Oyé Oyé! Gentes Damoiselles et Damoiseaux ! J'ai l'immense honneur de débuter cette nouvelle fiction qui, comme vous l'aurez deviné, si vous me connaissez, parlera encore et toujours de Roronoa Zoro . Après une longue réflexion, j'ai trouvé l'idée de vous présenter ceci :

KAWAII NO ZORO

Chapitre 1:

L'équipage au chapeau de paille avait amarré sur une charmante petite île où l'activité principale était l'agriculture. Cependant, il ne restait plus beaucoup de fermes en raison des attaques violentes et répétitives d'un groupe de bandits redoutables. Ces derniers recherchaient un trésor inestimable caché chez un des paysans de l'île et n'avaient trouvé comme seul moyen d'obtenir ce qu'ils convoitaient que de tout saccager.

En tant que pirates, les chapeaux de paille décidèrent de ne pas se mêler de leurs affaires pour ne pas attirer l'attention et firent leurs achats comme à chaque halte. Les mugiwara pouvaient profiter de l'air pur de la campagne durant deux jours, car passé ce délais, ils devraient poursuivre leur long périple sur Grand Line.

Bien que les habitants subissaient fréquemment l'assaut des bandits, ils étaient accueillant et généreux envers tous. Franky qui avait été touché par leur dévouement, leur proposa de fabriquer des machines efficaces et solides pour augmenter leur productions, tout en diminuant la fatigue qu'incluait ces travaux pénibles. Sanji se renseignait auprès des jolies dames sur leur recettes de cuisines, tandis que Nami et Robin changeait de look pour se fondre dans la population. Chopper, Luffy, Ussop et Brook étaient partis visiter l'île et déguster les spécialités que leurs offrait cette dernière. Finalement, il restait Zoro, qui s'était encore une fois séparé du groupe dans lequel il avait été assigné et cherchait le chemin de retour au port.

L'après-midi chaude et agréable dans laquelle le village était plongé mettait en place les conditions parfaites pour piquer un somme. Zoro continua sa route à travers les champs pour arriver devant une ferme encore en bon état. Le bétail se baladait librement sur le pré vert, tandis que les abres éparpillés sur le domaine faisaient mûrir leurs fruits sucrés au soleil. Ayant trouvé sa place de repos, l'épéiste détacha ses lames et les posa au pied d'un pêcher contre lequel il ne tarda pas à s'appuyers pour, finalement, s'endormir paisiblement .

Malheureusement, son sommeil fut de courte durée, car la sérénité qui régnait jusque là fut interrompue par des cris de protestations et de panique. De mauvaise humeur, Zoro remit ses sabres à leur place et se prépara à éliminer la source du bruit qui l'avait réveillé. En se fiant à son sens de l'ouï, il fut mené à l'intérieur de la grange où une dizaine d'hommes s'en prenaient à une jeune fille et un vieil homme, tout deux incapables de rivaliser contre leurs assaillants. Voulant s'imposer sans non-plus jouer les héros, Zoro lança une de ses réplique cinglante avec toute la frustration qu'il avait emmagasiné depuis son réveil forcé.

- Hoy! Vous là!

Un homme du groupe qui tenait son arme près des victimes se sentit particulièrement visé pour une raison inconnue, car Zoro s'adressait à l'ensemble du groupe, et se retourna vers la personne qui venait de le oyer, comme le reste de ses congénères. Voyant l'aura sombre qui entourait le sabreur, il répliqua, mais ne put s'empêcher de parler d'une voix tremblante devant la bête qui se tenait face à lui :

- Qu-qui ça,...mmoi ?!

- Nous, vous tous ... Vous m'avez réveillé de ma sieste... Je ne vous le pardonnerais jamais !

Bien que Zoro n'avait pas mis son bandana, une ombre inexpliquée, mais forte intimidante couvrait ses yeux en envoyant des promesses de mort à ceux qui avaient osé le déranger. Le grand-père pris dans ses bras la fille et la serra fort, craignant pour leurs vies à tout les deux. En voyant cette homme, ils avaient retrouvé l'espoire d'être sauvé, mais lorsqu'il s'était mis à parler , l'espoir s'était envolé, tout comme l'assurance des bandits.

Zoro dégaina lentement chacun de ses katanas et se positionna pour découper les demies portions tremblantes à ses pieds. Il fit un sourire démoniaque et, soudain, disparut.

