Note de Lady Memory; Nous y voilà. Le chapitre final.

La scène obligatoire dans laquelle toutes les questions trouvent réponse… Je l'espère

Merci beaucoup encore une fois à mes lecteurs et reviewers.

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Message for the French edition:
Lady Memory - who shares the same year of birth with Severus and therefore is happy to celebrate his birthday today - would like to thank all the kind people who have chosen her story: first of all, Ae who translated it so perfectly that, if I should ever think of an Italian version, I would translate directly from her French. Great job, thank you very, very much. :)

Then, thank you to all the kind French readers who have also sent me their greetings during these days. I'm very glad I had the opportunity to meet you. I wish you all joy, peace and happiness... and a lots of wonderful stories for years and years of happy readings!

Meilleurs voeux to everyone!

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Traduction :

Message pour la version française :

Lady Memory –qui partage l'année de naissance de Severus et est donc heureuse de souhaiter aujourd'hui son anniversaire- voudrait remercier toutes les gentilles personnes qui ont choisi son histoire : tout d'abord, Aë qui a traduit si parfaitement (Aë : argh ^^') que si je devais un jour penser à une version italienne, je traduirais directement depuis sa version français. Très bon travail, merci beaucoup, vraiment.

Ensuite, merci à vous, tous les gentils lecteurs français, qui m'ont aussi envoyé leurs vœux durant ces jours-ci. Je suis heureuse d'avoir vu l'opportunité de vous rencontrer. Je vous souhaite toute la joie, la paix et le bonheur possibles… et de nombreuses et merveilleuses histoires pour des années et des années de bonnes lectures !

Meilleurs vœux à tous !

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39 – Trois vœux, une fin

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L'auteur sourit encore au couple. Ils étaient adorables. Hermione s'était instinctivement installée contre Severus, et il avait placé un bras protecteur autour de sa taille. A présent, ils regardaient l'auteur en affichant la même expression contrite. Elle ressentit une immense tendresse et espéra qu'ils pouvaient aussi la percevoir.

« Chaque histoire a de nombreuses fins différentes, mais la votre a été modelée par un contrat magique on m'a demandé de changer le cours de vos existences, les altérant profondément pour vous sauver d'un danger. »

Ils écoutaient attentivement, et elle tenta d'être aussi claire que possible… pourtant, une sensation déplaisante se faufilait, lentement mais avec force, dans son cœur. Ce qu'elle disait n'était pas exactement la vérité… Elle pouvait sentir Dumbledore s'agiter, mal à l'aise, à ses côtés, effrayé par ses révélations. Mais il n'avait rien à craindre, pensa amèrement l'auteur, puisqu'elle était dans une position pire encore que lui : aussi douloureux que cela soit à admettre, elle réalisait soudain qu'elle ne pouvait révéler les faits nus, car… car…

Son esprit se concentra à nouveau sur le passé.

Quand Dumbledore était venu la voir, quatre ans auparavant, elle l'avait égoïstement mis en position pour qu'elle accomplisse sa tâche : la possibilité de choisir une fin, la liberté de jouer avec les vies des créatures assises devant elle, une option qu'elle avait demandé à obtenir comme récompense personnelle. Maintenant qu'elle regardait le couple, elle réalisait la bêtise de sa clause et elle la regrettait profondément. Mais elle ne pouvait abroger un contrat magique… Alors, elle soupira et poursuivit.

« J'ai été choisie par magie pour vous proposer trois options possibles. Une fois votre décision prise, je redeviendrais l'humble Moldue que j'étais et je rentrerais chez moi. »

Son cœur se serra. Quel droit avait-elle à les forcer à suivre une voie prédéterminée ? Comment pouvait-elle avoir été égocentrique au point de penser que SES choix seraient le meilleur pour eux? Elle déglutit, et son regard croisa celui de Dumbledore. Il avait compris la tempête dans son esprit, et son sourire amer semblait lui dire « Ne voyez-vous pas ? Vous m'avez accusé, mais vous n'êtes pas meilleure. Vous vous êtes arrogée le droit de décider de leur existence. »

Elle baissa la tête, incapable d'endurer ce regard, puis cligna des yeux, angoissée, avant de demander, hésitante « La question est : me faites-vous confiance ? »

Elle s'interrompit. Elle ne pouvait rien dire d'autre. Elle n'avait pas envie de continuer à mentir…

« Severus ? » demanda doucement Hermione en levant le visage vers lui avec une expression si pleine de confiance que l'auteur sentit son cœur fondre. « Qu'en dis-tu ? »

Severus fronça des sourcils. « C'est étrange. Bizarre et inhabituel. Mais je suppose que nous devons l'accepter. La dame a fait de son mieux pour nous sauver, et nous devons honorer son contrat si nous voulons avoir une chance. »

Il jeta un regard perçant à l'auteur. « Je suis habitué aux liens magiques » considéra-t-il durement. « Au moins, celui-ci semble me laisser la possibilité de choisir une option.

