant le T-shirt qui cachait son anatomie. Ses tétons, durcis, trahissait son excitation et réagirent au contact des doigts de son amant. Harry jouait avec lui comme avec une proie. Les faibles gémissements de Ron arrachèrent un sourire au brun qui accentuait encore la pression. Alors, le roux reprit connaissance.

Il regarda son amant dans les yeux avant de le pousser brutalement contre le mur. Harry, surprit, ne pu se soustraire à l'étreinte que Ron lui imposait alors. Lui tenant les mains, il le mordait au coup, laissant de brulantes trainées rouges sur son passage. Mordillant son oreille, embrassant ses clavicules et griffant son dos. Le brun se délectait de la douce torture. Ron arriva maintenant au nombril, délicieux, qui ornait les abdominaux de son amant. Il y déposa un symbolique baisé avant de le regarder dans les yeux, sensuel et plaintif.

Tous deux savaient ce qui allait se passer, c'était le point de non-retour, et c'est non sans une certaine appréhension que le roux baissait le dernier rempart qui le séparait du sexe du brun. Ce dernier, d'une taille respectable, était tendu vers le visage de Ron, gorgé de sang. Le roux tremblait, il était pris d'une peur panique. Allait-il, après, le repousser ? Etait-il réellement à la hauteur ? Des questions qu'il s'était déjà trop posé. Il prit alors le membre en bouche, déterminé à montrer à son amour de quoi il était capable. Ce dernier gémit, surprit par l'humide chaleur de la gorge de Ron. Il n'avait pas beaucoup d'expérience et sa fellation était incertaine. Mais cela n'empêchait pas Harry de gémir aux larmes, tant la sensation sur son sexe était intense. Il passait sa main dans les cheveux de son amant, guidant sa démarche. Bientôt, le rythme et les mouvements étaient dirigés par le brun dont le viol buccal avait fini de dresser le sexe du roux. Alors, Harry sortit son sexe de la bouche de Ron, essoufflé. Les lèvres du roux étaient sanguines, stimulées par les vas-et-viens de son amant. Ils se regardèrent un instant, alors Ron cru reconnaître un sourire sur le visage de Harry.

L'instant d'après, les images se distordaient et les sons étaient brouillés, les couleurs flottaient. Le temps s'était arrêté. Ron était penché sur un lavabo, la tête contre le robinet. Sa joue le piquait et un bruit aigu tourmentait son oreille gauche. Harry venait de le gifler sauvagement. Le roux retrouvait progressivement ses esprits et senti une atroce douleur dans son bas-ventre qui lui arracha un cri dément. La main de Harry vint stopper le cri et serrait fermement la bouche de Ron.

· Ta gueule putain, tu veux qu'on nous voie petit PD ? Chuchota le brun à l'oreille du roux, sur un ton agressif.

Pour seule réponse, Ron laissa échapper un gémissement plaintif couplé d'une larme au coin de l'œil. La douleur se fit sentir une deuxième fois, plus brulante et déchirante encore. Il ne cria pas cependant, et employait son énergie à canaliser la douleur. Pendant encore trois bonnes minutes, le roux dû subir ce traitement. Un instant, il faillit perdre connaissance, la douleur était comme un coup de poignard qui lui déchirait les entrailles. Son corps se balançait en avant comme un pantin. Il était la proie de son ami, son jouet, sa marionnette. Ses dents cognaient contre le marbre froid du lavabo. La lueur ne brillait plus dans ses yeux.

Il reprenait peu à peu ses esprits, la douleur s'était faite moins intense et laissait peu à peu place à un certain plaisir. Harry gémissait comme un animal. Ses actions, sa violence, son regard, étaient dénués de raison, le plaisir l'avait rendu fou. Ses mouvements de bassins étaient secs et cruels. Il était évident qu'il appréciait voir souffrir son compagnon. Ron était lui aussi plongé dans une sorte de démence, il avait mal mais la douleur était délicieuse. Chaque mouvements de reins, chaque griffure le lacerait d'un frisson et le plongeait dans une douce béatitude. Le sexe du brun entrait maintenant entièrement dans le corps du roux. Ce dernier gémissait lamentablement, il suppliait presque son amant de continuer. Il venait de goûter à la plus dure des drogues, la Passion.

Dans un dernier effort, Harry jouit au fond du ventre de Ron, il le maintenait par les hanches, ses doigts transpirants accrochaient le corps du roux. Une dernière giclé de semence alla s'écraser sur son dos, et coulait lentement le long de sa colonne vertébrale.

Le temps s'était arrêté. Plus un son ne se faisait entendre. Ron était étalé sur le sol, ses yeux étaient ouverts mais il restait inconscient. Le plaisir l'avait abattu. Il avait jouit deux fois sans même se toucher.

Les derniers rayons du soleil éblouirent les yeux de Harry qui venait de quitter l'établissement, laissant son amant dans sa démentielle agonie. Il venait d'allumer une cigarette, dont l'extrémité, incandescente, lui rappelait déjà le visage de son amour. Il arbora alors, avant de se mettre en route, son habituel sourire en coin.