L'épéiste n'avait pas réellement disparu , mais sa vitesse était telle que ni les hommes, ni les paysans ne l'avait vu se déplacer. Après une fraction de seconde, Zoro était à l'opposé de la pièce, toutes ses épées dans leurs fourreaux respectifs.

- Oni Giri.

Les dix crapules tombèrent à terre en crachant du sang, le même sang qui se répandait doucement sur le sol de la ferme. Le calme était revenu, tout était paisible.

La jeune femme et l'ancien rouvrirent leurs yeux qui s'étaient crispé en attente d'une douleur n'étant jamais venue, puis remarquant les cadavres immobiles étendus sur la terre battue, ils se précipitèrent afin de remercier le bretteur.

- Stop. Je ne suis pas venu vous sauver, ces hommes m'ont réveillé de ma sieste, alors je leur ai réglé leur compte, ni plus, ni moins .

- Mais laissez nous au moins vous montrer notre gratitude. Nous avons peu d'argent, mais nous avons de la nourriture en suffisance et même un lit si vous voulez reprendre votre sieste où vous l'avez laissée.

Contre toute attente, l'estomac du sabreur se manifesta à travers un gargouilli long et plaintif. Il ne l'avait pas remarqué avant, mais en fait, il était affamé. Depuis son départ le matin, il n'avait rien mangé, pas même un fruit qui semblaient pousser abondamment sur toute l'île. Il sentit ses deux bras musclés pris entre deux autres paires bien plus minces, mais bien tenaces et qui ne lâcheraient pas prise facilement. L'épéiste fut tiré contre sa volonté jusqu'à l'intérieur d'une maisonnette à deux pas de la ferme. Même s'il pouvait se dégager facilement de leur emprise, l'idée de manger un peu ne le dérangeait pas tant que ça, il se laissa donc guider et pris place sur une chaise que la jeune fille lui avait si gentiment proposé. Un peu gêné, il demanda tout de même si sa présence ne les dérangeait pas.

- Ho non non non non . Ne vous inquiétez surtout pas, ma petite fille et moi tenions vraiment à vous remercier encore fois.

- Oui, ces sales hommes ne nous auraient jamais laissé tranquille, et sans votre intervention, ils auraient sûrement saccagé notre ferme pour retrouver ce que notre famille tente de caché depuis trop longtemps déjà.

Zoro n'était pas particulièrement intéressé par son histoire, mais par politesse, il écouta. Le petit vieux s'était éclipsé pendant quelques instants et revint avec dans ses mains fripées un coffret en bois.

- Vous vous demandez sûrement ce que voulaient ces voleurs et ce qu'il y a dans ce coffre.

- Non, pas vraiment...

- Et bien je vais vous le dire. C'est un trésor des mers qui est d'une rareté sans égale pour lequel des centaines de personnes se sont battues à mort. Un jour, un de nos ancêtres en avait plus qu'assez de ces combats incessants et décida de le prendre et de le cacher. C'est ainsi que le trésor s'est transmis de générations en générations dans notre famille et qu'aujourd'hui je vous le donne. Cette chose ne nous a apporté que malheur et désolation, mais pour quelqu'un d'une grande force tel que vous, ça ne sera qu'un atout supplémentaire.

Le vielle homme ouvrit le petit coffre pour dévoiler un fruit sphérique, entièrement bleu dont les motifs en spirales recouvraient la totalité de la peau. Zoro ne reconnu par le fruit comme étant un fruit du démon, pour la simple raison que jamais de sa vie il n'en avait vu. Ne considérant pas la chose comme dangereuse où source de problème, Zoro l'accepta et se retira. Après avoir fait ses adieux et accepté une fois de plus les remerciements de la petite famille, il put enfin partir dans la direction du Sunny que le vieil homme lui avait indiqué ultérieurement.

.-*^*-.

S'étant perdu, une fois de plus, Zoro s'arrêta au bord du chemin. La nuit était tombée depuis longtemps déjà et il devait se dépêcher de rentrer au navire, car le départ était prévu pour le lendemain. Comme si ça ne suffisait pas, son ventre se remit à gargouiller. Il n'avait pas encore mangé le mystérieux fruit bleu et maintenant semblait être un bon moment pour le faire. Zoro croqua à pleine dents et engloutit la moitié du fruit en une bouchée. Le goût laissait à désirer, mais il n'était pas difficile, alors il continua et mangea jusqu'à la dernière parcelle de matière végétal.