-Je ne sais pas… » tenta timidement Hermione. « Et si nous n'aimions pas ce qui nous est proposé ? Connaître d'avance son futur… J'ai toujours cru que ce serait une surprise, et que nous le construirions ensemble jour après jour.. »

Il fronça des sourcils et l'attira gentiment près de lui. « Effrayée ? » murmura-t-il, embrassant ses douces boucles.

Elle sourit et rougit légèrement. « Non. Pas si je suis avec toi. »

Il resserra son étreinte. Elle serra sa main et reporta son attention sur l'auteur. « Nous sommes prêts, madame. »

L'auteur se sentit définitivement perdue. « Professeur, pourriez-vous m'aider ? »

Sans un mot, Dumbledore lui tendit une boîte à bijoux. Dans un silence hypnotique, elle l'ouvrit, et une vive lumière éclaira dans la pièce. Un globe luminescent s'éleva lentement dans un mouvement paresseux. Elle flotta gracieusement dans les airs et commença à doucement tourner autour de l'homme et de la jeune fille, les enveloppant de spirales étincelantes qui se fondirent en une myriade d'éclats lumineux. Puis le globe se présenta à l'auteur.

« A l'intérieur de cette sphère, il y a votre destin » souffla l'auteur, comprenant le prodige se déroulant devant ses yeux, et se sentant pourtant étrangement apathique. « Le globe magique a rassemblé vos vœux, vos espoirs et vos peurs. Maintenant, il est prêt à vous montrer vos possibles futurs. »

Avec un flash aveuglant, le globe se divisa en trois baguettes.

« Il n'y a qu'un destin, mais il peut prendre différentes formes. La décision finale vous revient » expira l'auteur.

Une des baguettes brilla faiblement. Elle inspira profondément et la saisit.

« Le premier » dit-elle.

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Hermione alla au balcon scruter le ciel. Sa maison était au sommet d'une colline, et elle avait l'habitude d'utiliser une partie de son temps libre pour observer le magnifique panorama offert par la vallée, juste sous ses fenêtres. Mais aujourd'hui, elle cherchait quelque chose de différent… Et enfin, elle le vit. Un petit objet indistinct flottait au loin, haut sous les nuages, et elle laissa échapper un doux cri.

Et la voilà, pensa-t-elle, sentant l'excitation et l'anxiété se mêler dans son cœur. Quelques minutes plus tard, avec un glissement élégant, une chouette se posa sur son bras et lui tendit le parchemin roulé serré entre ses serres. Elle le saisit, le plaça dans sa poche et tapota gentiment la petite créature qui partit avec un hululement dédaigneux. Immédiatement après, une seconde chouette arriva. Cette fois, Hermione s'empressa de prendre le parchemin et de renvoyer le messager dès que possible.

Elle se rua dans sa chambre et ouvrit le second message, jetant des regards inquiets aux lettres rondes écrites par la main d'un enfant. Elle sourit pendant sa lecture, puis soupira et cacha soigneusement le document dans sa penderie. Elle s'empressa de rejoindre le salon. Severus venait de se lever, laissant la table derrière lui avec son habituel fatras de parchemins, notes, lettres et objets divers qu'il avait l'habitude de consulter pendant ses petits-déjeuners.

Il n'apprendra jamais à se contenter de manger et se détendre, pensa-t-elle avec un sourire.

« Eh bien ? » demanda-t-il vaguement anxieux, observant son visage.

« Le hibou vient d'arriver » dit-elle, lui offrant le premier parchemin, toujours scellé.

Il le saisit d'une main légèrement tremblante. Il l'ouvrit et commença à lire en silence. Mais ses yeux s'écarquillèrent presque immédiatement, et il sourit largement, joyeux. « Serpentard ! Enfin un Serpentard dans la famille ! »

Il lui tendit le message avec un immense sourire en coin. « Regarde ça ! » cria-t-il presque. Dûment, son épouse lut le message.

« Chers papa et maman, je suis heureuse de vous dire que j'ai été répartie à Serpentard… »

Hermione sourit, attendrie. Severus semblait prodigieusement excité.

« Tu vois ? Elle l'a fait ! Une Serpentard, comme son père! Ah, l'occasion mérite d'être célébrée » s'exclama-t-il, traversant la pièce à grands pas et ébouriffant ses cheveux en un geste rappelant étrangement Harry Potter. « Enfin ! Je savais que ma fille ne me décevrait pas! »

Hermione acquiesça, s'amusa de sa joie, tandis que des phrases du second parchemin qu'elle avait soigneusement caché dans son armoire lui revenaient en tête.

« Chère maman, je sais que tu ne vas pas être contente… mais le Choixpeau a dit que j'étais encore plus Gryffondor que mes frères, et je pensais que papa serait si déçu ! Je ne pouvais pas le laisser tomber. Je sais combien il avait d'espoir dans ma répartition. Alors je lui ai ordonné de se taire et de me mettre à Serpentard. Après tout, oncle Harry dit qu'il aurait aussi dû être mis à Serpentard, mais qu'il a changé la décision et que les choses ne se sont pas mal passées…

Et les autres camarades se sont exclamés, et le Professeur McGonagall a dit 'Enfin un autre Snape à Serpentard', et elle avait l'air de pleurer… »

Au même moment, Severus annonçait au monde son bonheur, griffonnant furieusement une note et roulant le parchemin pour le préparer à être envoyé par hibou.

