Hello, comment va les gens? Vous ne vous y attendez pas hein! J'avoue que moi même j'ai un peu été surprise, je ne pensais pas que j'allais écrire un nouveau chapitre, même si ça me tiraillait. Mais je me suis laissé un peu emporter par ma micro vague d'inspiration et par mes conversation que j'ai avec Sonia à qui je dédie ce chapitre comme cadeau d'anniversaire!
D'ailleurs merci de vos review, j'espère que vous allez aimer ce nouveau chapitre!
ENJOY!
CHAPITRE 2
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Jetant furieusement son vieux bonnet noir qui cachait son crâne dégarnie, Adam pesta dans sa barbe imaginaire, dégoûté de cette journée qui avait si mal commencée dès le petit matin. Il faisait chaud, il faisait beau, les gens étaient heureux… Il aurait donné son rein pour que les airs béats des écoliers disparaissent illico presto de leurs sales petits visages où même que mémé qui promenait son petit chien se fasse écraser « par accident », histoire d'égayer un tantinet sa journée.
Il jouait encore les psychiatres, mais écouter ses patients déverser leurs problèmes tellement… communs et pathétiques lui donnaient plus envie de se pendre sur le champ plutôt que de les écouter une minute de plus ! Merde, il n'était pas le bureau des doléances à la fin !
En sortant de son bureau pour aller prendre sa salade habituelle, même les méchants pouvaient suivre un régime !, la jeune caissière lui avait lancée son plus beau sourire. Un sourire qui avait agressé les rétines de ce pauvre Adam. Si peu habitué à tant de bonne humeur, il avait failli transpercer les yeux de la jeune femme avec sa fourchette en plastique. C'était dangereux d'agresser un psychopathe immortel qui n'avait pas encore mangé sa petite salade avec ses délicieuses petites tomates dedans !
Lui retournant tant bien que mal son sourire, Adam savait très bien que quand il essayait de sourire il ressemblait plus à une hyène constipée qui ferait hurler de peur la pauvre personne en face de lui, avant de prendre son sac et faire un discret petit croche patte au garnement qui courait en bousculant les personnes autours.
Voyant l'enfant s'étaler terre sans aucune grâce refila à l'immortel une sensation de bien-être avant de rire un bon coup en l'entendant chouiner à rendre sourd les autres clients. Dans ta face le bonheur !
Retournant dans son bureau, Adam vérifia ses prochains rendez-vous avant de prendre sa boîte de salade et agrémenter le tout avec de la sauce salade que la jeune femme lui avait mis dans son sac.
Une fois la sauce dans sa salade, l'immortel prit le temps de remuer un bon coup la boite avant de la ré-ouvrir et de plonger sa fourchette dedans. Alors qu'il allait en prendre un bout, son téléphone portable vibra, annonçant un nouveau message.
NUMERO INCONNU : J'y votre numéro Adamamana, je sais très bien ce que vous allez faire, je vous prierais de rester liun de moi et mes proches. Gandy.
Ecarquillant les yeux, Adam laissa tomber sa fourchette, énervé qu'un petit plaisantin le coupe dans sa pause déjeuné pour lui sortir autant d'inepties !
ADAM : Ecoutez-moi bien. Je ne sais pas qui vous êtes, ni ce que vous me voulez, mais si je reçois un prochain message de votre part, je vous arracherai un par un vos membres avant de vous les faire avaler jusqu'à que vous mourrez par étouffement.
Une fois son message tapé, Adam envoya le tout avant de poser son portable et de retourner vers sa salade qui l'attendait désespérément.
Vromb vromb
Poussant un énorme soupir d'agacement, Adam abandonna pour la seconde fois sa salade avant de prendre son portable.
NUMERO INCONNU : Vous savez très bien que je suisse !
ADAM : Je ne connais personne de Suisse… !
NUMERO INCONNU : MAIS JE NE VIENS PAS DE LA SUISSE !
ADAM : MAIS POURQUOI VOUS PARLEZ DE LA SUISSE BON SANG ? LAISSEZ-MOI EN PAIX !
