Bonjour tout le monde ! Vous allez bien ?

Avant tout je tiens à remercier infiiinement Just-one-dream pour ses extraaordinaires Reviews, ainsi que tout ceux qui me lisent !

En ce qui concerne ce récit, j'en suis moyennement satisfaite(bof à 40% on va dire). Quoi qu'il en soit pour l'instant je laisse comme étant un OS et peut-être qu'un jour qui sait je le ré-ouvrirait pour écrire une suite.

Cet OS est un AU sur le couple Ace-Marco.

Disclaimer: One piece appartient à Oda-sensei.

Sur ce je vous souhaite une agréable lecture !


Mercredi 04 Septembre 2015

POV Marco :

Les faisceaux de lumières pénètrent timidement dans un doux silence et viennent rompre la noirceur opaque de la chambre.

Brûlant la léthargie peu à peu au fil des secondes et s'écoulant lentement mais sûrement. Les rayons colorent doucement mon visage pendant que la chaleur monte tranquillement et la lumière perce les boucliers de mes yeux.

Un dangereux crescendo d'énergie se répand dans tout mon corps, ma respiration s'accélère et s'alourdit tandis que ma tête hurle à l'assassinat et comme chaque matin ma tête perds le combat, mon sommeil se fait assassiné dans une indifférence totale et mon réveil toujours aussi froid malgré la chaleur qui prends le dessus.

Douloureux matin. Mais étrange matin, je remarque le corps près de moi et me remémore les événements de la nuit dernière. Vu les marques qu'il m'a laissé on peut dire que la nuit à été agitée.

Pourtant, ça ne m'empêche pas de reprendre la routine non routinière de ma vie qui recommence encore.

Il est trop tôt pour manger. Mon estomac et une partie de ma concentration sont encore dans un profond coma.

Je prends quand même le temps d'aller savourer l'eau chaude et abondante dans la douche, et comme toute bonne chose à une fin, je fini par en ressortir, me sèche et porte le premier sous-vêtement qui me tombe sous la main.

« -Déjà le matin ? Bonjour. Me dit-il en baillant.

Brun, parsemés de taches de rousseurs. Je lui donnerai la vingtaine. Vingt-cinq ans au maximum.

- Ouais bonjour, navré faut que j'y aille c'est mon premier jour au boulot et crois-moi arriver en retard n'est pas vraiment professionnel pour un premier jour. Répondis-je en mettant mon pantalon.

Il rit d'un rire franc, me regarde dans le blanc des yeux une bonne dizaine de seconde, blêmit puis se décompose en se dégageant du lit à une vitesse hallucinante.

- MERDE c'est mon premier jour de cour et si je ne passe pas cette année le vieux con me coupe les vivres, je dois encore passer chez moi chercher mes affaires PUTAIN. Dit-il en mettant un boxer à la vas-vite, dévoilant au passage une partie de son anatomie que je ne me garde pas d'observer.

Monsieur est étudiant ? Je me demande quelle fac fréquente-t-il.

- Je m'appelle Marco.

- Ace.

- Alors comme ça tu es étudiant ?

Il se tourne vers moi avec un sourire crispé et réplique.

- Tu sais on n'est pas obliger de faire ça.

- Faire quoi ?

- Bah ça, faire semblant de sympathiser et tout c'qui va avec. T'a été un très bon coup pour tout te dire un des meilleurs. Mais la je vais m'habiller, si possible te piquer 2-3 trucs à grignoter et je vais partir d'accord ? »

Il s'éclipse dans la salle de bain avant même de me laisser le temps de répondre.

Je réalise que pour la première fois depuis longtemps, je viens de me faire jeter et ma fierté en prend un coup.

Néanmoins je ne m'attarde pas sur ce point très longtemps et me dirige vers le balcon histoire de prendre un peu l'air. J'entends la porte claquer, il est parti.

Je soupire, avale mon café brulant et part me préparer.


Durant la route, j'aperçois le paysage qui défile par la fenêtre et repense aux récents événements.

Nouvelle ville, nouvelle vie, nouveau boulot.

Il est bien vrai que Tatch et les autres abrutis me manque mais c'était nécessaire, et puis je peux revenir à ma ville natale n'importe quand non ?


Arrivé au lycée.

Etablissement scolaire typique.

Je circule dans les couloirs bondés, accompagné de mon éternel air nonchalant tandis que les claquements des casiers résonnent.

Je suis professeur de philosophie.

Pour moi, enseigner la philosophie, c'est confronter quotidiennement à des gamins des certitudes aux réalités mouvantes. M'adaptant inlassablement pour ne pas laisser le dernier mot à l'ignorance.

Bien évidemment je ne livre pratiquement jamais mes opinions.Néanmoins, je sème le doute en posant des questions pour ébranler les esprits.

Je reprends mes esprits en découvrant ma classe.

La terminale littéraire.

Les élèves sont tranquillement installés.

Après une brève présentation, passage à l'appel.

« Portgas D Ace ? »

Je discerne la voix d'un téméraire s'élevant. Eustass si ma mémoire est bonne.

- Ah non monsieur ! Généralement il ne vient pas la première semaine de cour, surement entrain de se défoncer dans un coin.

- Tu veux dire qu'il vient jamais.

Et voilà qu'un autre rapplique. La classe éclate de rire, je la calme tandis que j'hausse un sourcil, en me demandant à quoi ressemble ce fameux Portgas, et non sans repenser au garçon de ce matin.

Subitement, la porte s'ouvre pour laisser place à un lycéen se cachant sous son emploi du temps.

« Oui, bonjour monsieur, oui je sais j'ai 15 minutes de retard mais vous voyez hier soir j'étais à l'enterrement de ma grand-mère qui vient... »

Sa phrase se meurt dans ses lèvres lorsque mon regard croise le sien.

Ma surprise est sans pareille.

Ace. Portgas D Ace.

L'année risque d'être longue.