« Mon enfant! Ma petite fille! Je vais envoyer ça immédiatement à Sainte Mangouste. Que Higgins et Clarke se démerdent avec toutes les concoctions ce matin. Aujourd'hui, je veux célébrer avec ma femme !

-Bien sûr, chéri » dit Hermione avec peut-être un peu trop de hâte. « Mois aussi je suis très heureuse pour notre fille ! »

Il lui jeta un coup d'œil. « Tu me caches quelque chose ! » déclara-t-il, fronçant des sourcils et croisant des bras. Hermione soupira. Il avait toujours eu le pouvoir de lire en elle… C'était pourquoi elle avait toujours gardé de nombreux sujets différents sous la main pour en discuter avec lui, afin de le distraire et qu'il n'enquête pas en détail des choses qu'elle souhaitait garder privées.

« Ahem » émit-elle, se raclant la gorge. « Il y a un petit souci avec Salazar. Il dit qu'il veut…

-Il veut ?! » répéta Severus de cette intonation lourde de sens qui avait effrayé des centaines d'élèves.

« Il voudrait » se corrigea immédiatement sa femme. « Il voudrait rejoindre les Bourdons harponnant comme… comme Attrapeur. Il dit que ta permission est sa condition pour valider les ASPIC avec les honneurs. Dans le cas contraire… Dans le cas contraire, il échouera avec les honneurs.

-Bon sang ! Si je ne savais pas que ce garçon est le mien, je penserais que nous l'avons échangé avec le fils de Potter ! Et les deux autres gredins ?

-Oh, les garçons se comportent bien jusqu'ici… Mais après tout, l'année n'a commencé qu'hier. Ils n'ont pas encore eu le temps de jouer de tour… pour l'instant. »

Severus secoua la tête, déconcerté. « Trois enfants ! » souffla-t-il. « Trois enfants et aucun d'eux ne ressemblent ni à toi ni à moi ! Bon sang, d'où sortent-ils ? »

Il s'agita nerveusement. « Heureusement, nous avons la fille. Ma petite ! » Il sourit à nouveau. « Je suis sûr qu'elle sera excellente élève. Je l'ai personnellement préparée, je suis donc sûr que… »

A nouveau, Hermione se perdit dans ses souvenirs. Une petite voix plaintive disait « Mais Papaaa, je veux sortir et jouer avec mes amis. C'est l'été, papa ! Tout le monde est en vacances ! Pourquoi je devrais rester coincée ici à apprendre tous ces trucs ennuyeux ? L'an prochain ils m'apprendront tout à l'école! »

A cet instant, Hermione sembla s'éveiller pour réaliser que son mari avait l'air étrangement déprimé. Elle posa une main sur la sienne et demanda doucement « Tu te sens bien ?

-Tu sais » commença Severus, incertain. « Je pense que nous allons nous sentir un peu seuls maintenant que la petite aussi est partie. »

Hermione sourit. « Oh, mais il y a d'autres nouvelles que je gardais pour la bonne occasion. Hier, je suis allée à Sainte Mangouste, et pas seulement pour te rendre visite… »

Il la fixa et sa bouche s'ouvrit alors que ses yeux s'écarquillaient.

« Oui » acquiesça-t-elle. « Nous aurons de la compagnie dans quelques mois. Je suis enceinte. »

Elle sourit à nouveau. « Des jumeaux » annonça-t-elle fièrement. « Tu vas voir, nous n'aurons pas le temps de nous ennuyer. »

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La vision étincela et disparut. L'auteur leva la tête pour regarder le couple. Ils semblaient tous deux… déconcertés.

« Quatre enfants ! » souffla Severus, avant de regarder Hermione en un mélange de fierté et d'angoisse. « Et deux de plus à venir…

-Salazar… » considérait la jeune fille de son côté. « Qui a choisi un tel nom ? J'imagine que c'était ton idée. »

Severus pencha la tête pour demander, un peu appréhensif « As-tu aimé notre maison ? Elle était très grande et merveilleusement décorée…

-Oui, peut-être trop grande. Apparemment, tu travaillais à Sainte Mangouste… » répondit Hermione d'un ton absent. « Je me demande si tu as quitté Poudlard et ton poste là-bas.

-Je suppose qu'ils m'ont offert un meilleur salaire ! » trancha-t-il. « Élever quatre enfants requiert beaucoup d'argent. »

L'auteur suivait leur débat avec une expression anxieuse.

« Avez-vous aimé la vision ? » demanda-t-elle, sentant son cœur se briser lentement en millier de fragments. Quelle fin stéréotypée ! Et ils avaient attendu quatre ans pour… CA ? Elle les avait vendus au diable pour une solution aussi conventionnelle et mielleuse?

La jeune fille et l'homme la regardèrent et elle put deviner leur réponse avant même qu'ils n'ouvrent la bouche.

« Non » expira Hermione, et Severus secoua la tête pour marquer son soutien.

