Chalut Tout Le Monde !

J'espère que tout va bien pour vous ^^

Alors, encore une nouvelle fic sur notre duo préféré ! (en tout cas c'est le mien)

Quatre chapitres cette fois-ci et, comme d'habitude, un chapitre sera posté chaque semaine (en espérant que cette fois-ci, il n'y aura pas d'oublie de ma part...)

Je sais que je me répètes encore et toujours mais un grand, immense MERCI à celles/ceux qui me suivent et postent régulièrement (pour ne pas dire à chaque chapitres) un petit commentaires. Vous n'imaginez pas comme cela me touche à chaque fois ^^

Je crois que je vous aie assez ennuyer avec mon habituel monologue alors sur ce plus que deux mots à vous dire :

BONNE LECTURE !

PSs : - Encore Mille Mercis à ma correctrice attitrée qui, par ailleurs, poste aussi ses fics maintenant (elles sont d'ailleurs plus que génialissime, avec des intrigues vraiment toujours bien ficelées et des scènes touchantes à souhaits. Des fics d'un niveau qu'il est rare de trouver ^^) Vraiment merci isatis2013, pour ton soutien sans faille :)

- Merci aussi à ceux/celles qui laissent des commentaires à chacun de leur passage, même si je ne réponds pas, cela me touche énormément. je suis contente de voir que mes histoires plaisent à certain(e)s Encore MERCI à vous ^^

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Un signe ?

Chapitre n°1 : Routine

Finch était seul à la bibliothèque. La dernière mission achevée en fin de matinée avait laissé place à une pause bien méritée. L'après-midi maintenant commencé, Reese avait décidé d'emmener Bear en balade, pour le plus grand plaisir du chien qui n'avait pas pu sortir se dégourdir les pattes depuis plusieurs jours déjà. Finch les avait regardé s'éloigner de lui, sans rien dire d'autre qu'un bref :

- Amusez-vous bien.

Une fois Reese parti, il soupira. Il avait souhaité de toutes ses forces que Reese l'invite à se joindre à eux, mais rien. Pas que l'idée n'avait pas traversé l'esprit de l'ex-agent de la CIA, bien au contraire, mais il n'avait simplement pas eu le courage de le lui proposer. Les deux hommes boudèrent donc chacun dans un coin de la ville, rageant contre l'impossible retour de leurs sentiments.

Reese regardait tristement Bear courir en tout sens. Ce dernier commença finalement à jouer avec un autre chien, laissant son maître se perdre dans ses pensées. Il regardait vaguement les feuilles tombaient des arbres non loin, ballottées par le vent. L'automne maintenant bien installé, tout le pays se préparait bien évidemment à fêter comme il se doit la nuit d'Halloween... et la ville était donc, par conséquent, complètement métamorphosée. On ne pouvait pas faire un pas dans les rues sans croiser citrouilles, fantômes ou araignées en tout genre dans les vitrines et devantures des boutiques. Les enfants finissaient de peaufiner leurs costumes pendant que les adultes installaient les dernières décorations pour que tout soient parfait. Les menus de certains restaurants avaient même changé pour l'occasion... Après plus de deux heures dehors, Reese décida qu'il était temps de rentrer au chaud et, surtout, auprès de l'informaticien. Il ne supportait déjà plus d'être loin de lui...

- Déjà de retour ? remarqua alors Finch quand il vit Bear revenir s'installer dans son panier, heureux de sa sortie.

- On rentre peut-être trop tôt pour vous ? Demanda Reese quelque peu déçu par la remarque de son coéquipier, sans pour autant le montrer.

- Non, pas le moins du monde, je pensais juste que vous profiteriez plus de votre temps libre, c'est tout. Nul ne peut savoir quand un nouveau numéro tombera, répondit Finch en réalité satisfait par la courte pause de son partenaire.

- Je peux très bien en profiter ici, dit Reese, soulagé par la réponse de l'informaticien. Avec vous, pensa-t-il sans pour autant le dire à voix haute.

- Bien évidemment, lui répondit-il avant de se lever.

Il s'empara alors des quelques livres dispersés sur la table, entourant le clavier de l'ordinateur. Il en avait fini avec le classement de ses fichiers informatiques, il ne lui restait donc plus qu'à s'occuper de ranger des livres qui traînaient encore çà et là..

- Un coup de main ? Proposa alors Reese en s'approchant de lui.

- Avec plaisir, lui répondit Finch.