- C'était pas fameux...

Zoro ressentit un léger vertige et des maux de ventres tout aussi soudain. Peut-être que manger ce fruit n'était pas une si bonne idée. Comble de malheur, cet imbécile de cuistot arrivait dans sa direction et il pouvait assurer qu'il n'était pas de bonne humeur. À coup sûr, il allait se faire sermonner.

- Ha, t'es là Marimo. Tu sais combien de temps ça fait qu'on te cherche !? Nami chérie et Robin d'amour se sont inquiétées pour toi...

Le dit Marimo n'écoutait pas vraiment ce que le cuistot lui disait. Non seulement il n'était pas vraiment intéressé par les différentes morales qu'il recevait, mais en plus s'étaient ajoutés au vertiges croissants en intensité, des maux de tête lancinants.

Ne recevant aucune réponse du bretteur, Sanji s'inquiéta un peu. En temps, normal il aurait du recevoir une réponse arrogante et un coup de sabre bien placé, mais pas là. Il lui semblait que son nakama n'était pas dans son assiette.

Zoro se pencha sur ses genoux en tenant à la fois sa tête et son ventre, sa respiration devenait laborieuse et sa vison s'assombrissait au fil des secondes. Pour la première fois de sa vie, le fier sabreur regretta son geste, mais il était trop tard, le fruit était déjà dans son organisme.

- Zoro! Zoro !

Bien que Sanji l'appelait, il ne pouvait plus rien entendre. Son propre poids devenait un fardeau trop lourd pour lui, il n'eut d'autre choix que de se laisser aller et de s'effondrer. Avant qu'il ne touche le sol, deux mains le soutinrent fermement. Une voix résonnait dans ses oreilles, sans jamais être clair et distincte. Toutes les forces qui étaient restée en lui s'évaporèrent, alors que ses yeux roulèrent à l'arrière de sa tête pour le laisser inconscient dans les bras d'un blondinet, trop choqué pour réagir.

.-^*^-.

Zoro émergea de son lourd sommeil et s'asseya dans son lit. Il était en sécurité, puisqu'apparemment, le cuistot l'avait ramené sur le Sunny après qu'il se soit bêtement évanouit. Étonnamment, l'épéiste ne ressentait aucune douleur, aucun vertige. Tout ce qu'il s'était passé la veille, il s'en souvenait parfaitement bien et il n'avait gardé aucune séquelle de la douleurs inexplicable qu'il avait ressenti.

Donc tout était normal avec lui...

Zoro regarda alors son environnement et remarqua le changement de taille évident de ce qui l'entourait . Avec profondeur, il inspira tout l'oxygène que ses poumons lui permettaient d'emmagasiner et le relâcha après quelques secondes de rétention, puis il commença à rire hystériquement avant de crier :

- ALORS POURQUOI EST-CE QUE LE MONDE ME PARAÎT SI GRAND ?!

Tout d'abord, le ton de sa voix étrangement plus aigu que ce qu'il avait l'habitude d'entendre l'étonna. Et ensuite, le bruit de pas rapides qui en avait suivit ne présageaient rien de bon. À vrai dire, il n'aurait peut-être pas dû "parler" si fort, parce qu'à peine eut-il finit d'évacuer son incompréhension que la porte de l'infirmerie s'ouvrit sur 7 visages curieusement intéressés .

Tout ses nakamas étaient là, collés les uns contre les autres dans l'espoir de, à son avis, le voir .

Même Robin.

Cependant, ce n'était pas ce qui le dérangeait le plus, non. Ce qui le rendait vraiment mal à l'aise était l'expression étrange que chacun portait, comme s'ils avaient vu une scène adorablement mignonne, comme Chopper mangeant une de ses barbapapas, et là, Zoro eut réellement peur, car tout ces regards étaient dirigés vers sa personne, celui de Sanji inclus. Zoro tenta de s'énerver et balbutia des choses n'ayant ni queue ni tête, ce qui provoqua la même réaction chez tous:

- AWWW KAWAII !

Tadam ! Fin de ce tout premier chapitre. J'espère que ça vous aura plus. Si vous voulez savoir la suite, et bien n'hésitez pas à revenir et j'accepte aussi très volontiers les commentaires, alors lâchez vous !

Bybye Baby !