« Ah, parfait ! » exhala l'auteur, sentant les barreaux d'une cage se refermer autour d'elle. La première tentative avait échoué. Et si c'était aussi le cas de la seconde…

Elle empêcha son esprit de continuer sur cette voie et prit la seconde baguette qui émettait une faible lueur dans les airs. Dumbledore soupira et posa son menton sur son poing avec une expression désolée.

« La seconde » murmura-t-il.

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Trois enfants d'âges semblables (mais tous de moins de dix ans) étaient rassemblés devant la lourde porte sombre d'un appartement, à l'intérieur d'un grand immeuble. Ils haletaient d'excitation, mais aucun ne semblait déterminé ou assez courageux pour frapper à la porte ou sonner. Enfin, le plus âgé carra des épaules et appela à voix haute « Tu es là, tata ? »

Quelques instants d'attente, puis un son de pas pressés approcha, et la porte s'ouvrit brusquement, révélant une Hermione adulte. Mais bien qu'étant une copie de la jeune fille dans le cottage, la femme de la vision semblait différente, dissemblable d'une certaine façon… et, après un moment, l'auteur réalisa de quelle différence il s'agissait : elle était habillée à la Moldue.

Dans le même temps, l'Hermione de la vision souriait aux enfants.

« Charlie, Mickey, Will ! Quel plaisir ! Êtes-vous venus me rendre visite? Où est votre mère ? Comment va-t-elle ?

-Elle arrive » annonça Charlie, l'aîné. Et Mickey ajouta fièrement « Elle vous amène notre nouvelle sœur.

-Sœur ? » Hermione écarquilla les yeux. « Alors, votre sœur est arrivée ? Je suis si contente ! Quelle bonne nouvelle !

-Merci, Hermione ! » répondit une gentille voix depuis les escaliers. Se déplaçant avec précautions, une femme monta les marches et atteignit les enfants, tenant un paquet rose pâle dans les bras. Le bébé dormait avec la sérénité époustouflante que seuls les enfants (et les saints) présentent au monde. Hermione sembla fondre instantanément.

« Oh, Cathie, elle est tellement belle ! » murmura-t-elle. Quelque chose d'intense et de plus doux que de l'admiration illumina son regard alors qu'elle se penchait pour regarder le tout petit, quelque chose qui révélait un sentiment gardé soigneusement sous contrôle.

« Oui » répondit tendrement la femme en berçant le bébé. « Et je dois remercier ton mari puisque tout s'est bien passé. Le médicament qu'il m'a préparé a parfaitement marché. C'est grâce à lui que j'ai pu mener ma grossesse à terme. »

Avec un sourire immense, Hermione invita le groupe dans la maison, où les deux plus grands enfants, évidemment à l'aise, se dispersèrent. Seul le plus jeune s'arrêta et regarda autour de lui avec une nervosité palpable. « Onc Severus ? » demanda-t-il.

« Il n'est pas encore arrivé, Will » le rassura Hermione, et l'enfant se détendit, rejoignant ses frères dans l'exploration.

« Eh bien tu le remercieras pour moi, alors » lança Cathie avec un sourire amical, donnant le bébé à Hermione, qui mourrait visiblement d'envie de la tenir, avant de continuer avec la franchise découlant d'une longue familiarité. « Tu sais, ce n'est peut-être pas le plus plaisant des hommes, mais il est bon, avec le cœur doux, malgré ses manières désagréables. J'ai même pensé à donner son nom au bébé… même si mon mari n'aime pas, il le trouve trop inhabituel. Mais c'est enfin une fille, après trois garçons, et mon chéri est très heureux, alors il a eu une idée intéressante. Nous avons décidé de lui donner ton nom. On t'aime, et on aime ton nom, alors ce serait une excellente façon de vous remercier tous les deux pour votre aide. »

Hermione sourit encore, mais son sourire avait quelque chose de triste. « C'est vraiment adorable, Cathie. Merci. »

La femme sembla percevoir son humeur. « Oh, chérie, inutile de me remercier. Je suis sincère je ne sais pas ce que je ferais si tu ne m'aidais pas avec les enfants. »

Hermione sourit plus tristement encore. « Aucun souci. Je n'ai que mon travail pour me tenir compagnie quand Severus n'est pas là… et je me sentirais très seule sans tes enfants. Alors c'est moi qui devrais être reconnaissante. »

Cathie acquiesça, puis mordit sa lèvre et continua, l'air gênée « Eh bien, je pensais à tout ça hier, et j'ai dit à Jack, 'pourquoi on ne demanderait pas à nos amis s'ils seraient d'accord pour être les parrains de notre petite Hermione ?' »

Elle se pencha pour ajuster la couverture autour du bébé, cachant ainsi son expression. « Parce que vous devez accepter, bien sûr. Tu sais, ce serait un peu comme devenir une famille. Partager le rôle parental avec quelqu'un d'autre et tout ça. Les joies et les inquiétudes, tu vois. » Elle rit, mais son regard fixait à présent attentivement l'autre femme.