Reese prit une partie des livres que Finch avait dans les mains avant de se diriger vers les rayonnages de l'immense bibliothèque. Finch le suivit de près et, étant derrière son partenaire, il pouvait l'observer sans prendre le risque que ce dernier ne s'en aperçoive. Je ne me lasserais jamais de sa présence, pensa alors Finch ne pouvant s'empêcher de sourire face à cette pensée, parfait reflet de ses sentiments.

Reese se retourna brusquement et Finch eu tout juste le temps d'afficher son habituelle impassibilité, évitant ainsi de justesse d'être pris en flagrant délit.

- J'avais pensé qu'avec Halloween nous aurions plus de problèmes, lui dit alors Reese.

- Il est vrai que certaines personnes se laissent aller aux débordements, mais pas au point que la machine ne nous donne plus de travail. En général cela ne dépasse pas le stade du vandalisme.

- C'est vrai, remarqua Reese en rangeant le premier livre. Un point pour vous.

- Je ne savais pas que nous comptions les points, ajouta l'informaticien.

- Ne me dites pas que vous ne les comptez pas ? Moi, je le fais depuis le début de notre collaboration, renchérit Reese en plaisantant.

- Et nous sommes à combien ? S'amusa Finch.

- 239 à 237... Pour vous, je l'admets, conclut-il en souriant.

- J'espère bien, répondit-il tout en s'accordant aussi un faible sourire.

Quelques minutes après ils étaient de nouveau installés devant les nombreux écrans, attendant simplement que quelque chose se passe. Livre en main, Finch tentait, de temps à autre, un coup d'œil du côté de son partenaire qui s'était mis à jouer avec Bear, ne sachant pas quoi faire d'autre, ses armes étant déjà parfaitement nettoyées.

- Un souci ? Demanda finalement Reese sentant le regard de l'informaticien sur lui.

- Non, aucun, répondit ce dernier après s'être éclairci la voix.

Mais il a des yeux derrière la tête ? Se dit alors Finch tout en se replongeant dans le livre dont il n'avait pas lu une ligne depuis plus de cinq minutes... Reese, quand à lui, était plutôt ravi de sentir ainsi le regard de Finch sur lui. Il aimait savoir que ce dernier pensait à lui, qu'importe la raison. Tant qu'il pensait en effet à lui, cela signifiait qu'il était dans son esprit à défaut d'être dans son cœur. En soit, ce n'était pas grand chose, mais pour lui, cela signifiait beaucoup. Bien plus que l'informaticien ne pourrait l'imaginer.

Le reste de la journée passa sans qu'aucun autre numéro ne tombe. Ils partirent donc chacun de leur côté, aussi déçu l'un que l'autre que la journée soit déjà terminée et souhaitant déjà que demain soit aujourd'hui. Reese avait pensé à inviter Finch pour le dîner mais ce dernier lui avait paru encore plus pressé de rentrer qu'à l'accoutumé et avait donc préféré reporter ce "tête-à-tête"... pour la énième fois.

Si Finch était pressé de s'éloigner quelque peu de Reese, c'était tout simplement parce qu'il commençait à douter de sa capacité à cacher ses sentiments à l'égard de son partenaire. Il avait réussi à sentir son regard posé sur lui alors... peut-être avait-il déjà remarqué d'autres détails. Comme le plaisir qu'il ressentait à le voir arriver le matin, boissons en mains ? Ou bien son embarras quand il s'approchait trop de lui, sans signe avant coureur ? Il n'avait pas la moindre idée de ce que son partenaire avait déjà pu remarquer. Finch avait donc besoin d'un peu de temps pour essayer de remettre de l'ordre dans ses pensées et surtout pour repousser une nouvelle fois ses sentiments au loin. Ce qu'il ne savait pas, c'était combien de temps encore il parviendrait à rester ainsi maître de lui. Vu le nombre de fois où Reese risquait sa vie, comment pouvait-il espérer encore masquer son inquiétude en simple amitié ? Il savait pertinemment que, tôt ou tard, il risquerait de se trahir pour de bon, mais il faisait tout ce qui était en son pouvoir pour que se soit le plus tard possible.

Une fois chez lui, il ne tarda pas à se coucher, encore fatigué de la dernière mission, même si lui, n'avait pas eu besoin de courir à travers toute la ville. Cette nuit là, Finch tourna et tourna en vain dans son lit sans pour autant parvenir à s'endormir. Il se leva finalement vers deux heures du matin. Une fois sa tasse de thé prête, il s'installa confortablement dans le fauteuil, un nouveau livre en main. Il avait à peine ôté le marque page et reprit sa lecture là où il l'avait interrompu que son téléphone sonna...

