Hello ! j'espère que vous allez bien !

Je tiens tout d'abord à dire que ça à été très difficile pour moi d'écrire ce récit (enfin ce début de récit). Notamment parce que le sujet que j'aborde ici, est assez... inconnu ? (pour moi on va dire hah). ça serait peut-être un two-shoot ou un three-shoot qui sait, (enfin si vous désirez une suite...). Quoi qu'il en soit je vous souhaite une bonne lecture et je remercie infiniment tout ceux qui me lisent. A la prochaine !

Ally.

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"Puissions-nous mourir de l'envoûtement de la folie plutôt que de vivre de l'exorcisme du raisonnable."

Eniomel Thermie.

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POV LAW :

« Flash spécial : Le tueur en série Eustass Kid, mis en état d'arrestation. Il est poursuivi pour de multiples chefs d'accusation tel que le cannibalisme, meurtres en séries ainsi que.. »

J'éteins la télévision. Mon rendez-vous promet d'être intéressant.

J'ai passé toute la nuit à étudier son dossier. Il est désormais temps d'aller le voir.

Le paysage défile par la fenêtre de ma voiture, et je remarque ainsi que les immeubles s'effacent peu à peu pour laisser place à des usines et des terrains vagues. J'aperçois la prison.

Une fois arrivé, j'ai du confirmer mon identité au moins trois fois et confronter toute sorte de détecteurs. Fatiguant. Mais étant habitué à ce genre d'environnement j'ai appris à m'y faire.

Je croise Sengoku au détour d'un couloir, adossé à un mur accompagné de ses éternels biscuits salés. Ça faisait maintenant 30 ans que Sengoku bossait pour le FBI et ce vieux crouton ne s'était toujours pas décidé à prendre une retraite et enfin vivre une vie paisible.

« Salut, Bonne chance pour l'entretien. Me dit-il avec son habituel air paternel. Notre criminel n'a toujours pas été jugé, en ce moment il se la coule douce ici. J'ai même appris ce matin qu'il a violé et assassiner le gamin qui partageait avec lui sa cellule. En plus de ton boulot habituel, il va falloir que tu lui extirpe des infos. Ce grand malade à tué plus d'une vingtaine de personnes et à éparpiller leurs corps un peu partout dans le Nevada. Va falloir faire gaffe Law, jusqu'à là, il n'a fait que nous tourner en bourrique lors de l'interrogatoire. Toute l'équipe compte sur toi !

J'acquiesce lui souhaite une bonne journée en reprenant mon chemin. Faudrait q'je pense à l'inviter à boire un verre un jour tient.

Eustass Kid, j'ai hâte de te rencontrer.

Je traverse les différents couloirs et pénètre dans une salle. Des hommes discutent entrent eux. Surement le département des affaires meurtrières ou une connerie du genre. Je les salut brièvement, jette un coup d'œil aux rapports et me dirige vers la salle d'en face. La sale d'interrogatoires. Banale, possédant une table et deux chaises ainsi qu'un miroir semi-réfléchissant faisant office de vitre de l'autre coté.

Et puis il arrive. Accompagné de deux gardes, menotté comme ce n'est pas permis. Roux. A première vue il est grand, très grand même, faisant facilement les 90kg. Dès que mon regard croise le sien il m'offre un sourire carnassier. Il est le parfait exemple du tueur psychopathe.

Le tueur psychopathe a une personnalité asociale dont les principales caractéristiques sont le manque de maturité, l'ingratitude, le cynisme, la déloyauté, la rébellion, l'exploitation des autres, l'absence d'empathie. Il est incapable de comprendre que ces actes peuvent blesser son entourage, les autres n'existent que pour satisfaire ses propres besoins. Pourtant il y'a quelque chose qui cloche, quelque chose que je n'arrive toujours pas à cerner.

Nous nous asseyons. Je lui propose une cigarette qu'il refuse poliment. Bien qu'il soit formellement interdit de fumer au sein des locaux. Interdiction qui soi-disant passant semble être absurde vu le nombre de mégot qui trainent dans la cour intérieur.

Néanmoins, je ne rate pas la fascination qui orne son regard lorsque j'allume mon briquet. Son dossier certifie qu'il a des antécédents de pyromanie. Je viens désormais d'avoir la confirmation de mes propres yeux.

La pyromanie est une pathologie assez rare, son taux d'incidence étant évalué à moins d'un pour cent selon la plupart des travaux de recherche qui lui sont consacrés. Les pyromanes sont très faiblement représentés dans les admissions en hôpital psychiatrique. Parmi les enfants et les adolescents arrêtés pour incendie volontaire, rares sont ceux qui souffrent réellement de pyromanie. 90 % des personnes diagnostiquées comme pyromanes sont des hommes.

« Bonjour Eustass-san, Je suis le docteur Trafalgar Law psychiatre spécialisé dans la criminel. Nous allons avoir une petite discussion de routine, rien d'inhabituel. Commençons par le commencement. Savez-vous pourquoi vous êtes ici ?

-Vous voulez que je vous encule ?

Homosexuel, c'est bon à savoir. Je souris fourbement pour répondre à la provocation, nous n'irons nulle part si je n'entre pas dans son petit jeu.