Perdue dans la contemplation du bébé entre ses bras, l'Hermione plus âgée ne remarqua pas son regard perçant et plein de compassion et s'illumina. « C'est tellement gentil de ta part ! Bien sûr, on sera ravis. Quelle bonne idée! Merci beaucoup! Et maintenant, qu'est-ce que je peux t'offrir? Je suis sûre que les garçons aimeraient bien un petit goûter. Assieds-toi donc un peu avec moi, ma chérie, et parle-moi: je veux tout savoir de ma petite filleule. »

Une heure plus tard, les enfants joyeusement épuisés et leur mère joyeusement détendue, Hermione leur dit un au revoir affectueux et fut récompensé par les bisous baveux des garçons et l'étreinte chaleureuse de son amie. Dès que le son de leurs pas eut disparu au loin, elle ferma la porte et alla doucement ouvrir une autre porte à l'intérieur.

C'était le studio de Severus. Elle entra en silence et regarda son mari. Severus était assis à son bureau, et son regard contemplait, muet, une longue tige de bois fin et poli placée au-dessus de ses papiers. Sa baguette.

Hermione sentit un coup au cœur. Elle avança et enveloppa son mari de ses bras, plaçant sa tête sur son épaule.

« Comment s'est passée ta journée ? » expira-t-elle. « Es-tu fatigué?

-Je vais bien » répondit-il assez nerveusement. Elle savait qu'il détestait être interrompu quand il était perdu dans ses souvenirs. « Très peu de gens à la pharmacie aujourd'hui. Je ne voulais pas voir les petits monstres » conclut-il de façon assez incongrue, mais Hermione comprit parfaitement. Il n'aimait pas les enfants bruyants de Cathie, mais ne voulait pas déplaire à sa femme, qui adorait les enfants sans en avoir à elle… alors, il avait l'habitude de faire retraite dans son abri impénétrable chaque fois qu'ils entraient dans sa maison.

Elle sourit, espérant lui remonter un peu le moral. « Cathie est venue te remercier. Elle avait le bébé, la plus belle petite fille que j'ai jamais vue. »

Une pause, laissant le temps à son commentaire d'être absorbé. Puis elle reprit « Elle m'a demandé si nous voudrions être ses parrains. Ceux du bébé, je veux dire. Ils veulent l'appeler Hermione.

-Et ? » demanda-t-il tranquillement, bien qu'elle sache qu'il avait déjà deviné sa réponse.

« J'ai dit 'avec joie' » souffla-t-elle dans ses cheveux, resserrant son étreinte. Il soupira. Elle l'embrassa. Une fois. Deux fois. Trois fois. Encore et encore jusqu'à ce qu'il lui rende enfin ses baisers. Puis il posa sa joue sur une des mains qu'elle avait placée sur son épaule. Elle embrassa sa tempe. Elle savait ce qu'il ressentait et pourquoi.

« Toujours triste ? » demanda-t-elle doucement.

« Non » souffla-t-il. Puis « Oui » se corrigea-t-il.

« Ca me manque » dit-il pour la millionième fois depuis leur mariage il déplaça sa baguette, et elle put sentir l'envie dans sa voix.

« Je suis désolée » répondit-elle pour la millionième fois aussi.

« Ne sois pas désolée » répondit-il gravement. « Je savais après les évènement du cottage que nous serons forcés de quitter le monde magique. Nous avions changé d'identité et il n'y a plus de place pour nous là-bas. Nous sommes chanceux d'avoir tous les deux des origines Moldues. Et j'étais plus chanceux encore de trouver un travail me convenant, que je puisse bien appréhender. Plus que bien. »

Une faible étincelle de fierté. « Le vieux Parkinson dit que je suis le fabricant de potion le plus incroyable qu'il ait jamais employé. Ce qui est drôle, c'est sans doute qu'il croit avoir inventé l'expression. » Amer. « Si seulement il savait combien il est proche de la vérité…

-Severus » supplia-t-elle, et il se tourna vers elle avant de l'attirer sur ses genoux.

« Non, ne dis rien » expira-t-il en embrassant ses cheveux. « Je suis égoïste. Toi aussi tu as tes inquiétudes. Pas de bébé, et tu les aurais tant aimés… Mais là encore, changer notre identité ne nous a pas permis d'en avoir au moins un… Nous sommes deux rebus pris entre deux mondes, et aucun d'eux ne nous accepterait complètement » soupira-t-il. « Plus magique, mais pourtant insuffisamment Moldu. Quel rude destin, tu ne trouves pas ? »

Elle effleura gentiment ses joues de ses doigts. « Non » émit-elle avec détermination. « C'est notre vie, et j'en aime chaque petite partie, tant que tu en fais partie. »

Il prit ses mains dans les siennes et les embrassa. « Chérie » répondit-il, et sa voix vacilla un peu. « Je ne te mérite pas. »

Elle l'embrassa sur les paupières. « Tu es la seule chose qui compte dans mon existence.

-Tout comme toi » murmura-t-il en la berçant dans ses bras.

Quelques instants et de nombreux baisers plus tard, elle quitta le studio, lui disant avec un regard expressif qu'elle l'attendrait dans leur chambre. Il sourit en silence, laissant ses yeux parler pour lui.