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Le lendemain matin Reese arriva un peu plus tôt qu'à l'accoutumé, voulant ainsi surprendre son patron. Quelle ne fut pas sa surprise de le voir déjà là, en train de travailler. En tout cas c'est la conclusion à laquelle il arriva et, compte tenu des trois ouvrages posés non loin de lui, il devina que c'était bel et bien le cas.

- Déjà là ? Remarqua Finch alors que Reese s'était arrêté à la dernière marche.

- Je pourrais vous dire la même chose, répondit Reese encore étonné par la présence de l'informaticien de si bonne heure.

- Impossible de trouver le sommeil et un numéro est finalement tombé dans la nuit, du coup...

- Vous êtes venu plus tôt, acheva Reese.

- C'est exact. Les premières recherches sont donc finies, remarqua Finch en se tournant enfin vers l'arrivant.

- Vous auriez dû m'appeler, je serai venu immédiatement.

- Je n'en doute pas une seule seconde, mais c'est vous qui avait la partie du travail la plus physique et j'ai donc pensé que vous aviez besoin de repos. Une bonne nuit de sommeil ne peut que vous être bénéfique, rajouta-t-il.

- C'est gentil de penser à moi Finch, mais ce n'est pas quelques heures qui m'auraient tuées.

Mais si vous saviez pourquoi je pense vraiment autant à vous, vous ne diriez sûrement pas cela, pensa l'informaticien avant de répondre :

- J'en prends note pour la prochaine fois, répondit Finch sans rien laissé paraître de ses réelles pensées.

Maintenant que je sais que j'aurais pu passer plus de temps avec vous... pensa Reese. Cette simple pensé le déprima légèrement, même s'il n'en laissa rien paraître. Tout comme Finch, il était plutôt doué pour cacher ses émotions. D'un autre côté, savoir une nouvelle fois que l'informaticien s'inquiétait toujours autant pour lui, lui remonta quelque peu me moral. Vu comment Finch s'évertuait à prendre soin de lui, il ne pouvait donc que tenir sincèrement à lui...

- Bien, parlez-moi de ce nouveau numéro, dit Reese en se plaçant juste à côté de Finch.

- Voilà ce que j'ai déjà. Rick Becker, 24 ans. Il travaille en tant que commis de cuisine dans un petit restaurant breakfast de la ville depuis un peu plus d'un an maintenant. Il habite à une demi-heure de son lieu de travail, adresse que je viens d'ailleurs de vous envoyer sur votre portable. Revenu stable, pas de dépenses excessives.

- Pas de problème à son boulot ? Demanda Reese sentant que la menace ne serait, encore une fois, pas facile à identifier du premier coup.

- Pas que je sache en tout cas.

- En résumé c'est un type ordinaire, qui a un boulot ordinaire et vit une vie qui semble elle-même ordinaire, soupira Reese. Je sens que l'on va bien s'amuser...

- Il ne faut pas se fier aux apparences Mr Reese, l'ordinaire peut cacher des choses bien surprenantes, rétorqua Finch. De plus, les numéros ne sont pas là pour nous distraire, ce n'est pas un jeu, loin de là Mr Reese, le sermonna Finch.

- Oui, je sais, je sais... Après tout, qui pourrait penser que cet endroit sert de repère à deux justiciers des temps modernes ? répondit Reese en souriant.

- Exactement. Pour en revenir à Mr Becker, la plus grosse dépense qu'il ait faite ses derniers mois était pour sa voiture.

- Un accident ? Demanda Reese pensant peut-être tenir quelque chose.

- D'après la facture que j'ai trouvé, les pneus avaient été crevés et tout le côté conducteur rayé par un objet pointu, lui expliqua l'informaticien.

- Simple vandalisme ou menace déguisée ? Remarqua Reese.

- C'est là que vous intervenez Mr Reese. Je ne vais tout de même pas faire tout le travail.

- Bien sûr que non, quoique je suis sûr que vous en seriez parfaitement capable Finch. Bon, je vais déjà aller inspecter son appartement.

- Parfait. Pendant ce temps je vais aller déjeuner, répondit l'informaticien avant de se lever.

- Vous ne comptez tout de même pas aller sur son lieu de travail Finch ? Demanda Reese, commençant déjà à s'inquiéter.

- Bien sûr que si, répondit-il tout naturellement.