NUMERO INCONNU : VOUS LAISSEZ NOUS EN PAIX SURTOUT MOI ET J'AI DIS « qui je suis » PAS QUE JE VIENS DE LA SUISSE !
ADAM : Adieu, ma salade ne va pas se manger toute seule !
Alors qu'Adam pensait enfin avoir la paix, son portable se mit à vibrer, le faisant crier de frustration.
NUMERO INCONNU : Vous mangez de la salade ? Dpouis quand un immortel psychopathe pas tr-s bien dans sa tête mange de la salade ?
ADAM : HENRY ?
Alors là ça devenait carrément intéressant !
HENRY : Le seul et l'unique.
ADAM : Vous savez, si vous vouliez me parler, je vous aurais contacté par mes propres moyens, voir même via pigeon voyageur. Surtout que les sms ne vous vont pas au teint.
Prends-toi ça dans les dents Henry !
HENRY : Jé souis ému !
ADAM : Je sais, je sais, c'est le sentiment qu'on les personnes à chaque fois qu'ils me voient !
HENRY : NON§ Ce que je veux dire c'est que je suis muet. Je n'aie plus de voix ! Je ne parle plume…
ADAM : JE SAIS CE QUE C'EST D'ÊTRE MUET MERCI ! On aurait pu se voir voyons !
HENRY : Merci, mais non merci. J'ai déjà fait un cauchemar tôt dans la soirée, en faire un second en voyant votre tête n'est pas dans mes plans.
ADAM : Haha, trop drôle ! Je vous jure que quand on va se croisez la prochaine fois, je vais vous tuez !
ADAM : Mais au faite… comment avez-vous eu mon numéro ?
HENRY : Intermouette
ADAM : Quoi ? Vous l'avez eu par des mouettes ?
Mais qu'est-ce que…
Henry : Non, j'ai surfé sur les mouflettes !
ADAM : … je vous demande pardon ? Pouvez-vous écrire correctement s'il vous plait ?
Posant le portable, Adam picora rapidement dans sa salade, profitant de ce moment de bonheur sans l'autre taré qui le bombardait de sms.
Vromb vromb
Grognant malgré lui à l'entente du vibreur, l'immortel déposa sa fourchette avant de regarder le sms qu'Henry lui avait envoyé.
HENRY : Mais ce n'est pas de ma faite diantre, j'ai des moufles !
ADAM : Alors enlevez-les !
HENRY : Niote !
HENRY : Note !
HENRY : NON§§
HENRY: Il fait Français dehors!
En voyant le nombre d'sms incalculables que lui laissait son ennemi, un sanglot traversa Adam. Mais qu'on le laisse en paix merde !
HENRY : Et mon portable ajoute des mots tout seul, je nez comprends pas !
ADAM : Enlevez le T9 tout simplement !
HENRY : C'est quoi le « T9 » ?
ADAM : Le bidule qui corrige vos fautes et ajoute automatiquement les mots.
HENRY : COMMENT ON FAIT ?
Abattant rageusement sa main sur son visage par pur désespoir, Adam pria pour qu'une voiture écrase Henry et que son téléphone s'écrase loin. Très loin d'Henry.
ADAM : JE NE SAIS PAS HENRY ET FRANCHEMENT JE M'EN FICHE ! LA PROCHAINE FOIS QUE VOUS M'INTERROMPEZ DANS MA PAUSE DEJEUNE JE VAIS DIRECTEMENT M'EN PRENDRE A VOS PROCHES ET VOUS FAIRE REGRETTER ! Je vous bloque ! Adieu !
HENRY : Comment ça vous m'éblouissez ? Vous ne pouvez pas me bloquer, je peux toujours vous approchez !
HENRY : Me floquer* !
HENRY : Bloquer !
HENRY : Oh et puis flûte…
En voyant la ribambelle de messages sur son portable, Adam s'arracha les cheveux. Au final ça n'allait peut-être pas être lui qui allait battre Henry, mais ce fichu saint docteur qui n'hésitait pas à lui envoyer des sms tordus qui allait avoir sa peau prochainement.
De très mauvaise humeur, Adam accueilli son prochain client avec un couteau en plastique dans sa main, son regard de psychopathe bien ancré dans les yeux.
Ça allait chauffer !
END