Mais dès qu'il fut seul, il reprit la baguette dans sa main et l'observa. Sa prise se resserra longuement, et son regard devint effrayamment inexpressif.

Il soupira profondément, toujours perdu dans sa contemplation, puis baissa la tête et la secoua comme s'il voulait se débarrasser d'une pensée agaçante. A nouveau, il s'interrompit, se concentrant douloureusement… jusqu'à ce qu'enfin, résolu, il ouvre un tiroir de son bureau et y laisse tomber sa baguette.

Il referma le tiroir avec un grand bruit et se leva pour suivre sa femme.

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La vision s'arrêta, tremblant comme les images d'un vieux film sur un écran et disparut.

L'auteur ressentit l'intense désir d'être avalée par le sol à cet instant précis. Elle jeta un œil au couple. Hermione était au bord des larmes. Severus avait pâli. Et Dumbledore… ah, Dumbledore avait plongé son visage entre ses mains pour sembler absorbé par d'autres pensées… mais une larme fugitive avait glissé dans sa barbe, tombant au sol et dévoilant son émotion.

« Qu'ai-je fait ? » s'interrogea intérieurement l'auteur.

« Qu'ai-je fait?! » cria-t-elle presque dans les ténèbres de son esprit. « Dans mon immense arrogance, je pensais pouvoir leur former un avenir ! Dans mon suprême égoïsme, je pensais que, en leur offrant un destin que j'aurai décidé seule, ils seraient plus heureux, auraient une vie plus heureuse ! Je pensais les aimer… A la place, je les ai enfermés dans la prison de mon imagination ! J'ai agi comme s'ils étaient ma propriété ! »

Hermione tentait à présent courageusement de sourire à Severus. Le sorcier était incroyablement pâle, et ses yeux vides fixaient le mur. Et Albus –oui, Albus, ce n'était plus le Professeur Dumbledore pour l'auteur, à présent- avait simplement commencé à triturer son mouchoir tout en gardant la tête obstinément baissée.

« Eh bien » essaya Hermione en une tentative désespérée de sembler détachée, « peut-être que la dernière vision nous montrera quelque chose de plus… »

Un sanglot brisa sa voix, et Severus sembla soudain s'éveiller. Il l'enlaça fiévreusement.

« Ca ne peut pas être nos souhaits et espoirs ! » s'exclama-t-il. « Ce ne sont que nos peurs ! Qu'avez-vous mis dans votre enchantement, madame ? Comment avez-vous pu l'effectuer, si vous n'êtes qu'une Moldue? »

Son regard restait sur un Dumbledore détruit. « Ou peut-être que c'est un autre de vos tours ? » demanda-t-il sombrement. « Laquelle de vos pensées les plus noires avez-vous utilisées pour la contraindre et faire marcher ce sort? »

A ces mots, l'auteur comprit enfin. Non, ce n'étaient pas leurs espoirs ou leurs vœux, pas même leurs peurs ! Ce n'étaient que ses sentiments, ses inquiétudes son angoisse, ses doutes à elle, et ils s'étaient mêlés au sort, le polluant d'un chagrin brumeux. Elle regarda le couple qui avait eu confiance en ses paroles, et son cœur se rebella violemment à la douleur qu'elle leur avait infligée et qu'elle allait sûrement répéter avec sa dernière option. Sans un mot, elle lutta contre ses larmes. Et alors qu'elle plongeait, malheureuse, dans un profond désespoir, incapable de continuer et effrayée de sceller le charme avec une autre vision angoissante de misère, quelque chose de lumineux croisa son esprit… et elle trouva soudain la réponse.

C'était si facile. Son cœur bondit de joie en voyant que la dernière baguette commençait à briller de plus en plus vivement, comme pour confirmer son intuition.

« Oui ! » s'exclama-t-elle, agrippant avec force le bâtonnet brillant alors qu'Hermione et Severus lui jetaient un regard abasourdi. Haletante d'émotion, submergée par la simplicité et la perfection de cette solution, elle se mit sur ses pieds, instable, et présenta la baguette au couple.

« Veuillez bien me pardonner » dit-elle d'une voix tremblante. « J'ai mal interprété ce que la magie vous avait préparé. J'ai été égoïste, parce que je pensais être la seule capable d'interpréter sa volonté. Mais c'était faux. C'est votre vie. Et vous êtes les seuls pouvant prendre la moindre décision à ce sujet. »

La baguette étincelait de tous ses feux. Dans un profond silence, Hermione et Severus tendirent la main, et l'auteur plaça presque cérémonieusement la baguette dans leurs paumes.

« C'est votre futur » expira-t-elle, « et personne ne peut mieux le rendre réel que vous. »

Les deux amoureux s'entre-regardèrent, puis Hermione demanda timidement « Madame ? Devons-nous jeter un…

-Non ! » s'exclama l'auteur, se sentant triomphante, alors qu'une sensation délicieuse envahissait son cœur. « Vous ne devez pas utiliser la baguette. C'est votre destinée, et vous la construirez ensemble, jour après jour, joie après joie, peine après peine, sans rien en savoir à l'avance, comme n'importe quel être vivant sur cette terre.