-Aimable proposition, mais je suis dans l'obligation de refuser. Reprenons. Savez-vous pourquoi vous êtes ici ?

- Vous n'êtes pas jeune pour ce genre de trucs ? Vous êtes un génie ou faut remercier papa maman ?

Je soupire, néanmoins sa remarque indique une hostilité présente envers les principes de la société contemporaine. Je soupire fortement avant de lui répondre et ce sans le quitter des yeux.

-j'ai une mémoire eidétique, 3 doctorats, je peux lire 30 000 mots par minutes, et j'ai également un Quotient intellectuel de 187. Donc oui, je suis ce qu'on appelle un génie. Peut-on reprendre maintenant ?

Il se met à siffloter en faisant mine d'être épaté.

- En plus d'être foutrement bandant, vous êtes pas con, on dirait bien que j'ai chopé le Jackpot !

-J'ai répondu à votre question, à vous de répondre aux miennes.

Il me regarde attentivement et peut-être que finalement, il obtempérera sans broncher ?

-Je vous écoute.

- Selon vous, pourquoi êtes-vous ici ?

-Je comptais sur vous pour me le dire docteur !

Il balance sa tête en arrière, et éclate d'un rire aigu et bruyant qui résonne dans l'espace restreint de la pièce. Il est entrain de se foutre de moi. Il est temps d'utiliser une autre méthode. Je me penche un peu plus sur lui et lui chuchote sur le ton de la confidence.

-Je voudrai en savoir un peu plus sur vous.

-Et vous voulez que je vous dise quoi ?

-Tout ce que vous voulez bien me confier.

Il leva la tête, fixa le plafond, faisant mine de se remémorer je ne sais quels souvenirs et me lance :

-Savez-vous d'où viennent ces cicatrices docteur ?

-Oui, j'ai lu votre dossier, je me renseigne généralement pour mes patients lui dis-je avec une pointe de sarcasme. Elles vous viennent de votre père.

-AHAIN ! Une version parmi tant d'autres. Je vous ai raconté la fois ou j'ai bravement secouru un jeune garçon des flammes ?

Mythomane en plus de ça. De mieux en mieux. Je me racle la gorge.

- Vous avez été jugé pour multiples crimes et délits monsieur Eustass.

-Comme ?

-Vols, meurtres, viols et j'en passe

-Ah mais nan ! J'y suis pour rien moi dans cette histoire de vol à l'étalage. J'aurai juré que cette bonne femme aurait bien voulu m'la payer cette barquette de viande haché.

-Et c'est pour cela que vous l'avez suivi jusqu'à son domicile avant de sauvagement l'assassiner ?

-Oh, bah quoi ? Vous auriez pas fait pareil vous ?

Décidément, il avait le don pour m'exaspérer. Lors de ce genre de situation mon travail peut être TOUT sauf productif. Si ça continue comme ça il va falloir interrompre l'entretien.

-Eustass-san..

-Kid. Appel-moi Kid. Et surtout tutoie moi. M'ordonne-t-il, lassé.

J'écrase ma cigarette et lui lance un regard des plus froids.

-Comme tu voudras Kid. Je vais aller droit au but. Je suis ici pour juger si tu es responsable par la justice et par conséquent punissable. En gros, je suis ici pour déterminer si ta place est en prison ou à l'asile…

Il ne me laisse même pas le temps de finir ma phrase et me souffle en m'assassinant du regard.

-Et tu pense que ma place est avec les tarés ?

-Je n'ai jamais déclaré que ça l'était.

Il me regarde avec assistance. Et me dit en détachant les mots, comme si il voulait donner plus d'impact à la phrase.

-Je ne suis pas fou.

-Prouve le moi. Kid.

Soudain, il se met à rire, à gorge déployé, jusqu'à en manquer de souffle. Il prend une grande inspiration. Me regarde bien dans les yeux. Les chaines des menottes grincent. Il ne rit plus. Se penche vers moi en tentant d'attraper mon stylo aussitôt je le lui donne accompagné de mon calepin. Il note je ne sais quoi tandis que je le regarde faire. Il me tend le carnet. Puis il me dit :

-Vous êtes pas mal dans votre genre docteur Law. Je vous aime bien. Je vous aime beaucoup même et je vais te faire une faveur. Tes petits copain du FBI trouverons pas mal de trucs très intéressants dans l'adresse que j'ai noté. Sois-moi redevable.

A ce moment même. Un agent spécial entre arrache la feuille de mon calepin et me demande de sortir parce que l'entrevue et terminé sachant qu'il reste plus d'une demi-heure. Akainu qu'il s'appelle, un sacré emmerdeur. J'aurai bien voulu l'envoyé chié mais le cœur n'y est pas. Lorsque je franchis le pas de la porte j'entends derrière moi.

« Mardi prochain même heure, même endroit. Je te réserve pas mal de surprises. Tache de ramener ton joli petit cul hein Law »

Eustass Kid. Son sourire arrogant scotché au visage. Et son regard qui pue le défi et la provocation.

Eustass Kid tu t'en mordras les doigts. Je t'en fais la promesse.