- Vous ne savez pas ce qui peut se passer, remarque Reese voulant le faire changer d'avis. J'irai moi-même après avoir fouillé son...

Finch leva la main, interrompant ainsi son partenaire. Il savait très bien ce que ce dernier allait lui dire, sachant qu'il pensait lui-même la même chose à chaque fois qu'il partait en mission sans connaître le visage de la menace.

- Je sais ce que vous allez dire Mr Reese, mais j'ai faim, dit simplement Finch.

Il s'approcha du porte manteau. Alors que Finch enfilait son manteau, Reese cherchait en vain un moyen de faire en sorte que l'informaticien change d'avis. Il ne trouva cependant rien d'autre à dire que :

- Soyez prudent.

Finch se tourna vers lui. L'inquiétude était plus que perceptible dans le ton de sa voix, et cela lui fit plaisir. Reese ressentait-il la même chose lorsque c'était lui qui lui demandait d'être prudent ?

- Toujours Mr Reese, répondit Finch d'une voix douce.

Reese sourit devant cette réponse. Ils commencèrent à quitter le bâtiment ensemble avant de prendre chacun un chemin différent. Finch prenant à droite alors que Reese, lui, allait à gauche... Ce dernier fit quelques pas avant de se retourner en direction de son patron qu'il regarda tristement s'éloigner, priant pour que rien ne lui arrive pendant son absence. Il reprit finalement sa marche sans remarquer que, une fois arrivé au coin de la rue, Finch fit de même et se tourna vers lui, l'observant à son tour s'éloigner.

Si Finch avait décidé d'aller lui-même sur le terrain, c'était tout simplement parce qu'il avait parfois l'impression de ne pas être si utile que ça et que son partenaire était le seul à prendre des risques. Il voulait ainsi se rendre utile et, qui sait, éviter à son partenaire une quelconque blessure, même minime.

Finch arriva finalement au restaurant dans lequel travaillait Rick Becker, leur nouveau client. Il s'installa à une table avant qu'une des serveuses ne vienne prendre sa commande. Pendant ce temps-là, Reese essayait de finir au plus vite l'inspection de l'appartement de Rick pour ainsi rejoindre Finch au cas où ce dernier aurait besoin de lui. Une dizaine de minutes plus tard, une autre serveuse lui apporta son repas. Il regarda immédiatement ses yeux hétérochromes : l'un bleu et l'autre vert.

De là où il était placé, Finch avait une vue parfaite sur la cuisine et put enfin voir que leur numéro était bien là. Alors qu'il prenait ses couverts en mains, prêt à commencer son repas, son portable sonna.

- J'en ai fini ici, lui dit Reese alors qu'il avait à peine décroché.

- Déjà ? S'étonna Finch, tout en jetant un coup d'œil à sa montre.

- Oui, maintenant je vous rejoins, rétorqua son partenaire.

Finch sourit comprenant qu'il était la cause de la rapidité de Reese. Merci de vous inquiéter autant pour moi, pensa Finch avant d'ajouter :

- Bien, je vous attends. Pour le moment Mr Becker est bel et bien à son poste. Et non, pour le moment je n'ai rien remarqué d'inhabituelle hormis les yeux d'une des serveuses.

- Comment ça ?

- De magnifiques yeux vairons. Vous verrez une fois ici, lui dit Finch.

- Excusez le jeu de mot, mais on dirait qu'elle vous a tapé dans l'œil, ajouta Reese tout en se demandant à quoi pouvait bien ressembler la demoiselle pour que Finch en fasse la remarque.

- C'est une belle jeune femme, c'est vrai, ajouta Finch. Mais c'est pourtant vous qui hantait mes pensées, conclut-il pour lui-même. Sinon, vous n'avez rien trouvé ? Demanda-t-il finalement, revenant ainsi à leur mission.

- Il doit avoir une petite amie, j'ai trouvé des vêtements de femme et elle doit venir souvent ici, il y a deux brosses à dents dans la salle de bain.

- Bien, il nous faudra trouver le nom de cette dernière. On verra tout ça une fois que vous serez...

Finch s'interrompit alors que trois types entraient brusquement dans le restaurant. Complètement débraillés, lunettes de soleil, crête mauve pour l'un, batte de baseball pour un autre... Ils s'installèrent à l'opposé de Finch.

- Tout va bien Finch ? S'inquiéta Reese alors que l'informaticien ne disait toujours rien.

- Oui, désolé. Trois... voyous, dit Finch après une hésitation, viennent juste de faire leur apparition, rien de bien méchant, acheva-t-il calmement pour ne pas inquiéter Reese, ce qui ne fonctionna pas, bien au contraire.