-Vous voulez dire que la baguette sera un lien vers notre futur ? » murmura Severus avec un léger froncement de sourcil.

« VOUS êtes votre futur » annonça l'auteur, solennelle.

Et comme pour répondre à ses paroles, la baguette émit une lumière violente et disparut en étincelles. Le couple sursauta tandis que l'auteur laissait échapper un petit rire joyeux. Ses yeux s'humidifièrent. « Plus d'auteur pour jouer avec vous » expira-t-elle, « Vous êtes vivants. Vous êtes libres ! »

Dumbledore leva la tête et sourit, hésitant, à la dame.

« Tout est bien qui finit bien » croassa-t-il. « Exactement comme je l'avais prédit ! »

Et son sourire se raffermit en une expression impertinente et désarmante.

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« Pourquoi partir si vite, madame ? » demanda Hermione avec la voix rêveuse de ceux si profondément surpris qu'ils ont besoin de temps pour revenir de leur royaume imaginaire et enchanté. La fille et Severus avaient escorté Dumbledore et l'auteur à la porte en échange confus d'exclamations, de saluts et de questions.

« Ma mission est terminée » répondit l'auteur, se sentant à la fois heureuse et immensément triste. Puis elle sembla être frappée par une pensée soudaine et jeta un regard noir à Dumbledore.

« Avant que je ne parte, je dois savoir : sont-ils réellement mariés ? » lui expira-t-elle.

Le grand sorcier sourit et son regard étincela d'amusement. « Sur ce genre de question, je suis aussi vieux-jeu que vous » murmura-t-il en réponse.

Rassurée, l'auteur se tourna vers le couple.

« Bonne chance, Professeur » dit-elle, sentant son cœur s'alourdir. « Bonne chance, Hermione. J'espère que tu seras toujours… »

Les mots moururent sur ses lèvres et, à cet instant, l'auteur ne put plus résister. Impulsivement, elle s'avança et enlaça fermement la jeune fille. Après un moment de surprise, Hermione lui rendit le geste, et les nombreuses émotions qu'elle avait subies au cours des dernières heures finirent par briser le contrôle que la jeune fille s'était imposé.

« Merci, madame » sanglota-t-elle, pleurant dans les bras de l'auteur comme elle l'aurait fait dans ceux d'une mère.

Elles restèrent toutes deux enlacées un long moment, puis elles se démêlèrent lentement et se sourirent derrière leurs larmes qui brillaient à présent aussi dans les yeux de la plus âgée des deux. Hermione renifla et sourit encore, clignant des yeux pour se ressaisir. L'auteur essuya ses yeux et, sans oser enlacer Severus (bien qu'elle l'aurait tant apprécié !), elle tendit la main en un geste de salut.

« Au revoir, Severus. Vous me manquerez aussi » dit-elle simplement. Severus saisit sa main, et, de façon inattendue, la porta à ses lèvres.

« J'ai enfin compris qui vous êtes » expira-t-il d'une voix hypnotisante. « Merci de votre générosité. »

L'auteur sourit faiblement et aurait probablement continué à sourire bêtement et sans fin si Dumbledore ne lui avait pris le bras. Elle sursauta, brutalement ramenée à la réalité.

« Oh non ! Non! NON! » s'exclama-t-elle, désespérée, réalisant soudain ce qui allait arriver. Mais il était trop tard. Le cottage et les visages des gens l'entourant tourbillonnaient déjà autour d'elle, disparaissant dans le flou.

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oOo

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C'était blanc et tranquille. Une voix irritée brisa le silence.

« Pas encore trouvé ?

-Vous devez être patiente, ma chère. Revenir n'est jamais aussi facile que de partir. Vous devriez le savoir, à présent.

-Albus, j'espère que ce n'est pas votre façon de plaisanter.

-Ne vous inquiétez pas, madame, tôt ou tard, nous trouverons un passage.

-Trouver un passage ?! Je pensais que vous connaissiez le lieu ! »

Silence.

Plus de silence.

Un immense silence.

La première voix, à nouveau, tentant de sembler nonchalante.

« Albus ? Je suis trop vieille pour jouer à cache-cache…

-…

-Écoutez, Albus, je ne vais pas vous offrir une pizza si vous me laissez ici !

-…

-Albus ?

-Albus, s'il vous plaît… ?

-AAAAAAAALLLLBUUUS! »

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oOo

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Extrait de la lettre de l'auteur à Albus Dumbledore:

Je sais qu'une femme adulte ne devrait pas être si émotive. Mais cela a été une aventure des plus inhabituelles pour moi, et, après une longue réflexion, que vous avez facilitée en m'abandonnant dans ce désert blanc à attendre trois jours avant de m'en secourir…

Quoi qu'il en soit, je ressens le besoin de vous remercier de m'avoir offert ma chance.

Lorsque nous nous sommes rencontrés, il y a quatre ans, j'étais un auteur bourgeonnant qui commençait juste à jouer avec les nombreux personnages –je veux dire, les nombreuses personnes- vivant dans les mêmes livres que vous. Comme vous l'imaginez, votre proposition a été une grande tentation pour un aspirant écrivain; se voir offrir tout un monde et tant d'êtres, déjà formés, déjà enrichis de qualités et de défauts, et déjà connus de millions de lecteurs potentiels ! Indubitablement, une situation qui garantissait une audience sans limite, et une récompense immédiate.

