Hello ! Me voici de retour pour un nouveau début de fiction (good, continue à commencer des fictions sans jamais les finir excellent !) En ce qui concerne le rythme des parutions c'est la même histoire: L'inspiration ça vient et ça part et sans ça on ne peut bien évidemment rien faire, vous m'en verrai navrée.

/!\Rappel /!\ Cette fiction abordera des thèmes assez sombres qui risquent d'heurter la sensibilité de certaines personnes. Vous êtes prévenus et si cela ne vous plait pas vous n'avez qu'à tracer votre route dès maintenant :D. Le viol n'est en aucun cas un sujet à prendre à la légère, c'est un acte abominable, je n'en dirai pas plus d'ailleurs.

Je tiens aussi à remercier du fond du coeur tout ceux qui me lisent, m'ajoutent en favoris ou en follow, m'écrivent une review vous n'avez pas idée comme cela me fait plaisir !

Sur ce je ne vous retiens pas plus longtemps et bonne lecture !

Les personnages appartiennent exclusivement à Oda Eiichiro


Prologue.

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Melancholia.

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« La torture, ça ne consiste pas seulement à faire mal, ça consiste à désoler un être jusqu'à ce qu'il soit très loin de l'espèce humaine. »

-La petite marchande de prose.

[Daniel Pennac] 1989.

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25 Novembre.

Aujourd'hui, je suis nostalgique. C'est rare quand ça m'arrive, alors j'en profite pour commencer à écrire.

Aujourd'hui, il fait beau. L'hiver arrive. Les feuilles jaunies et rougies par la saison passée s'évanouissent au grès du vent. Le temps annonce la neige, la météo l'annonce aussi.

Aujourd'hui, et pour la première fois depuis longtemps j'ai pris le métro. Sombre place ou tout ces minables gens cherchent absolument à s'entasser, qui poussent, qui suent, qui grognent comme des misérables chiens.

Aujourd'hui, j'ai trente-cinq ans. J'aurais très bien pu fêter ça avec une femme et des enfants ou encore avec des gars lambda sans cervelles dans un bar du coin mais non. Ce soir j'ai mieux à faire.

Aujourd'hui, je suis en manque. J'ai des pulsions à assouvir. Un bar, un croisement de rue, une boite de nuit, un lycée, un café. Peu importe. Tous les endroits sont bons pour trouver des proies.

Aujourd'hui, je suis rêveur. Je rêve d'une autre vie, d'une vie meilleure peut-être. Joyeuse, chaleureuse ou tout simplement heureuse. Néanmoins, je ne regrette pas ce que je suis, ce que je suis devenu.

Aujourd'hui, je commémore tous les crimes que j'ai commis, tous ces martyrs que j'ai torturé.

Aujourd'hui, j'ai peur de la mort. Ou peur de l'oubli, je ne sais pas, je ne sais jamais. Serait-ce pour cela que je débute ce monologue philosophique insensé ? Probablement, ou certainement. Au fond, je n'en ai aucune idée.

Aujourd'hui.

Hier était le début de ma décadence, demain sera peut-être la fin mais entre temps aurais-je pu laisser ne serait-ce qu'une trace, un témoignage, une confession ?

Donquichotte Doflamingo.