- J'arrive immédiatement, conclut Reese avant de raccrocher.

A peine une vingtaine de minutes plus tard il faisait son entrée dans le restaurant. Il repéra Finch, les voyous et Rick avant de rejoindre son partenaire. Erica Standler, jeune femme brune, traits fins, vint alors prendre sa commande, déposant par la même occasion la part de tarte au potiron de Finch.

- Vous n'avez pas menti, elle est vraiment jolie, admit Reese alors que la jeune femme s'en allait vers les cuisines, sa commande en main.

Cette dernière appela alors Rick pour qu'il s'en occupe. Reese remarqua qu'il jetait de nombreux coup d'œil vers les trois hommes en fond de salle tout en parlant à la serveuse. A cause du bruit, il ne put rien entendre de ce qu'ils se disaient.

- Vous croyez qu'ils sont en cause ? Demanda Finch.

- Je ne sais pas, mais ça vaut la peine de vérifier en tout cas. Je vais voir avec le lieutenant Carter si elle a des infos sur eux.

- Oui, je pense que nos lieutenants auront sûrement des informations, après tout je ne pense pas qu'ils soient du genre très... discret, conclut-il finalement.

En fin de matinée Rick quitta son poste. Reese en profita pour cloner son portable. Deux des trois hommes étaient déjà partis depuis une bonne demi-heure. Reese se leva alors pour suivre leur numéro mais voyant que Finch ne bougeait pas il lui demanda :

- Vous restez encore là ?

- Oui, vu l'heure je pense déjeuner ici, répondit-il.

- Ne me dites pas que vous voulez garder un œil sur le troisième type Finch, parce que si c'est bien le cas, sachez que...

- Non, bien sûr que non. C'est pour la tarte au potiron, plaisanta-t-il alors.

Reese le regarda d'un air dépité.

- Je ne ferais rien d'autre qu'observer Mr Reese, tenta l'informaticien. Si ça peut vous faire plaisir je pars tout de suite après avoir fini mon repas, cela vous va-t-il ?

- J'ai le droit de dire "non" ?

- Bien évidemment, mais cela ne changera rien au fait que je compte bien rester ici encore un peu.

- Ce n'est pas plutôt pour la serveuse ? Lui demanda Reese alors que Finch la suivait du regard.

- Qui sait...

Comme si ça pouvait être le cas alors que c'est seulement avec vous que j'ai envie d'être, pensa Finch

- Vu que je n'ai pas mon mot à dire, je crois que je vais y aller, dit-il légèrement contrarié.

Il reprit son manteau et, avant de partir ajouta :

- Appelez-moi une fois que vous serez rentré à la bibliothèque, que je sache que tout va bien.

Finch hocha simplement la tête, étonné de la grande inquiétude de Reese à son sujet. Cela le toucha énormément, même s'il n'en dit rien. Il regarda son comparse prendre le même chemin que leur numéro avant de faire signe à une serveuse de venir.

- Vous attendez quelqu'un d'autre? Demanda Erica.

- Non, pourquoi cela ?

- C'est rare que quelqu'un reste si longtemps ici, hormis les habitués de longue date, précisa-t-elle. Vous êtes là depuis ce matin et comme votre ami est déjà parti...

- Il était pressé, dit Finch, ce qui n'est pas mon cas, j'ai donc grandement le temps de manger avant, dit-il en souriant.

- Bien, que voulez-vous ? Demanda-t-elle stylo en main.

Finch passa sa deuxième commande de la journée et, quand il releva la tête, il croisa le regard du troisième voyous resté là.

- N'y faites pas attention, lui dit alors Erica alors qu'elle s'apprêtait à s'éloigner. Il est toujours comme ça. Ignorez-le simplement.

L'informaticien porta son regard sur les gens dans la rue, en attendant que sa commande soit prête. Il regretta rapidement le départ de leur numéro qui avait eu pour conséquence de faire aussi partir Reese. Il soupira longuement. Reese n'était pas parti depuis plus de dix minutes qu'il lui manquait déjà comme s'il ne l'avait pas vu depuis plusieurs heures, voire même plusieurs jours.

Alors qu'il avait quasiment terminé son repas, il reçu un nouvel appel de Reese.

- Il y a du mouvement. Rick est sorti précipitamment de chez lui et de là où j'étais il tenait quelque chose dans une couverture mais impossible de savoir quoi. Je suis en train de le suivre.