C'est quelque chose –et vous le comprenez très bien, n'est-ce pas ?- c'est quelque chose qui pousse doucement au bord du précipice. On se sent immense. On se sent puissant. On se sent invincible. On pense avoir tous les droits, et les pauvres créatures impuissantes, esclaves, doivent s'y soumettre.

Mais en devenant chaque jour plus intime avec vos amis de papier, j'ai finalement compris que je n'étais qu'un intermédiaire. Ce que nous dépeignons ne doit pas être simplement une satisfaction de nos instincts égoïstes. Cela doit convenir aux personnages, les exalter, leur donner toute chance de paraître sous leur meilleur jour… et pas les déformer en des caricatures ridicules.

Les personnages sur lesquels nous écrivons, qu'ils soient empruntés ou créés par nous, échappent lentement à nos claviers pour acquérir leur propre force, qui est alors plus amplifiée encore par les lecteurs, qui partagent les joies de nos créations à la publication de l'histoire. Les lecteurs peuvent voir des choses que nous n'avions pas prévues et qui peuvent nous surprendre. Alors, nous devons être capables de laisser le plein potentiel des personnages se déployer sans les agacer de notre vision de la vie ou de nos sentiments passagers. Et enfin, nous devons les libérer. C'est peut-être la chose la plus difficile qu'un auteur ait à faire, comme un bon ami à moi, une merveilleuse auteur, me l'a dit un jour.

Je suis heureuse qu'Hermione et Severus m'aient offert cette opportunité. Ils me manquent déjà beaucoup. J'aimerais savoir ce qu'ils font à présent, mais après les avoir côtoyés si longtemps, je les connais bien, je suis donc sûre qu'ils sont heureux avec la vie qu'ils ont librement choisie. Sûrement plus heureux qu'avec la moindre des options que j'aurai pu créer pour eux.

Alors, Albus, merci. Malgré vos nombreux défauts, reflétant les miens de façon inquiétante, je sais que vous êtes un personnage bon. J'ai été heureuse d'interagir avec vous. Et oui, je vous pardonne votre dernier sale tour !

J'espère avoir des nouvelles de votre part à l'avenir.

Portez-vous bien, embrassez Minerva de ma part, et donnez mes meilleures salutations aux autres, surtout Harry et Ron.

Profitez, tant que vous le pouvez (malheureusement, je ne peux pas changer le canon.)

Sincèrement vôtre,

L'auteur

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Note de Lady Memory :

Au revoir de l'auteur :

Eh bien, c'est vraiment la fin de notre voyage. Je n'en reviens toujours pas que nous l'ayons atteint. C'est si triste…

Quoi qu'il en soit, je pense avoir expliqué ma vision des choses suffisamment verbeusement dans ma lettre à Albus, alors voici juste quelques petites choses :

1. Comme vous l'avez remarqué, ce chapitre est très long, comparé aux précédents, mais j'ai décidé de le garder dans toute sa longueur parce que je ne voulais pas vous faire plus attendre pour la solution finale. Le couper en deux parties n'aurait été qu'agaçant. En revanche, il y a une autre raison. Peut-être certains d'entre vous souhaiteraient demander des explications supplémentaires à cause de quelque chose de toujours peu clair dans l'histoire –et je pense spécialement aux personnes non inscrites à qui je ne peux pas répondre directement. Dans ce cas, je couperais le chapitre en deux et reposterais la seconde partie avec mes réponses insérées. Alors, si vous voyez un nouveau chapitre, sachez que ce ne sera que la seconde parties avec réponses et pas une poursuite de l'histoire.

2. je voudrais vous remercier tous. Merci vraiment beaucoup.

Voyager avec vous toutes ces journées a été une merveilleuse expérience, que j'ai beaucoup appréciée. J'espère que vous l'avez aussi apprécié, et à nouveau, toutes mes excuses si mon invention n'a pas été à la hauteur de vos attentes.

Je serais heureuse de vous lire si vous voulez me donner vos impressions finales. D'ici là, je ne vous souhaite que le meilleur !

PS : Je cherche toujours des bêtas. Si quiconque est intéressé et assez courageux, qu'il me le fasse savoir, s'il vous plaît…

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Note de Sockscranberries : Bon, ce n'est pas la meilleure fic que j'ai lue, mais elle est sympa quand même -)

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Aë : Mais-euh !

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Note de Cricri : Quelle fin! Une fin très ouverte qui laisse place à l'imagination. J'ai adoré! Merci Aë de nous l'avoir proposée…. A bientôt pour de nouvelles aventures!

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Aë : YOUPIE !

Hum.

Il y a plusieurs autres fics de Lady Memory que je voudrais traduire, j'attends de boucler quelques autres projets avant de lui demander l'autorisation ^^

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« J'ai enfin compris qui vous êtes » expira-t-il d'une voix hypnotisante. « Merci de votre générosité. » (Houuu la chance !)